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[RP] Passé...Présent...Y aura t-il un Futur ?

--Heaven


La rétorque de son frère la fit rire. Il l’a connaissait mieux que quiconque. Ils avaient tout traversé ensemble jusqu’à tout dernièrement et même encore, elle lui livrait presque tous ses secrets … presque…

Moi ?!! Flattée ta vanité ? Comme si tu en avais besoin tiens ! Je ne fais que dire ce qui est… tu es sans aucun doute la pire des racailles de Narbonne mais également le plus beau, le plus fort et le plus irrésistible des hommes… mais ton seul défaut, tu sais ce que c’est ?


Elle ne pu s’empêcher de sourire à cette vanne qu’elle allait lui envoyé. Son visage était moqueur, la malice se reflétait dans ses yeux.

Tu es mon frère et mon jumeau qui plus est. Donc non seulement tu n’es pas pour moi mais tu te vois autant compromis dans tout histoire… parce qu’étant ta sœurette adorée… je suis aussi la plus belle et la plus irrésistible et moi, tu peux pas m’avoir ! C'est chiant de se voir passer sous le nez la plus merveilleuse de toutes les femmes nan ?

Elle éclata de rire à sa logique et lui claqua un clin d’œil avant de prendre le chemin de sa chambre. Il lui avait passé un bras autour de ses épaules et après avoir rit avec elle de ses blagues idiotes, un sourcil s’était relevé chez lui à son observation qu’il croyait discret mais qu’elle avait bel et bien remarqué. A quoi pouvait-il songé ? Elle était restée muette cependant, ne voulant pas entendre quelque chose qui aurait pu lui miner le moral comme la vieille lorsque c’est interrogation sur Pierric était restées silencieuse. Elle feinta un sourire qui se voulait tout aussi rassurant que celui qu’il lui lança lorsqu’il prit la première malle dans sa chambre.

Elle le laissa faire les quelques aller/retour afin de tout transporter dans la cour. Elle fit un dernier tour de la pièce, s’assurant de n’avoir rien oublié, pris le bouquet qui provenait de son père et partie rejoindre Hélie qui fixaient ses effets solidement au cheval tout en lui envoyant à son tour une vanne.

Pfff… qu’est-ce que tu crois ?!! Je te signale frangin que je suis bien meilleure cavalière que toi…. Oh… Gamin, il est encore en vie ce chien ?

A cette pensée, que certaine chose semble presque éternelles, elle sourit. Cela avait fait renaitre un peu d’espoir. Les bonnes choses ne meurent pas toujours trop vite fort heureusement. Ce chien faisait partie de leur famille depuis… plus souvent qu’elle ne pouvait s’en souvenir. C’était d’ailleurs le chien de sa mère, peut-être qu’il réussirait à raviver des souvenirs en elle. Ce seul espoir était déjà beaucoup en cette journée.

Une fois ses effets fixés, elle aida son jumeau à faire de même de ceux de sa mère que du personnel avait ramené. Toujours pas de Monsieur et Dame de Cordas cela dit. Elle jeta un regard vers une des hautes fenêtres du deuxième étage. Elle pouvait toujours voir sa mère dans son fauteuil. Ils devraient attendre ici encore un peu tous les deux.

Puisqu’il vaudrait mieux ne pas déranger les parents toute suite, qu’il faut attendre, si tu me donnais des nouvelles de Cordas, de toi, de Mélisandre ?

Elle s’approcha doucement de sa jument tout en regardant son frère, caressant l’encolure de l’animal qui se laissa faire sans se rabrouer, trop heureux d’un peu d’attention câline.




Oriabel


Il parait que les yeux sont les fenêtres de l’âme. C’est fort possible et si c’était vraiment le cas, tous les doutes qu’Oriabel avait pu avoir aurait dû s’estomper en ce moment même. Ses iris océaniques s’étaient logés dans ceux de Castelreng sans y démordre, le soutenant comme si un lien invisible s’était crée. Elle pouvait y lire carrément l’adoration lorsqu’il la regardait. Était-elle cette déesse qu’on vénère toute une vie ? Pour lui, elle aurait pu avoir cette prétention, pour lui simplement cependant. Elle s’en senti même un peu gênée, une légère rougeur venant étreindre ses joues qui s’enflammait à ce regard qui perçait sa propre âme pourtant perdue.

Il fit quelques pas vers elle, ne la voyant pas fuir, fit le chemin qui les séparait complètement et s’agenouilla devant elle. Il prit délicatement sa main et sans même quitter ses yeux, vient poser ses lèvres conquérantes sur sa peau timide qui en frémit. Son esprit ne se rappelait pas de lui mais son corps semblait parfaitement le connaitre dans les moindres recoins puisqu’il réagissait comme une femme complètement éperdue d’amour. Elle aurait voulu retirer sa main mais n’y arriva pas, subjuguée par lui. Le mystère de leur amour planait toujours mais une chose était clair maintenant, il existait bel et bien. Que ce soit dans son rêve où elle voyait les amoureux s’enlaçant dans le lac ou par leur regard maintenant, ils s’aimaient d’un amour véritable et fort, elle en était convaincue.

