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[RP]Cérémonie d'intronisation du Franc Comte et allégeances

Leonin


C'était le petit moment de malaise passager. Mais bientôt il allait falloir commencer. Il se retourna vers l'Archevêque qui cherchait quelque chose. Il se demandait bien quoi, mais à peine eut t-il le temps d'y réfléchir que celui-ci s'adressa à lui. Le futur Franc-Comte écouta avec attention les quelques mots en regardant le siège de velours vert qui l'attendait. Pour une fois, c'est lui qui allait y être assis dessus. Qui aurait cru il y a seulement quelques mois ? Pas lui en tout cas. Et il acquiesça pour montrer qu'il avait bien compris ce qu'il devait faire.

Bien Monseigneur, faisons ainsi. Je vous suis.

Alors, il se plaça derrière les prêtres et il les suivit quelques pas en arrière. Puis arrivé devant le fameux fauteuil il s'arrêta quelques secondes comme pour le contempler puis il se retourna, prêt à s'assoir. Le chant était presque terminé et il n'eut à patienter que peu de temps. Alors, doucement, il s'assit sur ce siège que bien des gens avaient utilisé avant lui. Certains illustres, d'autres moins. Personnellement il préférait être de la première partie. Mais seul l'avenir nous le dira.

Il écouta avec attention l'Archevêque parler à l'ensemble de la foule, puis lorsqu'il se retourna et qu'il lui fit signe de se relever, Léonin ne comprit pas au premier abord. C'est seulement au bout de deux ou trois secondes qu'enfin il réalisa qu'il devait se lever, ce qu'il fit prestement. Décidément, il ne serait jamais habitué aux cérémonies officielles. Mais là, patatras ! C'était à lui de répondre. Sauf que ... Il ne savait pas quoi dire ... Il réfléchit pendant quelques secondes avant d'enfin répondre d'une voix claire et assez forte.

Oui, je prête serment devant le Très Haut et devant les Franc-Comtois ici réunis de servir le peuple qui m'a élu Je prête serment de gouverner et servir au mieux le peuple Franc-Comtois. Enfin, je prête serment de faire tout en mon pouvoir pour mener à bien la mission qui m'a été confiée.

Et pendant qu'il parlait il se rendit compte qu'une nouvelle personne était entrée sans faire de bruit ... Enfin autant qu'il le pouvait avec son armure de cérémonie. C'était ce bon vieux Hooks, un ami de Fleur qui était maintenant devenu le sien. Il fit un petit sourire. Mais la cérémonie devait continuer.

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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
Nufilen
Nufilen coiffa sa mitre et pris le petit pot contenant le chrême qu'il avait lui même béni pendant une veillée du renouveau. Il ouvrit le petit pot en argent et trempa son pouce. Après avoir prêté serment, Léonin s'était assit, comme prévu. L'archevêque traça avec l'huile parfumée une croix sur le front du comte.

Léonin, reçoit la divine onction de cette Sainte huile. En qualité de prélat métropolitain de Besançon, je t'oins au non de l'Église. Que le Seigneur ton Dieu te donne à gouverner sur toutes terres et possessions de la Franche Comté.
Qu'il te donne la force d'endurer tes responsabilités, la sagesse pour guider ton peuple, la Foi pour le louer dans ta charge et l'Amour de ton peuple et de ton Seigneur.


Nufilen leva sa main et la mit au dessus de la tête de Léonin.

Léonin, que le souffle du Seigneur descende sur toi, et que sa bénédiction demeure à jamais en ton âme,
Par le message d'Aristote, il nous a fait part de son Amour Infini,
Par la mort de Christos, il a réconcilié le monde avec lui,
Depuis les siècles, il veille avec Amour sur son Église héritée des Apôtres,
De leur succession sont issus les évêques.

Par les pouvoirs que me confère mon ministère apostolique, je t'offre la bénédiction du Tout puissant, puisse-tu te montrer digne de cet honneur.


