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[RP]Cérémonie d'intronisation du Franc Comte et allégeances

Fleur


Fleur reprit conscience peu après la technique utilisée par Adrien. Elle tenta de se redresser et de comprendre ce qui se passait. La seule chose qu'elle vit c'était un visage familier, qu'elle avait l'habitude de voir pendant des cérémonies particulières... les allégeances. Puis d'un coup, tout lui revint, Medea, Imladris et enfin la brusquerie de son bien aimé... Léo... Ses larmes recommencèrent à couler sans qu'elle n'y puisse rien. Était-ce donc fini? Comme cela, sur une note si blessante? Elle ne pouvait y croire, elle ne voulait pas y croire... elle espérait tout au fond d'elle que Léonin prendrait conscience de la façon dont il l'avait traité et qui ne lui ressemblait pas du tout. Elle reporta son attention sur la personne qui s'inquiétait visiblement pour elle à l'heure actuelle. Il s'agissait du Héraut, celui qui lorsqu'elle était enceinte et venue prêter allégeance l'avait aidé à sortir quand il avait fallu évacuer la salle à la suite d'un drame. Elle se força à sourire ce qui n'était pas aisé quand des larmes coulaient, vous brouillant la vue.

Me...Messire Adrien...co...comment vous remercier? Vous m'avez une fois de plus porté secours... je vous suis redevable...

Caro arrivait sur ces entrefaites remerciant Adrien et prenant le relais auprès de Fleur. Adrien la voyant entre bonnes mains, se leva et prit congé pour rejoindre les allégeances en la Cathédrale de Besançon. Fleur ferma les yeux un instant ayant un peu la tête qui tournait en voulant se redresser, aussi Caro dût croire qu'elle était de nouveau inconsciente car elle la prit dans ses bras et lui passa quelque de mouillé et de froid tout en l'appelant pour savoir si elle allait rouvrir les yeux. Elle les ouvrit de nouveau.

Je...je... fermais...juste les yeux...car la tête me tournait... Caro, je...je...je...suis....vraiment...désolée...décidément... je cause... du souci... à... tout le monde... J'ai... tenté de prendre sur moi... d'accomplir mon devoir...mais la douleur était telle... que j'ai voulu vous rejoindre Medea et toi...hésitant entre partir loin loin, très loin d'ici et retourner vers la fin des allégeances, une fois que tous quitteraient d'y retourner pour rendre mon titre.

Elle fit une pause, se rendant compte qu'elle n'avait pas vu Medea... Avait-elle suivi Caro ou non?


D'ailleurs où est Medea?... j'espère qu'elle va bien...enfin façon de parler, son fiancé est décédé et depuis elle se laisse dépérir...je ne souhaites pas qu'elle reste seule... Aide-moi à me relever s'il te plait.


Caro accéda à sa demande en y allant petit à petit, il était hors de question qu'elle se relève d'un seul coup et vacille. C'est à ce moment qu'un garde et Hooks s'approchèrent d'elles. Fleur eût une idée fugace qui lui traversa l'esprit, celle de se faire mettre aux arrêts pour avoir perturbé la cérémonie par son intervention. Elle était soutenue par Caro, lui serrant la main comme pour canalisée sa subite angoisse. Le garde s'adressa à elle.

Baronne, je suis ravi que vous ayez repris vos esprits. Votre ami ici présent est allé prévenir le Franc-Comte. Sa Grandeur inquiet de votre état de santé m'a chargé de vous porter assistance et de vous aider à revenir à votre place sans que personne ne le remarque. Je vous prie de prendre mon bras Baronne, tout ira bien.


Fleur fut tellement saisie par les propos tenus par le garde, qu'elle en resta bouche bée, ne sachant plus que dire, que faire. Elle implora des yeux ses amis comme pour leur demander ce qu'il convenait de faire. Léonin était inquiet pour elle...ces mots résonnèrent en elle et lui enlevèrent une grande partie du chagrin qu'elle éprouvait. Se pouvait-il que Sa Grandeur ait des remords sur le ton qu'il avait utilisé envers elle devant tous? Elle hésitait encore et finalement fit contre mauvaise fortune, bon cœur se disant que cela ne pouvait pas être pire que ce qu'elle avait vécu plus tôt.

Caro, Hooks, Medea, j'aimerai beaucoup que vous veniez avec moi. Léonin a prit la peine d'envoyer un de ses gardes par inquiétude pour moi, il doit s'en vouloir et regretter ses mots envers moi. Je l'espère tellement... je... je l'aime tant...il me rend si heureuse... cela ne peut se finir ainsi... comme cela... et pour en avoir le cœur net, il faut retourner dans la Cathédrale et assister aux allégeances. D'ailleurs j'ai la mienne à formuler aussi.

Elle prit le bras du garde, tout en serrant celle de Caro qu'elle ne voulait pas lâcher, tout en remerciant de ses yeux azurs Hooks d'avoir fait prévenir le Franc-Comte et lui demandant de soutenir Medea. Tous les cinq entrèrent de nouveau dans l'enceinte de la Cathédrale. Fleur reprit place discrètement. Les yeux étant braqués sur les porteurs et le fameux Comte de Sochaux, Leif... mmmm cela promettait. Il avait plus d'une fois attaquer verbalement son bien aimé au Parlement, elle arrivait pour la fin de son discours et son visage se crispa d'entendre tant de mensonges surtout pour dire :"Mon ami Léonin! Félicitation pour avoir accédé au poste de Franc-Comte." Ben voyons, cela sonnait si faux dans la bouche de Leif, que le visage de Fleur se crispa et posa son regard sur Léonin. Ils échangèrent un regard qui voulait en dire long mais si furtif. Le sourire qu'afficha Léonin après avoir croisé ses yeux azurs ne lui échappa guère... il était donc soulagé et heureux de la revoir icilieu... Elle pressentait que Léo n'était pas dupe aux mielleries de Leif. Elle se détourna de l'allégeance pour voir si Caro, Hooks et Medea s'étaient bien réinstallés. Elle attendait la suite des évènements et était un peu nerveuse de devoir prêter allégeance bientôt.




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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
Zephirin
Les yeux traînant aux voûtes de la nef, le sénéchal baissa un peu la tête en entendant s'élever un nuages de murmures à la cathédrale. Une jeune femme s'avançait vers le Franc-comte, qui lui, semblait donner de nerveuses instructions à un garde.
Il se passait quoi dehors ? S'y retournant légèrement pour regarder au narthex, il ramena le regard sur cette courte blonde qui était plus tôt passée près de lui. Le teint pâle, la bouche fine, le petit nez droit, elle n'avait rien de la cuisinière de l'endroit. Tient, elle portait d'ailleurs le menton comme la gouverneure de la Maxima, bien haut. Écoutant le discours de deux femmes devant lui qui échangeaient en une suite de rires et de murmures sur chacune des entrées, elles semblaient être bien au fait de chacune de ces personnes. Tendant l'oreille...il souleva un sourcil.


Oui oui...c'est une Riddermark !
Mais non...c'est une Sparte !
Une Sparte avec si peu de bijoux ?
Mais si ! La fille du Comte de Salins
Rhoo...pour vrai ? Si petite ? Elle semble malade !


Vrai qu'au final, elle n'avait rien des plantureuses femmes des terres Castille. Un peu fade. La regardant se passer le foulard au nez, il secoua doucement la tête et ramena sa concentration sur les commères devant lui.

Remarque qu'avec une mère comme dame Erin, faut pas...

Écartant le yeux, l'artilleur s'y pencha incapable de se retenir, chuchotant à son tour.

Quoi ?? Cette gamine est la fille de Bobyzz de Sparte ??

S'arrêtant net en se retournant, l'artilleur reçu des deux femmes qu'un long silence comme réponse et un rictus hautin.

Roulant les yeux, l'artilleur posa l'avant-bras sur le dossier du banc devant lui et reposa sa question à la plus grande des deux.

Est-ce que cette femme la devant, est la fille de Bobyzz de Sparte oui ou non ?

D'un hochement de tête suivi d'un mouvement de sourcil confirmant l'ignorance de l'homme, la femme confirma la chose. Zéphirin serra la mâchoire et se recula à son banc en grommelant avant de s'enfoncer la tête entre les épaules surpris par les cris d'une femme. Bon sang !! C'était quoi ce cirque ? La main à sa rapière, il se retourna pour entendre annoncer l'arrivée...d'un autre Sparte. Leif von Dumb..de..

Soulevant lentement un sourcil, l'artilleur observa médusé la traversée de la nef de ce vicomte baron et je ne sais quoi encore alors que la plupart s'y levaient à son passage.

C'était donc ça..Leif dump von de Nenni sur Sauchaux ? Il avait quelques fois entendu ce nom, mais n'avait jamais eu l'occasion de croiser ...l'homme.

Comment parfumer la salle ?? Surpris par la demande, Zéphirin observa deux petits bonzhommes en pantalon moulant remonter l'allée et disparaître au narthex. Ramenant le regard vers l'avant, il figea sur les deux commères qui le regardaient toujours assit à son banc.

Quoi ? Vous ne croyez pas que je vais me lever pour lui ?

En voyant les deux femmes le quitter des yeux pour fixer l'arrière de la cathédrale, il tourna lentement la tête à son tour alors que les deux troubadours du Sparte aspergeaient les airs de...

Se relevant en vitesse en prenant sa canne, le colosse sénéchal fronça les sourcils et l'agita en direction du parfumeur cherchant à le tenir à distance, les dents serrés voyant d'un coup les gens près d'eux s'éloigner à leur bancs.

Rhaa...mais..arrêtez !! Arrêtez ! Arrêtez j'vous dis !!

Lui envoyant un coup de canne aux côtes, le parfumeur posa vite un genou au sol en grimaçant avant de se relever doucement, de se prendre le flanc, et de poursuivre sa mission d'arrosage vers l'avant. Replaçant sa veste en vitesse, le large militaire ramena sa canne et releva un peu le nez vers les deux commères qui le fixaient à nouveau.

Rhaa ! Regardez ailleurs !! J'ai rien fait moi !! Vais pas me prendre encore du parfum ?? J'ai déjà assez de m'offrir le vôtre ! Pssff !!
Lothilde
La vicomtesse de Dampierre ne se retourna même pas au raclement furieux d'un équipage sur les pavés de la rue escarpée qui montait à la cathédrale...Qui que ce soit, il attendrait, elle n'était pas disposée à se raboter un genou contre le mur pour le laisser passer, et encore moins à céder aux injonctions d'un charretier

Une main tenant les rênes ajustées, l'autre posée sur sa cuisse, elle maintint son allure en passant sous l'arc romain qui débouchait au pied de l'escalier de l'église, faisant à dessein s'arrondir l'encolure de son destrier harnaché pour l'occasion d'un drap orné de damiers aux couleurs des Melincour, d'or, de sable et de gueule...Un sourire narquois étira le coin de sa lèvre à la lecture de l'écu peint sur la portière de la sorte de gondole bondissante sur roue de ferraille qui la dépassa avec fracas...Un chevalier dans une carriole !!?? ..Hé ben..., son vieil ami Loïcisdumb devait rougir de honte dans sa tombe d'y voir son descendant promené comme une rombière ...Mais les chevaliers, en Franche-Comté, hein... c'était plutôt chez les gueux qu'il fallait aller les chercher, maintenant...Les seuls à ne pas éprouver le besoin de s'oindre le derrière irrité par le frottement de la selle après une journée de chevauchée...Preux, gueux, ça rime...Avec noble, heuuuu...
Sans rien perdre de l'aimable spectacle offert par l'illustrissime héritier du comte de Sochaux quittant son carrosse devant les badauds qu'il croyait sans doute épater, elle mit pied à terre, détacha à son cou l'aiguillette qui maintenait son manteau bordé d'hermine sur ses épaules pour confier vêtement et cheval à un garde et gravit les marches dans un sillage parfumé digne d'une cocotte de la foire du trône.. Que voilà une cérémonie qui s'annonçait sous les meilleurs auspices...Fragrances, manigances, outrecuidance, médisances...Rien que de très habituel, au fond..Elle avait simplement perdu l'habitude...

Marquant un bref arrêt sous le clocher-porche pour s'accoutumer à la pénombre, elle retira ses gantelets pour remettre en place le haubergeon de mailles qu'elle avait revêtu sur ses hauts de chausses de velours gris, et vérifier en y passant la main, la bonne tenue de la longue tresse qui coulait dans son dos, retenue par un ruban de même velours,piqué de perles...unique concession à la coquetterie.
Prête à pousser la lourde porte sculptée et faire son entrée dans la cathédrale, elle se figea brusquement et fit demi-tour, les yeux écarquillés d'étonnement... Mais qu'est ce qu'il se passait donc, ici ?? dame Fleur en grand émoi, une jouvencelle aux trois quarts en pâmoison dans l'angle obscur du porche...Saperlipopette...C'était pire que la bataille de Crécy, cette cérémonie ! On serait devenu combattif, en Franche-Comté ?? Et dire qu'ils avaient couvert tellement de lieues alors qu'ils auraient pu ferrailler si près !
Tournant le dos à toute cette affliction en se sachant incapable d'y porter remède et à vrai dire assez peu portée à s'apitoyer sur tous les drames de la noblesse comtoise étouffant sous le poids du taffetas et gelant des pieds dans des poulaines inconfortables, elle fit irruption dans la grande nef qu'elle remonta, tête haute, faisant à chaque pas résonner ses éperons d'or sur les dalles jusqu'au chancel où était la place des nobliaux de son espèce..
Inclinant la tête à quelques vagues connaissances, elle s'attarda sur son joli cousin qu'elle gratifia d'un regard acéré et ignorant ostensiblement celle qu'il avait épousée, elle se livra sans vergogne à une petite observation sans aménité de ceux qui iraient à nouveau s'aplatir devant le franc-comte pour jurer la main sur le cœur qu'ils offriraient leur vie pour leur province bienaimée... mais s'empresseraient de ne pas le faire, ..comme les géniteurs de la jeune perruche qui minaudait au premier rang et qui ne pouvait renier ses origines..Penchant un peu la tête vers son voisin de droite, elle ne put s'empêcher de glisser entre ses dents un petit commentaire acerbe


Puante petite personne, n'est-ce pas ? Autant que le mouchoir, qui porte encore des relents de basse-cour...

Elle ponctua sa phrase d'un vague sourire et redressa le cou, aiguisant son oeil pour traquer sa prochaine victime. Oh oh...Une belle inconnue...Inclinant à nouveau la tête vers son voisin


Et ... à côté d'Adrien ? Hérauderie, je suppose ?

Au geste affirmatif , elle sourit à nouveau et sans quitter la jeune femme des yeux, elle détacha lentement sa ceinture d'arme avant de s'asseoir...Elle aurait bien l'occasion d'avoir enfin des réponses, entre deux courbettes sur le beau tapis de brocard qu'un servant de messe en tunique venait de dérouler au pied du fauteuil du franc-comte...Elle avait le temps
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Leonin


Tout semblait s'arranger un peu avec Fleur.
Le garde était reparti, et il avait reçu les dernières nouvelles de sa belle compagne. Il était un peu rassuré, du moins pour le moment et il tentait tant bien que mal de ne rien laisser transparaitre. C'était maintenant au suivant de se présenter devant lui. Une frêle jeune femme qu'il ne connaissait pas ou si peu s'approcha. Son visage lui disait quelque chose, mais il ne savait plus quoi. Il lui semblait bien qu'il l'avait déjà rencontrée quelque part, mais il ne savais pas où exactement. De toutes façons, elle était maintenant devant lui et prêtait allégeance pour Cartil. En même temps ou presque, il reçut une nouvelle missive, celle des allégeances d'Erine. D'abord, il répondit à la jeune demoiselle :


Dame Héloise Marie De Sparte, Vassale du Baron Cartil de Margny Riddermark, prêtant allégeance en son nom pour la Baronnie d'Arbois, je vous assure protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets.

Que le Très Haut vous protège vous et les vôtres.

Vous pouvez vous relever.


Puis, à haute voix il lut la lettre envoyée par Erine et il prépara la réponse par retour de courrier.

Citation:
A Erine von Riddermark, épouse de Sparte, Comtesse de Salins-les-Bains, Vicomtesse de Saulx, Baronne de Valdoie, Dame de Mélisey, de Menotey et de Montcourt,
Salutations.

Nous, Léonin de Monmouth, trente-sixième Franc-Comte, sous le regard du Très-Haut, nous vous assurons et ce, pour la durée de notre mandat, protection, justice et subsistance pour vos personnes, votre famille et vos sujets.

Rédigé et scellé au Castel de Dole, le trentième jour du mois d'octobre de l'an grâce MCCCCLVIII.

Sa Grandeur Léonin de Monmouth
Franc-Comte



Voila qui était fait pour deux allégeances de plus. Alors un petit sourire de circonstance en invitant les suivants à s'approcher quand tout à coup un bruit de porte ouverte avec force. Il ne sursauta pas et vit entrer dans la cathédrale un véritable cirque totalement en inadéquation avec le lieu où se tiennent les allégeances. Il souleva un sourcil se demandant bien qui pouvait se permettre un tel étalage. Quand tout à coup il se rendit bien compte qu'une seule personne pouvait faire tout ce raffut pour pas grand chose et se rendre intéressant.

L'homme s'approcha de lui avec en main du vin et s'adressa à lui comme s'il était son ami depuis longtemps, ce qui bien évidemment n'était le cas. Une chaise à porteurs dans une cathédrale ... On aura tout vu. Et en plus se permettant de bousculer sans ménagements l'Archevêque ... De pire en pire.

Alors, il lui répondit par un sourire et il se permit de le prendre par l'épaule et tout sourire, comme s'il parlait à un enfant à lequel il ferait une leçon et pas très fort, mais juste assez pour que les gens proches d'eux puissent entendre ce qu'il disait.


Bonjour mon ami !
Alors tu vois, c'est bien gentil pour tes bouffons et autre cirque mais tu vois le joli bâtiment dans lequel on se trouve ça s'appelle une cathédrale et c'est un lieu saint pour tout Aristotélicien qui se respecte. Donc il faut y entrer et s'y conduire avec respect et humilité devant le Très Haut.

Puis l'entrainant à se retourner avec lui, toujours en le tenant comme un ami par l'épaule il lui présenta l'autel.
Et là tu vois cette jolie chose, c'est ce qu'on appelle un autel. Et donc celui-ci représente le Très Haut et tu viens de m'appeler devant lui, dans la cathédrale, un lieu saint, et devant un sacré paquet de témoins, "mon ami". J'espère simplement que ce n'est pas un petit mensonge si tu ne veux pas finir dans l'enfer lunaire, non ?
Puis toujours tenu amicalement par l'épaule, il se retourne un peu plus et cette-fois en direction de l'Archevêque qui se relève aidé par des gardes.
Et là "mon ami" ... Tu vois le Monsieur que tu as bousculé et qui te regarde un peu méchamment et qui se retrouve par terre, c'est l'Archevêque Nufilen qui lui aussi t'a entendu m'appeler "mon ami". Et un Archevêque c'est quelqu'un d'important pour tout Aristotélicien, surtout si celui-ci est un fervent pratiquant.
Et de nouveau toujours tenu gentiment et lui présente un genre de coussin pour que les nobles puissent faire les allégeances. Mais cette fois-ci il le dit plus fort, pour que tout le monde puisse entendre.
Et tu vois ici c'est le lieu où les nobles doivent s'agenouiller pour prêter allégeance selon les règles. Alors maintenant, "mon ami" ... Je te laisse prêter allégeance à genoux sur ce coussin.

Puis il le regardant tout sourire attendant patiemment sa réaction ayant maintenant lâché l'épaule de Leif pendant que certains nouveaux invités étaient entrés.

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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs

















Heloise_marie
Merci, Franc Comte.

C'est sur ces paroles que la jeune Sparte sourit poliment au Franc Comte puis se redressa d’un mouvement gracieux, mouvements d’ailleurs qui manquait à la plupart des personnes présentes icelieu. Ses « minaudements » si biens définis étaient désormais finis. D’une courbette elle salua le Franc Comte et son bel oncle dont les relans de parfum lui firent grand bien et tourna le dos aux trônes pour les laisser à leurs discussions animées. C’était toujours, lors de ces cérémonies, le poids des regards sur les épaules qui la gênait. Et puis finalement, ne la gênait plus.

Après tout elle devait-être une des femmes qui avait le plus de classe dans cette cathédrale, ou au moins une des plus jolies même si elle n'était pas encore en âge d'être considérée comme femme et même si l’envie de s’en aller pressement de cet endroit la titillait, elle se retint. Pourquoi ne point se divertir un peu avec les malandrins et les pauvres âmes présentes ?
La droiture de son sourire se courba en un rictus amusé alors qu’elle croisait Debenja, son cher oncle. S’approchant de lui avec de grands pas, elle se courba et lui sourit un peu plus naturellement.


Mon cher oncle, le bonjour, il m’est fort aise de vous croiser ici et je vois que vous vous portez à merveille... Comment se portent mes cousins ? Regard circulaire autour d’elle puis, son visage s’illumina. Se penchant vers Debenja elle s’adressa à lui tout en regardant une femme assise. Tient donc, mon oncle, n’est-ce point là Dame Lothilde revenue de ses absurdes conquêtes de méchants brigands ? Relevant le menton vers son oncle, elle sourit intérieurement et le salua d’un bref mouvement du menton.
Se dirigeant vers la sortie, elle croisa deux vieilles mégères non loin d’un homme qui, au passage, la dégoutait tant qu’elle priait Aristote pour ne jamais lui donner un mari qui aurait pu avoir cet aspect là, sinon elle préférerait rester seule toute sa vie entière, et sourit aux deux femmes tristement.

Le monde était vraiment injuste pour certaines personnes. La beauté n’était pas la qualité de tous et, par chance, elle en avait hérité avec grandeur. Eeet oui, même les personnes les plus chanceuses pouvaient éprouver de la pitié pour les êtres moches et bêtes. C’est sur cette pensées très moraliste et qui la réconfortait, qu’elle s’en alla, glissant fourrure autour de son cou paré de bijoux, oui oui, pour rejoindre son cher suzerain et lui transmettre le retour de son allégeance.

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Leif_
Et défection …

L’illustre épaule du Comte de Sochaux, était à jamais souillée … Infectée par un ignorant et aussi bête qu’un poisson de Pontarlier, ou la laideur n’était égale qu’à la défection de ses chevaux, même un roturier avait plus de classe qu’un tel personnage ignorant tout de l’intelligence. Comment et pourquoi ? Comment un tel incident a-t-il pu se produire ? Pourquoi un Franc Comte pouvait déshonorer une personne avec juste la main de celui-ci ? Le Très Haut devait aimer la diversité dans la création, mais là ce n’est plus de la diversité, mais complètement une erreur de sa part, et comme chaque dies dominica, nous lui pardonnons cette erreur.

Le Franc Comte actuel, Léonin Monmouton avait provoqué sans le savoir une tristesse dans le cœur de Sochaux, un remord aussi grand comme le monde. Une belle chemise en soie, boutons d’or, tissée par les plus grands tisserands de l’Empire allemand et cette chemise était à présent bonne à jeter ou même mieux ... La brûler.
Seul le feu peut nettoyer une telle souillure …


- Je ne suis point aveugle ni démuni de cervelle, je sais très bien ou nous trouvons mon défunt père, ainsi que mon frère sont venu ici lieu, où tu es assis pour accomplir une tâche que le peuple Aristotélicien avait jugé bonne et cela va sans dire, qu’ils ont eu un bon discernement. Il arrivait que parfois le peuple juge mal et c’était rare, mais ses jours si ce fut le cas et comme le Très Haut, le peuple aimait parfois la diversité et la laideur.

- Me traiter de menteur, devant le Très haut et devant plein de témoins aussi roturiers que nobles serait là un mensonge, ne risque pas toi, mon ami, de finir dans l’enfer lunaire … Un mensonge est quand on n’accepte pas ce qu’on pense, accepte et ne te ment pas à toi-même, nous sommes amis depuis le premier jour où l'on s’est rencontré, un ami, un vrai. Crois-tu qu’un ennemi serait venu dans un tel lieu alors qu’il pouvait envoyer ses nombreux vassaux ou même une lettre avec mon divin sceau ? Je suis venu, moi. Mentir. Ce n’était pas difficile, le plus dur en fait c’était de supporter le visage et la laideur de Monmouton.

Sa Grandeur Leif, regarda Son Excellence Monseigneur Nufilen et regarda ensuite le Franc Comte.


- La encore c’est toi, mon ami, qui est proche de l’enfer lunaire, tu viens d’appeler un Archevêque, « monsieur » renseignes-toi un peu et tu devrais savoir qu’un Archevêque est appelé soit « Son Excellence Monseigneur » ou « Son Excellence » Et toute interpellation virulente et irrespectueuse volontaire et non justifiée pourra être considérée comme du Lèse-Très-Haut … Ah cela me rappelle l’époque ou j’ai dû t’expliquer une loi, toujours pas arrangé ton problème pour la vue … Enfin mentir sur le fait que j’ai bousculé Son Excellence intentionnellement c’est bientôt l’enfer lunaire qui va se trouver ici lieu si ça continue … Premier point ce sont mes serviteurs qu’ils l’ont bousculé et faut les pardonner, ils sont un peu bêtes, et que j’ai pu donner l’ordre à mes laquais de le bousculer, ce serait inconcevable j’essaye le moins possible de leur parler … Enfin j’en prend la responsabilité vu que ce sont mes "gens", mais cela n’a pas été fait volontairement et mes serviteurs seront punis comme il se doit.

Il fixa le coussin que Léonin Monmouton lui demanda de regarder.

- Est-ce de la soie ? On ne dir …

Le Comte de Sochaux c’était fait interrompre par un de ses serviteurs qui était en charge de parfumer un lieu saint, un lieu ou gueusaille et roture avait négligé de se laver …

- Maitre, maitre ! Deux parfumeur ont été roués de coup par un roturier, parait-il, quel sont vos ordres ?

- Dis-leur de partir sur le champ et d’aller expressément se laver, puis prend aussi mes bouffons, musiciens, danseuses et acrobate. Notre cher ami et Franc Comte n’a point le temps de se divertir et je le comprends.

- Ah et j’allais oublier, va dire aux serviteurs qui ont eu le privilège de porter la chaise à porteur, d’aller s’excuser auprès de son Excellence Monseigneur, explique-leur qu’ils ont bousculé notre Archevêque et que des sanctions dans mes domaines vont être prises à leur encontre.


Après cette interruption « involontaire » Le Comte regarda à nouveau le coussin.

- Je me demande bien si cela est de la soie … Enfin cela n’est point un problème par contre je préfère laisser ma place actuellement aux nobles présents ici lieu, je pense qu’ils doivent être occupés et on d’autre chose à faire que d’attendre ici. Quand à moi je n’ai rien vraiment à faire autant profiter du lieu saint et de profiter d’être à tes côté, ça fait longtemps mon ami !

Grand sourire angélique.
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Erwin
Un sourire s'épanouit un instant sur les lèvres du jeune homme, en entendant la demande de sa femme. Il n'y avait pas de doutes, c'était un véritable bazar, et le fait qu’ils essayent de faire passer ce bordel pour une cérémonie organisée était risible.

Il est des comtés où en effet il y a un ordre pour prêter allégeance mais pas ici. Essaye de forcer des têtes de mules comme certains comtes prétentieux à prêter allégeance durant un certains créneau horaire alors que d’habitude ils avaient toute la journée pour le faire, ça hurlerait à n’en plus finir, regarde Imladris qui a fait son pédant, n’est que vicomte, il aurait dut attendre que tous les comtes et comtesses ayant d’autres terres aient prêté allégeance avant de le faire. En vérité son petit ego a simplement été blessé de ne pas pouvoir passer en premier. Donc à priori tu peux t’avancer, mais y a tout de même beaucoup de chances que tu sois rappelée à l’ordre, car Imladris n’est pas le seul dans le genre, et d’autres râleront, quand les nobles veulent prêter allégeance, il ne vaut mieux pas se mettre entre eux et le trône, surtout quand le Franc Comte commet l'erreur d'accepter que ses vassaux s'attaquent ici pour des nioleries, les poussant même à continuer. Alors attend la fin et profite du spectacle.

Pendant ce temps, un serviteur vint lui porter d'autres allégeances, qu'il transmettrait lorsque ça serait presque la fin, pour ne pas avoir à aller plusieurs fois devant Léonin.
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Lothilde
Appuyée au dosseret de son fauteuil, un bras reposant sur l'accoudoir et la tête levée vers les voûtes de l'abside, les yeux plissés, elle détaillait les sculptures des chapiteaux...L'adoration des mages la fit sourire intérieurement, dans ce temple dédié aujourd'hui à l'adoration de soi et où la suffisance et le paraître ne faisaient guère honneur à la vertu aristotélicienne...Pauvre petit Aristote, si fragile dans son berceau de paille, il était rudement bien entouré ! Un troupeau d'ânes couronnés, de coqs sans panache et de poules caquetantes...toute la prétendue noblesse comtoise se donnait en spectacle à défaut de se donner en exemple...C'était...pathétique....

Baissant lentement les yeux en suivant les nervures des colonnes, elle reporta son attention sur la petite scène qui se déroulait à quelques pas et étouffa derrière sa main un bâillement d'ennui, imitée aussitôt par son voisin à qui elle décocha un sourire de connivence. Qu'ils allègent et qu'on en finisse !
Froufroutant dans sa robe de soie verdâtre, la jeune oie gigotait et pérorait sans retenue aux côtés du Comte Debenja et indifférente au regard qu'elle lui lançait, elle se pencha une nouvelle fois vers son providentiel voisin d'ennui, osant à voix chuchotée une remarque digne des tentes de soldats


Pouliche mal débourrée donne jument vicieuse...et chevauchée périlleuse !

Surprenant le petit rictus de l'homme à ses côtés, elle poursuivit dans le même registre

le vieillard libidineux à qui Salins la donnera contre titre et couronne aura vite l'aiguillette nouée par quelque maléfice, soyez en certain ! et la belle se fera culbuter dans la paille par un huron de basse lignée...Bon chien chasse de race....

Salins...ces cuistres ne méritaient pas cette bourgade si riante...Elle se renfonça dans le velours du fauteuil et regarda droit devant elle, soudain pensive, mordillant le coin de sa lèvre... Elle n'irait pas renouveler son allégeance, ni demain, ni après demain..ni tant que...Elle savait maintenant ce qu'elle avait à faire .
Ramassant sa ceinture d'arme, elle se leva et s'excusant d'un sourire, elle se faufila dans le rang jusqu'à la nef qu'elle redescendit paisiblement. Elle avait quelque chose à accomplir...et il n'était que temps...

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Zephirin
L’artilleur avait regagné le centre de son banc et avait redressé le dos avant de poser ses larges mains au dossier devant lui. Non mais ? Peut-importe ce que les autres en pensaient, il n’allait pas faire plus que ce qu’il osait faire déjà, c'est-à-dire, acte de présence. Au devant, un haussement de ton avait fait sortir les saltimbanques du comte.
Juste derrière eux, la jeune blonde remontait maintenant l’allée après quelques salutations aux devants ayant complété ce qui devait être sa mission du jour. Le sénéchal remonta lentement un sourcil en la voyant marcher seule. Pivotant rapidement la tête, il regarda à l’arrière, personne pour l’attendre. Attrapant sa canne, il serra le pommeau, il évita son regard de contentant de regarder loin devant entre les deux commères. Du devant, remontant le long de la nef, longeant le mur sud, la gouverneure s’amenait aussi. Mais..elle allait ou ? Rhaa !! Laissant passer le jeune femme, le colosse officier déboucha lentement à l’allée à son tour cherchant à éviter les regards sur sa personne. Alors que la femme disparaissait au narthex, il jeta un œil derrière lui avant de pousser la porte à son tour. Rapidement repéré, le sénéchal coupa à la diagonale en accélérant, il devait faire avant qu’elle ne débouche au parvis.


Mademoiselle !? Vous avez perdu ce bijou !! Mademoiselle !

Étirant le bras devant lui, le poing fermé, Zéphirin s’arrêta quand elle retourna doucement la tête en levant un peu le nez sur lui. Feignant un peu l’essoufflement, il hocha la tête.

Pardonnez-moi...mais...vous avez laissé tomber ceci.

La laissant tendre les doigts sous la sienne, le sénéchal opéra rapidement en attrapant la fine main de la bourgeoise , la retournant en vitesse pour lui passer l’avant bras de sa canne au ventre et lui mettre l’autre main à la bouche. Serrant les dents en se prenant quelques coups de talons aux tibias, il grommela à son oreille en la traînant vers l’un des arches.

Aille !! Restez tranquille !! Restez tranq….Ailllle !! Je ne vous veux aucun mal…Mais…arrêtez !! Chutttt !!!

La guidant au mieux en lui marchant quelques fois sur ses longues étoffes, il maugréait cherchant à éviter de trébucher avec sa grouillante prise. Voyant ouvrir la porte, il s’adossa en vitesse à l’arche et reconnu le pas de Lothilde. Chuchotant à nouveau à l’oreille de la jeune femme, il insista…gentiment.

Chutttt…ça ira…ne bouger pas…fermez-la…et tout sera bientôt fini. Arrêtez de gigotter !!!

Étirant un peu la tête, il jeta un œil à la sortie de la vicomtesse de Dampierre, ramenant la blonde à son bras en la remontant comme un minot de grains.

Une fois la grande porte refermé, il se dirigea clochant vers une porte plus petite qu’il espérait voir ouvrir sur une autre pièce. Laissant lourdement choir son épaule à la porte, Zephirin l’ouvrit lourdement et la referma au mieux du pied en déposant la femme au sol, la retournant devant lui, lui plaçant l’index au bout du nez, lui remontant un peu la pointe. La fixant, il grommela rapidement.

Ne criez pas et ce sera vite fait ! J’ai tué bien des hommes aux campagnes depuis les années, mais jamais de jeunes femmes comme vous. Comme je devrai improviser, ça pourrait être souffrant...alors...évitons nous les douleurs inutiles. Compris ?

La regardant, le sénéchal la poussa lentement par le bout du nez pour lui coller le dos au mur et baissa les yeux sur elle laissant résonner faiblement une voix basse et sourde.

Héloise_Marie de Sparte . C’est bien votre nom ça ? Si votre famille vous envoie ici porter des messages important...c'est certainement que vous êtes de ...confiance..hein ??
Adrien72
Adrien avait la liste à jour, il suivait les allégeances, tous se monde et tous se chahut commençait à lui donnait mal à la tête. Si bien qu'il était prés à intervenir devant la discussion publique que menait le franc comte et l'héritier de Loic. Adrien observa de travers la Maréchale d'armes impérial, elle aussi était fatiguée par tous cela. Adrien souffla, comment pouvait t'il calmer les nobles, a quoi cela servirait t'il si c'est pour l'accuser d'abuser de ses pouvoirs de Hérault. Il oublia cette idée, même s'il avait envie d'améliorer les choses, il était trop fatigué pour faire des rappelles à l'ordre et il se contenta de noter les allégeances et d'observait la cathédrale de son bureau.
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Heloise_marie
Le nez enfouis dans ses fourrures le visage serein d’avoir accompli cette tâche qui, elle se le promettait presque à chaque fin d’allégeance, devrait-être accomplie par Cartil la prochaine fois, quelqu’un se fit entendre derrière elle. Lasse, elle n’y prêta aucune attention, ces gueux et rustres ne perdaient pas une occasion pour déranger la noblesse petite ou grande en échange d’une pièce en cuivre. Accélérant son pas pour ne point être importunée, la jeune fille grommela de mécontentement alors que l’homme derrière elle s’impatientait en l’appelant.

S’arrêtant net, Héloise Marie tourna les talons et toisa le personnage de ses yeux bleus, prête à répondre que ce bijoux il pouvait se le mettre où elle pensait, et que ce n’était point ça qui allait la ruiner, qu’il aille s’acheter un cours d’éducation avec ce qu’il lui revaudrait. Pourtant l’homme, qui ne lui disait absolument rien, n’avait pas vraiment l’air dans le besoin. Voulant se débarrasser de cet importun le plus rapidement possible elle tendit la main pour rattraper le bijou. Tout se déroula ensuite tellement vite qu’elle n’eut plus l’impression de contrôler son corps ni même ses pensées. Un pantin aux mains du rustre, qui d’un cou de poignet et d’un brusque élan de canne l’avait attirée à l’écart.

Première réaction, le cri de surprise et l’insulte qui lui collait à la langue, mais une main vint empêcher tant le cri que l’insulte qu’elle ravala en échange d’un brusque mouvement des jambes pour échapper au malfrat. Impuissante de par sa ridicule force, il n’en échappa pas moins aux coups de pieds de genoux, ou de toute partie de son corps qu’elle pouvait encore bouger. Il pouvait bien lui parler, elle s’en fichait tant ses oreilles bourdonnaient des menaces qu’elle désirait lui planter dans la tête.

Aveuglée de par la gigantesque main qui devait normalement lui bloquer que la bouche, mais l’asphyxiait presque, elle se retrouva ni une ni deux plaquée par terre d’un geste. Redressant le visage, et réflexe surement féminin, rajuster sa robe, elle toisa le personnage, la gorge serrée. Après tout, même si elle savait se retenir pour ne point tomber dans l’humiliation d’un gros chagrin, elle n’en restait pas moins une petite fille. Directement et avant qu’elle n’ait pu dire un mot, il la menaça du doigt ainsi que par des poisons de parole. Quoiqu’il en soit elle ne s’abaisserait pas à murmurer espérant en vain que quelqu’un entende son minaudement alors qu’un brouhaha éclatait non loin.

Restant sans voix et sans geste, elle se contenta de se plaquer au mur, dégoutée par la présence si proche de l’homme en question, dont elle ne savait toujours pas l’identité, lors que lui savait la sienne. Ses yeux bleus regardèrent bien en face l’individu et sa voix, bien que tremblante au début, redevint ferme et nette.

Sachez cher monsieur, que s’il m’arrivait ne fusse qu’une égratignure, vous le payerez de votre vie. Et sachez aussi que je ne vous crains pas, qui que vous soyez. Ce que je fais ou ce que je suis ne vous regarde en rien, et je ne vous dois rien. Laissez…Laissez-moi partir.

Accompagnant sa parole d’un mouvement du bras pour repousser l’homme, Héloise grimaça et le dévisagea. Laissez-moi partir et je tairais ce malheureux incident à mes parents…

Ok, d’accord, elle n’était pas en mesure de le menacer, mais elle refusait de céder à ses menaces ou à ses tentatives d’intimidations, même si son cœur était remplis de peur et battait à tout rompre et que sa gorge lui hurlait de crier le plus fort possible pour qu’on l’entende, elle ne se laisserait pas impressionner si facilement.
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Fleur


Fleur observait tout ce chahut. Elle se demandait ce qu'elle faisait encore ici. Tout cet apparat, tous ces faux-semblants, tout cet étalage de titres et de richesses l'écœuraient, était-ce à cela que la noblesse comtoise était rendue? Elle avait peine à y croire. Où était le mérite, où était l'honneur de recevoir un titre en guise de récompense au travail accompli pour le peuple et son Comté? Où était le respect en son suzerain? Elle avait toujours pensé que la vraie noblesse ne se situait pas dans l'octroi d'un titre mais se trouvait à l'intérieur des personnes qui donnaient de leur temps et du peu qu'elles avaient pour améliorer l'existence des autres et tout ce raffut le lui confirmait. Le spectacle ridicule que le Comte de Sochaux offrait dans la Maison du Très-Haut était lamentable. Il ne respectait personne icilieu, pas même sa Grandeur Léonin et Monseigneur Nufilen. De quel droit parlait-il ainsi à son bien aimé? Fleur se retint avec grand peine mais l'épisode un peu plus tôt était encore frais dans sa tête. Elle espérait juste que Léonin remette ce personnage à sa place. Par son attitude et ses propos envers le Franc-Comte, il était la honte de la noblesse comtoise. Autant son frère Goclad était généreux et travaillant, autant lui... enfin bref pourvu que tout ceci se termine bientôt, elle était épuisée par tout ce qui venait de se passer et arrivait encore.

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
Debenja
Le Comte sourit à sa nièce et lui rendit son bonjour. Il changea d'attitude lorsqu'elle lui parla des conquêtes de lothilde, il ne fallait pas oublier que Debenja faisait partie des personnes qui étaient pour cette action militaire. Car s'il fallait attendre la réaction d'un Franc-Comte, Aurélien serait encore en poste au pouvoir dans sa région de gueux ! Pour le comte, il était certain que la réaction des autres régions ont eu lieu en partie grâce à l'action comtoise !

Le Comte regarda sa nièce partir, puis regarda de nouveau le Franc Comte et le petit Comte de Sochaux. Bien le fils de son père, il a exactement la même taille ! Et toujours le même spectacle de la part de sa petite grandeur Leif.

Puis le comte eu soudain un pré sentiment. Il se retourna, sa nièce n'était plus là. Il parcourra l'assemblée du regard et remarqua le départ aussi du sénéchal, coïncidence ou faits lier? Debenja se glissa discrètement vers le fond de la cathédrale afin de sortir et voir si sa nièce était bien repartie en sécurité.

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Melisende.
Muette et presque invisible, la maréchale observait mais ne disait rien. il y avait rien à dire de toute facon. Mais bientôt elle allait devoir regagner la savoie. Adrien était arrivé, et elle sentait son regard se poser sur elle. Elle s'approcha de lui et chuchota

je vais devoir partir.

Elle se signa d'une reverence aupres du franc comte et quitta la cathedrale

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Leonin
Soupir.
Décidément il était de pire en pire ce Comte. Il espérait qu'au moins il ne serait jamais à un poste du pouvoir. Il en était certain, ce serait la fin de la FC avec un tel homme.


Je pense que tu n'entends que la moitié de ce que je dis mon pauvre. Va falloir faire voir tes oreilles chez un médicastre et t'acheter une corne d'écoute. Je n'ai pas dit que tu 'étais un menteur, mais j'espérais que n'avais pas menti devant le Très Haut. Ami, ami ... Oui ami ... Si tu veux ... Et je n'ai pas appelé Monseigneur Nufilen, monsieur. Mais évidemment, comme à ton habitude tu n'entends que ce que tu veux entendre. Et même si ce sont des serviteurs, tu es garant d'eux et tu es responsable des leurs actes. Ensuite, jusqu'à preuve du contraire je suis le Franc-Comte. Alors merci de cesser de me tutoyer. On n'appelle pas le Franc-Comte "mon ami" même si c'est une soi-disant vérité. Chose qui n'a pas de preuve vu le nombre de fois que tu t'es adressé à moi avec le plus grand mépris. Ce n'est pas une façon de se comporter avec un ami.

Sur ce, j'ai d'autre choses à faire qu'à m'occuper de Vous Monsieur le Comte. J'ai des allégeances à recevoir. Alors, reprenez votre place et laissze celle que vous avez actuellement à celle qui revient à Son Excellence Monseigneur Nufilen.


Il se retourna visiblement agacé et il s'adressa en direction de la foule. Et répondit à la révérence de Melisende avec un sourire.

Maintenant, Dame Criss est appelée à faire son allégeance.
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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
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