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[RP] Au Chaudron Buveur : Taverne-Auberge...

Sunev
Ce matin là, lorsque Sun s'était réveillée, elle avait entendu des bruits dans les rues de Dijon; et une voix qu'elle reconnaitrait entre toutes. Elle se leva d'un bond en s'écriant: Sonia?!
Le temps d'émerger, et de se tirer du lit douillet dans lequel elle dormait, elle s'avança vers la fenêtre qui donnait sur la rue et elle ne vit... Rien...
Elle en conclut qu'elle avait sans doute rêvé et retourna retrouver la chaleur de ses draps.
Une fois la matinée bien avancée tout de même, elle se décida à aller vérifier à la taverne de Sonia.
Elle toqua à la porte en espérant entendre sa soeurette lui répondre.

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Aloe_sonia
Sonia entendit quelqu'un frapper à la porte de sa taverne.
Elle se redressa espérant que Gertrude allait ouvrir.
Mais le bruits persistaient.

Elle lança un juron, et se dit que Gertrude allait passer un mauvais quart d'heure.

Elle se couvrit et alla ouvrir. Elle regarda autour d'elle chez son domestique, mais rien. Son visage se couvrit d'un large sourire en voyant sa sœur.

Elle lui sauta au cou, lançant tomber la couverture qui la couvrait. Le vent lui caressa le corps et elle tira Sun' à l'intérieur de la taverne et referma la porte derrière elle.


- Viens on va manger un truc!


Elle l'invita à s'asseoir et cria :

- Gertrude...
--Dame_gertrude


Gertrude sursauta en reconnaissant la voix de Sonia. Elle dormait près des animaux, son lieux favoris et au chaud.
Elle secoua son châle rempli de paille.
Elle ignorait que Sonia était là.

Et à elle même : Mais elle est revenue quand? Rhaaa je vais devoir me remettre au travail!!! J'espère qu'elle va repartir!


- Oui Oui, j'arrive.

Elle salua les deux blondes, les deux soeurs et se fit réprimander par Sonia, comme d'habitude.

Elle alla leur servir à boire et à manger. Elle retourna dans la cuisine chauffer de l'eau, car elle savait que Sonia allait lui demander de le faire pour un bain.
Domdom
[20 novembre 1459 : Jour maudit]

Assis à la grande table de l'auberge et la chope en main , l'encapuché observait d'un oeil interessé , Sonia et Gertrude préparer le repas du midi.
Sonia, rentrée à Dijon seulement la veille , n'avait pas perdu de temps , s'affairant comme une petite fourmi , entre cuisine , salle et chambres , donnant des ordres de sa voix douce , nettoyant ici, chassant la poussière là ...
De temps à autre , le grand brun jetait un furtif regard vers le haut de l'escalier qui menait à l'étage , là où étaient les chambres qu'il occupait avec sa petite famille, attendant impatiemment de voir apparaitre ses gosses et Alexandrine , leur nourrice.
C'était jour de marché aujourd'hui et Dom avait promis à sa petite tribu de les y emmener.

Alexandrine se retrouvait bien seule et désemparée, avec les quatre gosses du conteur , lâchement abandonnée par Mary , la gouvernante, qui s'était éclipsée vers le sud , pour aller voir la mer, avait elle dit.

Aaarrrghhh !!! Elle ne perdait rien pour attendre, celle là !
L'encapuché lui causerait du pays quand elle réapparaitrait !

Tout à ses songes de représailles à l'encontre de la rousse gouvernante , Domdom ne sentit pas immédiatement la présence du petit messager emplumé, porteur d'une missive, qui tapotait du bec sur le bois de la table.

Quelques instants plus tard, il avait en main une missive rédigée d'une main inconnue.

Courte...lapidaire...laconique...Un avis de décès...

L'encapuché sentit d'un coup son sang refluer se ses veines et , n'eut été sa position assise, il se serait effondré , comme un sac de farine.


Sonia...

Seules ces deux syllabes arrivèrent à sortir de la gorge du conteur , dont le bras tremblant tendait la missive vers sa frangine:

Des nouvelles de Mika...
Elle est...
Elle est...