L'archevêque se saisit ensuite de la couronne, signe pour la chorale d'entonner le second chant. Il jeta un regard interrogateur à l'homme qui ne lui avait pas serré la main. Puis il bénit la couronne tout bas et attendît la suite. alors que la musique s'amplifiait et que les harmonie résonnaient dans la cathédrale.
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Peccatore
Les chants de la chorale résonnaient dans la cathédrale bisontine. Comme l'Archevêque le lui avait demandé, le vicaire de Poligny le suivit de près tout en balançant énergiquement l'encensoir afin d'asphyxier toute l'assemblée. C'était un art dans lequel il passerait bientôt maître. En vérité, il se sentait davantage spectateur dans ce genre de cérémonies.

Mais il devait reconnaître que Mgr Nufilen avait plus d'expérience et d'aisance que lui en la matière. La coordination des différentes composantes du grandiose, encens, musique, co-officiants et tout le toutim, lui faisait encore défaut.

Il but littéralement les paroles du prélat, cherchant à s'instruire. L'adolescent ne savait pas bénir solennellement, quoiqu'il eût déjà prononcé quelques sornettes insignifiantes lorsqu'on lui avait demandé des bénédictions.

Dans les moments de silence, et tout en continuant de répandre dans l'église ces odeurs irritantes mais rituelles, il tâcha de se répéter à voix très basse ce que disait Nathanaël de la Biolle. Un jour, lui aussi serait évêque. Il se l'était juré. Après tout, ne voyait-on pas présentement un Polinois devenir Franc-Comte.

Le serment que Léonin prêta était très convenu. Mais c'était le propre des rituels d'être de l'ordre du convenu. C'est cette banalité qui donnait aux grandes cérémonies aristotéliciennes leur puissance aux yeux du vicaire.

Le faste était un artifice utile, mais c'était bien l'aspect ordinaire des paroles énoncées qui faisaient de l'intronisation un moment solennel.

Le spectateur demeura quiet.

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Frère Peccatore, vicaire diocésain de Besançon, vicaire de Poligny, nonce apostolique en FC et ami lescurien
Fleur


Fleur s'inquiéta et pâlit lorsque Médéa se mit debout et chancela pour la bisouiller. Non, elle n'avait vraiment pas l'air en forme. Médea se rassit. C'était sans compter sur la force de persuasion de Fleur qui lui offrit alors un support pour ne pas tomber et la regarda droit dans les yeux après qu'elle lui ait fait un semblant de réponse.

Ma belle, oui... j'ai appris récemment pour Blouille et tu m'en vois vraiment navrée. Je ne sais que te dire pour te réconforter, car il y a des peines qui vous rongent le cœur en croyant que tout est perdu, mais la vie continue malheureusement. Tu es une jeune fille adorable, je reste persuadée que tu dois te battre Médéa. Je sais que c'est difficile et que tu n'as plus goût à rien, mais tu ne dois pas te laisser aller ainsi. Tu as des amis qui t'aiment énormément et il est pas question que nous te laissions dépérir. Allez viens, nous allons nous placer là-bas, tu vois ces belles places qui nous attendent. Pas question que je te laisse seule dans ton coin. D'ailleurs, je pense qu'après la cérémonie, je vais te ramener avec moi pour ne plus te laisser seule jusqu'à ce que tu ailles mieux.

Médéa se força à sourire... cela n'avait pas échappé à la jeune femme. Il était temps de reprendre en mains le destin de la jeune fille et de ne plus la laisser à son chagrin qui finirait par la tuer, si personne n'y prenait garde. Quand son amie lui demanda comment elle allait, elle aussi avait toute la misère du monde à répondre car depuis quelques mois elle s'était beaucoup amaigrie et tentait de le cacher à tous, même à son bien aimé.

Ô moi, je vais bien... croulant sous la tonne de travail que ton charmant parrain nous donne mais tellement contente de pouvoir faire quelque chose pour notre Comté... et puis ton parrain... je l'aime tellement... d'ailleurs, n'est-il pas magnifique dans sa nouvelle tenue de cérémonie?


