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[RP]Cérémonie d'intronisation du Franc Comte et allégeances

Fleur


Fleur n'avait pas eu le temps de retenir son amie qu'elle s'était avancée pour prêter allégeance. Elle tenait à peine debout, et la voilà qui s'agenouilla tant bien que mal. Son bien aimé n'eût pas le temps de répondre à son allégeance, qu'elle accomplissait par devoir pour Yde, que le Vicomte de Voiteur s'interposa entre elle et le Franc-Comte. Fleur fut quelque peu choquée. Elle savait en effet que les vicomtes, barons puis les seigneurs devaient prêter allégeance dans un ordre bien précis, mais vu les circonstances, on ne pouvait en voiloir à Medea. Aussi, elle ne réfléchit pas aux conséquences et s'avança pour relever son amie, tout en s'adressant à Imladris, une fois que ce dernier eût terminé de prononcer son allégeance à Léonin.

Cher Vicomte, vous auriez pu attendre que sa Grandeur réponde à la jeune Dame de Villiers-La-Combe. Je comprends fort bien qu'un ordre est pré-établi pour les allégeances. Cependant, cette jeune fille est la vassale d'une vicomtesse, filleule de notre Franc-Comte et à l'instant présent, si vous n'étiez point passé devant elle, vous auriez remarqué que sa santé était fragile, tenant à peine sur ses jambes. Un peu de complaisance et de patience de votre part auraient évité cet incident.

Fleur maintenait fermement Medea pour que cette dernière ne flanche pas. Tout le monde semblait avoir les yeux braqués sur la scène et se demandait qui était cette jeune femme qui osait sans doute parler ainsi à un Vicomte. Elle n'était que Baronne douairière, titre hérité de feu son époux, mais peu importe. Noble de la haute ou de la basse, courtoisie, respect et galanterie étaient de mises. À bas les mauvaises manières. Elle jeta un regard à son bien aimé pour qu'il l'excuse d'être intervenue aussi promptement et attendit que ce dernier se prononce sur ces deux allégeances.

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
Imladris
Imladris leva les yeux... Il avait déjà eu à supporter une cérémonie barbante, l'outrecuidance d'une dame et maintenant une baronne qui lui faisait la leçon.

Il la regarda froidement.


Faites venir un médecin au lieu de me faire une leçon de bienséance et attendez votre tour!


Il regarda le Franc Comte en lui faisant bien comprendre qu'il n'était pas d'humeur à patienter plus longuement.

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Fleur


Fleur se doutait bien que ce serait pas du goût d'Imladris, mais tant pis. Les règles de bienséance c'était pour tous quelque soit le rang et la condition, ne lui en déplaise.

Et vous ne me donnez pas de leçon sur ce qui convient de faire ou pas, surtout après être passée devant cette jeune fille. Vous êtes sans doute d'un rang plus élevé que le mien, mais je connais encore les règles de savoir-vivre. Sur ce, vous m'excuserez, je connais justement un médicastre dans l'assemblée et il me semble plus important d'aller la voir avec cette jeune fille que d'être spectatrice une fois de plus de votre impatience.

Sur ces mots, elle commença à se retirer en soutenant Medea pour aller à la rencontre de Caro qu'elle avait aperçu un instant plus tôt dans l'Assemblée.

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
Leonin


Elfriede était passée et s'en était retournée. Maintenant il vit Medea arriver. Il la voyait faible, méconnaissable et cela l'inquiétait, car il était son parrain et depuis longtemps, depuis qu'il l'était en fait, il s'était occupé de lui comme un père. Elle fit son allégeance mais juste après Imladris, plus au fait de la bienséance que le nouveau Franc-Comte, passa devant sa filleule et fit à son tour son allégeance. Ensuite, ce fut Fleur, qui avait la charge de Médéa qui vient s'interposer et aider la jeune femme.

Le Franc-Comte était devant un cas de conscience. Mais il fallait continuer. Alors, malgré la grande amitié qui le réunissait avec Médéa et son amour de Fleur, il devait agir comme un Franc-Comte, respectueux des bienséances et mettre de l'ordre d'une manière ferme. Cela lui faisait presque mal au cœur en son for intérieur mais il devait agir ainsi, il n'avait pas le choix. D'une voix forte et claire.