Le grand brun ne put en dire davantage, s'effondrant en pleurs sur la table, manquant d'écraser le pigeon qui picorait des miettes

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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Mary.
La rousse gouvernante était rentrée dans Dijon sans encombre, après son escapade méditerranéenne. Le trajet du retour s'était bien passé, en compagnie de Boulie entre Marseille et Lyon, puis sans escorte pour la fin de la route.
Elle arriva à l'auberge pas très à l'aise, elle sortait de la taverne où elle avait appris que son patron était rentré depuis déjà deux ou trois jours.
Elle qui espérait rentrer avant lui, afin qu'il ne sache jamais qu'elle s'était absentée, c'était raté.
Elle entra donc sur la pointe des pieds dans la salle commune de l'auberge, se demandant comment elle allait annoncer son retour au conteur.

Tous les discours qu'elle avait pu préparer sur le chemin depuis la taverne s'évanouirent d'un coup, quand son patron entra dans son champ de vision : il était effondré sur la table, secoué de sanglots ! Elle ne l'avait plus vu dans cet état depuis la mort de la mère des jumeaux, à part peut-être quand il avait cru sa divine rousse condamnée.

Quelle affreuse nouvelle la missive qu'il tendait à sa sœurette avait-elle bien pu lui apprendre ?

Elle lança à cette dernière un regard interrogatif :

Qu'est-ce qui est arrivé ?
Aloe_sonia
Sonia était en train de ranger la taverne, donnait des ordres à Gertrude.
Sortie rapidement pour vérifier l'état de l'étable et que les animaux soient bien installé.

Elle revenait de Langres, ou les tavernes étaient pleines de brigands. Ils avait hésité à venir à Dijon, peur de faire une mauvaise rencontre.
Mais le meneur : Gothyra, avait pris toutes les précautions et c'est sains et sauves qu'ils entrèrent dans la capitale.

Elle était dans la cuisine quand elle entendit Dom' l'interpelé. Elle jeta un coup d'œil vers Gertrude, comme pour lui dire : tu lui as bien donné son déjeuner?
Gertrude hocha simplement les épaules, comme pour dire : Je ne sais pas pourquoi il t'appelle.

Elle se dirigea vers la salle et son sang se glaça en voyant son visage blême et surtout quand il dit :


Citation:
Sonia...


Seules ces deux syllabes arrivèrent à sortir de la gorge du conteur , dont le bras tremblant tendait la missive vers sa frangine:

Citation:
Des nouvelles de Mika...
Elle est...
Elle est...


Elle jeta sa serviette à terre et courut vers lui, s'assied à ses côtés et dit :
- Quoi!!! Elle a quoi Mika?

Elle resta là, le regarda, espérait que se ne soit pas une mauvaise nouvelle.

- Dom'?

Elle vit Mary, esquissa un sourire et tenta de trouver la réponse dans ses yeux, savoir ce que Mika avait. Mais elle comprit que Mary l'ignorait aussi.
Domdom
Laissant Sonia parcourir la missive qu’il lui avait tendue , l’encapuché leva un visage ravagé par les larmes vers la porte d’entrée de l’auberge , qui venait de s’ouvrir , dans son petit bruit de chuintement assez caractéristique.

A travers le brouillard des larmes , le grand brun discerna la silhouette de Mary , qui se détachait dans l’encadrement de la porte.

D’un geste de la tête , et sans répondre à la question de la gouvernante , il lui indiqua l’escalier qui montait à l’étage , lui signifiant ainsi , que sa présence était plus nécessaire auprès des enfants là haut , qu’en bas , avec lui et sa sœur.
Il serait bien temps , plus tard , d’avoir une explication franche avec cette tête de linotte , qui prenait des libertés dans la tâche pour laquelle il la payait.
Ah…S’il n’avait pas fait serment à sa défunte Lysannabelle , sur son lit de mort , de garder cette péronnelle de Mary à son service , il s’en serait séparé depuis longtemps , déjà !

Tournant la tête vers Sonia , il attendit qu’elle ait fini de lire la missive , avant de reprendre :


Ca s’est passé dans la nuit d’avant-hier à hier, sous les murs d’Orléans , d’après ce que dit ce capitaine Valoche , chef de l’armée « Myosotis ».
Mikaphile n’a pas souffert, Sonia…
Le premier coup d’épée qu’elle a reçu lui a été fatal.