La jeune fille acquiesça et toutes deux regardèrent la cérémonie qui débutait. Quand l'Archevêque oint le front de son bien aimé et le bénit au nom du Très-haut, elle fut toute émue. Une larme perla, et elle l'essuya furtivement de son mouchoir en dentelle qu'il lui avait offert. La cathédrale s'emplissait de chants et d'harmonies qui la bercèrent un instant. Bientôt, la place serait faite aux allégeances.




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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
Caro
L'intronisation.... quelle chance j'avais eu pour ma part. Nulle cérémonie de ce genre quand j'avais été comtesse... d'ailleurs le temps nous ne l'avions de toute manière pas avec ce qui se préparait pour le comté.

Je n'aimais pas non plus les grandes cérémonies, mais aujourd'hui c'était pour mon ami et suzerain de mon époux que je venais. Leo, Franc Comte... j'avais encore du mal à réaliser et pourtant c'est le voeu que j'avais formulé et que je lui avais souhaité d'accomplir. Mais être franc comte n'est pas simple. Lourde tâche que de tenir ce rôle. On fait de son mieux, on se donne corps et asme pour cette fonction sachant très bien que nous ne pourrons jamais satisfaire tout le monde. Mais nous y étions, et pour Leo c'était un grand jour.

J'entrais dans l'édifice le plus discrètement possible, cherchant du regard si je connaissais quelqu'un. Il fallait dire que depuis mon installation en Franche Comté, je ne me mélais quasiment pas à la foule. Ceux qui me connaissent vraiment ne comprennent pas ou ne comprendraient pas ce changement. Moi personne vive, toujours là où on s'y attend le moins, défendant la veuve et l'orphelin, me voilà une recluse..

Quelques pas et mon regard s'arrêtait sur Hooks que je saluais d'un hochement de teste et d'un sourire, avant que mon regard ne continue de sillonner les lieux. Fleur ma douce Fleur était magnifique. Leo semblait nerveux.... et puis l'arrêt. Comme un arrêt sur image...

Si je m'étais attendue à la voir ici ? ma filleule, ma nièce, ma Mel.... quelle surprise. La cérémonie commençait et discrètement je m'approchais de ma filleule pour me placer à costé d'elle

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[en cours de modification]
Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Medea7
Medea avait bien vu que Fleur avait palit... elle ne suportait pas d'inquieter ses amis... le jeune fille au tempérament de feu se demandait si elle n'allait pas courrir les chemins... s'éloigner... rien que l'idée lui déchirait le coeur... mais elle savait qu'elle ne remonterait pas si facilement cette fois... les tavernes l'ennuyaient... la maison était dans un état sordide... Medea regarda Fleur, et accepta le soutient, et détourna le regard... les larmes aux yeux elle écouta la réponse de sa "tantine". Oui la vie continuait malheureusement... se battre... elle pense ne plus en avoir la force... elle l'a fait deux fois... la troisième est impossible à ses yeux. Medea ne prit même pas la peine de répondre à l'ordre de Fleur qui lui disait qu'elle l'emmenerait avec elle à la fin de la cérémonie. Elle serra fort le bras de Fleur en guise de remerciements. C'est là qu'elle remarqua que le bras de Fleur était plus fin qu'il y a quelques mois... lorsqu'elle l'avait soutenu à la mort de Dany. Medea bien faible ne put s'en préocupper pour le moment, mais cela resta graver dans le coin de sa tête... elle creusera. Elles allèrent s'installer tout en bavassant.
Oh oui... votre amour est beau. Je suis heureuse pour vous ma tantine !
Elle regarda son parrain... c'est vrai qu'il était beau... elle l'aimait comme un frére, un pére.
Oui il est sublime... j'espere que tout ira bien pour vous au Comte.
Elle s'assiérent et suivirent avec attention la cérémonie. Emues.
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Erwin
Les messagers vont vite quand ils le veulent, un peu trop vite même, avec l’entrée du nouveau maréchal arrive son messager. Tient donc elle s’offre la cérémonie ? Bah peut importe, mais du coup le jeune héraut se retrouve hésitant à attendre qu’elle bouge son fondement pour reprendre les rênes, ce qu’elle ne fait pas… Etrange désir que de vouloir le voir foutre en l’air une seconde cérémonie en punition d’en avoir foutu en l’air une première. Un regard vers Léonin, et finalement un sourire moqueur qui accompagne la pensée : « Rien à branler de leur frustration ». Et de s’avancer vers le futur franc comte et l’archevêque, vers lequel il se tourne avec un sourire.