Il suffit ! !
Baronne de Quingey, gardez votre place ! Nous sommes aux allégeances pas sur la place du marché !

Dame Médéa, la bienséance veut que l'on fasse les allégeances suivant la qualité nobiliaire. La Haute Noblesse en premier, puis ensuite seulement la Basse Noblesse. C'est tout à votre honneur d'être venue, mais le Vicomte de Voiteur doit passer avant vous.


Se tournant vers Imladris, sachant qu'il n'aimait pas ces cérémonies et pour en quelque sorte le punir de ces remous qu'il aurait très bien pu ne pas créer, et surtout à cause du regard qu'il jetait sur lui et qu'il n'appréciait pas spécialement, le Franc-Comte attendit un instant que le calme fut revenu dans la salle.

Messire Imladris Van Ansel, par vostre allégeance pour votre Vicomté de Voiteur, je vous assure protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets.

Silence.

Que le Très Haut vous protège vous et les vôtres.

De nouveau un silence.

Je vous remercie pour vos présent qui sauront être utilisés avec sagesse et respect pour celui qui les a offert.

Encore un dernier silence.

Vous pouvez vous relever.

Il attendit que Imladris se soit relevé et retiré pour se tourner vers Médéa et avec un sourire, celui que pourrait faire un père à sa fille il répondit à son allégeance.

Ma filleule,

Dame Médéa, Vassale de la Vicomtesse Yde du Val d'Haine, prêtant allégeance en son nom pour la Vicomté de Laviron, je vous assure protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut vous protège vous et les vôtres.

Vous pouvez vous relever.


Il attendit finalement les suivants.

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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
Caro
Un sourire à Melisende lorsqu'elle me quittait pour "ouvrir" les allégeances. Tous se passait bien jusqu'à cet incident avec la filleule de Leonin que je ne connaissais pas mais qu'il me semblait avoir déjà croisée. L'intervention de Fleur était juste tout comme ses mots. Par contre qu'on puisse lui répondre de la sorte dépassait tout entendement. Vicomte ou pas j'en avais les poils qui se hérissaient sur mes bras. Il avait de la chance que je ne sois pas en face de lui. Le vicomte aurait eu droit aux foudres de la vicomtesse.

Je me frayais une place, en tant que médicastre je me devais assistance à
cette personne et me dirigeais vers Fleur alors qu'elle venait en ma direction. Les mots de Léonin résonnaient en cet endroit et me glaçaient le sang. Comment osait-il parler de la sorte à sa bien aimée, tout Franc Comte qu'il était ? Décidément je ne comprenais pas du tout ... j'avais été comtesse moi aussi, mais jamais je n'aurai fait ce qu'il vient de faire. Son titre lui serait-il déjà monté à la teste ??? Je secouais la teste tout en regardant ma Fleur et de lui chuchoter

On va sortir, lui faire prendre l'air, je m'occuperai d'elle ne t'en fais pas ma Fleur.....

A peine les mots dits que je tournais ma teste vers Leonin et lui lançais un regard froid et sévère qu'il ne devait sans doute pas remarquer, trop occupé par ses allégeances. Mais une chose était certaine, Franc Comte ou pas il m'entendra et ce que je lui dirai ne lui plaira pas forcément.

Je ramenais mon visage vers l'avant tout en aidant la jeune femme à sortir et que je puisse discuter avec elle pour savoir quel mal la rongeait

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[en cours de modification]
Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Nufilen
Nufilen fronça un sourcil devant l'outrecuidance d'Imladris, une fois celui ci relevé, il se pencha vers lui alors que le comte recevait les autres allégeances et lui dit tout bas.

Vous êtes sous le regard de Dieu espèce de gougnafier, dans sa maison et vous osez faire preuve de cruauté et d'arrogance. Maintenant que vous avez prêté serment, sortez. Sortez de la cathédrale dont j'ai la charge avant que mes gardes vous jettent dehors comme le vilain dont vous avez la tenue. Et apprenez que Dieu créa la femme non pas comme un servante mais comme l'égale de l'homme.