Puis, essuyant ses larmes d’un revers de manche , il continua :

Finalement , elle aura eu la mort qu’elle désirait …Au combat !
Tu sais…Dans ses dernières missives, elle insistait sur le vide de sa vie actuelle , sur son envie d’en finir.
Elle s’était proposée plusieurs fois pour des missions périlleuses , dans un passé récent.


Domdom ne réalisait pas encore : Mikaphile morte …C’était tout simplement impossible , inconcevable…
Déjà , qu’il avait eu beaucoup de mal à l’imaginer soldat de l’armée Bretonne , sa petite vieille , plus à l’aise dans le maniement de l’aiguille que de l’épée .

L’encapuché passa alors son bras autour des épaules de Sonia et la serra contre lui , pour la réconforter.
Il savait que la blondinette appréciait beaucoup Mika et voyait sur le visage de sa frangine et les tremblements qui lui parcouraient le corps, qu’elle était bouleversée par la nouvelle.

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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Mary.
Visiblement Sonia n'en savait pas plus qu'elle sur la cause de ce désarroi chez le conteur. La rousse gouvernante, curieuse comme pas deux, aurait bien essayé de déchiffrer le courrier que son patron tenait à la main, mais au moment où elle s'apprêtait à s'en emparer, il releva les yeux sur elle, et lui lança un tel regard, lui enjoignant de filer s'occuper des gosses, qu'elle n'y songea plus.
Elle s'engouffra dans l'escalier, d'où elle entendit encore :



Ça s’est passé dans la nuit d’avant-hier à hier, sous les murs d’Orléans, d’après ce que dit ce capitaine Valoche, chef de l’armée « Myosotis ».
Mikaphile n’a pas souffert, Sonia…
Le premier coup d’épée qu’elle a reçu lui a été fatal.


Dieux du ciel ! Mika ? morte ? le cœur de la rousse gouvernante manqua plusieurs battements... Non, ce n'était pas possible, elle allait revenir, elle devait être en train de négocier ça avec Aristote ?
Pauvre conteur ! Mary comprenait maintenant son visage ravagé de chagrin, quand il avait levé les yeux sur elle ! c'est qu'il l'aimait bien, sa tit'vieille !

Elle se dépêcha d'aller retrouver Alexandrine, la nourrice, auprès des enfants. Elle attendrait qu'ils dorment tous pour lui annoncer la terrible nouvelle : la petite Katell, en particulier, s'était attachée à la Bretonne, son père saurait mieux qu'elle trouver les mots pour la mettre au courant en douceur.
Valerien
Sssuuttt , Sssoussen…
Pas aboyer, le chien !
Pas aboyer !


Agenouillé auprès de son chien jaune et le tenant par l’encolure d’une poigne ferme pour un gosse de sept ans , Valérien regardait et écoutait se qui se passait , en contrebas.

Il s’était préparé tout seul pour aller au marché , se glissant furtivement hors de leur chambre d’auberge, laissant Alexandrine, complètement essouflée et dépassée , s’escrimer vainement à apprêter les jumeaux pour l’occasion.

Le front appuyé contre les barreaux de la balustrade du palier du premier étage , il avait pu voir le pigeon entrer dans la salle par la fenêtre ouverte, puis se poser auprès de son père.
La suite était allée vite : Poppa s’effondrant en pleurs après avoir lu , puis tendu un courrier à Sonia , Mary entrant juste au même instant….

D’après les bribes de conversation que Valérien avait saisi , ils devaient parler de dame Mikaphile et ça devait être suffisamment grave pour déclencher des pleurs chez Poppa.

Happé par ce qui se passait en bas, il fut dérangé par un bruit , juste à côté lui : c’était Mary , sa gouvernante , qui avait monté l’escalier sans que le gamin la remarque.
Le gosse et le chien , qui n’avaient pas revu la gouvernante depuis longtemps , l’accueillirent d’un beau sourire pour l’un, d’un battement saccadé de queue pour l’autre , avant que Valérien ne reprenne à voix basse , d’un ton de lutin sarcastique:


Tiens , t'es revenue, toi ?
Poppa y te cherche partout et y dit que ça va te ssauffer...