Je vous remercie.

Respectueux, et sincère, bien qu’il se détourne rapidement vers Léonin, celui-ci l’ayant soutenu ces derniers jours, mérite bien qu’il reporte sa sortie de quelques minutes, quelque en soit le désir d’autres.

Beaucoup se sont oubliés pour une fonction, pour un titre. Le premier va te permettre d’avoir le second bientôt, mais puisses tu résister à cette envie insensée qu’est celle des titres et te souvenir pourquoi tu as été élu par la population, parce qu’elle croyait en toi, et espère de ta part un changement, une écoute, du travail. Puisses tu te souvenir qu’être noble n’est pas un cadeau, qui s’accompagne du droit de railler ton prochain, écraser les plus faibles ou passer plus de temps à lustrer une couronne qu’à travailler pour elle. Beaucoup ici trouveront cette demande ridicule et c’est surement parce qu’eux l’ont oublié depuis longtemps.

Nouveau sourire, il n’était plus à ça près, si ? Le jeune homme prend la couronne qui encombre les mains de l’archevêque depuis quelques minutes déjà, et la pose sur la tête du Franc Comte.

Tu as depuis quelques jours déjà fait ton serment de fidélité, conseil, aide et service armé à notre Empereur, il est temps aujourd’hui que tu obtiennes en juste retour cette couronne, signe de la charge qui t’incombe désormais et pendant deux mois, signe aussi que l’Empereur reconnait la légitimité de ton règne, et accepte le vote de son peuple. Puisses-tu régner dans la sagesse et être bon avec les sujets de sa majesté impériale, car ce que l’Empereur donne, il peut aussi le reprendre.

Un pas en arrière, pour laisser libre place à l'Archevêque.

Vous pouvez votre Excellence bénir le conseil si vous le souhaitez, les nobles prêteront ensuite allégeance au nouveau Franc comte.

Mais ça ça ne le regarde plus, le jeune homme va s'installer parmi la foule, rejoignant sa femme avec un sourire désolé, alors que le serviteur retourne dire au MAI qu'il à bien reçu le message comme quoi il ne devait plus prendre part à la cérémonie.
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Nufilen
Nufilen sourit. Le conseil était là, sur les stalles devant le chœur, l'archevêque leva les deux mains en leur direction et prononça sa bénédiction apostolique.

Et benedictio omnipotent Deo descendat super vos et maneat semper !

Ite missa est mes enfants, vous êtes envoyés, sachez vous montrer digne du peuple qui vous a élu.


La chorale, toujours réglée au poil entonna le chant de clôture 'Gloria Patri et Christo et Aristotele'. Nufilen pris le sceptre du Franc Comte et lui donna, pendant que le chœur chantait encore, il l'invita à se lever, l'archevêque allait rester non loin de lui quand il reprendrait les rennes pour recevoir ses allégeances.
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Leonin


La bénédiction.
C'était la première fois qu'il assistait à ce genre de cérémonie et c'était pour lui. Quel honneur mais surtout quelle expérience. Il s'était à nouveau assis, comme c'était prévu dans le déroulement de la cérémonie. Il ferma les yeux pendant les instants les plus importants, celui où il était enfin réellement béni. Il senti la crème sur son front et écouta avec attention ce qu'il était dit. Il ferma les yeux pendant la suite de la prière de bénédiction. L'instant était recueilli et plus un bruit dans la cathédrale. C'était la première fois qu'il se passait une telle chose en Franche-Comté. Un peu de changement en somme, qui n'était pas pour déplaire Léonin, qui avait été enchanté par la proposition d'Erwin.