Elle se força à paraitre maitresse d’elle-même, un vague sourire sur les lèvres, elle fit évanouir le geste de Castel en retirant ses doits lentement avant de ne plus être qu’un vague souvenir de l’instant. Elle l’écouta la rassurée et opina d’un geste lent et gracieux de la tête.

Je l’apprécie effectivement beaucoup. Elle est rafraichissante bien que quelque chose de très sombre ce cache en elle. Nul besoin de la connaitre pour s’en rendre compte ….

Ce qu’il ajouta la laissa songeuse. Était-ce ce qui brimait ce petit ange qui semblait déchue la querelle avec son père ? Parce que pas besoin de répondre véritablement, elle l’avait compris qu’il s’était passé quelque chose de grave entre eux que par leur malaise respectif. Elle trouvait un peu dur qu’il porte ce ‘’ fait ‘’ sur le caractère de la demoiselle, elle devait bien le tenir de quelqu’un d’ailleurs…. Remarque, c’était peut-être le sien, elle ne le savait pas encore mais, lorsqu’une dispute éclate, les deux personnes sont souvent fautives.

Bien, lorsque vous croyez qu’il sera nécessaire que je sois mise au courant, vous me direz…

Quelques coups portés à la porte et la blondinette invitèrent de sa voix douce à entrer celui qui se trouvait derrière. Quelques personnes étaient venus cherches ses affaires et elle les remercia tout en indiquant ce qui devait être apporté. Elle les laissa faire et reposa son regard sur Castel une fois la porte refermée. Il venait de lui offrir son bras pour l’aider à se lever. Elle le prit mais ne s’y attarda pas trop une fois enfin levée. Elle ne voulait pour le moment, ne pas trop paraitre trop familière avec lui.

Il prit une des fleurs du bouquet que quelqu’un lui avait envoyé, sachant presque officiellement que c’était lui et il la lui tendit. Elle la prit, effleurant ses doigts au passage négligemment.

C’est étrange de recevoir la même fleur deux fois par le même homme quand même….

Elle approcha la fleur de son nez pour en humer son parfum. Ses yeux se fermèrent un court instant, sa tête s’embrouilla et elle vit l’image de cette même fleur qui avait hanté sa nuit comme bien d’autres images. Elle ouvrit de nouveau ses yeux et planta son regard intrigué dans celui de Castel.

Est-ce que c’est ma fleur préférée ? Est-ce que vous aviez l’habitude de m’en offrir ?

Elle n’avait pas vu son air triste ayant eu les yeux fermés mais son sourire la fit sourire cette fois également malgré sa perplexité. Ses souvenirs revenait mais que par de petits bouts découpés et cela la frustrait bien plus qu’autre chose. Il lui répondit avant d’ajouter qu’il était temps d’y aller. Elle hocha de nouveau la tête en affirmative et le suivit dans les couloirs jusque dans la cour où Hélie était avec Heaven à bavarder tranquillement, tous leurs effets et eux, prêt à rentrer chez eux…


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--Helie


Tout en installant comme il faut les malles, il ne pouvait s'empêcher de rire aux taquineries de sa sœur. Trouvait revigorant cette complicité qui lui avait fortement manqué durant trop longtemps.

Il lui avait fait une mine des plus malheureuse lorsqu'elle lui avait dit être devant la plus belle femme qui soit et qu'étant son frère il ne pourrait l'avoir.


Quelle tristesse sera ma vie alors Heave..... Devoir me contenter d'une fille ordinaire parce que ma soeur est la plus belle, la plus irrésistible, la plus tout.....

Il avait posé une main sur son coeur, faisant mine d'avoir un malaise, se retenant de l'autre main à sa monture.

.... J'en meurs......... tout simplement.......

Ils en avaient rit aux larmes, s'étaient taquinés encore. Il resta cependant surpris pas sa demande d'avoir des nouvelles de cordas alors qu'il lui en avait fait le détail la veille. Il ne lui montra pas son interrogation mais la regarda néanmoins longuement, espérant qu'elle verrait là qu'il ne cherchait que ses mots alors qu'en fait il en était tout autre.

Il ne put retenir un soupir de soulagement lorsqu'il vit arriver ses parents. Il reculait donc la question de savoir pourquoi Heaven avait été si peu attentive, se demandant même si cette demande n'était pas en fait une façon détournée pour elle de savoir ce que devenait Pierric.


Ce sera pour plus tard ma chérie, voilà Mère et Père. Hop !! monte en selle et montre moi tes talents de cavalière !!