Puis il se redressa et repris sa place bien à la droite du Franc Comte non sans lâcher le malotru du regard, afin de s'assurer qu'il prenait bien le chemin de la sortie. Le roux fit un signe à un épiscopale qui s'occupa de relever la pauvre dame malade afin que la cérémonie continue.
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Fleur


Le Franc-Comte fut ferme, sans détour et la remettait à sa place, place qu'elle ne reconnaissait pas d'ailleurs et qu'elle avait du mal à réaliser où elle se situait à l'heure actuelle. Elle et le protocole cela faisait deux et comme elle n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait, le résultat était là. Fleur n'émit aucun son aux mots de son bien aimé, mots qui résonnèrent dans sa tête tel le glas.

Citation:
Il suffit ! !
Baronne de Quingey, gardez votre place ! Nous sommes aux allégeances pas sur la place du marché !


Elle aurait agi de même si cela avait été n'importe quel Franc-Comte, mais de se faire blâmer ainsi par l'être qu'on chérissait le plus au monde, la blessa malgré elle. Léonin avait entièrement raison, son rappel sur le bon déroulement des allégeances était juste et son attitude totalement impartiale, elle le savait au plus profond d'elle-même et pourtant, le fait qu'il la fustigie devant toute l'assemblée la mortifiait. Elle ne pipa mot, fuyant son regard et baissant la tête en guise de réponse. Elle s'était résignée à essuyer ses foudres, le cœur en peine. Elle continua néanmoins de soutenir son amie, en affichant un air impassible, pendant que sa Grandeur prenait son temps à répondre à l'allégeance d'Imladris, les obligeant à patienter à sa suite.

Un long, long, long, très long moment plus tard, Léonin répondit à l'allégeance de Medea la couvant d'un regard paternel. Fleur se demanda comment il avait pu lui parler ainsi et ensuite être aussi doux qu'un agneau comme elle le connaissait. Elle était vraiment blessée et n'en fit rien paraître. Une fois que Léo délivra Medea par sa réponse à son allégeance, elle s'empressa de rejoindre Caro. Sa sœur de cœur saurait quoi faire pour faire aller mieux la jeune fille. D'ailleurs, Caro était venue à leur rencontre, et à son air, elle comprit qu'elle avait été choquée par les mots de son bien aimé à son encontre. Elle plongea son regard dans le sien afin de l'apaiser comme pour lui dire : "ne t'en fais pas... ce n'est rien."

Caro prit en charge Medea comme elle s'y attendait. Seulement, à cet instant précis, elle ne savait pas ce qu'elle devait faire. Accompagner ses amies ou retourner à sa place et attendre son tour pour prêter allégeance alors qu'elle n'avait plus le goût d'être là, après cet incident. Elle eût un moment d'hésitation et aurait préféré fuir en courant à cet instant même, mais son devoir la retenait... devoir qui fut plus lourd à porter présentement avec ce qui venait de se passer. Elle ne put que murmurer à son amie.


Merci ma belle, merci d'être là.

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay








Flory..
Et bien en fin de compte que ce soit d'un duché à un autre cela ne changeait guère... Elle s'avança à son tour vers le régnant, le fixa effrontément dans les yeux, puis baissa légèrement la tête avant de la relever, pas question de poser un genou à terre sur un sol d'une propreté douteuse.

Un sourire narquois... espérant que sa mère n'apprendra jamais sa conduite.

Moi, Floriane de Cheroy digne fille et heritière de Diane. de Cheroy Comtesse de Moissey....

Son regard gris se détourna du franc comte pour se poser sur le maréchal d'armes en appuyant sur les derniers mots avant de se poser à nouveau sur l'homme assis face à elle.

Vicomtesse de Chaumergy... en son nom nous vous portons allegeance

Nous jurons de vous apportez aide (auxilium) et conseil (consilium), respect (obsequium).

Que si un conflit venait vous opposer vous, franc comte à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.


Euh du moins ma mère la comtesse Diane. de Cheroy... que l'on soit bien d'accord, j'ai autre chose à penser comme toute jeune fille de bonne famille qu'à des conflits et des guerres.

Elle fit un pas vers le fauteuil comtal..

Permettez j'ai un cadeau à vous remettre pour occuper vos longues journées, depuis que je suis enfant en orléanais chaque duc que j'ai pu connaitre ont reçu le même.