Le second chant.
Tout comme dans le déroulement officiel qui lui avait été donné. Puis, dès que le magnifique chant fut terminé, il vit Erwin s'approcher de lui.

Nouveau discours.
Mais cette fois-ci par le Héraut. Les mots que celui-ci prononce, résonnent dans la tête du futur Franc-Comte. "Oubliés pour une fonction", "résister à cette envie insensée qu'est celle des titres", ces phrases pleines de sens, il les accueille avec plaisir, espérant qu'il ne changera pas trop et qu'il ne sera pas happé par ces dérives que trop de ses prédécesseurs se sont perdus.
Puis il sent un poids sur sa tête. La fameuse couronne. "Tiens elle est plus lourde que je le pensais". Mais évidemment, elle n'est pas à sa taille et celle-ci a plus envie de tomber par terre que de rester bien vissée sur le crâne du blondinet. Serai-ce un signe ? Un léger frisson parcouru l'échine de celui qui était Franc-Comte. Mais bien vite il n'y pensa plus.

Derniers mots de l'Archevêque et dernier chant.
Erwin quitte sa place et rejoint sa femme, tandis que l'Archevêque termine par les derniers mots puis un dernier chant que le Franc-Comte écoute debout le plus droit et digne possible tandis que sa couronne a vraiment décidé de lui pourrir la vie. Elle reste encore à peu près droite, pour le moment. Mais le moindre coup de vent, le moindre mouvement et c'est plus que certain qu'elle roulera par terre. Et c'est bien évidemment au moment où il doit être le plus digne possible, où il ne doit pas bouger d'un poil que son nez le gratte. Pas la simple grattouille désagréable mais le signe avant coureur d'un éternuement à faire s'envoler un bœuf. Ca ne pouvait pas plus mal tomber. Alors pendant quelques secondes il se retient sans rien montrer mais décidément rien n'y fait il sent qu'il va éternuer quand tout à coup il se souvient d'un remède de grand-mère : se frotter le palais dans sa bouche avec la langue. Et c'est ce qu'il fait. Et miracle ! Le premier d'une longue suite pendant son mandat espère t-il, l'envie désagréable et mal placée disparait comme par enchantement.

Le chant terminé, il est maintenant temps de faire les allégeances, debout. Pour lui pas trop de difficultés, il était habitué à ça après son passage à l'armée. Mais avant, discrètement, il met sa couronne bien en place pour qu'enfin elle tienne bien comme il se devait. Mais que devait t-il faire ? Il ne se souvenait plus si c'était à lui de faire l'annonce de l'ouverture ou au Héraut. Quelques secondes encore trop longues et il décide qu'il va laisser le Héraut débuter. Mais celui-ci n'est plus à ses côté comme il devrait. Alors il n'y comprends plus rien et cherche du regard Erwin l'air interrogateur.

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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
Melisende.
Un pas franchit vers la trahison, telle fut la décision. Une série de mauvaise décision surement gouvernée par une frustration, une haine des magouilles,et pourtant..... "faites ce que je dis pas ce que je fais". Elle soupira, quoi faire de plus, hurler en pleine cathédrale, non, la duchesse savait se tenir et puis devant sa marraine cela ne se faisait pas.


La possibilité de se retirer dignement ainsi gâché pour quoi ? la fierté ? à quoi bon chercher? De toute façon, jamais elle ne trouverait la solution.
Sa tante l'avait rejoins et c'est avec un sourire et un baiser qu'elle l'avait accueillit. sa chère tante qu'elle ne voyait jamais assez, et pourtant depuis son arrivée en franche comté, on ne peut pas dire qu'elles étaient loin l'une de l'autre.


Elle l'embrassa telle une nièce dévouée avant de se lever, de lui chuchoter,


Excuse moi je dois t'abandonner un moment


et de prendre la direction du franc comte. Elle se signa d'un parfaite révérence, salua par la même occasion Monseigneur Nufilen, qu'elle n'avait pas vu depuis .... ah oui... une journée animée à la hérauderie de Savoie avec sa baronne. bref,


Votre grandeur, Monseigneur, je suis Melisende Maledent de Feytiat, Maréchal d'Arme Impériales, nous pouvons débuter les allégeances.

un parchemin dans les mains, la liste des nobles devant allageance donné par Erwin.


Citation:
Adrian Fauconnier de Riddermark, pour les terres de Montbarrey et de Saint-Laurent en Grandvaux
Bobyzz de Sparte et Erine de Riddermark , pour les terres de Saulx, de Valdoie et de Melisey
Cartil de Margny-Riddermark, pour les terres d'Arbois
Debenja von Riddermark, pour les terres de Marnay
Diane. de Chéroy, pour la vicomté de Chaumergy
Elfriede de Sparte, pour la vicomté de Valentigney
Fccasper, pour la baronnie de Champagney
Leif_ Von Dumb et Katarina de Sparte, pour les terres de Rochefort sur Nenon et de Mouthe
Lluna Adams de Melincour, pour le Vicomté d’Amancey
_Max de Mazière, pour la Baronnie de Chaussin



Artifice d'Ollivaud, pour les Vicomtés de Montaigu et d'Héricourt
Goclad, pour les terres de Villersexel
Imladris, pour la Vicomté de Voiteur
Lothilde Adams de Melincour, pour la vicomté de Dampierre-Sur-Salon
McAneyth, pour la vicomté d’Audincourt
Rhuyzar, pour la vicomté de Delle
Sacrai d'Eirbal, pour les Vicomtés de Saint-Loup-sur-Semouse et St Sauveur
Yde pour Laviron


Derdekan D'Argenteuil, pour la baronnie de Clairvaux les lacs
Fleur., pour la Baronnie de Quingey
Greenwarrior Adams de Melincour, pour la Baronnie de Rougemont
Gundard, pour la Baronnie de Vernierfontaine
Mun von Frayner pour la Baronnie d’Amance
Rubella, pour la Baronnie de Maîche
Uruk de Margny-Riddermark, pour la Baronnie de Jussey


Ares29 l’espagnol pour les terres de Fougerolles
Dina Galli pour les terres de combeaufontaine
Jade de Sparte pour les terres de Autrey-lès-Gray
Pegasine, pour les terres de Dampierre
Titannick, pour les terres de les Planches-en-Montagne

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Elfriede.
Elfriede devait prendre la route le soir même donc décida pour une fois qu'elle pouvait faire allégeance elle meme de vive voix, de s'avancer sans attendre plus.

Elle s'avance devant le franc comte puis s'agenouilla.

Nous Elfriede Goulard de Rubempré de Sparte, Duchesse de Noviant, Vicomtesse de Valentigney, Dame d'Ivrey et d'Abaucourt.

Vous reconnaissons vous, Leonin, comme étant le Franc Comte de Franche Comté,

Nous vous prêtons allégeance et reconnaissons par la même notre état de vassalité.

Vous prêtons également allégeance pour nos terres de Valentigney et vous promettons, à vous notre suzerain, obsequium, auxilium et consilium en tous temps et en tous lieux.


Elle resta agenouiller le temps qu'il lui réponde puis sortit de la salle pour rejoindre son mari. Demain ils seraient à Epinal.
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Leonin


Cette fois-ci ce n'était plus l'intronisation, mais la cérémonie des allégeances. Il avait, depuis qu'il était noble, participé à plusieurs cérémonies ainsi. Mais c'était la première fois de ce côté de la barre. Donc, il restait debout toujours sa couronne de Franc-Comte sur la tête.

Déjà, une première arrivée, Elfriede. Il écouta avec attention son serment, fait dans les règles. C'était à lui de répondre maintenant.


Dame Elfriede Goulard de Rubempré de Sparte, par votre allégeance, je vous assure protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut vous protège vous et les vôtres.

Vous pouvez vous relever.


