Grodard
Malvinas a écrit:
Grodard sortit de son tonneau, essorant ses vêtements comme il pouvait. Malvi le regardait en se disant que c'était pas gagné avant qu'il soit présentable.
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Elle éclata de rire, le pauvre vu son grand âge il ne pouvait pas être repassé. Ses vêtements peut être moins froissés mais pas lui, à moins qu'on avait trouvé un truc pour enlever les rides. Elle n'eut pas le temps de lui dire qu'il continuait déjà à parler.
Là elle arreta de rire, négocier, ben oui pourquoi pas. Elle pourrait lui demander qu'il paye la mairie pour devenir MA.
Hummm, négocier ? Voilà un mot très intéressant Grodard. Tu veux être MA mais ca se monnaye.
Elle lui sourit taquine, voyant la tête qu'il fit , elle arreta de plaisanter.
Non non je plaisante, tes conditions me vont ...... sauf que ....... j'ai souvent du mal à dire merci, donc si j'oublie il faudra me le rappeler hein.
Bon donc on est d'accord, je t'envoie en Rouergue, plus exactement à Rodez. Le maire de là bas veut des fruits et des légumes et tu ramènes de du maïs et du blé.
Elle ne lui dit pas que le rouergue avait été pillé il y a peu, et que c'était truffé de brigands.
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Citation:
pis je me fais tout beau tout sec et repassé, je passe prendre le mandat à la mairie et ... oui bon, d'accord, j'me fais juste tout sec et repassé ...
Elle éclata de rire, le pauvre vu son grand âge il ne pouvait pas être repassé. Ses vêtements peut être moins froissés mais pas lui, à moins qu'on avait trouvé un truc pour enlever les rides. Elle n'eut pas le temps de lui dire qu'il continuait déjà à parler.
Citation:
MA donc ... pis t'as de la chance, j'suis pas cher comme MA, comme qui dirait j'suis même gratuit - argggllll - faut juste me nourrir et me dire merci, hi hi hi ! Ca te va comme condition ou tu veux encore négocier ?
Là elle arreta de rire, négocier, ben oui pourquoi pas. Elle pourrait lui demander qu'il paye la mairie pour devenir MA.
Hummm, négocier ? Voilà un mot très intéressant Grodard. Tu veux être MA mais ca se monnaye.
Elle lui sourit taquine, voyant la tête qu'il fit , elle arreta de plaisanter.
Non non je plaisante, tes conditions me vont ...... sauf que ....... j'ai souvent du mal à dire merci, donc si j'oublie il faudra me le rappeler hein.
Bon donc on est d'accord, je t'envoie en Rouergue, plus exactement à Rodez. Le maire de là bas veut des fruits et des légumes et tu ramènes de du maïs et du blé.
Elle ne lui dit pas que le rouergue avait été pillé il y a peu, et que c'était truffé de brigands.
Citation:
Citation:
Grodard a écrit:
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Grodard hocha la tête. Le Rouergue ... il y était passé de nombreuses fois durant ses multiples voyages ... pas la destination qu'il aurait choisie là comme ça d'instinct ... voire même la destination qu'il aurait choisi de ne pas choisir ... z'étaient bizarre les gens là-bas dans ses souvenirs ... pas méchants mais ... bizarres ... ou alors normaux ... il ne savait plus trop ... bon en même temps hein, c'était juste un aller-retour, porter quelques fruits et légumes, ramener des graines et pis c''était marre ... Il continua de tirer sur ses vêtements pour en faire autre chose que des bouts de chiffons cousus ensemble, sans grand succès.
- Dacodac, Malvi, je vais faire ça, grogna-t-il, je passerai cet après-midi à la mairie récupérer les marchandises et le mandat, pis je file direct à Rodez, je choppe le maire, je vends, j'achète, je rentre et dans quarante-huit heures on n'en parle plus ... pis la prochaine fois ... heu ... si ça pouvait être ailleurs qu'en Rouergue ... genre une ville avec des tavs remplies de jeunes et jolies dames, des bières qui moussent dans les verres, des larrons qui chantent et racontent des blagues osées ... enfin la vie quoi ! Parce que là, tu m'envoies dans une capitale et en Rouergue en plus ... tu veux que je déprime ? Tu as été payée pour que je meure d'ennui ? Y'a un contrat sur ma tête ou quoi ? Ou alors tu m'aimes pas ... t'as un autre MA préféré qui veut ma place ... mouais ...