Il aida cependant sa jumelle à monter en selle et l'abandonna un instant le temps pour lui d'aller saluer la Mère. Il n'avait put lui dire un seul mot la veille tant il avait été troublé de la revoir et peiné de la savoir aussi fragile. Il s'approcha néanmoins d'un pas sûr, lui fit une belle révérence comme il le faisait toujours avec elle pour le plaisir de la taquiner. Puis, le plus naturellement du monde, déposa sur sa joue un doux baiser.


Mère.... Dit-il d'une voix emplie d'émotion.

Je suis heureux de vois revoir enfin.... vous m'avez cruellement manqué... Maman...

Il n'eut guère le temps d'en dire plus voyant que son père semblait presser de reprendre la route.....




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Castelreng
Tout en sortant de la petite chambre où son épouse avait passé de très longs mois, Castelreng lui avait affirmé qu'effectivement le Lys était sa fleur préférée et qu'il prenait toujours plaisir à lui en offrir. Il ravala sa peine lorsqu'elle refusa de se pendre à son bras et se contenta donc de rester à son coté pour se rendre dans la cour. Ils gardèrent le silence, semblant l'un l'autre plongés dans leurs pensées. Castelreng en effet, se demandait quelle allait être la réaction de son épouse lorsqu'elle se rendrait compte qu'il lui faudrait chevaucher sur la même monture. Il pensait avoir pris la bonne décision en lui évitant de conduire son propre cheval. Il était d'ailleurs fort possible qu'elle ne sache plus se tenir en selle et de plus elle était somme toute trop faible pour être seule en selle, mais il ne doutait non plus qu'il lui déplairait très certainement d'avoir un si proche contact avec lui. Il la regarda furtivement alors qu'Hélie était à lui dire bonjour, se disant qu'il prendrait lui, un grand plaisir à cette proximité durant le chemin de retour.

Il laissa un instant mère et fils ensemble pour s'avancer vers les chevaux. Arrivé devant sa fille déjà en selle, il lui sourit tendrement.


Bonjour ma Princesse... Je vois que tu es prête au départ... ça me comble de joie...

Et ce n'était rien de le dire, car retrouver enfin sa fille lui ôtait un lourd poids. Il ne doutait plus qu'ils parviendraient à régler le différent qui les avait trop longtemps séparés et mettrait tout en œuvre pour qu'il en soit ainsi. Il lui fit un clin d'oeil avant de contourner sa jument pour aller récupérer le sien.

Il prit ensuite les brides de son cheval et le fit avancer vers son épouse. Hélie s'en retournant vers sa propre monture, s'occupant le prendre également les chevaux de bas. Il tendit la main à Oriabel.


J'ai cru bon vous évitez la fatigue de devoir conduire votre jument Ma Dame.. trouvant plus prudent de vous soutenir durant le voyage...

Sentant son appréhension, il lui baisa la main, la saisit par la taille et la souleva pour la poser toute en douceur en amazone sur Espoir. Lui offrant un sourire charmant, il mit pied à l'étrier, s'installa derrière elle, prit les rênes d'une main alors que l'autre se posa sur sa taille.

N'ayez crainte Ma Dame.... avec moi... vous êtes en totale sécurité...

Il fit faire ensuite quelques pas à son cheval afin de se placer au botte à botte avec Hélie, prit une des longues des chevaux de bas qu'il accrocha au pommeau de sa selle. Un regard à tous pour s'assurer une dernière fois que rien n'empêchait plus le départ et il se mit en route.

Hélie... Ferme la marche c'est plus prudent...

Le silence que gardait pour le moment son épouse qu'il sentait tendue contre lui le chiffonnait un peu, aussi, pencha t-il la tête légèrement afin de voir son joli minois et de lui demander.

Allez vous bien Ma Dame ? Détendez vous et posez votre tête contre moi si vous le voulez...


Ses yeux embrasés de passion la détaillait, un sourire égayait son visage.

...Vous pouvez même fermer vos jolis yeux pour dormir... Il nous faudra une bonne heure avant d'arriver.
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--Heaven


La belle caressait l’encolure de sa jument qui la regardait sans nervosité. Elle était très détendue et transposait son état à Heaven. La belle pressa son visage dans la robe du cheval, respirant l’odeur particulière qu’il dégageait. Un doux souvenir parvient à son esprit qu’elle chassa vite fait. Elle n’avait jamais remis les pieds dans une écurie depuis…

Tout en caressant le chanfrein de son cheval, elle regarda son frère, attendant qu’il lui parle de Cordas. Mais celui-ci se mua dans son silence ce qui provoqua chez elle une perplexité sans bornes. Qu’est-ce qu’il lui cachait ? Elle s’attendait pourtant à ce qu’il lui parle des affaires familiales, du remplacement qu’il avait fait pour papa ou bien simplement de combien c’était beau là bas…. Elle devait bien avouer que ce domaine lui manquait, le manoir également. Que ce soit les champs à perte de vue, cette forêt empli surement de vive couleur en cette saison, la multitude d’odeur bien propre à cet environnement ou bien des couloirs immenses où parfois, ils entendaient les habitants travaillant pour eux murmurer sur la cuisinière qui s’empiffrait des plats leur étant destinée ou de la soubrette qui s’était retrouvée avec le majordome dans un des placards de la maison. Mais l’héritier de Cordas ne semblait pas prêt à lui fournir aucun renseignement… étrange quand même ! Elle allait protester lorsqu’il lui dit que ce serait pour plus tard parce que leurs parents arrivaient. Elle le toisa du regard, il ne perdait rien pour attendre et elle découvrirait ce qu’il lui cachait sinon elle périrait en enfer… l’entrainant avec elle !