Elle plongea sa main dans le petit sac qu'elle tenait en sortit une souris blanche dans le creux de sa main qu'elle tendit au Franc comte.

Elle vous tiendra compagnie, fera fuir les dames qui pourraient vous importuner, car nous savons que la gente féminine n'aime guère ses petites betes.

Croyez moi, cela est plus efficace parfois qu'une armada de gardes.

Puis plus bas...

Je le fais avec ma gouvernante quand je veux être seule et cela fonctionne à merveille.

Elle reprit plus haut,

Ah j'oubliais, le courrier de ma digne mère pour officialiser son allegeance.

Elle lui tendit un parchemin

Citation:
Nous, Diane. de Cheroy Comtesse de Moissey, Vicomtesse de Chaumergy reconnaissons comme suzerain vous Leonin de Monmouth, Vicomte de Sellières comme Franc Comte de la Franche Comté.

Je jure de vous apportez aide, conseil et respect.

Que si un conflit venait vous opposer vous , Comte de Franche Comté, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Fait en notre bonne ville de Montargis , ce jour 25 Octobre de l'an de grace 1458

Diane. de Cheroy.
Comtesse de Moissey
Vicomtesse de Chaumergy
Baronne de Yèvre le Chatel
Dame de Saint Amand et de Neuvy en Sulliac



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Imladris
Imladris salua le Franc Comte. Le faire attendre soit, tel est le prix de son impatience. Puis, il se fit gronder par l'archevêque. Il lui sourit :

Monseigneur, je ne vous permets pas de me parler sur ce ton. Sachez tenir votre place et je tiendrais la mienne. Je vous souhaite une bonne journée.

Il se retourna et partit. Il sortit des lieux et souffla un grand bol d'air. Enfin! Il était sortit, il était tranquille pour deux mois

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Criss
Criss avait vu la scène...Décidément le Vicomte à deux écus ne changerait jamais!

Il faut dire que le protocole n'étais sûrement pas sa tasse de thé mais jusqu'à présent chaque haut au bas noble...comme le Vicomte aimait les appeler! Était passer par ordre de présence! Mais il est vrai...fallait pas demander à certain haut noble de ce dépêcher à prêter allégeance au Franc-Comte ou Franc-Comtesse!


Elle regarda son amie Medea qui avait l'air d'être entre de bonne main et ce promis d'aller la voir au plus vite....Et surtout faire payer l'arrogance de ce Vicomte à deux écus!

Criss s'approcha d'un garde et lui dit.


Garde...faites savoir au Franc-Comte qu'il pourra me faire appeler quand je pourrais prêter allégeance pour mon suzerain qui est souffrant!

Criss retourna s'installer sur un banc espèrent que sa colère passe d'ici qu'elle soit appeler.
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Anne_cyrella
Anne dans son coin avait vu arrivée son mari Acis ainsi que Krane, mais eux ne la virent point, elle avait bien choisi sa place ce qui est sure, elle voyait tout ce qui se passait.

Elle regardait la cérémonie d'un air un peu rêveur, les allégeances se succédées sans incident notoire, mais le cérémonial fut troublé par un noble il ne supportait pas qu'une femme moins noble passe devant lui .

Anne vit le Franc-Comte pâlir a la suite de cet incident, et eut de la peine pour Fleur et Médèa , elle savait comment elle elle aurait réagit mais surement pas comme son amie Fleur, une femme admirable.

Anne se recula dans son coin pour ronger son frein cela valait mieux pour l'instant, si non elle aurait bien dit ses quatre vérités a Imladris.

Si c'était agir comme cela être noble et bien les paysans étaient plus noble que lui.

- Que le gens sont bêtes pour une place certains feraient tout murmura t elle
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[/quote]
Medea7
Medea était à genoux. Elle attendait réponse de son parrain lorsqu'un messire s'intercalla entre elle et le Franc-Comte. Medea resta pantoise... la voix coupée elle ne comprit pas ce que le "HAUT-noble" faisez... Elle n'eut pas le temps de savoir ce qui se passait que Fleur était à ses cotés, la releva... et interpela le vicomte. Medea, abasourdie et mal à l'aise de tout ceci ne pippa mot.
Elle les laissa palabrer..; elle n'était pas assez en forme pour répliquer, s'expliquer, s'excuser et faire quoi que ce soit. C'est alors que son parrain intervint. Medea se ragenouilla. Attendit qu'il fasse signe à l'impatient et qu'il s'occupa d'elle. Elle put se relever et fut emmené par Fleur... vers une de ses amies.
Medea franchement mal... Medea qui avait déjà beaucoup de mal avec le monde des vivants, les trouvaient maintenant odieux. Elle posa sa main sur le bras de Fleur, pour la remercier... la regarda repartir... et posa sa main sur le bras de Caro, hocha la tête pour la remercier également. Et n'ayant pas la moindre envie de deviser... elle tenta de lui faire faux bond... elle s'éloigna.