Puis à ce moment précis, il vit un serviteur arriver avec un courrier qu'il ouvrit et qu'il lut à haute voix.

Citation:
Par la présente lettre, Moi, Pauline de Sparte, dicte Pegasine, Dame de Dampierre et de Nommay, en ce jour d'octobre de l'an 1458, jure Fidélité, Conseil et Aide à la Franche-Comté représentée par son Franc-Comte pour le fief de Dampierre.

Fait le 21 octobre 1458
Au Château d'Alençon
Duché d'Alençon





Immédiatement, il répondit à cette lettre.

Citation:
A Pauline de Sparte, dicte Pegasine, Dame de Dampierre et de Nommay,
Salutations.

Nous, Léonin de Monmouth, trente-sixièmeFranc-Comte, sous le regard du Très-Haut, nous vous assurons et ce, pour la durée de notre mandat, protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets.

Rédigé et scellé au Castel de Dole, le vingt-cinquième jour du mois d'octobre de l'an grâce MCCCCLVIII.

Sa Grandeur Léonin de Monmouth
Franc-Comte


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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs




Medea7
Medea avait suivit, au coté de Fleur la cérémonie. Elle vit les premiers se précipiter pour les allégeances... Elle hésita... elle aurait aimé qu'Yde soit là... Elle n'avait pas vraiment envie que son parrain là voit dans cet état.

Elle prit son courage à deux mains et s'avança vers le Franc-Comte.

Elle s'agenouilla, non sans mal... failli tomber à terre... fallait qu'elle mange !

Elle releva la tête vers son parrain... lui sourit... ça fera passer la pillule.

Nous Medea de Villers-La-Combe, En qualité de Vassale de la Vicomtesse Yde de Laviron, assurons preter Allégence au Franc Comte au nom de la sus-citée. Nous jurons fidellité, aide militaire, conseil.
Elle resta agenouillée. Patiente.
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Imladris
Imladris vit rouge... Qu'une duchesse passe devant lui passe encore mais qu'une vassale d'une vicomtesse passe devant lui, cela l'agaçait au plus au point.

Il faudrait franchement qu'ils prennent toute la Basse Noblesse pour leur donner un cours de savoir-vivre... La moindre des choses étant de laisser prêter serment la Haute Noblesse présente.

Il fit ce qu'il n'avait pas coutume de faire. Il s'avança et se mit entre le Franc-Comte et la dame qui après tout, ne faisait que son devoir. Il s'agenouilla et déclara :


Nous, Imladris Van Ansel, Vicomte de Voiteur, Seigneur de Charency, sommes présent en chair et en os, il insista sur la dernière phrase espérant que ce qu'il doit tombe dans l'oreille de couard n'osant pas prêter serment alors qu'ils sont en Franche-Comté, et nous vous jurons conseil, service armé, aide et fidélité.

Il fit une pause et regarda par derrière lui pour voir ses hommes.

Votre Grandeur, comme il est de coutume pour sceller le lien vassalique entre Voiteur et la Franche-Comté, je tiens à vous offrir ces fûts de vin qui proviennent directement des vignobles de Voiteur.

Puissez-vous le déguster avec sagesse.


Il attendit le retour du serment.

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Flory..
La cérémonie commençait, la jeune Floriane de Cheroy haussa un sourcil aux paroles du maréchal d'armes Imperial, sa famille aurait elle perdue le comté de Moissey ? elle avait hérité de la chevelure rousse de feue sa grand mère la comtesse mais aussi son sale caractère et n'avait nulle intention de quitter cette cérémonie sans en avoir eu une explication.

Le sac renfermant des objets des plus surprenants à la main, elle observait la petite scène qui se passait devant le trône, certains francs comtois semblaient ne point connaitre les règles propres à une allégeance, à moins que la basse noblesse prenait le pas devant la haute noblesse. Un rictus apparu au coin de ses lèvres.

Elle s'avança d'un pas de félin jusqu'à quelques mètres du franc comte amusée de voir l'homme s'interposer devant une femme qui avait eu à peine le temps de prononcer son serment.




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