Furieuse, enfin un peu plus secouée par son les agissements de son frère, d’un mouvement, elle chevaucha sa jument qui protesta par la soudaine brutalité de sa maitresse qui pourtant, quelques instants auparavant lui avait paru si douce et attentionnée. Son frère partie au devant de sa mère, elle se pencha vers sa jument tout en caressant sa crinière cette fois et lui murmura ‘’ Désolée ma belle, je ne voulais pas te brusquer, pardonne-moi… je suis comme toi… un peu de fougue à défoulée je crois… on va arranger cela... sous peu… ‘’

Son père arriva près d’elle comme elle se redressait et s’accapara des rênes. A son appellation, elle lui sourit mais… ironiquement ou franchement ? Qui aurait pu le dire en cet instant précis ….

Prête, oui je le suis. Je suis également ravie de vous revoir mais quant à la ‘’ princesse ‘’ il y a longtemps que je ne suis plus cette gamine que vous appeliez ainsi !

Elle avait peut-être été un peu sèche, elle le regrettait mais bien qu’elle consente à pardonner à son père, il allait devoir lui, concevoir qu’elle n’était plus une enfant… sa fille chérie qui ne ferait jamais de bêtises. Sans cela, rien ne serait désormais plus possible entre eux...

Elle se dégagea légèrement des autres tout en jetant un œil sur sa mère qui venait de monter à cheval avec un certain malaise. Lorsque son père donna le ton du départ, elle ne se le fit pas dire deux fois. C’est dans un coup léger contre les flans de sa monture que cette dernière partie au galop laissant une trainée de poussière derrière elle. Il y avait si longtemps… elle allait faire mourir sa fureur dans une chevauchée à vous faire simplement oublié même que vous existiez… Ils savaient tous où ils allaient, pas besoin d’attendre les autres, ils se rejoindraient tous au point d’arriver. Elle était ravie en dépassant l’enceinte du monastère de ne voir aucune escorte. Le Seigneur de Cordas avait laissé tous ses gardes à la maison apparemment. Tant mieux ! Enfin un peu de liberté, plus rien ne reposerait sur ses épaules jusqu’à ce qu’elle remette pied à terre. D’ailleurs, elle était très contente de constater qu’elle n’avait rien perdu de ses leçons d’équitation et qu’elle était toujours une excellente cavalière. Sans le poids des chevaux de portages elle arriverait bien avant le reste de la famille au domaine …


Oriabel


Rassurée par la confirmation que l’image de cette fleur qu’elle avait porté à son sens olfactif n’était pas qu’imaginaire, un ravissant sourire était venue hantée les lèvres de la Dame du Cougain. Ses souvenirs n’étaient pas revenus mais dans ce ciel très ombrageux, un petit rayon de lumière avait traversé un gros nuage gris. L’espoir était là ! Le temps ferait le reste, le médicastre avait raison.

La marche pour se rendre jusqu’à la cour n’avait pas été très longue et s’était faite dans un silence presque absolue. La blondinette jouait toujours avec la fleur offerte, la faisant valser entre ses doigts fins, appréciant cette sensation satinée des pétales de la fleur contre sa main. Elle fût surprise de voir que l’air de l’extérieur étant encore chaud pour cette saison, pas à l’extrême mais la chaleur solaire était quelque peu au rendez-vous encore. Il chatouilla sa peau d’une sensation et d’une chaleur presque divine trop longtemps oublié de son corps. Elle semblait renaitre à la lumière et son sourire n’en fut que plus expressif. Quelques pas encore en compagnie de Castelreng qui veillait sur elle pour s’assurer qu’elle ne trébuche pas avec ses jambes pas trop certaine encore bien que beaucoup plus assuré que lors de son levée de corps. Le jeune homme de la veille qu’elle reconnu vient vers elle tandis que son mari s’éloigna près des chevaux où Heaven était déjà prête à partir.

Elle pu à loisir observé Hélie cette fois tout en prenant tranquillement son temps. Il dépassait son père un peu, d’une musculature ravissante pour les yeux, un très beau jeune homme. Ses traits ressemblaient beaucoup à sa sœur jumelle mais avec un peu moins de tempérament. Il était le plus timide des deux, sans aucun doute mais le plus charmeur aussi… elle ne tarderait surement pas à le découvrir. Il lui fit une révérence simple mais tout dans une splendeur qui la fit rire. Elle était loin d’être ce qui devait être devant un monarque et à en voir sourire son fils, elle comprit qu’il avait fait exprès. Il défia de deux pas l’espace encore présente en eux et rendu à proximité déposa ses lèvres contre sa joue. Elle cessa son rire et l’observa tendrement, bercer par cette illusion d’être aimé de ses enfants qui pourtant elle ne reconnaissait pas. Ce qu’il devait être bon pour une mère d’être aimé de sa progéniture et d’être fière d’eux. Rien que pour retrouver ce sentiment perdu, elle se bâterait de toutes ses forces pour régénérer ses souvenirs, elle se le promis silencieusement.

Mère.... Je suis heureux de vois revoir enfin.... vous m'avez cruellement manqué... Maman...

L’émotion lui étrangla soudainement la gorge. Maman… Quelle sensation étrange… le terme Mère resplendissait de respect mais Maman épanouissait d’émotions. Elle ne résista pas, lentement elle glissa sa main libre dans la sienne et la serra très délicatement avant de plonger ses yeux dans les siens, s’y fondant profondément.

Merci Hélie, malgré mon manque de souvenirs, je t’assure que tes paroles me touchent grandement autant que le cœur d’une mère qui retrouve son fils…. Crois-moi….

Elle se posa sur la pointe des pieds pour parvenir à conquérir la hauteur lui manquant et elle déposa ses lèvres à son tour contre son front cependant. Marquée d’un sourire sincère, elle rejoint les deux autres près des chevaux.

Arrivés près d’Heaven et de Castel, Hélie partie vers sa propre monture et elle comprit vite en faisant le décompte qu’elle monterait avec quelqu’un. Lorsqu’elle vit la main tendue de son mari, elle l’observa sans rien dire. Hum… il profitait pas un peu de la situation là ?

J'ai cru bon vous évitez la fatigue de devoir conduire votre jument Ma Dame... trouvant plus prudent de vous soutenir durant le voyage...

Oui ok… plus prudent… elle n’était pas certaine que prendre monture avec lui soit si sécuritaire… elle se retrouverait carrément collée à lui sans aucun moyen de lui échapper. Certes ils étaient mariés mais cette proximité la gênait beaucoup. Elle n’avait pas trop le choix de toute manière…. Heaven semblait dans sa bulle et légèrement tourmentée sans qu’elle n’ait compris pourquoi. Hélie rameutait les chevaux de bas…. Elle n’avait aucune autre possibilité… Elle posa donc sa main dans la sienne. Naturellement il profita de se geste pour déposer ses lèvres contre celle-ci. Il allait finir par lui user la main à force et elle reçut ce geste par un soupire d’exaspérant mais qui mourut aussitôt puisque d’un mouvement, il lui avait saisit la taille et l’avait fait basculer sur la selle. Elle le regarda estomaquée par ce qu’elle prit pour de l’arrogance et un peu de ‘’ propriété appartement à ‘’. Elle le toisa de ses yeux habituellement bleus très clairs, cette fois, beaucoup plus orageux

N'ayez crainte Ma Dame.... avec moi... vous êtes en totale sécurité...

J’en doute un peu….

Qu’il ne relève pas ou qu’il fasse semblant de ne pas avoir compris lui traversa l’esprit mais elle ne répéta pas. Il posa un pied dans l’étrier et monta juste derrière elle. Elle pouvait sentir une odeur étrange à cette proximité de leurs deux êtres. Elle n’arrivait pas à justifier ce que c’était... elle avait beau chercher mais, cela ne lui rappela rien pour le moment. L’odeur de la menthe pas encore assez forte pour qu’elle se souvienne. Il posa une main contre sa taille, la ramenant vers lui, son dos plaqué contre son torse. Elle en frissonna cruellement. A son contact, son corps se détendait mais son égo et son esprit se crispait furieusement. Mais pour qui se prenait-il ?!! Elle retira sa main qu’il replaça à nouveau. Elle répéta l’opération qui se solda par le même échec. Non mais quelle tête de mule celui là ! Un nouveau soupire fendit l’air lorsqu’elle comprit qu’elle n’y pourrait rien. Elle fini par abandonner et le laissa faire.

Quelques pas du cheval de tête, pour le moment, le leur. Il ordonna à leur fils de fermer la marche et activa le cheval d’avancer. Mais à peine avait-il entamé leur départ qu’Oriabel resta surprise en voyant un des chevaux partir au grand galop comme si rien ne pouvait l’arrêter, les dépasser dans un bruissement de sabot à vous faire frémir. Heaven avait décidé qu’elle ne trainerait pas derrière eux et filait à toute allure. Qu’est-ce qui pouvait bien avoir piqué cet enfant à vouloir fuir ainsi toujours ? Elle avait bien remarqué chez sa fille ce grand gouffre sombre dans lequel elle s’était enfermée. Elle mettait cela sur la faute de Castelreng pour le moment sans vraiment trop comprendre de quoi il en retournait réellement. Elle sentit d’ailleurs son mari dans son dos se crispait aux décisions de sa fille qui semblait tout aussi têtue que lui. Bien bon ! Il l’avait cherchée pensa la blondinette sans se douter qu’elle se trompait de coupable. Elle ne rajouta rien cependant en sentant le cheval sous elle reprendre son allure douce.

Elle resta cloitrée dans son silence tout en regardant le paysage environnant espérant reconnaitre une de ses images qui lui était apparue pendant ses rêves comme le lys. Mais c’est la voix de son imbu de mari contre son oreille qui vient tourmenter sa quête. Elle écarquilla les yeux à sa proposition. Mais alors… quel toupet il avait celui là. A ce moment précis, elle tourna la tête pour qu’il voit que ses yeux orageux s’étaient mués dans un cyclone dévastateur. Tous aux abris !!!

Arrêtez ce cheval immédiatement ! Je veux descendre ! Il est hors de question que ceci continue comme cela. Je préfère encore marcher que d’être aussi accolée sur vous !!!!Premièrement, je vous interdit de me toucher de la sorte. Que vous soyez mon mari sur papier ou pas, j’en ai rien à faire ! Je ne vous connais pas et à voir comment vous traitez vos enfants… je ne suis pas certaine d’avoir envie de vous connaitre tout compte fait !

Le flot de paroles était partie dans une bourrasque à le gifler aussi fortement que si sa main avait rencontrée sa joue. Elle n’avait même pas portée attention à Hélie qui les suivaient encore de près pour le moment et il assistait à la scène franchement bruyante. Elle était révoltée. Mais pour qui se prenait-il donc ? Il croyait quoi ? Que cette nuit, il pourrait se glisser dans sa chambre et la faire sienne ?!! Elle avait de petites nouvelles pour lui. Dommage qu’elle n’est rien à lui lancer sous la main. Elle n’en avait pas conscience encore, n’ayant pas accès à ses souvenirs mais des tempêtes de ce genres, Castel en avait traversé plus d’une avant ce jour… le vaisselier du domaine avait été renouvelé plus d’une fois ….

Il était clair que si Castel pensait que récupérer sa femme allait être facile, il s’était mis un doigt dans l’œil … et profond ! Et encore, elle n'était pas au courant qu’il la charmait comme au premier jour pour retrouver ce qu’ils avaient tout deux vécus mais que la veille, il était prêt à compter fleurette à une autre. Lorsqu’elle le saurait… cela n’allait surement pas aider son cas. Fallait encore comprendre qu’avant d’offrir son cœur, il faut avoir confiance en l’autre. Bien que tout son corps lui avait confiance en son mari, les évènements et son manque de souvenirs n’aidait en rien la cause d’un mari infidèle.

Elle n’avait pas changé d’idée, ses yeux lançaient des éclairs et elle n’avait jamais été aussi sérieuse. Saura-t-il être dans la capacité de calmer le volcan prêt à exploser qu’était son brin de femme ? Cela restait à voir… pour le moment, personne n’aurait parié sur Castelreng….


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Castelreng
Il avait avalé la rétorque acide de sa fille sans ciller, ne voulant pas être le premier à remettre de l'huile sur le feu qui, se rendit-il compte, couvait encore. Par contre, alors qu'ils étaient à peine sortis de la cour monastique, il se rendit compte que son épouse n'était vraiment pas "ravie" de faire route avec lui. Certes, il ne s'attendait pas non plus à ce qu'elle en soit comblée et son corps qui se raidissait de plus en plus contre le sien au fur et à mesure qu'il tentait de la rassurer le lui confirmait grandement .

Lorsque Heaven passa en trombe devant eux, il avala un juron. Le retour à la maison ne se passerait donc pas comme il l'avait pensé. Dans la tranquillité et de manière agréable. C'était sans compter pour Heaven, il aurait dut s'en douter mais avait cru bon de se penser que la damoiselle " furie" aurait ravalé un peu de sa fierté pour se montrer un peu plus magnanime. C'était trop demandé, fatalement, et se retrouver devant cette constation l'exaspéra au plus haut point. Les longs mois où elle n'avait voulu voir personne et lui en particulier, où elle s'était terrée dans ce cloitre, n'avaient finalement servi à rien si non qu'à le punir cruellement pour avoir commis l'erreur ou l'honnêteté de lui avoir révélé la vérité de sa naissance.

La colère lui montant subitement, il inspira profondément pour la contenir, sachant qu'il ne servirait à rien pour l'instant d'exploser à moins de vouloir effrayer la jolie amazone qu'il était à enlacer pour la maintenir en selle et qui était à faire de son mieux pour échapper à sa main posée sur sa taille.

Alors qu'il allait demander à son fils de lui donner la longe de son cheval de bas pour partir à la poursuite de l'effrontée, la blonde épouse se rebella à son tour. Crénom de Dieu !! Elles s'étaient donnée le mot ou quoi ?? Voilà qu'elle prétendait vouloir faire la route à pieds !! Les mots qu'elle lui porta étaient autant d'acide rongeant une plaque de fer. Castelreng en grinça des dents. Mère et fille elles étaient, par affection mais sur le coup elles auraient fort bien pu l'être par le sang. Aussi entêtée l'une que l'autre. Il ne pouvait avoir oublier ce détail qui était cependant loin d'en être un. Aussi douce qu'elle pouvait l'être, il savait comme personne que les colères blondesques pouvait être des tornades à durée plus ou moins longue. Combien de fois avait-il baissé la tête pour éviter la vaisselle qu'elle jetait, répriment un sourire à la voir encore plus enragée quand elle constatait les dégâts ? Non, bien sur que non il n'avait pas oublié que sa tendre épouse pouvait aussi être une délicieuse petite furie. Mais là, là, elle avait particulièrement bien mal choisi le moment !! Bon, devait-il s'avouer, il avait poussé sans doute un peu loin sa galanterie. Il l'admettait à présent, reconnaissant même qu'il y avait pris grand plaisir et que finalement il en payait le prix. Mais la proximité du corps de sa femme contre le sien n'avait fait que réveiller ses sens trop longtemps endormis et il en trouvait là une excuse absolue.

Elle gigotait , faisant son possible pour lui échapper. Le frottement de ses jolies fesses sur ses cuisses n'eut que pour résultat la mise aux aguets d'une partie bien définie de son anatomie. Il ne manquait plus que cela.... En plus d'avoir deux femmes en furies il fallait que s'ajoute l'inconfortable position dans laquelle son épouse était à le mettre sans même s'en rendre compte. Autant dire qu'il était d'un coup fort à l'étroit dans ses braies. La maintenant fermement, il tenta de se trouver une posture plus... confortable sans bien sur y parvenir puisque son épouse ne cessait de se débattre.

Il expira longuement, laissant échapper un grondement et la plaqua étroitement contre lui, ne lui cachant en rien la grandeur du désir qu'elle avait involontairement éveillé.


Cessez de gigotez et tenez vous tranquille Ma Dame

Commença t-il à dire sachant pertinemment qu'elle ne serait pas sans remarquer qu'il était toute arme en garde.

Vous ne faites qu'aggraver les choses.....

Ajouta t-il d'une voix trop calme et trop rauque ne tenant pas compte du reste de ces paroles amères. Ils auraient grandement le temps plus tard de délibérer sur ces mots dit par le fait de l'absence de sa mémoire.

Vous aurez tout le loisir de tempêter à la maison...... je vous le promet...

Il fit ensuite glisser dans la main qui la retenait les rênes de sa monture et de sa main à présent libre dénoua la longe maintenue au pommeau de sa selle. Il n'avait pas été sans remarqué que suite à la fuite d'Heaven, Hélie s'était rapproché d'eux en attente de savoir ce qu'ils allaient faire. Aussi, sans se tourner vers son garçon, lui lança t-il la longe étant certain qu'il comprendrait ce qu'il allait se passer. Reprenant les rênes de sa main maintenant libre, il talonna Espoir qui partit aussitôt au galop. La belle épouse rétive n'ayant d'autre choix que de se cramponner à la crinière de l'étalon à défaut de se laisser aller contre le torse de son mari.

A ce train, il était certain qu'il leur faudrait moins de temps pour arriver à destination. Il ne pensait pas qu'ils parviendraient à rattraper Heaven. Mais la damoiselle ne perdait rien pour attendre, il lui faudrait fournir des explications censées à son inconsciences....

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--Helie



L'émotion qu'il ressentit lorsque sa mère posa ses lèvres sur son front, identiquement que lorsqu'il était tout enfant, lui empoigna le cœur et l'emplis d'une joie incomparable. Il y avait si longtemps qu'il n'avait embrassé sa mère et reçu de baisers en retour....

Le coeur léger il était donc monté en selle, avait fixé lui aussi la longe au pommeau et avait attendu le signal de départ. Un regard vers ses parents au moment où son père portait en selle sa mère, un sourire de les voir de nouveau proche l'un de l'autre, enfin proche d'une certaine façon..
Il savait que les choses ne seraient pas facile ni pour l'un ni pour l'autre, tous y compris. Pour son père ce serait sans doute bien compliqué connaissant la passion qu'il avait pour sa mère, il savait d'avance qu'il serait frustré et peiné. Il ne s'attarda cependant pas sur ce qu'il lui passant en tête en regardant ses parents car il fut surpris par le départ impromptu de sa jumelle. De surpris il fut désolé et lâcha un sourd.


Heaven......non......