Puis , d'un air de conspirateur :

Z’écoute ce qu’ils disent en bas , Mary
Viens t’installer à côté de moi
On est bien , là !


Et le mioche , poussant un peu son chien , de faire une place à la jeune femme rousse , toujours aussi curieuse.

Mary.
Arrivée en haut de l'escalier, tout à son inquiétude concernant le sort de cette pauvre Mika, la rousse gouvernante manqua bousculer Valérien, l'ainé des enfants du conteur, et son chien jaune, Chouchenn.
A peine eut-elle le temps de voir son beau sourire illuminer sa bouille d'angelot, qu'il lui dit sur un ton de conspirateur :



Tiens , t'es revenue, toi ?
Poppa y te cherche partout et y dit que ça va te ssauffer...
Z’écoute ce qu’ils disent en bas , Mary
Viens t’installer à côté de moi
On est bien , là !


Comment résister à des ordres si gentiment donnés ? Elle se mit donc à croupetons près du gosse, l'entourant d'un bras protecteur.

Tu as entendu ? cette pauvre Mika ? Tu crois qu'elle va redescendre, ou rester près d'Aristote ? Moi j'aimerais bien qu'elle revienne, elle ne m'a pas encore donné la recette de confiture, tu sais, la bonne confiture qu'elle avait faite ici même pour ta petite sœur ? D'ailleurs, demain, tu viendras avec moi au marché, on ira acheter une belle miche de pain, ou mieux, de la brioche, pour en faire de belles tartines pour ton gouter, d'accord ?

Si elle pouvait détourner son attention , il avait déjà trop souvent été confronté à la mort d'êtres chers, ce petit, pourtant encore si jeune !
Aloe_sonia
Sonia prit la lettre que lui tendit Dom, elle le regarda un court instant. Et sentit que le contenu n'allait pas être gaie.
Elle commença à lire et plus elle lisait, plus son cœur se serrait et des larmes commencèrent à couler.

Elle resta, là, figée, tête baissée et écouta Dom' lui expliquer que Mika n'avait pas souffert...

Mais là, c'est eux qui souffraient, de l'absence de leur vieille amie, c'est eux qui pleuraient. Sonia sanglotait et se blottit contre son frère quand elle sentit son bras autour d'elle.

Elle réussit à dire :


- Dom' on fait quoi? On fait quoi maintenant?
Domdom
[Il faut sauver le soldat Mika]


Citation:
Dom' on fait quoi? On fait quoi maintenant?


Ce que nous allons faire ?

Travelling panoramique d’un regard absent et vide à travers la taverne : le pigeon de l’armée Bretonne continuant de picorer les miettes sur le sol de terre battue , juste aux pieds de deux paysans taiseux attablés , un verre de marc de Bourgogne à la main …Un peu plus loin, la silhouette arthritique de la vieille Gertrude , se détachant dans l’encadrement de la porte de la cuisine , penchée sur la marmite de soupe aux choux , qu’elle s’évertuait à touiller avec une grande cuiller en bois .

La Nattée était morte , didiou !
Comment se pouvait il que la terre continue de tourner , que chacun continue de vaquer à ses occupations, alors que quelque chose venait de se casser dans le cœur et l’âme de l’encapuché et certainement de Sonia, aussi ?

Le passeur d’histoires finit par poser ses iris sur les yeux cernés et encore rougis de larmes de sa sœur de coeur
Et , si finalement …. ?
Mais oui , bien sûr !
Cà ne pouvait être qu’une erreur …Une méprise !
Ohhhh !!!! La vilaine « Killing Joke » que voilà ![p’tit clin d’œil à Jaz Coleman en passant]

Comme s’il avait des ressorts sous sa croupe callipyge (qualificatif certifié par de nombreux témoignages féminins ) , Domdom se redressa d’un coup sur son siège , déséquilibrant presque Sonia :


Je vais répondre à cette missive , Choupinette
Demander plus de détails…
Peut être se sont ils trompés de nom dans la mêlée tumultueuse de la bataille ?
Peut être n’est elle que blessée ?