Grodard sourit et arrêta de débiter n'importe quoi. Il récupéra son balluchon, vérifia que tout était bien arrimé. Il enfila ensuite ses bottes, les serrant en prévision de la marche qui l'attendait et choppa son bâton de marche ferré qui traînait par terre. Ainsi équipé, il était prêt à affronter la route et ses innombrables lieux à cheminer, légèrement ployé sous la charge. Quelques mouvements lui confirmèrent que son équipement était bien en place, une main tâtonnante vérifia que son coutelas à large lame était bien dissimulé dans les plis de son kilt. Sa hache battait son flanc, sa barbe séchait lentement, le soleil avait l'air d'être de la partie ... finalement la ballade s'annonçait plutôt bonne si on évitait de penser à la destination finale ...
- Allez zou, Malvi, fit Grodard en la bisouillant, je filoche ! Je t'envoie un pigeon dès que j'ai conclue les affaires et je rentre avec le blé et le maïs dès que possible. J'espère que le maire sera rapidement disponible, j'tiens pas à traîner dans ce pays plus longtemps que nécessaire au boulot ... on the road again !!!
Après avoir salué Mavlinas, Grodard prit la direction de la taverne la plus proche, histoire de faire le plein de bières et de courage. Ses bottes ferrées sonnaient sur le pavé, lui-même chantonnait un air entraînant au rythme de ses pas, souriant béatement, heureux d'aller promener sa carcasse sur les chemins.
Malvinas a écrit:
Bon donc on est d'accord, je t'envoie en Rouergue, plus exactement à Rodez. Le maire de là bas veut des fruits et des légumes et tu ramènes de du maïs et du blé.
Grodard hocha la tête. Le Rouergue ... il y était passé de nombreuses fois durant ses multiples voyages ... pas la destination qu'il aurait choisie là comme ça d'instinct ... voire même la destination qu'il aurait choisi de ne pas choisir ... z'étaient bizarre les gens là-bas dans ses souvenirs ... pas méchants mais ... bizarres ... ou alors normaux ... il ne savait plus trop ... bon en même temps hein, c'était juste un aller-retour, porter quelques fruits et légumes, ramener des graines et pis c''était marre ... Il continua de tirer sur ses vêtements pour en faire autre chose que des bouts de chiffons cousus ensemble, sans grand succès.
- Dacodac, Malvi, je vais faire ça, grogna-t-il, je passerai cet après-midi à la mairie récupérer les marchandises et le mandat, pis je file direct à Rodez, je choppe le maire, je vends, j'achète, je rentre et dans quarante-huit heures on n'en parle plus ... pis la prochaine fois ... heu ... si ça pouvait être ailleurs qu'en Rouergue ... genre une ville avec des tavs remplies de jeunes et jolies dames, des bières qui moussent dans les verres, des larrons qui chantent et racontent des blagues osées ... enfin la vie quoi ! Parce que là, tu m'envoies dans une capitale et en Rouergue en plus ... tu veux que je déprime ? Tu as été payée pour que je meure d'ennui ? Y'a un contrat sur ma tête ou quoi ? Ou alors tu m'aimes pas ... t'as un autre MA préféré qui veut ma place ... mouais ...
Grodard sourit et arrêta de débiter n'importe quoi. Il récupéra son balluchon, vérifia que tout était bien arrimé. Il enfila ensuite ses bottes, les serrant en prévision de la marche qui l'attendait et choppa son bâton de marche ferré qui traînait par terre. Ainsi équipé, il était prêt à affronter la route et ses innombrables lieux à cheminer, légèrement ployé sous la charge. Quelques mouvements lui confirmèrent que son équipement était bien en place, une main tâtonnante vérifia que son coutelas à large lame était bien dissimulé dans les plis de son kilt. Sa hache battait son flanc, sa barbe séchait lentement, le soleil avait l'air d'être de la partie ... finalement la ballade s'annonçait plutôt bonne si on évitait de penser à la destination finale ...
- Allez zou, Malvi, fit Grodard en la bisouillant, je filoche ! Je t'envoie un pigeon dès que j'ai conclue les affaires et je rentre avec le blé et le maïs dès que possible. J'espère que le maire sera rapidement disponible, j'tiens pas à traîner dans ce pays plus longtemps que nécessaire au boulot ... on the road again !!!
Après avoir salué Mavlinas, Grodard prit la direction de la taverne la plus proche, histoire de faire le plein de bières et de courage. Ses bottes ferrées sonnaient sur le pavé, lui-même chantonnait un air entraînant au rythme de ses pas, souriant béatement, heureux d'aller promener sa carcasse sur les chemins.
Malvinas a écrit: