[RP] Le santuaire caché des Réformés de Savoie

Tiberias.

Tibérias, guère nerveux du tout, il ne fallait pas comprendre fanatisme et mauvaise histoire, rangea son épée dans son fourreau lorsque Medso sortit de sa cachette. Ainsi, le plus grand criminel de Savoie depuis peu, c'était ça. Affichant un sourire narquois, le prévôt adjoint acquiesça aux dires de Selvage et décrocha de sa ceinture une belle corde qu'il fit glisser dans ses mains. Cela lui rappelait ses missions en Orient, d'ailleurs, une fois entre ses doigts, la corde se plaça de façon à bien étrangler sa victime. Surpris par ce réflexe venu d'un lointain et à la fois tout proche passé, Tibérias s'approcha du réformé, et lui saisit les bras qu'il levait au ciel en criant. N'hésitant pas à être un peu brusque, Ferney espérait qu'il lui aurait déboité quelques articulations de l'épaule.

Une fois les mains bien attachées et bien serrées, Tibérias s'approcha de son oreille :

"La mort délie de tout, certes... tu vas t'approcher très près d'elle... sans jamais la rencontrer. Tu la frôleras, la caresseras, mais c'est tout.

Un murmure que lui seul pouvait entendre. Une seconde corde fut détachée de sa ceinture pour la dame Frimoden. La traitant tel un homme, Tibérias n'y alla pas plus doucement... Les deux amants étaient rassemblés dans la souffrance, quel beau tableau, songea un instant le prévôt adjoint.

Dégainant une dernière fois son épée, il s'enfonça dans la grotte où rien ne restait. Quelques déchets, montrant qu'ils avaient bel et bien vécu là-dedans. Les provisions avaient dû être emportées par les autres réformés. Qu'importe, ils les retrouveraient. Sortant de la cachette, arme au fourreau, Tibérias s'approcha de Fenthick.

"Mission accomplie. Comment redescendons-nous les criminels ? Je les traînerai bien derrière nos chevaux mais ils risquent de succomber à mi-chemin... J'en prends un, vous en prenez un ?

L'habitante de Dole, affreusement perturbée par ce qu'elle venait de vivre, visiblement, fut autorisée à quitter les lieux et ne plus jamais y revenir... Ils ne l'arrêtaient pas, mais toutefois, elle pourrait témoigner au procès des deux affreux.

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--Le_suisse

Eglise de Bourg. Le placard, c'est aussi une affiche. Pas seulement un truc ou on range son linge sale.
Le "gentil", c'est celui qu'est dans l'erreur, les yeux barbouillés des mensonges de l'Église, qui peut ouvrir les yeux et se réformer, le convertible, en somme... appelé autrement "clic-clac" en fait. Quelque fois, donc, pour d'obscures raisons, inspirées par Deos, n'en doutons point, on s'aventure, à ses risques et périls, à clouer un placard pour un éclairer un clic-clac. Celui qui n'a point rencontré l'Archange Iquea ne peut point comprendre.

Citation:

Articles véritables sur les horribles, grands et insupportables abus de la confession et des soi-disant bénédictions d’En-Haut plutôt venues des hommes et femmes d’En-bas, inventée directement contre Aristote.

J'invoque le ciel et la terre en témoignage de Vérité, contre cette pompeuse et orgueilleuse Église soi-disant d’Aristote, par laquelle le monde, si bientôt on n'y remédie point, est et sera totalement ruiné, abîmé, perdu et désolé : quand en, elle, nos prophètes sont si outrageusement blasphémés et le peuple séduit et aveuglé, ce qu'on ne doit plus souffrir ni endurer.

A tout fidèle aristotélicien, il est et doit être très certain qu’Aristote, comme prophète éternellement ordonné de Déos, très parfait, entend son verbe usurpé en son nom par l'Église dite d’Aristote. La terre est remplie de misérables benediciteurs, lesquels, comme s'ils étaient nos rédempteurs, se mettent au lieu du prophète ou se font ses compagnons, disant qu'ils offrent bénédictions ici-bas plaisantes et agréables pour le salut tant des vivants que des trépassés : laquelle chose ils font ouvertement contre toute vérité du Ciel.

En cette malheureuse invention de sacrements, on a provoqué quasi l'universel monde à idolâtrie publique, quand faussement on a donné à entendre que sous les espèces de la bénédiction des curés et des évêques est contenu la volonté du Ciel.
Ces benediciteurs aveugles ont en leur frénésie encore dit que seul le goupillon et le sourire mielleux du cureton assure le salut dans le baptême, le mariage, la confession et la mise en boite pour l'Au-delà.

Je fais publiquement protestation de ma foi et j’ai en confiance certaine de salut sans l'Église soi-disant d’Aristote. Nous sommes rachetés de damnation et perdition par nos actions et non le goupillon. Ayons souvenance de la grande charité du Ciel, de quoi qu'il aurait donné privilège exclusif aux prêtres d’accorder le baptême, le mariage, le pardon en confession pour nous est grande fausseté.

Aussi, en prenant tous un pain et un breuvage, ce qui est bien suffisant, sans le prêtre à qui l’on peut accorder un pain quand même s’il le cherche de trop, pour les baptêmes, mariages et mise en bière dans le cimetière et point dans la taverne, nous sommes admonestés de la charité et nous nous gardons en grande union avec le Ciel.

Mais le fruit de l'Église soi-disant d’Aristote est bien autre. Par elle toute connaissance du Ciel est effacée, la prédication des vertus est rejetée et empêchée, le temps est occupé en sonneries, hurlements, chanteries, cérémonies, luminaires, encensements, déguisements et telles manières de singeries, par lesquelles le pauvre monde est comme brebis ou moutons misérablement entretenu et dupé et par ces loups ravissants, mangé, rongé et dévoré.

Ils tuent, ils brûlent, ils détruisent, ils meurtrissent comme brigands tous ceux qui les contredisent. Vérité les menace, Vérité les suit et pourchasse, Vérité les épouvante. Par laquelle bientôt ils seront détruits. Ainsi soit-il ! Amen.

Imprimés à Genève sur papier recyclable.

Medso

Medso était revenu à la grotte.

Il attendait la venue les fidèles soldats réformés que le pouvoir avait décidé de bloquer à Annecy.
Ce pouvoir aveugle à la solde de L'Eglise Romaine qui bloquait aussi bien les Réformés mais aussi les Aristotéliciens helvétiques.

La foule arrivait petit a petit dans la grotte.
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Medso

Pendant que les gens arrivaient avec leur famille et amis il raccrocha le portait de Fra Dolcino, le poisson symbole des Réformés et alluma quelques bougies.
L'ambiance était calme en apparence. Car les gens bouillaient.
Ils étaient là, coincés, prisonniers de cette ville.

Mes Soeurs et Frères, nous allons bientot pouvoir nous relever dignement.
Le temps de la convalescence est terminé.

C'est le temps des explications qui va commencer maintenant.

Il sourit à l'assemblée...
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Medso

Ils continuent de nous traiter comme des animaux!
Ils continuent de nous lister comme des animaux!
Ils continuent de nous parquer comme des animaux!

En ce Vendredi des Humbles, les braves et honnètes combattants que nous sommes et qui avont respecté les règles de la guerre et la convention de Genève... ont nous traite comme des moins que rien.

Déos nous regarde! Le Lion de Juda, le bras armé de Déos, observe et note.
Et nous savons bien que rien de ce que nous font subir ces êtres ne restera impuni.

Il leva sont bras vers la foule réunie avec dans la main le livre du Lion.

Il est temps de se structurer, ensemble: pauvre, gueux, imcompris du pouvoir temporel de Savoie, pour appliquer l'article 52 partout en Savoie.

La révolte prime face à l'intolérence et l'indifférence!
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Medso

Mes Soeurs et Frères,

Je viens de terminer une peinture représentant la prise d'Annecy, pour que jamais on n'oublie que l'on ne s'attaque pas à un Helvète impunément!

Il montra alors la peinture et l'accrocha bien en vue dans la grotte.

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Le santuaire caché des Réformés de Savoie

--Celui_qui_compte

C'était dans le flan d'une de ces grandes montagnes de la Savoie, dans une de ses grottes.

On ne pouvait y accéder qu'en empruntant un petit chemin par la foret que très peu d'âmes connaissaient.

C'était trés discret...

Seul le médaillon de la Réforme sculptée à même la roche laissait paraitre que le lieu de culte de la Vraie foi en Savoie était belle et bien là.

Ninoupitch

Ce fut à cause de son vieux cheval que Ninoupitch "cubela" * .......

C'est en cherchant ses atours, épars parmi les pierres et végétaux des bords de chemin, que le vieux baron leva la tête pour recuperer son chapeau, accroché à un petit bosquet d'aubépines.....

Son regard furetant de ci de là s'aiguisa au point de voir, à sa grande stupeur! , une trouée sombre un peu plus haut sur le rocher...; cela n'aurait point eu plus d'importance si, au dessus de cette trouée sombre......une forme, un insigne apparaissait....

intrigué, et malgré ses douleurs au fessier, le vieux bonhomme, s'agrippant aux arbrissaux non piquants, progressa sur la hauteur afin de distinguer cet étrange signe...

une croix qui ressemblait à celle de feu les templiers, mais plus particulière...oh oui il savait ce dont il s'agissait !... l'insigne des reformés..... et de manière si apparente, provocatrice même !...

Hum.... songeur, le vieux baron redescendit la pente, finit de s'épousseter tout en continuant de réflechir..........

Il connaissait par coeur le concordat que la Savoie avait signé avec l'eglise aristotélicienne...et il se rappelait que les autres cultes etaient autorisés, à la seule condition d'être discrets et non prosélytes...or, par cet insigne si provocamment affiché, cela s'y apparentait...
" bah une guerre de religion chez nous".... pensa le vieil homme, "cela va en occuper plus d'un !".....

et, toujours songeur, il remonta tant bien que mal sur son capricieux roussin et repartit en direction de ses terres.....

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*(de "cubeler" qui signifie, en savoyard, tomber par terre, dérivé de tomber cul par dessus tete, tomber sur le cul etc.)

--Celui_qui_compte

A l'interieur... la grotte était illuminé par de multiples torches et des bougies disséminées un peu partout dans cette excavation.
C'était trés bien éclairé et assez confortable.

En effet, la grande salle abritait une estrade, des bancs face à cette dernière ainsi que de multiples ouvrages sur la foi Réformée apposés sur le coté du promontoire.

Un tableau du premier martyr de la vraie foi était accroché à une paroi: Fra Dolcino.

Une seule entrée, dans ce lieu de culte qui devait rester inconnu, par peur des représailles du pouvoir totalitaire en place, interdisant la pratique de cette religion.

C'est par cette entrée, qu'arriva un homme... assez grand... fort musclé...

--Arnulfus

L'homme avait marché deux jour complets afin de rejoindre le lieu qu'on lui avait indiqué. Il s'était perdu plusieurs fois puis avait retrouvé le sentier. Depuis une hauteur, il avait pu apprécier la vue sur la vallée et constater que loin vers le bas, une troupe armée semblait se préparer à suivre le même chemin que lui. Il fallait se hâter.
Arrivé devant le grotte, il aperçut la sculpture dans la paroi. Il entra à l'intérieur et salua un homme qui s'y trouvait.

Salvé ! Je suis Arnulfus, lecteur réformé, habitant de la Savoie et obligé à la discrétion depuis fort longtemps. Je suis en effet membre du conseil et je ne peux donner mon vrai nom. "On" m'a prévenu de ton arrivée chez nous.
Tu n'as pas agi avec prudence. Aller affronter Rome directement sur son terrain n'est pas adroit. En prime, tu t'es réfugié en ce lieu, mais je crains que tu n'aies été suivi. Il semble que des gens d'arme soient à ta recherche. Je n'ai quand même pas résisté il y a deux jours à placarder ce genre de chose sur les murs de la ville, histoire d'éveiller les consciences.

Il lui tend un parchemin.

Citation:

Salut à toi qui t'es fait baptiser,

Que de ce jour, tu sois désormais soumis aux curés et aux évêques de Rome,
Que de ce jour, tu deviennes bigot en récitant le credo dans lequel tu répèteras que tu es fidèle aux gras curés,
Que de ce jour tu pries les saints comme s'ils étaient Deos, alors qu'ils ne sont que des êtres de chair et de sang,
Que de ce jour tu acceptes ce que l'Eglise nomme "sacrement" afin d'être encore plus asservi.

Car quoi ! Qui permet à un clerc de parler au nom de Deos ? Qui permet à un curé de pardonner comme s'il était Deos en personne ?
La réponse est simple : c'est le pape et le cortège de cardinaux parfumés qui entourent cette momie d'un autre âge ! Ce sont des Hommes qui donnent à d'autres Hommes un tel pouvoir sur les âmes !

Certains vont ouvrir les yeux et dire : "Mais comment puis-je être aussi naïf pour accepter ça ?"
Ce à quoi un curé leur répondra : "Tu es en train de pencher du mauvais côté. L'hérésie n'est pas loin. Si tu persistes, tu seras condamné, ou pire, tu seras excommunié !

S'appuyant sur la crédulité des Hommes, le clergé de Rome a construit un système puissant dans lequel il veut tout contrôler en commençant par la noblesse, car il affirme qu'il ne peut y avoir de noblesse sans baptême.
A partir de là, la noblesse dirigeant le peuple, ce sont les évêques qui en tirent tout le profit.

La liberté de croire n’existe plus. Celle de penser est bafouée. En vérité je te le dis, le clergé de Rome est une engeance du Sans Nom qui pervertit les âmes pour les envoyer en enfer, sur la Montagne de la Désolation, sise au fond des mers.

Réfléchis à ces écrits et ouvre les yeux. L’intolérance et l’injustice sont partout en Savoie.

Logion 17 de Christos : À ceux de ses disciples qui s'interrogeaient sur la perfection de la société des Hommes, il leur disait : "Autant la plaine est une montagne plate, autant les Hommes entre eux doivent-ils être de même hauteur".

Pour la plus grande gloire de Deos.

Arnulfus, simple lecteur réformé. L.d.J.

Il nous faut maintenant partir immédiatement. Les soldats sont encore loin, je les ai vu, mais c'est une question d'heure. Retournons en ville, à moins que tu n'aies choisi le martyr.

--Sanctii

Sanctii était venu aussi. Il était réformé depuis des lustres et se terrait dans la honteuse Savoie. Cette province dévouée à ces ecclésiastes pourris et vereux. Il en avait marre de rester terré dans des caves afin de prier le Très Haut. En effet, les réformés priait aussi le même Dieu que les autres mais de manière directe et sans passer par des intermédiaires qui prenait toute la gloire.

-Salvé les amis, je suis heureux de vous voir enfin en Savoie... On s'est toujours senti seul ici.

Il leur fit le signe de ralliement des réformés qu'il avait appris auprès de son père spirituel: Sanctus lui même.

-Redescendons dans la vallée... Je connais un noble qui nous hebergera. Il a des accointances avec la réforme et se trouve également être un noble de Savoie. Comme quoi, tout peut arriver et les meilleures cachettes sont dans les rangs de ceux que nous combattons.

--Levautour.

Il était la , toujours à guetter , fouillant dans tous les lieux . Il trouva assez facilement la grotte car son œil était puissant . Il entra , salua toutes les personnes présentes , heureux d'y voir autant de monde et s'adressa directement à celui qui compte .

TOI , qui a eu le courage de les affronter ouvertement à Annecy , TOI qui va surement payer pour nous par ta franchise , TOI qui est une grand homme , sache que s'il t'arrive quoi que ce soit , nous serons à tes cotés . Nous te libèrerons , tous ensemble ! Nous te vengerons et aurons aucune pitié .
Ils ont placardé des affiches contre TOI , il te cherche et veulent te reconduire à la frontière . Voilà toute la liberté de la Savoie !

UNISSONS NOUS MES AMIS ! ET LUTTONS POUR NOTRE AMI !

Fenthick

[Chambéry :]

Enfin de l'action ..
Peut être pas ce qu'il aurait souhaité, mais il était temps de faire bouger ses hommes ( et femmes ) et de leur montrer, pour ceux qui ne savaient pas encore, ce qu'était la joie du défenseur de l'ordre.

Enfilant une paire de gants, la bise se faisant cinglante, il fit des yeux le tour de la Cour de la Prévôté. Quelle bâtisse, tout de même.. Voilà de quoi être fier de sa Savoie.
Dans un frisson, il enfila sa ceinture d'armes, y portant l'épée "Grand-Griffe", déjà au fourreau, ainsi qu'un petit poignard ouvragé. Sur son buste, un plastron de cuir bouilli frappé aux armes ducales, dessus, son insigne de Prévôt, et dessous, une fine couche de maille, légère et robuste.
Il s'habillait dehors, pour moins souffrir du changement de température, qui commençait à être cuisant en ces périodes.

L'Hiver vient ..

Enfin, la cape. Grande, lourde, épaisse et chaleureuse. Et surtout, noire, sombre et sévère.
L'on n'allait pas rire, aujourd'hui, et le temps s'y prêtait. Aujourd'hui, on allait mourir peut être, être blessés, injuriés, brûlés, pendus, battus, déshonorés. Mais aujourd'hui, l'on ferait son devoir, l'on serait nobles, grands et courageux. Aujourd'hui, on serait Savoyards, Aristotéliciens, et Agents du Guet.

A moi, le Guet!

.. hurla-t-il dans la Cour déserte. Et elle s'anima soudain. L'on courrait dans les étages, une cloche sonnait, et lui, immobile, au centre de la Cour, attendait ses hommes.

Pierrot? Viens là mon garçon ..

Le jeune homme sortit du baraquement de la herse d'entrée, grelotant de froid, le nez rougie et le poil dressé sur la peau.

Cours, vole comme le vent et porte cela à Dame Auris. En main propre j'entends. Cherches la et ne la donne à personne d'autres, même si tu dois y passer deux jours. Me suis je bien fait comprendre?

Le page opina du chef, et fila au plus vite avec la lettre.

Citation:

[Lettre à Auris de Laas Tor, Dame de Fontcouverte :]

Ma Douce amie,

Je vous écris aujourd'hui, car je m'en vais pour une mission périlleuse. Je reviendrai, je le sais, mais je voulais vous rappeler mon amour sans bornes, failles ou doutes.
La vie à vos côtés est merveilleuse, et mon rêve le plus doux et de vous avoir à jamais à mes côtés ..
Soyez celle que vous êtes, la plus grande de Savoie.
Si il devait arriver quoi que ce soit, ce qui ne se produira pas, tâchez de vous assurez que Dewan et Myckilem est de quoi subvenir à leurs besoin. Dans le pire cas, la Régence du Selvage serait confié à Myckilem, secondé par vous, si vous l'acceptez, tandis que Dewan prendra la direction des Galanodel.

Rassurez vous, ce n'est là que précaution. Je vous contemplerai de mes yeux pendant mille ans encore.

Je vous aime, Auris.. Pour toujours, à jamais.

Galanodel Altior!

Votre à jamais.

Flavien "Fenthick" Galanodel,

Les premiers Agents arrivaient, en uniforme d'hiver, visiblement prêts à partir. Ils grelottaient tous, ou presque, dans la froideur pré-hivernale. Il les observa, les dévisagea lentement des yeux, attendant patiemment que les derniers arrivent. Les pages s'affolaient en écuries, et les chevaux, sellés les uns après les autres.
Le moment était venu..

Guet! Garde à vous![/url]
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--El_leon

Les Réformés était au fond. a attendre

Un réformé: Dis on fait quoi?
Un autre réformé: On sort?
Encore un autre: Heu...
Au fond un voix: Z'êtes qui vous tous?
Un rire sauvage venant de nul part... HAHAHAHAHA

Un homme seul au fond se parlait à lui même.

le premier réformé: On est dans la défection!
Le deuxième: Ta gueule!

--Levautour

Medso sous sa tenue de camouflage et Le vautour au fond de la caverne discutait

Gamalinas

[A Chambéry]

Gamalinas revenait de son inspection du marché. Il avait fait un rapide passage à la mairie pour informer d'une transgression de loi. Une fois arrivé à la Prévôté, le sergent entendit l'appel du Grand Chef. En effet sire Fenthick sonna le rassemblement des troupes de la Prévôté.

L'homme se mit dans le rang que formait ses compagnons, pour entendre la nouvelle mission. Contenu certainement important, pour une tâche forcément périlleuse ; compte tenu de ce grand rassemblement.

Adeline

[Chambéry ]

Adeline entendit l'appel du prévôt , elle dévala les escaliers en vitesse , se rendit sur le lieu de rassemblement et pris place dans les rangs a côté de ses collègues

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G_de_b

Des affiche arraché par le vent voletaient à travers la savoie. l'une arriva devant une grotte bien mysthèrieuse

g_de_b a écrit:

CONSEIL INTERPROVINCIAL DE SAVOIE

A L'ensemble des Fidèles Aristoteliciens Romains de Savoie,
Aux Simples Croyants,
Au Pouvoir Temporel de Savoie

Objet : De l'Hérésie en Savoie

Le conseil interprovincial de Savoie, Hommes de foy, vous saluent.

Nous membre du conseil interprovincial de Savoie, ayant apprit que l’hérésie tente de s’implanter de force sur le territoire saint et aristotélicien de Savoie.
Nous membre du conseil interprovincial de Savoie, ayant prit conscience que certain hérétique en petit nombre semble vouloir souiller le territoire de la fausse foy Réformé.
Nous membre du conseil interprovincial de Savoie, ayant prit conscience que ces dit hérétiques et reconnus comme tel ne souhaitent pas lier de Dialogue. Mais imposer leur voix dans nos églises.

Il y a de ça deux jours à Annecy ils ont tenté d’imposer un culte Réformé. Voyant qu’ils étaient repoussés dans le calme par un grand nombres de Fidèles Aristotéliciens. Sans avoir oublier de manquer de respect et d’affirmer qu’un culte réformé se passait sur le territoire Saint et Aristotélicien de Savoie. Signant ainsi leur crime envers la Foy, envers la Savoie, envers les paroissiens, envers les savoyards en général.

Par le présent texte nous déclarons que toute personne croisant, connaissant, ou entendant parler de ces hérétiques devra faire témoignage de leur présence.
Fidèles, et non-fidèles, n’ayez pas peur, vous ferez une œuvre plus que louable. Vous pouvez sauver la Savoie où vous vivez.
Ils vous parleront de tolérance. Nous vous conseillons d’aller voir en la cité de Genève si la tolérance Réformé est si merveilleuse.
Il est temps que la Savoie et aussi de par là même la Foy soit défendues.

Nous remercions donc le Duc Charles Marie de Talleyrand de sa reactivité et de son respect de la Vraie Foy.

Sauvons la Savoie, Sauvons la Foy.

Que cela soit dis à tous!

Fait à Vienne, en ce très saint jour du 30, du mois de octobre de l'an de Grâce MCDLVIII, en ce jour de fête de saint

Guillaume de Baskerville (IG: g_de_b).
Vicaire d'Annecy
Nonce de Savoie[/i]

SG Victor Hadrien De Mandeure
Duc des Bauges et Duc de Tarentaise
Vicomte de Cernex
Seigneur de Mandeure
Premier Archidiacre de Moustier-en-tarentaise

Neocor, Archevêque de Tarentaise

Charlemage23
Curé de chambery

Morell Bonnétoile
Curé de Bourg

Hommes de la Vraie Foy à votre service.

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--Le_peint

Le Peint les accueilla donc, un à un. Puis se dirigea vers l'estrade.

Mes frères et soeurs, nous sommes ici dans ce santuaire de la foi Réformée.
Nous sommes ici, pacifique, sans haine.
Nous somme ici pour exprimer notre foi qui est interdite!
C'est pourtant notre foi qui nous guide au quotidien!
Nous sommes obliger de nous cacher... pour vivre notre foi...

Pourtant nous sommes là comme aux origines: pas de clergé qui pervertit nos esprits, ses imposteurs!

Il leur sourit en marquant une pause.

Finalement, en agissant comme des tirans, ils nous rapprochent de notre foi.
Ils veulent faire de nous des bêtes, nous parquer, mais ils n'ont pas compris que notre foi est universelle!!!
Nous ne serons jamais assujettis ni par la noblesse qui vole nos éus, ni par ce clergé menteur!

Tiberias.

Le vent froid de la mi-automne soufflait follement dans les cheveux de Tibérias. L'homme avançait dans les rues de Belley, seul, un long manteau noir sur ses épaules, son épée bien visible, et ses bottes qui martelaient les pavés des rues. Le pré-romantique qu'il était, aimait particulièrement cette saison, c'était comme s'il enviait tantôt les guerriers du vent, du froid et des feuilles, tantôt le pâtre qu'il voyait réchauffer ses mains à l'humble feu de brousailles qu'il avait allumé au coin d'un bois. Mais le prévôt adjoint était avant tout un monstre. Un monstre qui s'était illustré par ses crimes en Orient. Un tel monstre dont il était impossible de pardonner les fautes. Un monstre obligé de suivre le même chemin car il était le meilleur. Soupirant, il entra dans le château, traversa les couloirs et retrouva son bureau à la prévôté.

Ce jour était bien particulier, pour en avoir parlé avec le prévôt, ils iraient chasser de l'hérétique. L'objectif ? Il était très vague : détruire leurs rangs. Quoi comprendre ? Tous les éliminer ? Tous les raccompagner hors de Savoie ? La question se résoudrait à leur approche.

Tel un militaire partant à la guerre, Tibérias ouvrit son armoire et prit ses vêtements de missions. Il prit simplement un légère cotte de maille qu'il enfila. Réenfilant son uniforme, il était prêt. Il vérifia sa ceinture et la sûreté de celle-ci et du fourreau et prit le chemin de la Cour. Le long manteau noir aux boutons dorés étaient différents pour tous, pour sa part Tibérias avait son grade marqué sur ses épaules, ainsi quand il croisa de jeunes agents dans les couloirs, personne n'osait le bousculer, à cause de cela et aussi à cause de son immense stature.

Tibérias s'arrêta à l'armurerie où on lui avait préparé un tonneau d'armes qu'il fit rouler jusque dans la Cour où les agents étaient déjà rassemblés. Le premier à rire serait écartelé. Le redressant, le prévôt adjoint se plaça à côté de son ami.

"Selvage, avez-vous déjà fait la guerre ou combattu ? Ces hommes et ces femmes ont prêté serment et se battront pour la Savoie jusqu'à la mort, aussi... ce sera une joie que de pourfendre à vos côtés...

Essoufflé, peut-être que ses mots chuchotés n'avaient rien rendu mais il s'en contenta et regarda ses agents fronçant les sourcils à cause de sa maladie visuelle.

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--Levautour

Dans la serie les réformés parlent aux réformés en se moquant d'eux même pour être sympa avec tous le monde. Et que le monde du joyeux naif s'ouvre à la réforme.
Une autre Discution entre réformés camouflés dans la grotte.

--Celui_qui_compte

Les personnes présentent écoutées, et acquiéssaient aux propos du Peint.
Tous connaissaient son véritable nom.

Les Réformés lisaient des lectures des anciens... c'était calme dans cette salle...
Chaque personnes voulant s'exprimer le faisaient sans aucune contrainte.

La chaleur humaine, le feu qui crépitait... tout était réuni pour passer une belle cette journée, en communation directe avec Déos.

Le temps passait ainsi... des gens de tous horizons, de toute classes sociales entraient... tous et toutes étaient à cet instant, frères et soeurs.

--Levautour

Le vautour réformé continuait dans son travail presque journalistique. Et dessinait au fond de la grotte. il aimait bien se moquer de lui même... Ca empchait les autres de le faire pour lui... c'était trop facile

Puis il ouvrit la Bouche.

Bon Medso, heu pardon, le peintre... heu non le peint... On pourrait p'être passer aux choses serieuses non?

Arrête d'essayer de nous convaincre on est déjà là, à tes pieds, à attendre tes ordres.

Quand-est-ce que l'on passe à l'acte?

Puis levant les yeux sur son épée.

Et puis à qui tu parles ... On est que deux...

Frimoden

N'ayant point vu Medso de la matinée , Frimoden partit à sa recherche . Les rumeurs circulaient beaucoup en ville et elle souriait en entendant tout cela . Cela ne la touchait pas , plus elle apprenait à connaître Medso plus elle l'appréciait . Il était bien loin du monstre que les gens décrivait , mais elle seule connaissait cet autre parti de lui .

Est ce parce qu'il ne pensait pas comme le voulait l'église qu'il fallait le condamner ? Le droit de la pensée était elle interdite ?
Frimoden n'était pas croyante , ni en Aristote ni en Deos , elle avait trop vu les gens trahirent leurs croyances !
Tous ces hommes qui épousaient leur femmes jurant fidélité et qui prenaient maitresse au premier sourire !
Tous ces nobles qui exploitaient des esclaves pour ne pas se salir les mains !

Elle ne voulait entrer dans aucune religion , elle garderait ces pensées et ses croyances , rien que pour elle !

En passant devant la caserne , elle vit le prévôt ainsi que plusieurs soldats en préparation .

Tiens , se dit elle , il me doit toujours de l'argent lui !

Puis elle continua son chemin en direction des montagnes . Elle avait entendu dire que son homme se réfugiait dans une grotte , elle voulait en avoir le cœur net .
Elle s'avança dans ces montagnes qu'elle connaissait bien maintenant y ayant vécu pas mal de temps . Elle passa devant son refuge qui n'était plus que ruine et eut une larme en le voyant .
Elle continua son chemin , ne pas revenir sur le passé !

Elle arriva enfin devant une grotte , ce devait être la ! Elle entra et entendit des voix au fond . Elle reconnut de suite celle de Medso et sourit en l'entendant .

Elle fut très surprise de les voir tous cagoules et les regarda un à un attendant que Medso parle pour le reconnaître .

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Medso

Medso vit arriver sa compagne...

Fri! tu es là... je suis heureux de te voir.

Plus de masque, plus de surnom...
Medso était bien l'homme qui voulait une foi Réformée libre au sein de la Savoie.
Il n'était pas le seul. Preuve en était que le sanctuaire était rempli de gens cachés ou non.

Il l'invita à le suivre... et lui indiqua un banc.

Une fois remonté sur l'estrade, il continua...
Mes soeurs et frères... j'ai deux choses à vous montrer...
Il sortit le courrier du Prévôt des Maréchaux et le leur lut:

Fenthick Galanodel a écrit:

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Citation:

Titre : Reconduite à la frontière.
Sieur Medso.

Suite à vos propos et à votre comportement, liés à la pratique interdite de la religion Réformée, et ce en groupe, dans le Duché Aristotélicien Romain de Savoie, et par ordre du Duc Régnant Charles Marie de Talleyrand Périgord, vous allez être reconduit toute affaire cessante à la frontière la plus proche de la ville ou vous vous trouvez actuellement, à savoir Annecy.

Il vous est donc demandé de rejoindre la Capitale, Chambéry, pour y rejoindre votre groupe d'escorte. En cas de non respect de cet ordre dans un délai de trente six heures, vous serez immédiatement mit en procès pour Trouble à l'Ordre Public.

En cas de tentative de fraude, vous serez appréhendez par l'une de nos armées.

Ceci est mon unique avertissement.
Je vous conseille très fortement de coopérer.

Pour la Savoie,

Fenthick Galanodel
Prévôt des Maréchaux

Entendez vous?!!! La brutalité pour bafouer notre foi...

Il déchira la lettre.

Je réponds par la défence de notre foi!
Unifions nous et élevons nous contre cette agression!

Mes soeurs et frères c'est cela que je voulais vous montrer, la deuxiéme chose... qui est en faite une fresque.
Celle des défenceurs de la vraie foi! Notre foi!

Il brandit alors la fresque comme une arme!
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--Levautour

VIVE LES LIONS MON FRERE!!!! PILLONS!!!!!

Le vautour était heureux. L'ordre venait d'être lancé.
Il sourit et sortit à l'air prenant son épée. La montrant au soleil

Toi demain, tu ne te léveras pas en savoie!

Isabeau

[Chambéry]

L'ordre était donné et tous devait se rendre à la cour de la Prévôté. Il faisait froid, les signes avant-coureurs d'un hiver qui s'en venait à grands pas. Elle avait mis son uniforme et avait dû sortir sa cape noire bien chaude. Elle n'oublia point son épée qu'elle prit soin de mettre dans son fourreau. Lieutenant Isabeau s'amena à pas de course dans la cour là où était Fentick le Prévôt de la Savoie.

Nous avions une mission importante à faire. Elle se tenait là droite au garde à vous attendant les ordres du Prévôt. Là déjà Sergent Gamalinas était le premier arrivée de sa troupe. Elle le regarda un instant puis un salut avec ses yeux. Elle remarqua que La Tulipe et Atlance manquait à l'appel. Elle vint vers Sir Fentick pour lui faire part de son rapport.

Chef! Il manque les Sergents Atlance et La Tulipe!
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Atlance

Après avoir reçu un courrier de dernière minute et entre ses dossiers à la mairie, Atlance, toujours sergent s'y présenta, il aperçut tout d'abord le Sergent Gamalinas et à ses côtés, sa soeur, la lieutenant. Il se dirigea vers elle.

Lieutenant Isabeau, je viens tout juste d'arriver, pardonnez mon retard je vous prie.
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Frimoden

Assise sur le banc , elle l'écoutait parler , fière de lui , et heureuse d'être à ces cotés .
Elle s'approcha pour lire la lettre du prévôt et comprit de suite le pourquoi du rassemblement à la prévôté .
Elle attendit que Medso termine pour s'approcher de lui .

Mon amour , je suis passée devant la prévôté en te cherchant . C'est le grand rassemblement .
Je pense qu'ils vont venir ici .
Même si ta grotte est bien cachée , en cherchant bien , on la trouve . Ils ne tarderont pas .

Elle se tourna vers les autres qui avaient gardé leur cagoule .

Si ils n'ont pas , comme toi , le courage de les affronter et je les comprends très bien , dis leur de partir de suite en remontant la montagne . Ils pourront ainsi regagner la frontière avant qu'il ne soit trop tard .

Elle le regarda droit dans les yeux .

Je reste avec toi , si ils te prennent , ils devront me prendre aussi ! Je ne te lâcherais pas !
Je suis si fière de toi , je crois moi aussi en quelqu'un , ce n'est pas en Aristote , ce n'est pas en Deos , c'est en TOI ! TOI mon amour , TOI mon bonheur , TOI ma joie de vivre , TOI mon avenir .

Elle regarda la fresque qu'il avait peint , tant de force , tant de croyance !
Pourquoi ne laisse t'on pas les gens croire en ce qu'ils veulent ?

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Medso

Medso fut touché par les paroles de sa compagne... et ne put s'empêcher de la serrer dans ses gros bras avant de lui adresser un baiser torride.
Il la savait sincère et il l'aimait de toute son ame.

Ce moment passé, il prit le livre d'Izaac dans ses mains et clama à la foule:
Mes soeurs et fréres, n'ayons plus peur de nos actes, n'ayons plus peur de montrer notre foi!
Ne nous cachons plus et oeuvrons ensemble pour Déos.

Une armée se rend ici, ces gens ne sont pas mauvais mais ils sont guidés par le mal: les prédicateurs de Rome.
Il n'est Dieu que Dieu, s'ils tentent de détruire ce temple de Liberté, la colère de Déos se déchainera sur eux. Et cela de multiples façons à de multiples endroits.
Nous ne sommes pas ici pour mourir, mais gardons en tête que la mort délivre de tout.

Il sourit alors à l'assemblée.

Ils peuvent nous railler tant qu'ils le souhaitent, les défenseurs de la foi que nous sommes honoreront la vraie foi jusqu'à la mort!

Puis, citant la dernière phrase du livre d'Izaac, il leur cria, comme emporté dans un élan:
Qu'ils disparaissent donc tous, ces faux prophètes qui disent au peuple : « Paix, paix ! »
Malheureusement, il n'y a pas de paix !
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Volpone

[Chambéry]

Réajustant ses chausses et ses braies, c'est dans le plus complet désordre que le douanier la Tulipe se présenta.

Euh... Présent chef, présent !

Isabeau

[Dans la cour de la Prévôté]

Lieutenant Isabeau lança un regard de fer en voyant arriver le Sergent Douanier La Tulipe. Elle lui avait envoyé un pigeon lui ordonnant de se rendre sur place. Elle s'en approcha d'un pas sûr et déterminé. Elle lui fit face le regardant de la tête aux pieds constatant qu'il avait tout son uniforme malgré le fait qu'il était dans un état désordonné, l'homme se tenait là droit devant elle. Elle fit le tour de sa personne lentement l'impectant et lui qui ne bougea point. Puis, elle revint au devant de celui-ci et lui ordonna.

Sergent Douanier Latulipe... un pas en avant!

Elle s'était promis qu'elle ne le lâcherait pas mais qu'il saurait qu'entrer dans la Prévôté c'est du sérieux et surtout qu'on n'a des comptes à rendre à son Lieutenant quand on est de service. C'est alors qu'Isabeau se tourna vers le Prévôt.

Monsieur Le Prévôt? Mes Sergents sont tous présents. Seul notre Sergent Douanier La Tulipe nous a fait attendre.

Elle s'adressa à La Tulipe d'un ton ferme.

Sergent... veuillez vous rappeler le serment que vous avez fait en entrant dans la sécurité de Chambéry cela ne doit pas être pris à la légère. J'espère ne pas avoir à vous le répéter.

Puis le dévisageant, elle fut offusquée devant l'habillement de celui-ci qui n'était pas soigné. Elle reprit de plus bel.

Et s.v.p. replacez votre uniforme et reprenez votre rang!

Elle avait le regard d'éclair pret à tuer tout sur son chemin. Elle contrôla ses pulsions négatives. On ne l'avait jamais vu comme ça. La dame de choc venait de sortir son caractère. Un grand silence et la Lieutenant croisa des yeux son fiancé le Sergent Gamalinas puis demeura là froide attendant les ordres du Prévôt.
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Fenthick

[Cour de la Prévôté]

Et tout ce petit monde de se regrouper lentement, mais sûrement. Tous arrivaient, plus ou moins vite, plus moins en ordre, mais ils étaient tous là. Sauf deux, excusés.
Son Prévôt Adjoint s'était mit à son côté, là ou était sa place, celle de l'homme de confiance. La Lieutenant de Chambéry, de retour en force après une petite discussion. Diantre qu'il était fière d'avoir une telle subordonnée. Les courageux de Chambéry et la méritante burgienne! Chaque ville représentée, un beau message.
Mettant à profit la petite inspection du Lieutenant de Chambéry pour l'un de ses hommes, Fenthick se tourna à l'oreille de Tibérias, pour lui répondre doucement.

J'ai déjà combattu, et ce maintes fois, Ferney. Je serai ravi, si cela devait se reproduire, de pouvoir le faire à vos côtés. Cependant, je ne pense qu'il ne sera nécessaire de sortir le fer ce jour. Du moins, telle n'est pas notre première intention.

Il lui sourit, à lui qui s'était battu si loin en Terre Sainte pour sa foi, pour l'Eglise Aristotélicienne Romaine et ses lumières, sa vérité.
Et il se tourna à nouveau vers ses hommes, qui attendaient dans le vent de cette Cour immense.

Femmes et hommes du Guet! Je vous rappelle à toutes et à tous votre devoir. Vous avez juré de défendre la Savoie, en lui donnant votre vie si nécessaire. Je ne le souhaite pas. Mais le moment est venu de montrer à tous votre grande valeur!
Aujourd'hui, un temple de la Réforme s'est construit en Savoie! Comme vous le savez tous, la Savoie est une terre de paix, ou chacun peut se revendiquer de l'appartenance qu'il souhaitera. Cependant, seule la foi Aristotélicienne Romaine à droit de pratique sur ces terres. Et le dénommé Medso le sait très bien!
La construction de ce lieu est une provocation à la face de la Savoie! Le vent nous rapporte que des intentions belliqueuses contre le pouvoir ducal y sont fomentées. Il est de notre devoir d'y mettre un terme.

Mes amis, mes hommes! Aujourd'hui, nous allons détruire ce temple interdit, et disperser pacifiquement ces gens, bien peu nombreux, pour les laisser croire en leur foi de façon personnelle. Je ne veux pas de sang. Nous ne céderons pas à la provocation. Nous faisons notre devoir. Nous protégeons la Savoie et sa parole vis à vis de l'Eglise.
Nous serons dignes de la confiance placée en nous. Détruisons ce temple, mais laissons les gens vivre leur foi. Seul le Très Haut jugera.

Altior mes amis! Altior et en selle!

Et il sauta sur Hidalgo et s'élança par le portail vers l'extérieur. Il savait très bien ou il allait.

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Medso

Medso lut une missive qu'un homme lui apportait d'Annecy...
Regardant l'assemblée en souriant... il déclara:
Mes soeurs et frères, nous tenons déjà une victoire!

Le prêtre d'Annecy Guillaume de Baskerville, qui m'a refusé l'Eglise pour célébrer un vendredi la foi Réformée, démissionne et quitte la ville!

Louééé soit Déos!

Les portes de la Savoie s'ouvrent enfin sur la vraie foi!

Et c'est avec des cris de joie que l'assistance accueillit la nouvelle...
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Tiberias.

Tibérias écouta les mots de Selvage à son oreille et grimaça légèrement. Pas de fer ? Le prévôt pensait-il vraiment que l'expulsion se passerait bien ? C'était toujours la même chose, si on chasse, la proie s'enfuit ou riposte. Blessé, le sanglier est plus dangereux que n'importe quoi. Pourvu qu'ils n'aillent pas titiller du cochon.

"Si je puis me permettre Selvage, reposez-vous très fortement sur votre épée une fois dans ces montagnes...

Il lui sourit et Fenthick fit un très joli discours, rappelant leurs serments et leurs missions. Pas de sang... le dents de Tibérias crissent. Mais le monologue terminé, le prévôt saute sur son cheval, aussitôt imité par son adjoint, dont la monture avait été emmenée par un page, un cheval noir. Tibérias murmurait toujours quelques mots à sa grande oreille. Peut-être nous comprenaient-ils... allez savoir. "En avant, Maréchal, montre-nous ce que rapidité, fougue et agilité veulent dire.

Se tournant alors vers les hommes et les femmes de la prévôté qui ne tardèrent pas à grimper sur leurs monture.

"Dieu ! L'empereur ! Le duc !

Il rejoint ensuite Fenthick à l'avant.

"Nous vous suivons mon ami, préparez-vous à combattre.

Phrase qu'il avait eu l'habitude de dire à ses amis généraux lorsqu'ils comandaient des opérations en Orient. Tibérias revoyait ces images défiler devant lui. Il dut écarquiller les yeux pour remplacer le désert par la Cour du château et pour voir Selvage en uniforme au lieu d'un militaire croisé.

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Milenia

Mili avait quitté la Franche comté voilà quelques jours ,chassée par une peine de coeur qu'elle ne digérait pas , mais alors pas du tout ..... Le pouvoir faisait tourner les têtes et certains en oubliaient l'essentiel.Pourtant elle l'avait prédit, elle l'éternelle sans coeur ,elle savait bien que cette histoire n'avait d'avenir que dans l'imagination de celui-dont-on-ne-devait-plus-prononcer-le-nom......

Partir oui ...mais partir où ? Après quelques hésitations , elle se décida pour chercher une amie qui lui avait proposé il a quelques temps un petit voyage "à l'aventure" ....Qu'elle bourrique je suis d'avoir refusé ,ça m'aurait évité bien des soucis .....

Baluchon à l'épaule route pour la savoie !

Annecy , voilà l'endroit d'où venait son dernier pigeon .....le pauvre n'avait pas fait le voyage retour enfin si mais pas de ses propres ailes , puisqu'il voyageait à présent dans le pot de terrine de la belle ..... Je m'en ferais bien une petite tranche, il fait faim après autant de route....

Mili débuta donc ses recherche dans le village ,mais point de Frimoden en vue .....étrange, pourtant d'habitude , elle investie les lieux ,on ne peut pas la rater ..... Alors elle adressa la parole à quelques personnes afin de trouver la trace de son amie.

Dans une grotte ?????? Vous devez confondre ! Frimoden n'est pas femme à se cacher dans une grotte ......Vous en étes sûr ?????

Qu'est ce qu'elle a pû faire encore pour se retrouver dans une telle situation !

Bon ,et bien je vais aller fouiller les montagnes ....dites mon brave monsieur , j'espère au moins qu'il n'y a pas de brigands dans vos montagnes .....

Nord ,sur est ouest ...... allez oust par ici.

Quelques heures plus tard.......

Purée de bonsang de bonsoir !!!! Mais où me suis je engagée .....

Encore un caillou , un foutu caillou de plus , elle rageait et pestait de plus en plus lorsqu'elle entendu des voix. Méfiante qu'elle était devenue à force de se trouver nez à nez avec des voyoux sur la route , elle se cacha dans un buisson non loin et se dit qu'il vallait mieux attendre et écouter si des voix lui étaient familières que de rentrer tête baissée dans une grotte .....

Des bribes de conversations lui parvenait aux oreilles , rien qu'elle ne réussissait à comprendre mais juste assez pour voir que la grotte était occupé par des hommes ....mais pas que ....

Toi....toi.....toi.....

Oh je connais cette voix ....une voix de femme ..... Hé hé je comprend mieux ce qu'elle fait dans une grotte .....c'est pas pour se receuillir qu'elle y est , c'est pour un homme ..... la pauvre .....

Milénia se releva , prudente elle s'avança dans la grotte apellant nerveusement son amie .... bon moyen aussi de faire comprendre à tous le raison de cette intrusion....

Fri ..... Frimoden ?????
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Frimoden

Elle l'écoutait parler ,sans trop comprendre , mais elle et la religion , ça faisait trois !
D'où vient l'homme ? Aristote , Deos ?
C'est comme si on lui demandait de qui l'œuf ou la poule était arrivé en premier !
Même dilemme pour Frimoden .

Fri ..... Frimoden ?????

Elle tourna la tète vers l'entrée de la grotte , cette voix .............

Mili ?

Un large sourire éclaira son visage , elle se jeta dans les bras de son amie , les larmes aux yeux .

Ho Mili ! Mais qu'est ce que tu fais ici ? Qui t'a dit que j'étais la ? Tu savais , ou c'est la hasard ?

Elle jeta un œil vers Medso , lui faisant comprendre que si Milénia avait trouvé la grotte , tout le monde pouvait la trouver aussi .

Viens , viens , Mili que je te présente .

Elle la fit avancer et lui présenta son compagnon .

Mili , je te présente Medso , un réformé , je préfère te dire de suite que tu ne sois pas surprise de voir toutes ces personnes autour avec des cagoules .
Medso est mon compagnon , pas un compagnon de voyage , non , mais l'homme de ma vie .

Elle sourit en disant cela , s'attendant à toute sorte de réaction de la part de Mili .

Avant de parler , Mili , j'ai autre chose à te dire . Tu n'es pas en sécurité en venant ici , Medso est recherché par la prévôté , ordre du Duc .
Ce sont des barbares qui ne pensent qu'à tuer . Il ne feront aucune différence entre toi , Medso ou moi .
Tu mets ta vie en danger si tu restes ici .

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--Levautour

Le vautour voletait au dessus de tous.

Il semblait que Medso avait la cote avec les filles...

Tiens un nouveaux sujet!

Milenia

Mili se senti soulagée de voir son amlie arriver...mais rapidement elle fû prise d'un étrange sentiment de panique à la vue de personne cagoulées ....pas très bon signe tout ça quand même ..... Sentiments confirmés lorsque Frimoden lui parla .....

Risquer ma vie ? Oh purée , si j'avais sû je serais restée au village moi !!!! En plus pour un homme !!! il manquait plus que ça ! Dans quel tas de fumier as tu mis les pieds toi ?

Elle regarda son amie plus sévèrement puis l'homme qui visiblement se tenait à ses cotés . Son regard avait perdu sa peur et faisait place à de la colère.

L'homme de ta vie qui n'hésitera pas à te laisser sur le bord de la route au premier problème ....tous fourbes .... Fri , comment peux tu tomber dans le panneau ....

Un long soupir se fit entendre ,mili avait tellement de chose à lui dire , mais voir son amie prète à risquer sa vie pour un homme la désespérait.Il faut dire qu'elle n'était pas en état de s'émouvoir d'un bonheur amoureux futile....

Et si l'armée du duchet vient ici , vous comptez vous battre ? Avez quoi ? Avec vos mots doux peut etre ? Et puis je croyais que tu n'avais aucune religion toi ? Le ciel t'est tombé sur la tête ou quoi ?

Mili avait plein de question en tête ...Fri, la douce Frimoden , qui était si gentille , sans religion et toute seule , elle la retrouvait amoureuse et en train de s'embourber dans une guerre religieuse ....Comment faire , elle connaissait bien la belle et se disait qu'en voullant lui faire entendre raison , elle n'arriverait à rien , il fallait ruser , mais pas le temps de monter une tactique .....

Mili simula un léger malaise et se raccrocha à une parroie

Dis ,tu veux pas qu'on aille discuter dehors ....je suis pas à l'aise enfermé dans une grotte sombre et odorante ..... un peu d'air frais me ferait du bien ....

Elle accrocha le bras de son amie l'attirant vers elle doucement.
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Volpone

Le douanier la Tulipe suivait mais sans tout comprendre. Les ordres étaient les ordres. On lui avait pourtant dit que les réformés étaient des aristotéliciens et l'prévôt disait qu'on était les seuls vrais. Bon, y devaient donc y en avoir des faux. Qu'importe. Il verrait sur place.
Il monta sur sa mule et l'éperonna vigoureusement pour qu'elle daigne bien avancer.

Frimoden

Ça va Mili ?

Voyant son amie s'accrocher , Frimoden changea de tète , elle s'attendait bien à une réaction mais pas de la à lui procurer un malaise . Et , en fait , ce qu'elle redoutait n'arriva pas autant qu'elle le pensait . Elle avait imaginé bien pire que cela .
Il faut dire que Mili avait l'air très remontée contre les hommes . Encore une , pensa t'elle , après Anna , Fab , Mili maintenant ........

Oui , allons à l'entrée de la grotte , tu respireras l'air frais .

Elle regarda Medso en souriant .

Je reviens de suite mon amour , Mili ne sent pas bien , je reste à l'entrée le temps qu'elle se sente mieux . Ne t'inquiètes pas , si je vois quelque chose , je te préviens .

Elle avança avec Mili à son bras jusqu'à l'entrée de la grotte .

N'allons pas plus loin , ils pourraient être cachés dans les fourrés et une dague bien lancée pourrait nous atteindre de suite .

Elle assit son amie sur une grosse pierre et prit place à ses cotés lui parlant tout doucement sur un ton de confidentialité .

Ma petite Mili , je comprends fort bien ton étonnement , j'aurais du t'avertir de tout cela dans mes lettres , mais je ne savais pas que tu allais venir , et tout cela fut si ...........................rapide .

Tu sais le pourquoi je suis venue sur Annecy , je t'ai dis à quel point j'étais malheureuse .
Sans aucune explication , il a cessé de m'aimer , comme ça , du jour ou je suis arrivée . Je ne sais encore à ce jour le pourquoi . Il a fui toutes discussions .
Je me suis réfugié en montagne après une explication avec sa mère . Ho ! Il est bien venu me rejoindre , mais c'était comme si cela lui était obligé , il n'était plus le même . Et puis la , il y a eu le feu dans mon refuge , Anna est arrivée juste à temps pour me sauver . Lui , il était bien la , mais je crois bien qu'il m'aurait laissé bruler vive à l'intérieur si Anna n'était pas intervenu .
A ce moment , j'ai compris que la vie pouvait s'arrêter comme cela , d'un instant à l'autre , mourir aussi jeune sans rien connaître de la vie ! Tu imagines Mili ?
Il ne m'aimait plus , il fallait que je l'admette , mais j'en ignorais la raison !
Alors j'ai voulu lui en donner une . Une vrai raison de ne plus m'aimer . Une raison qui me permette de l'accepter .
Je suis alors allé en taverne me promettant de courtiser le premier homme qui croiserait mon chemin . Et ce fut Medso ! Ho ! Il n'a rien eu à faire , je lui ai carrément sauté dessus . Il a très vite comprit que j'étais encore une jeune fille et non une femme , c'est se qui la poussé à accepter , ce faire une vierge ! Il ne connaissait pas cela .

Elle marqua une courte pause pour reprendre son souffle , Mili la regardait sans un mot , les yeux écarquillés attendant surement la fin du récit pour réagir .

Cela devait être un moment rapide , juste comme cela mais ...........................ce que nous n'avions pas prévu , ni l'un ni l'autre , c'est que tout cela tournerait différemment . J'ai appris à le connaître progressivement , nous avons eu envie de nous revoir et je ne suis pas repartie comme prévu sur Dole . Plus nous nous voyons et plus nos sentiments se sont développés . Nous nous aimons Mili .

Mili pouvait lire toute la sincérité dans son regard . Elle reprit .

Tu sais , Medso est loin d'être celui qu'on décrit , son seul délit fut de demander à l'Abbé de lui prêter son église un vendredi pour qu'il puisse célébrer sa messe . C'est tout ! Que cela !
A aucun moment il n'a montré quelconque agressivité . A aucun moment il n'a manqué de respect . Rien ! Il ne faisait qu'une demande qu'on lui a refusé .
Alors , il est venu ici , pour ouvrir ce lieu ou il pourrait recevoir ces frères . Ou est le mal ?
Medso n'est pas un brigand , on a rien à lui reprocher , il n'a jamais agressé personne .
Et comme tu l'as si bien remarqué , nous n'avons aucune arme ! Pas d'épée , pas de dague , rien qui puisse engendrer de la violence . Bien sur , la , il est en colère .
Nous savons que le Duc a ordonné son arrestation , j'ai vu des soldats se préparer , armés jusqu'aux dents . Je pense qu'ils s'apprêtent à venir ici .
Mais si c'est le cas , je resterais avec lui quitte à me mettre devant lui pour le protéger .
Je ne sais pas si il à l'intention de se défendre ou pas , mais il est certain que nous n'avons aucune chance . Et pour finir de répondre à tes questions , non , je n'avais et je n'ai toujours aucune religion . Je ne suis pas réformée , Medso ne m'a pas demandé de le faire , tu vois , il n'essaie pas de m'embobeliner comme tu pourrais le croire .
Mais si je suis la aujourd'hui , dans cette grotte , ce n'est pas pour la religion ,mais pour défendre l'injustice ! Car celle ci est énorme , vraiment énorme !

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Isabeau

Les ordres étaient les ordres et si le Prévôt demanda, nous devions exécuter. Enfin toute la sécurité du Duché semblait bien présente. Le Prévôt ordonna qu'on le suive. Lieutenant Isabeau enfourcha son cheval agrippant les sangles et tirant vers elle. Elle se tourna vers ses sergents et lança l'ordre.

Sergents Chambéry en selle et au galop!

La Lieutenant leur fit signe de la suivre à l'instant. Elle donna un coup d'éperon à son cheval "Pegase" qui avança sans hésitation. Tenant les sangles fermement, Isabeau suivit le Prévôt à vive allure.
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Gamalinas

Les choses étaient lancées. Le Prévôt, le Prévôt Adjoint et maintenant le Lieutenant de la Capitale scandèrent la marche vers le lieu proscrit. Gamalinas suivit le pas en montant sur son cheval. Qu'allaient-ils trouver là bas dans les montagnes ? Des inconscients avec une de ces religions extravagantes, ou des putschistes clamant un nouveau dieu pour prendre le pouvoir qu'ils n' avaient pas ? Le deuxième cas allait être bien dangereux. Gamalinas monta à la hauteur d'Isabeau.

-Ce Medso est-il originaire de Genève chère Lieutenant ?

Medso

Medso reprit la parole après avoir bu le thé avec ses amis, près du feu de la grotte. La neige éternel à cette altitude, chauffée dans des petites gamelles, associée aux feuilles… donnaient un résultat exquis.
Il y avait là des monceaux de vivres… de sac de maïs… de fruits… les villageois avaient donné de quoi subvenir aux besoins de bien plus de Réformés présents.

Il regardait sa sculpturale compagne parlementer avec son amie.

Une aubergiste de la ville arriva essoufflée vers Medso et lui chuchota quelques mots.
Il la remercia et prit la parole.

La tyrannie de Rome, arrive. L’injustice veut nous bâillonner, mais seul Déos nous guide !
Mes amis, ne vous trompez pas ! Les femmes et hommes qui vont venir ici, armés jusqu’aux dents ne sont pas mauvais… ils sont gentils ! Ils ne savent pas pourquoi ils viennent. Ils ne savent pas que c’est l’Eglise d’Aristote qui se sert d’eux au profit du gras Clergé, des gras évêques, curés, diacres et prêtres qui les envoient faire le sale boulot.
Ils n’ont pas ouvert les yeux sur la vraie Foi.

Nous sommes libres ! Libres dans notre foi ! Et nous demeureront libres ! Je ne laisserai pas détruire ce sanctuaire.

Sans arme, simplement avec les provisions que nous tous avons amené ; que le peuple nous a donné aussi, nous continuerons à clamer la parole de Déos !

Il prit le temps de les regarder un par un… arrétant son regard plus longtemps sur Frimoden, sa compagne.

Maintenant, soit vous restez… soit vous quittez la grotte. Il est temps de boucher l’entrée !
Il fit un signe de refermer l’entrée avec l’énorme pierre située dans son prolongement. Les hommes se mirent au bout des poulies et engrenages.
On actionna les cordes.

SSSHHHHHCCCCRRRAAAAAKKKKK

La porte du temple était fermée. Plus sûr qu’un château, c’était devenu une forteresse inviolable.

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Frimoden

Maintenant, soit vous restez… soit vous quittez la grotte. Il est temps de boucher l’entrée !

Pas le temps de réagir , les cagoulés exécutaient les ordres de Medso et arrivaient pour fermer la grotte .
Frimoden poussa son amie à l'extérieur en lui criant .

File Mili , file ! Je ne veux pas que tu risques ta vie pour moi .

Elle vit la silhouette de son amie disparaître derrière la grosse pierre , et revint prés de Medso essuyant une larme sur sa joue .

Elle se blottit dans ces bras sachant très bien ce qui les attendait tous .

Je t'aime mon amour , pour la vie , pour l'éternité !

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Milenia

File Mili , file ! Je ne veux pas que tu risques ta vie pour moi .

En l'espace d'une demi seconde , pas le temps de réagir , mili se retrouva toute seule dehors, le nez collé à une grosse pierre ,son amie de l'autre coté....

Fri !!! Fri !!!!

Les pensées confuses de la belle l'empechait de voir clair dans la situation , elle prit sa hache et commença à donner quelques coups dessus pour libérer son amie ..... Très vite elle se rendi compte de l'absurdité de sa démarche et pris le temps de réfléchir un instant .

Que faire ..... je ne peux pas la laisser là ! Se faire tuer pour un homme ...manquerait plus que ça ! Il faut que je la protège qu'elle le veuille ou non ....

Elle décida donc de se poster là en attendant les hommes en armes afin de les prévenir qu'une innocente se trouvait à l'intérieur. Elle trouva une pierre suffisement large pour recevoir son derrière et s'asseya posant sa hache à ses cotés pour ne pas etre prises pour une gardienne des lieux .

T'inquiete Fri je vais te sortir de là !
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Anna_perenna

La colère de ces derniers jours avait laissé place à une grande souffrance intérieure. Il fallait qu'Anna voit Frimoden. Lui dire qu'elle s'excusait, qu'elle n'aurait jamais dû dire des choses pareilles...

Quittant sa forêt de sapins où elle avait élue domicile, elle empaqueta son baluchon et se dirigea vers la "grotte" où Medso vivait maintenant avec son amour pour s'enivrer d'un bonheur éternel.

De longues heures plus tard, elle vit. Elle vit une Dame. Elle était là, bien assise sur un rocher, une hache à ses pieds. Une vraie, une authentique, une Dame semblant bien sous tous rapports...enfin, fallait se méfier tout de même. Anna ne la connaissait point mais Frimoden lui avait déjà parlé d'une amie, une certaine Milénia et la description qu'elle lui en avait fait correspondait tout-à-fait.
A cheval donné on ne regarde pas les dents lui avait enseigné son grand-père...

"Ayo Dame ! Bien le bonjour à vous !"

Anna lui tend sa paluche.

" Pas trop ankylosée la belle ? Mon nom est Anna, Anna_perenna. J'erre dans les forêts savoyardes depuis quelques jours maintenant...dîtes, vous ne seriez pas l'amie de Frimoden par hasard ? Milénia c'est ça ?
Frimoden elle est maquée avec un drôle répondant au nom de Medso...c'est que je la cherche moi, j'ai des choses à me faire pardonner..."

La jeune femme sort sa gourde et rapido s'envoie la beurranche.

" Vous en voulez un peu ? Savez qu'vous êtes drôlement bien roulée ? Ben mon lapin, si Diogène arrivait avec sa lanterne, il n'aurait pas besoin de chercher davantage...
Attention c'est du costaud hein, un de ceux qui vous ramone les tripes avant d'avoir eu le temps de dire ouf. C'est que...la bibine chez moi c'est une véritable vocation. L'hérédité y paraîtrait. Ma mère était dans le tonneau, et ma grand-mère, et...arf, on peut remonter comme ça jusqu'au déluge."

Anna en écluse un autre.

" Ouais, je bois pour oublier, pour oublier ma connerie, pour oublier que je n'ai à me souvenir de rien. La vie vous savez elle est d'une banalité et d'une horreur parfois...à faire frémir.
Vous allez me dire : pourquoi ne pas aller voir ailleurs...ben ailleurs j'en arrive et c'était pas mieux. Ce sont les êtres qui sont moches, partout, tous. Y'a rien à attendre d'eux que quelques écus...Pour le reste on est obligé d'apporter ses sentiments...et s'ils vous submergent, ben vous êtes morts.
Moi vous savez je travaille avec mes miches...'tention hein, uniquement avec les femmes...j'aime pas les hommes, m'ont trop fait souffrir...mais je pense avec mon coeur et ça et ben ça me plaît bien."

Anna biberonne de plus en plus et tient le litron à la perfection même si ce qui mijote dans sa gourdasse ben faut l'encaisser. Au bout d'un moment, elle cesse de refaire le monde, puis s'adressant calmement à Milénia lui dit :

" Alors, elle est où Frimoden ? Et Medso ?...Faut que je la voie. Faut que je les voie...J'ai des excuses à présenter. Je l'ai injuriée...ouais...moi son amie de tout temps je l'ai mise plus basse que terre et je m'en veux...tout ça parce-que je l'aime d'amour et qu'elle... eh bien...elle a pas les mêmes goûts que moi...et je m'en veux !
Je suis son amie, comme vous l'êtes envers elle vous aussi...pourra-t-elle me pardonner un jour ? Dame, j'ai été odieuse envers elle...de quel droit j'vous l'demande...mais qui suis-je moi pour que je puisse me permettre de juger, de critiquer et d'établir un jugement aussi ignoble qu'erroné ?
Je me suis écartée des principes d'une morale que j'enseigne ici à tous et qui m'est chère...Je pouvais critiquer son action...mais pas sa personne. Elle a la blessure, moi la douleur."

Anna secoue la tête, puis avise un bout de rocher près de Milénia et s'assoit.

C'était l'aube, une aube noire, sans pitié, sans étoiles, pleine de pluie et de bruits...
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Un cœur énorme

Milenia

Mili réfléchissait au meilleur moyen d'arreter une armée entière et de leur faire entendre raison lorsqu'elle aperçu quelqu'un s'approcher , d'un bond elle se redressa ,prête à hurler qu'elle n'était pas armée .Mais ce n'était qu'une femme seule qui s'avança à elle et lui adressa la parole.

Fri ! Elle cherche frimoden aussi , ma sauveuse ....

Mais la dame avait l'air un tantinet piplette et déversa sur Mili un flot de parole que la belle eu du mal à saisir ....Mili acquiessait machinalement à certaines de ces phrases et gardait un oeil sur la gourde qui se vidait à vu d'oeil. Ne comprenant que peu de chose ,elle finit par se rassoir .

A force de picoler comme ça , elle ne va pas me servir à grand chose ...pauvre Fri , c'est pas tout de suite qu'on va te sortir de là .....

Anna pris place tout près et Mili pu enfin se lever ,cachant à peine son énervement elle gesticula nerveusement son bras vers la pierre qui scellait l'entrée de la grotte .

Elle est là ! Notre amie c'est enfermée par amour pour un homme , il a scéllé la grotte avec cette pierre , j'étais avec elle quand tout c'est fermé , elle m'a poussé dehors .....

Mili reprit sa respiration et essaya de se calmer un peu puis repris

Fri et Medso sont coincé dans cette grotte , ils se sont enfermés avec des cagoulés pour se défendre , l'armée du duchet doit venir les arreter ou les tuer peut etre ! Et notre amie n'a rien trouvé de mieux que de vouloir protéger ou rester avec Medos jusqu'a la mort ! Je lui ai bien dit que les hommes sont tous fourbes et qu'ils ne vallent pas la peine qu'on risque notre vie pour eux, mais la belle est tellement amoureuse qu'elle n'y entend rien !

Elle fit quelques pas en cercle ,s'arréta devant Anna l'air très sérieux et repris

C'est pour ça que j'ai décidé de rester ici et de lui sauver la mise ! Je vais faire entendre raison à l'armée et leur faire savoir qu'il y a une inocente là dedans ! Ca c'est la première étape , après va falloir ruser car la belle lachera pas son tendre aussi facilement . Et si on essai la force , on va se facher tout net et ça servira à rien ! J'avais bien commencé à l'en éloigner ...si seulement il avait pas fermé la grotte aussi vite ....

Mili soupira , un long soupire pour soulager sa colère , son énervement et son impuissance .

Et vous ....vous auriez pas une idée pour la sortir de là ? Enfin si vous êtes en état de faire quelque chose ....

Elle attrapa la gourde d' Anna et se vida une bonne rasade .
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Adeline

Adeline obéit aux ordres du prévôt , elle monta sur sont cheval et suivit le prévôt a vive allure vers cette grotte cachée dans la montagne, qu'allais t'ils y trouver; quel était cette religion qui voulait prendre le pouvoir .
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Anna_perenna

Anna écouta Milenia qui s'agitait en tous sens, et semblait désespérée. Au bout d'un moment, la belle cessa de s'affoler et chopa au passage la gourde d'Anna.
Celle-ci la regarda faire et ne put qu'émettre qu'un sifflement d'admiration.

" Fichtre Milenia, quelle descente ! Tu vas me faire de l'ombre si tu continues ainsi."

Elle regarda la hache de la belle et passa son doigt sur le tranchant.

" C'est avec ça que tu comptes ouvrir la porte ? Tu as d'ailleurs déjà essayé non ? Regarde, il manque des petits bouts de part et d'autre. Pfff, pour casser ce rocher il faut plus qu'une hache...autant tuer un âne à coups de figues molles, tu auras meilleur résultat...allons, allons, on se calme. Fri et son amant sont à l'intérieur ? Inutile de les en déloger, ils roucoulent. Arf, que veux-tu, il y a des choses que l'on ne contrôle pas.
Des cagoulés dis-tu ! "

Anna éclata de rire.

" Tu sais, chez moi, à Kyrnos, des cagoulés il y en a partout, dans les maquis, à chaque coin de ruelle. Ils font rire les enfants. Seulement ils observent entre eux les règles de la justice et de l'humanité avec plus d'exactitude que les autres Barbares. Pas comme ici...
Des cagoulés dis-tu...ouais, des réformés...arf, toujours la même chose, mais quand les hommes arrêteront-ils de se battre pour affirmer leur supériorité...
Tu sais Mili, la réflexion est de toute justesse et mériterait bien que ceux qui entreprennent sur les consciences y fissent attention parce-que ça excite des orages qui provoquent des suites funestes et qu'on a bien de la peine à calmer.
Un moyen efficace pour arrêter tout ça et qui épargnerait bien du sang et conserverait nombre d'âmes dans nos villages serait la tolérance et d'accorder à tous la liberté de conscience. Enfin, que veux-tu, seule je ne puis rien faire."

Puis l'amie de Frimoden lui demanda :

Citation:

Et vous ....vous auriez pas une idée pour la sortir de là ? Enfin si vous êtes en état de faire quelque chose ....

Anna pouffa.

" T'inquiètes pas, plus je bois plus je vais droit, cela ne m'enlèvera jamais ma lucidité.
Une idée non ! Je n'en ai pas, à mon avis la Bête...oui, la bête pour moi c'est la prévôté, je n'ai pas d'autre nom à lui donner. La Bête donc ne va pas tarder à arriver. L'idéal est que tu puisses rejoindre Frimoden à l'intérieur, à mon avis ils doivent avoir une issue de secours pour pouvoir s'échapper.
Tu files avec eux et moi je m'occupe de les retenir. Avec ma gouaille et mes attributs cela devrait te laisser assez de temps pour fuir.
Faut pas que tu restes là, c'est dangereux, et puis ton avenir est devant toi. Le mien, pas de soucis pour lui, j'arriverai toujours à me débiner. Ben quoi, j'ai encore pas mal de drôlesses à découvrir."

Anna se met à rire puis reprend.

" La Bête va arriver, elle va déferler sur les deux tourtereaux au fin fond de leur grotte à griffes et à crocs et au feu d'enfer qui lui sort du groin. Ils vont tout leur prendre, tout ! L'amour, la raison, la parole et leur faire rendre gorge...et j'en oublie probablement dans ma petite caboche. La seule chose qu'ils ne leur prendront pas c'est leur Foi. Plus ils taperont dessus, plus elle grandira. La Bête nous oblige à être bêtes pour faire face...arf, pour avoir de la famille il faut détruire la famille, pour avoir le pays il faut le brûler et pour avoir le bien faut faire le mal...
Tente de les alarmer, qu'ils t'ouvrent cette maudite porte, on a pas idée de laisser une jeune fille comme toi seule au milieu de cette folie !
Quand à moi je les attends de pied ferme, je paierai par mon ventre la sécheresse de leur coeur."

Anna s'accroupit sur la pierre faisant office de siège, et sourit à l'horizon ; un pied de nez à toute cette mascarade.
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Un cœur énorme

Medso

Mes frères et soeurs... l'infamie envers nous tous... est belle et bien présente et progresse.

Il montra une copie de la lettre qu'un noble d'Annecy, qui avait surmonté le danger, lui avait fait parvenir en passant le pli par un petit orifice dans la parois.

Medso lut:

Citation:

Arrêté municipal du 11 novembre 1458

Qu'il soit lu et su,

Que nous, Momohmedbreizh, maire d'Annecy, arrêtons ce qui suit :

Article 1. Les embauches de miliciens et de maréchaussée sont prohibées aux personnes suivantes :
-Frimoden
-Medso

Article 2. La constitution ou l'appartenance à un groupe d'arme ou une lance est prohibée aux personnes suivantes :
-Frimoden
-Medso

Article 3. Le port de toute arme (épée, baton) dans l'enceinte de la ville est prohibée aux personnes suivantes :
-Frimoden
-Medso

Article 4. Toute personne ne respectant pas le décret présent s’expose à une mise en accusation auprès de la justice pour trouble à l'ordre publique.
Alinéa 1. Tout récidiviste s’expose à une mise en accusation auprès de la justice pour trahison.
Alinéa 2. Toute aggravation de cas sera prise en compte lors du procès du dit contrevenant.

Article 5. Ce décret présent prend effet immédiat et est mis en place pour une durée indéterminée.

Fait à Annecy le 11 novembre 1458 par nous, Momohmedbreizh, maire d'Annecy.

Il serra sa compagne...

Leur prochaine étape... sera de nous interdire de travailler et pour finir de nous affamer en nous interdisant d'acheter de la nourriture!
Déos les jugera.
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--Levautour

Bourf,

le vautour faillit étouffer.

Puis il réfléchit...

Ouais mais en meme temps l'armé de Genève qui se reconnait par le Lion et qui menace d'attaquer la Savoie, et les brigans qui détroussent les cures de passage entre Genève et Annecy... Sans compter que tu fasses bien chier leur curé! Et d'ailleurs aussi toute leur ville...

Il rit et se dit qu'il ferait bien une caricature

Bon on va dire que tu l'as bien cherché. Faut pas s'étonner de récolter ce que l'on séme n'est-ce pas mon magnifique ho grand Medso.

il rit

Eleonore.

Le tour de la cité... vite fait en quelques enjambées .. pour ne voir que.. du vide!
Elle était entrée dans une taverne.. et un homme l'avait accueilli religieusement.. elle avait d'abord pensé être chez les fous .. quoique .. écouta les élucubrations du gars et parce qu'elle était polie, se retient de rire. Il lui parla de foi mais pas icelle que l'éveque de Lausanne tentait de lui apprendre.. là c'était un truc étrange..
Elle se dit que Genève n'était pas loin, ça puait trop ... le Lion décrépi! faudrait qu'il se recycle un peu celui-là.. ah oui c'est vrai pensa t-elle.. il y a la Hydre maintenant... son jumeau, on change le nom mais c'est la même fiente! un truc plein de promesses qui t'en balance plein les mirettes et qui ne vaut que l'esclavage que le pauvre imbécile donne.. Ce gars puait un piteux mélange du lion, de la hydre.. et de la réforme... elle cracha au sol avant de sortir.. celui-là était un comique et rien d'autre!

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Medso

Medso avait passé une nuit d'amour avec sa compagne dans la grotte... dans un coin. Les autres réformés avait surement du entendre les râles de Medso, ainsi que les gémissements Frimoden.
Peu importe, ils vivaient leur amour comme un art sublimé par le danger qui rodait à l'extérieur.
Elle dormait encore sur son coté, face à lui.
Il la regardait armé de ses yeux en forme d'amande tantot bleus clairs lorsqu'il était apaisé tantot bleus foncés lorsque la colère s'emparait de son esprit.
Elle, plantureuse, fatale, plus femme que jamais. Ses longs cheveux bruns avaient un reflet brillant qui lui donnait ce charme digne des sirènes. Son corps parfait n'avait pas un poil de graisse en trop. Il n'y avait plus de trace de brulures... plus de traces de ce passé si dur, si violant.

CCRRIII...IIIIIii.....iiiiiaaaa...cccccc

Le bruit d'un éboulement au dehors raisonna dans la grotte... On marchait alentour. Beaucoup de monde.
Toutes les personnes présentent dans le sanctuaire furent aussitot tirés de leur sommeil. Medso se leva.
Il monta sur l'estrade, les autres le suivirent du regard. Il déclara:

J'ai fait un rêve, où un lion ailé venait nous voir.
Avec lui, venait enfin la liberté aux Savoyards, avec lui venait la richesse aux plus pauvres des Savoyards, avec lui venait l'égalité entre tous les Savoyards.
Ce rêve mes amis, il leur sourit enfin, ce rêve est réalité à Genève! A deux pas d'ici.
Levons nous, unissons nous et luttons contre Rome qui interdit dans les églises la prédication de la parole de Dieu.

Mes amis, mes frères, j'ai des messages de soutien qui m'arrivent de partout, je veux vous dire que ceux qui désirent rejoindre nos rangs seront les bienvenus!
Que l'on continue à m'écrire... Et ensemble nous réussirons!
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--Celui_qui_compte

La vie suivait son cours à l'intérieur du sanctuaire.

L'on priait Déos et on lisait des chapitres du Kitab al-Kutub. On dansait et riait au coin du feu.

Des lettres de soutiens continuaient d'affluer.

L'avancée des militaires semblait stoppée. Sans nul doute pétrifiés par la présence de Réformés, soldats de Déos.

On entendait plus rien au dehors.

--Levautour

Dit Medso? On leur botte le cul quand mon grand? J'avoue commencer à me geler les groseilles ici...

Le dessinateur parlait au peintre.

D'ailleurs? tu t'fais bouffer quand par la justice?

il rit

Fenthick

[Dans les montagnes de Savoie : A un tir d'arbalète de la Grotte Maléfique.]

Le Prévôt mit pied à terre et frissonna. Après une chevauchée d'une bonne heure, des tours, détours et retours, après des branches cassées, des grognements et des pierres soulevées, ils n'étaient plus très loin. La compagnie s'arrêta à la suite de Fenthick, tandis que celui ci observait le promontoire rocheux, ou se trouvait la grotte. Enfin ... Ou aurait dû se trouver la grotte..

Pour vous la faire courte, y'avait pas à tortiller du moule à cigare pour déféquer bien droit, des grottes, non loin des villes, y'en avait pas cinquante, et des accessibles, pas trois. Deux en fait. Mais la seconde ne pouvait être connue de quelqu'un qui n'était pas né sur ce versant des Alpes, pour la bonne et simple raison qu'elle était un lieu de refuge en cas d'attaque de la Capitale, à la fois pour les hommes, mais aussi pour les richesses. Autant vous dire que tout savoyard qui connaissait son emplacement l'aurait emporté dans la tombe bien avant de ne penser à le dévoiler.
Ne restait donc que la première, mais cette première là avait ... disparue. Impossible! Non, elle semblait plutôt avoir été ... fermée de l'intérieur. Fichtre, voilà qui compliquerait le tout.. Mais au moins ces agitateurs là avaient ils peur. Le sang ne coulerait pas, pas de son fait. C'était hors de question.

Plissant les yeux, Fenthick vit une silhouette assise devant ce qui fût l'entrée d'une grotte. Non, deux en vérité. Il se tourna vivement vers ses hommes et donna calmement ses ordres, toujours à l'abri sous le couvert des arbres.

Agents du Guet, arbalète en main, épée au fourreau. Lieutenant Isabeau, vous remontez en lisière de forêt par la droite jusqu'à la paroi rocheuse, et si vous voyez un de leur coquillard en embuscade, vous l'abattez sans sommation. Sergent Gamalinas, même opération, par la gauche. La Tulipe, vous pointez vos arbalètes sur les deux bougres que l'on voit là bas, regardez bien. Restez à distance sûre, mais je vous veux sur mes talons. Lieutenant Adeline, vous prenez tout ce que vous trouvez sur les chevaux qui puissent casser de la pierre. S'il faut abattre un arbre, nous le ferons une fois les lieux sécuriser. Dans ce cas, là, vous nous rejoindrez une fois l'inventaire de tout ce qui peut servir à cette tâche fait, épée au poing.
Ferney, sortez votre lame, avec moi.
Agents, en avant.

Il saisit son bouclier, dégaina "Grand Givre" et sorti du couvert de la forêt. Ses hommes se repartirent selon les ordres, et Ferney était à sa droite. Parvenu en vue des personnes assises, dont il vit que c'étaient des femmes, il gueula.

Prévôté Savoyarde! Déclinez votre identité! Je suis Fenthick Galanodel, Prévôt des Maréchaux de Savoie, et il n'y aura pas de seconde demande. Dans dix secondes nous ouvrons le feu.

Et ce fut dix secondes très longues qui commencèrent..

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Milenia

Puré ce que le temps est long quand on discute et se chamaille à savoir la marche à suivre pour sauver son amie ! Mili en avait un peu perdu la notion du temps.....

Partir comme le demandait Anna ....ou rester comme elle l'avait décidé avant . Mili ne savait que faire .....

Et puis le destin choisit pour elle ....ouf sauvée pas cette décision à prendre.

Prévôté Savoyarde! Déclinez votre identité! Je suis Fenthick Galanodel, Prévôt des Maréchaux de Savoie, et il n'y aura pas de seconde demande. Dans dix secondes nous ouvrons le feu.

10 9 8 7 6 5 ......

Mais qu'est ce que je fais !!! répond bougre d'andouille !!!

Prise de panique elle se leva et les mains bien haut en l'air elle se mit à hurler de toute ses forces

Ne tirer point ! je ne suis point armée et point méchante .... enfin sauf si vous etes un certain sir .... je suis Milénia de Dole, j'ai un laissé passé !!!!

Surtout ne part pas en courant , il va pas te rater ...... un coup d'oeil sur sa hache au sol , elle pourrait toujours se faire passer pour une bucheronne en mission ....mais le bois d'annecy n'était pas bien connu pour la qualité de son bois .....

M'sieur le prévot !!! ils sont à l'intérieur , mais y'a mon amie aussi à l'intérieur , sauf qu'elle y est pour rien elle !!! z'allez pas la tuer quand même ? Vous savez , c'est juste qu'elle est folle ....enfin folle amoureuse d'un homme .... On fait jamais rien de bon quand est amoureuse à cause d'un homme , vous savez ...alors je me suis promise de lui sauver la vie et de lui faire reprendre raison ...sauf que ça prendra du temps ...faut voir comment elle est amoureuse .... C'est comme si elle avait perdu la vue et qu'elle n'a plus toute sa tête .....

Dites vous voullez pas baisser votre arme....je vous sauterais pas dessus je vous le jure

Se rendant compte qu'elle tremblait comme une feuille ,elle s'effondra sur sa pierre .

Je vous le dis moi les hommes ils sont nuisibles ...... snif..... font attirer que des ennuis .....et mon amie c'est une fille bien ....je peux même pas l'aider comme je devrais , je en suis pas une bonne amie ....

Relevant la tête vers le prévot , les yeux rougis .... Hein messire que je suis une mauvaise amie .....
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Tiberias.

Tibérias n'était pas fatigué lorsqu'il parvint en haut de la montagne. L'habitude des rochers orientaux le sauva. On lui avait appris à calculer chaque année qu'une pierre vivrait, chaque seconde qui la séparait de l'éboulis... Puis, suivant le prévôt, ils parvinrent à la fameuse grotte. Deux silhouettes suspectes discutaient devant. Cachée par les arbres, la prévôté était là, comme toujours. Fenthick donna ses instructions, les lieutenants eurent leurs objectifs. Tibérias, avancerait avec Selvage jusqu'aux curieuses personnes.

Souriant à son ami, le prévôt adjoint dégaina sa lame et le suivit par la droite. Arrivés aux deux intrus, Selvage beugla, tandis que Tibérias scrutait. Il descendit de Maréchal, son fougueux cheval et s'avança vers la femme au langage balbutiant. Lorsque celle-ci lorgna dangereusement une hache bien aiguisée au sol, Ferney l'éloigna d'un coup de botte, gardant toujours en joug la femme et son interlocutrice.

Le regarde de pierre, cruel, vide, acharné et sans pitié de Tibérias pouvait créer des ravages. Il ne rêvait que de sang à cet instant, le sang réformé s'écoulant sur les montagnes savoyardes... une victoire !

A la fin de son discours, Tibérias s'approcha une peu plus de la dénommé Milénia de Dole et lui apposa sa lame sur l'épaule. Il se mit subitement à persifler dangeureusement :

"Votre laissez-passer et vite... qu'êtes-vous venue faire ici, parler avec des réformés est suspect, parlez !

La laissant chercher son laissez-passer et ses explications, Tibérias menaça l'autre femme avant de les regarder toutes les deux.

"Amis ou pas, tous ceux qui se trouveront à l'intérieur seront tués... s'il y a résistance ou selon notre humeur... Combien sont-ils ? Ont-ils des armes ?...

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Gamalinas

En Savoie la pente est rude. Surtout pour de pauvres chevaux, qui n'ont rien du bouquetin familier de ces rochers montagnards. Enfin, patience, persévérance et bien d'autres qualités viennent à bout de bien des chemins. Peut être que cela marche aussi pour les voies de la raisons.

Après une bonne heure de voyage l'équipée arriva à bon port, se dressant devant une grotte semblant être bouchée, précédée par deux femmes. Intéressant cette double présence. Gamalinas n'avait pas envi de spéculer sur leurs identités et leurs motivations. Il allaient bientôt le savoir.

Une fois sur le sol, le Prévôt déclina ses ordres et le Sergent à moustache se cantonna sur le coté gauche. Contournant la scène, l'homme se plaça entre deux rochers, à revers de l'entrée. Personne n'avait l'air de se trouver dans les parages, seules les deux inconnues.

Très vite la discussion se fit entre les dames et les têtes de la prévôtés. On avait donc là dame Milenia arrivant de Dole, qui voulait retrouver son amie à l'intérieur de la grotte. L'amour comme les dattes exaltent le coeur et fait agir vivement et par chaleur. A croire que la joie nous fait faire n'importe quoi. Le contraire de la mélancolie, mais tout extrême est une folie.

Gamalinas restait caché derrière ses pierres, attendant une réponse des interrogées. Cependant, la présentation du Prévôt enclencha la mémoire du moustachu. Galanodel... les merveilles de l'esprit firent partir Gamalinas des années en arrières, pendant que Tibérias agissait. Malheureusement, le temps n'était pas aux bons souvenirs d'avant, mais une fois l'affaire terminée, Gamalinas se promit de poser quelques questions à Fenthick, afin de bien confirmer ses pensées.

Medso

La compagne de Medso lui avait bien signifié que deux de ses amies étaient restées là dehors… à attendre.
Medso savait pertinemment que l’armée en route pour ne leur ferait pas de cadeau. Ces barbares savoyards ne sont pas capables de discerner que des personnes pacifistes ne désirant que prier Déos, ne sont pas un danger. Trop aveugler pas la haine de Rome.
De plus, ces deux femmes là, n’étaient là que pour une seule chose, sauver leur amie Frimoden.

Apres un long moment à prier Déos…
Je ne t’abandonne pas, c'est seulement ce lieu que je quitte….

Il regarda sa femme et lui déclara :
Je ne peux pas laisser ces jeunes femmes mourir par mon mutisme. Je ne suis pas de ceux qui se cachent pendant que des innocents tombent.
Il l’embrassa comme si c’était le dernier des baisers qu’il ne put lui faire.
Je t’aime… reste dans le fond, c’est moi qu’ils veulent.

Ouvrez la poooorte !!! cria t il aux deux hommes postés à coté du mècanisme.

A ces mots, il se déplaca vers la grosse pierre et ordonna au reste de la troupe de lever le bras du plus haut qu’ils puissent.
Les engrenages cliquetèrent et la porte s’ouvrir.
Il avanca, les mains bien en vues devant lui.

Ces femmes ne sont pour rien dans tout cela.

Me voici. Je suis Medso, le Réformé.
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Fenthick

Des lamentations.. La conviction de Fenthick vacilla en entendant la voix de la femme, mais il se ressaisit. Il prit un ton sans appel mais calme et engageant.

Milénia de Dole, votre présence en ces lieux n'est pas bonne pour vous aider dans votre plaidoirie. Je me souviens effectivement vous avoir envoyé un laissez passez, ce qui fait de vous une personne de droit en ces terres, cependant, vous n'avez rien à faire, tout comme Frimoden d'ailleurs, si elle est bien là dedans, comme je redoute de le croire.

Il regarda la lourde paroi de pierre et resta pensif pendant que son Prévôt Adjoint prenait la relève, un peu trop agressif, comme toujours. Mais au vu des circonstances, mieux valait cela que trop de laxisme, comme on aurait pu le lui reprocher. Il posa néanmoins sa main sur l'épaule de son ami.

Ferney, du calme. Retirez moi votre lame de l'épaule de Madame. Un peu plus de politesse, tout de même. Quoi qu'elles soient, elles restent avant tout des Dames. Prenez leurs armes, elles nous suivront à la Prévôté pour un témoignage avant le procès de Medso.
Du calme et de la pondération mon ami..

Le regarde avec insistance, puis se détourna à nouveau vers la paroi rocheuse.

Quand à savoir combien ils sont là dedans, je dirai environ ..

Retournement de situation, la paroi bouge, et le trou de la grotte réapparait. Bien la peine de se faire passer pour martyr, si c'est pour se livrer soit même, m'enfin! Oh! Comble de l'ironie, Medso lui même, qui sort, mains levées et tendues. C'est qu'il en serait convaincant, le bougre!

"Ces femmes ne sont pour rien dans tout cela. Me voici. Je suis Medso, le Réformé."

Prendriez vous le Guet pour un ramassis d'imbéciles? Sortez donc de là au lieu de déblatterer des anneries, Sieur.

Il le regarda d'un air dédaigneux, il détestait les fauteurs de troubles, doublés de sans honneur, tout juste bon à faire retomber sur une croyance entière la faute commise de vouloir ennuyer son monde.

Medso, moi, Fenthick Galanodel, Prévôt de Savoie, vous place en état d'arrestation. Vous allez être placé dans une de nos geôles en attendant votre procès. Toute résistance sera passible de circonstances aggravantes. Maintenant, offrez vos mains au Prévôt Adjoint, qu'il vous les lie..

Lui lance un dernier regard méprisant avant de crier à l'entrée de la grotte.

Tout le monde dehors! A la moindre arme, nous tirerons! Sortez sans faire d'histoire, et préparez vous à être conduit à la Prévôté, pour faire un rapport, avant d'être relâchés. Si vous ne sortez pas vous même, nous emploierons la force..

Il gueula alors pour ses hommes.

Qu'on m'apporte une pioche!

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Frimoden

Sans lui dire un mot , Medso s'était dirigé vers la sortie et avait fait ouvrir la grotte . Il s'était retrouvé nez à nez avec le prévôt et ses hommes . Frimoden l'avait suivi mais était resté juste à l'entrée , encore à l'intérieur , dans l'ombre .

Tout le monde dehors! A la moindre arme, nous tirerons! Sortez sans faire d'histoire, et préparez vous à être conduit à la Prévôté, pour faire un rapport, avant d'être relâchés. Si vous ne sortez pas vous même, nous emploierons la force..

Armes , force , toujours les même mots de violence , Frimoden ne portait jamais d'arme . À quoi cela lui servirait elle ? Enflée comme elle l'était , ce n'est pas avec une épée ou quoi que ce soit qu'elle pourrait combattre . On ne la surnommait pas la libellule pour rien .

Elle s'avança au grand jour .

Il ne reste plus que moi , les autres ont fuit par une autre sortie . Ils doivent être loin à présent , ayant enlevé leur cagoule pour vivre au grand jour .

Elle jeta un oiel noir vers Milenia .

Mili ! Pourquoi es tu restée ? Je t'avais dis de partir . Anna est partie ?

Elle s'avança vers le prévôt et lui tendit ses poignées , puisque de toute façon ils ne faisaient aucune différences autant leur dire ce qu'ils avaient envie d'entendre .

Je suis Frimoden , réformée , lion de Juda , brigand , meurtrière ......................

Elle réfléchit un instant .

Si vous avez d'autres noms à m'affubler , allez y , je ne suis pas à un prés .

Puis , elle se tourna vers son mari et lui tendit un parchemin . Tiens , c'est pour toi !

Citation:

Le réformé

Beaucoup de Savoyard n'osent le regarder
De peur que du regard ils ne soient fusillés
Mais quand vous oser leur demander
Mais qu'est ce pour vous un réformé ?

Il fait peur , il est jusqu'aux dents armé
Il n'a pas de cœur et ne fait que grogner
Il est un démon , il faut le condamner
Un lion féroce , il faut le tuer !

Mais ont ils réellement cherché
A savoir ce qu'est vraiment un réformé ?
De le comprendre , qui essai ?
Réformé égal lion, brigand , pour eux c'est un fait !

Dans ma vie , plusieurs j'en ai rencontré
Avec eux , souvent j'ai sympathisé
Leur religion m'est égale , moi qui suis atté
Je ne vois que l'être avec défauts et qualités

Une différence entre Aristotélitien et réformé
Aurai je du sans hésiter en trouver ?
Je n'en ai point vu , en toute sincérité
Ils sont des êtres comme tous et entier

Dans mon cœur , un homme est entré
Il me dit des mots doux , me couvre de baisers
Il a un cœur qui bat , il sait me le montrer
Pourquoi devrais je arrêter de l'aimer ?

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Medso

Se retournant, toujours les mains en l’air, il regarda sa compagne avec un petit sourire et les yeux remplis d'amour.
Je t’avais dit de rester en arrière… je ne veux pas qu’il t’arrive de mal…

Il se placa juste devant elle pour ne pas qu'elle soit touchée en cas de tire et prit tout de même le poème qu’elle lui avait fait, le glissant dans ses une de ses poches. Il aurait tout le temps de le lire et de l'apprendre dans une geôle; si ces hommes ne le tuaient pas auparavant.
Il prit alors le temps de regarder la grotte. Il y avait passé du temps, il y avait mis beaucoup de lui-même au service de la vraie foi, la foi Réformée.

Il fixa celui qui semblait être le chef et lui déclara:
Je suis un envoyé de Déos au service du bien. Je n'ai commis aucun crime! montrant Frimoden, Cette femme et ces hommes masqués non plus.
Il est inutile de vous acharner sur eux. J'ai ouvert cette porte. En signe de bonne volonté, sans qu'il n'y est eu une goutte de sang à verser pour m'y déloger.

Il était entre les mains de ces hommes. Il fit quelques pas en leur direction, toujours les bras levés dépassant à présent les deux amies de sa femme, qui ne bougeaient plus.
Il était maintenant à portée d'épée du groupe armé... Il regretta presque de ne pas avoir de sica à cet instant.

Il les fixa, se contractant tout entièrement... il sentait bien qu'il allait déguster.

Des images de sa femme: la douce Frimoden, de peinture, de Genève, de tous ses amis, de son bordel à Lausanne... se bousculaient dans sa tête.
Un instant même, il appercut un lion ailé réconfortant, protecteur lui adressant un message d'une voix fauve et animale:
N'es crainte, la mort délie de tout!
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Milenia

Une lame sur l'épaule , la belle manqua de défaillir .... Le nouvel arrivant était ma foi bien virulent et avait l'épée facile , encore un de ces hommes qui ne se sentaient fort que caché derrière leur épée ...

Fenthick repris la parole, pour le grand soulagement de la belle qui ne pu retenir un sourire vers lui , plus pour le remercier de tenir l'autre vilain à l'écart ....

Je ne sais pas combien ils sont ....je sais juste que mon amie y est avec son boulet.....enfin son homme pardon.

Et puis un grand bruit de roche et Medso qui apparait...Puré il sait faire son entré lui ..... manquait seulement un rayon de soleil à cet endroit précis pour faire apparaitre le bonhomme tel un messager ....elle manqua de rire mais se pinça la lèvre , ce n'était vraiment pas le moment , sûrement les nerfs qui lui jouaient des tours.

Fri !!! tu vas bien ?

Mili ! Pourquoi es tu restée ? Je t'avais dis de partir . Anna est partie ?

Oui , disparue sans que j'ai vu le coup venir ..... et tu ne crois pas que j'allais te laisser là toute seule !!! une amie ça reste malgrès les ...ennuis....

Devant tant de mouvement , la belle en profita pour se mettre un tout petit peu en retrait , surtout à bonne distance du "fou de la lame " .Elle pria Aristote que ce moment ne vire pas au bain de sang et que tout le monde réussisse à garder son calme ....pas de doute que le prévôt y arrive mais Mili ne pouvait s'empecher de garder un oeil sur l'autre qu'elle trouvait nerveux et peu enclin à se controler ...pour sûr il trouverait le moyen de tout faire dégénérer.....
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Gamalinas

Pour le moment il y avait du laissé passer, de la bonne volonté et soudain du spectacle minéral. En effet, la grotte cloisonnée ne le fut plus. De là apparut celui qui se présenta comme Medso le Réformé. Voila que les choses avançaient.

Gamalinas toujours derrière les rochers, observait d'un grand sourire la situation. Le réformé connaissant son métier et les bras levés commençait sa démonstration de martyr.

Le sergent avait un peu perdu de vu la dame nommée Milenia, mais celle ci reprit vite le devant de la scène quand la femme de Medso entra. Comme c'était beau, en plus sans répétition. Toutefois la sincérité de la dame toucha le membre du Guet de Chambéry. En effet la pauvre semblait s'être attachée à une cause qu'elle n'embrasse pas forcément, mais la situation l'eut fait basculer dans le sens de la réforme. Les questions seraient quand ? comment ? et Pourquoi ? Si on pouvait répondre à ces interrogations, on aurait peut être une parade à la menace du martyr en général.

La seule chose qui inquiétait Gamalinas dans ce jeu, était le document que s'échangèrent Medso et sa dame. Qu'était-ce ? Un élément menaçant ? Le plan d'embuscade des acolytes encore cachés dans la grotte ? Ou rien de plus qu'un message d'encouragement ? Peut que le voile allait se lever très vite sur ce point.

Tiberias.

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--Le_suisse

Citation:

Medso

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[RP] Le santuaire caché des Réformés de Savoie