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Leonin


Fleur se retirait enfin avec Médéa qu'elle soutenait. Caro était intervenue à son tour dans cette discussion animée et il avait bien remarqué que les mots qu'il avait utilisés, sa remise en place certes assez ferme, peut-être trop, n'avait pas plu à ses amies. Mais tant pis, il le devait, il savait qu'elles lui pardonnerait. Enfin, il l'espérait. De toutes façons il s'arrangerait avec elles une fois la cérémonie terminée, il ferait en sorte de s'expliquer.

Mais voici qu'une jeune demoiselle s'approche à son tour pour prêter allégeance, enfin c'est ce qu'il pense malgré qu'elle se comporte assez bizarrement pour faire une allégeance. Enfin soit, il la laissa faire et il la regarda sortir de son sac une souris blanche. Il sourit, car il ne détestait pas ces bêtes-là. Il tendit sa main et la prit soigneusement et discrètement il appela un garde pour qu'il la prenne avec lui avec ordre de ne pas lui faire de mal. De nouveau il se retourna vers la jeune demoiselle et attrapa le parchemin qu'elle lui tendait qu'il lut avec attention et le tendit à la Maréchale d'Arme.


Merci pour ce cadeau fort ... Original il est vrai. Je saurais en faire un usage, puis plus bas, pour qu'elle soit la seule à entendre, peut-être pas celui que vous m'avez indiqué, mais qui sait ?

Puis, plus fort pour répondre et accepter cette allégeance.

DameFloriane de Cheroy, Fille et héritière de Diane. de Cheroy, prêtant allégeance en son nom pour la vicomté de Chaumergy, je vous assure protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut vous protège vous et les vôtres.


Un sourire convenu à la fin de son intervention

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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
Fleur


Toujours hésitante sur le fait de savoir si elle devait rejoindre Caro qui sortait avec Medea pour lui faire prendre l'air, Fleur tenta de rester digne malgré ce qu'elle venait de vivre. Elle ne rejoignit pas de suite sa place, dirigeant son regard vers l'allégeance en cours. Aucun détail ne lui échappa, pas plus la petite créature blanche dotée d'une longue queue offerte à Léonin que le sourire de sa Grandeur à la jeune demoiselle, alors qu'il ne lui avait accordé aucun regard à elle, elle, qu'il aimait tant soit disant, depuis qu'il l'avait rabroué aussi fermement en public. Le cœur de plus en plus lourd, elle recula discrètement vers la grande porte de la Cathédrale, retenant à grand peine ses larmes. Elle avait hâte désormais de quitter ce lieu, ce lieu qu'elle respectait tant mais qui venait de lui faire vivre un des pires cauchemars de sa vie. Avant de pousser la grande porte et de sortir, elle demanda à un des gardes postés en faction de lui apporter de quoi écrire. Le garde s'exécuta et s'appuyant sur un pillier à l'écart de l'assemblée, elle écrivit un mot à l'homme qu'elle aimait tant et qui part sa charge comtale venait de la blesser au plus profond de son être. Jamais elle n'aurai pensé qu'appartenir à la noble société lui ferait vivre tel remous. Elle ne savait pas quoi écrire, ne voulant pas être trop dure mais souhaitant qu'il connaisse son sentiment.