Il secoua la tête de désolation et fit avancer sa monture vers celle de son père, déjà prêt à dénouer sa longe pour la lui confier afin de partir à la suite de sa soeur. Il arrêta cependant son geste, comme figé quand sa mère se mit à tempêter, sommant son père de la laisser descendre. Il grimaça sur le coup, se disant que la vie allait vraiment pas être simple dans les jours à venir. Puis, constatant que son père semblait fort bien maitriser la situation, se mit à sourire en repensant aux chamailles qu'ils avaient eut tous les deux bien souvent par leurs fautes à lui et sa jumelle.

Lorsqu'il vit voler la longe du cheval paternel vers lui, il n'eut que le temps de l'attraper au vol et de regarder Espoir partir à son tour au galop.
Il fit avancer au pas sa monture jusqu'au cheval chargé de malles. S'arrangea bien sur pour les deux bêtes à guider se trouve de part et d'autre de son propre cheval et, un fois fixé la seconde longe, les fit tous partir au petit trot.

Voilà.... il se retrouvait seul comme un idiot avait-il l'impression et déçu que Heaven l'ait tout bonnement planté. Il lui faudrait plus de temps que prévu pour rentrer. Tant pis se dit-il en tentant d'apprécier le paysage environnant....



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Oriabel


Si elle avait perdu la mémoire, elle n’avait nullement perdue son caractère le petit démon blond. Elle t’empestait, ronchonnait et tambourinait contre la main de Castel sur sa taille. Elle voulait qu’il la lâche et toute suite. Elle voulait descendre de ce cheval et maintenant !!!

Le cheval se vit arrêter. Ah enfin, il allait finir par comprendre de quel bois elle se chauffait. Il était intelligent quand même et avait pris conscience de la situation. Elle arrêta de le martyriser, elle allait pouvoir descendre, il semblait enclin à la laisser faire… à première vue…Il gigota un peu, un grand soupire. Il semblait avoir repris ses idées. Elle se prépara à descendre, Hélie arriva à leur coté un petit sourire aux lèvres. Pourquoi souriait-il comme ça ? Il n'y avait rien de drôle à la situation bien au contraire... non mais ! Mais avant qu’elle n’ait pu faire un seul mouvement, elle se vit reculer sèchement contre lui, ses fesses plaquer contre son bassin… contre... contre... NON !!! Il n’oserait jamais ?!!! Pas possible !

Cessez de gigotez et tenez vous tranquille Ma Dame Vous ne faites qu'aggraver les choses.....

Elle gloussa. Que pouvait-elle répondre à ça ? Elle était figée, elle n’osait respirer alors encore moins bouger au vu de la conséquence plus qu’évidente tout contre ses fesses. Quel pervers, arrogant et pervers ! Et elle était mariée avec cet homme ?!!! Elle allait demander le divorce tiens ! Mais quel ignoble personnage.

Vous aurez tout le loisir de tempêter à la maison...... je vous le promet...

Tempêter ? Là encore, il n’y verrait que du feu parce qu’une fois arrivé… elle n’allait pas en rester là, c’était certain ! Elle allait le gifler, le rouer de coup, tout cassé sur son passage. Une tempête digne des anales ! L’ange dévastateur allait montrer son courroux. Il avait osé l’humilié de la sorte… Elle serra les dents jusqu’à s’en faire mal à la mâchoire. Elle ravala son orgueil pour le moment et resta contraint dans son silence de peur de sentir cette '' chose '' remuer rien qu'un peu !!! Quel horreur ! Il avait peut-être gagné une bataille mais pas la guerre ! Le proverbe ‘’ soit belle et tait toi ‘’ prenait une toute nouvelle considération à ce moment précis.

Elle vit Castel remettre la lisière de cuir qui retenait le cheval de bas à Hélie qui avait assisté à toute la scène, tout entendu. Elle en était gênée déjà par ce que le Seigneur de Cordas lui avait fait vivre mais que son fils est tout entendu c’était pour elle le comble de la chose. Deux Dame du Cougain qui allait se venger contre deux hommes de la même famille. Si tout cela éclatait en même temps… ça risquait de faire tomber le manoir, à coup sûr !

Sans crier gare une nouvelle fois, la belle manqua de passer par-dessus le cheval qui venait de partir au galop. Elle s’agrippa contre la crinière d'Espoir, ses fesses le plus loin possible de Castelreng quand même… ne voulant à aucun pris le frôler d’une quelque façon que ce soit. Cependant, la position n’était pas très confortable autant pour ses doigts crispés que pour son arrière-train qui tapait la selle beaucoup plus durement maintenant.

Elle allait le tuer !!! Rhooo oui… elle voyait déjà ses mains contre son cou prêt à serrer de tout son être…. Le salaud ! Tout ca, c’était sa faute !!! SA Dame… Sa chose… elle allait lui en faire une Dame…. Elle allait l’étriper ce rustre !

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