Citation:
"Mon bien aimé"
, elle ratura cette appellation pour une nomination plus conventionnelle, vu l'épisode vécu, elle commença donc par :

Citation:
"Votre Grandeur,

Les mots que vous avez eu à mon encontre m'ont profondément blessés, je ne vous le cacherai pas. Jamais je n'aurai cru que vous feriez une telle distinction concernant vos sujets nobles. Il ne s'agirait point de mes enfants et de la terre comtoise que je chéris, je vous aurai rendu mon titre sur le champ. Sachez que je suis roturière avant tout et que je le resterai toujours dans l'âme. La scène humiliante que vous venez de me faire vivre me fait regretter de faire partie de ce monde, ce monde où certains nobles, qu'ils soient de la haute ou de la basse noblesse comme vous avez aimé le rappeler, n'ont aucun savoir-vivre. Qu'était-ce quelques instants de plus pour libérer votre filleule si fragile de son allégeance et calmer l'impatience d'un vicomte qui a eu l'audace de s'interposer entre elle et vous? Vous rendez-vous compte de la gêne et du malaise qu'a pu ressentir votre filleule? Voyez-vous je n'en veux même pas au vicomte d'avoir été l'auteur de mon intervention, et si c'était à refaire je le referai. Je me faisais une telle joie d'assister à votre intronisation, par amour pour vous. Vous connaissez les sentiments profonds et sincères que je nourris pour vous... mais là, mon cœur est en peine et ne sera pas facile à apaiser. Je me pose même la question si je vous prêterai allégeance, ne souhaitant pas une nouvelle fois subir une telle humiliation. Je croyais que vous m'aimiez et là je dois avouer que l'incident qui s'est produit me fais avoir de sérieux doutes. Veuillez d'ores et déjà me pardonner si jamais je ne réapparaissais point devant vous pour prêter serment. Sachez toutefois que mon bras armé sera toujours au service de la Franche-Comté et de son peuple, quoi qu'il advienne entre nous. Je vous aime mais là...

Prenez soin de vous.

Fleur, rien que Fleur"


Elle relut son billet qui était plus long qu'elle ne le voulait au départ, en échappant quelques larmes sans le vouloir. L'encre coula un peu. Elle prit son mouchoir pour essuyer ses larmes d'abord et ensuite le velin en contemplant ce dernier. Le texte était encore visible mais indiquait clairement qu'elle avait versé des larmes. Elle en était gênée, elle ne voulait en aucun cas qu'il est la preuve que son rabrouement public l'avait touché plus que de raison, bien qu'en relisant une fois de plus le texte, il s'en douterait. Tant pis, il fallait qu'il sache et au plus vite. Elle se rapprocha donc du garde qui lui avait confié de quoi écrire pour lui demander de faire porter cette missive au Franc-Comte. Sa remise devait être discrète et elle insista sur ce dernier point en lui remettant quelques piécettes pour ses bons services. Elle se précipita ensuite à l'extérieur, respirant une grande bouffée d'air frais. Au lieu de lui faire du bien, l'air lui comprimait les poumons, sans doute dû à la boule qui lui serrait la gorge par le trop plein d'émotions. Elle avait l'impression d'étouffer, de suffoquer... elle eut tout juste le temps de jeter un regard sur le parvis et d'apercevoir Caro qui semblait tenter de retenir Médea qui cherchait sans doute à fuir, quand elle s'affaissa d'abord à genoux, puis de tout son long, perdant connaissance en murmurant de manière inaudible :

"Ca....ro.....Mé.......dé.......a"

Pendant ce temps-là, les allégeances continuaient normalement. Personne ne s'étant rendu compte de son absence soudaine, à moins que le Franc-Comte ait eu le billet qu'elle lui avait écrit avant de quitter la Cathédrale pour respirer.

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay








dina_
Depuis sa place entre Criss et Erwin, Dina assistait aux différents incidents... Pour sa première participation à ce genre de cérémonie, elle semblait gâtée... ou peut-être était-ce chose courante de se donner ainsi en spectacle.
Ses yeux se posèrent sur Leonin et elle se rappela combien il avait horreur des imprévus lorsqu'ils étaient mariés... Aurait-il changé à ce point ?

Se tournant vers son époux, elle chuchota à son oreille

Faut-il attendre que la haute, puis la basse noblesse aient prêté allégeance, avant que la petite noblesse puisse le faire mon coeur ?
J'ai pas envie d'être rappelée à l'ordre devant tout le monde...


Posant une main sur le bras d'Erwin, elle lui sourit en attendant qu'il lui réponde.
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