A l’abattement avait succédé l’espoir.
L’enpapuché ne tenait plus en place : il se leva d’un bond puis arpenta la salle du « Chaudron Buveur » , faisait les cent pas sous les yeux étonnés de Sonia et des deux paysans.
Il pensait déjà mettre un plan de bataille en marche …
Il fallait sauver le soldat Mika !

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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Aloe_sonia
Sonia garda la tête penchait, et se dit qu'elle avait posé sa question, sans attendre une réponse.
Que pouvait il dire, à part d'aller aux funérailles.

Elle sursauta quand il commença à parler d'une erreur, elle le suivit du regard.
Il voulait y croire, il voulait qu'elle ne soit pas morte.
Comment pouvait-il y avoir une erreur, c'est l'armé.

Elle prefera se taire, elle ne voulait pas le ramener à la réalité.
La mort de son amie l'avait affecté.


- Oui écrit Dom', oui c'est une bonne idée.

Mais ses larmes continuèrent à couler.
Valerien
Citation:
D'ailleurs, demain, tu viendras avec moi au marché, on ira acheter une belle miche de pain, ou mieux, de la brioche, pour en faire de belles tartines pour ton gouter, d'accord ?


Le blondinet se tourna vers sa gouvernante et lui offrit un sourire à la fois gourmand et réjoui , marquant davantage les deux fossettes qui lui encadraient les lèvres.

Oh oui…Mary !
Ze veux biiiiiiiiiiien


Se rendant compte qu’il avait haussé la voix , il jeta un rapide coup d’œil en bas, à travers les barreaux de la rambarde du palier , en direction de son père et de Sonia.
Ouf ! Ils n’avaient rien entendu !
Le gosse observait son père en train de marcher nerveusement , de long en large , dans la salle .
Puis son regard se posa sur Sonia , comme aimanté : Elle pleurait doucement …Elle était triste …

L’espace d’un instant , Valérien eut l’idée de dévaler les escaliers menant au rez de chaussée , afin de consoler Sonia , lui montrer qu’il était là , à ses côtés.
Mais dans son for intérieur, il admettait que c’était des affaires d’adultes, toujours compliquées.

Si son père et Sonia avaient seulement levé la tête vers le haut de l’escalier, ils auraient pu s’apercevoir que deux paires d’yeux et d’oreilles indiscrets guettaient leurs moindres gestes et paroles et Poppa en aurait été furieux .

Tout en caressant le pelage de son chien Chouchen , Valérien inclina la tête contre le bas de l’épaule de Mary , puis lui chuchota , sur un ton de conspirateur :


Dis Mary ?
Tu penses que ze pourra épouser Sonia , quand ze suis grand ?


Puis, écoutant son père , qui commençait à reprendre espoir :

Tu crois vraiment que Dame Mika elle aurait mourru avant de nous donner sa recette de confitures de framboises , toi ?


Mary.
Le gamin avait eu l'air ravi à l'idée de manger des tartines de confiture de framboises, un peu trop ravi, même !

Oh oui…Mary !

Ze veux biiiiiiiiiiien


Chhhhuuuuuttttt ! tu vas nous faire repérer !


Le petiot était resté un bon moment à observer son père aller de long en large, puis son regard avait été comme aimanté par Sonia. Il est vrai que le gosse avait toujours eu un faible pour les blondes.
Il avait alors appuyé sa tête contre le bras de la rousse gouvernante, dans un geste à la fois confiant et tendre, puis avait confirmé son gout pour la blonde Sonia :
Dis Mary ?
Tu penses que ze pourra épouser Sonia , quand ze suis grand ?


avant de passer à un tout autre sujet :


Tu crois vraiment que Dame Mika elle aurait mourru avant de nous donner sa recette de confitures de framboises , toi ?


Que répondre à ça ? Rester honnête sans lui briser le coeur ?
Tu sais, quand tu seras grand, Sonia ne sera plus aussi jeune, tu regarderas les filles de ton âge ...
Quant à Dame Mika, ça m'étonnerait qu'elle parte en laissant ici tous ceux qui comptent sur elle, pas son genre. C'est le genre de femme qui pense toujours aux autres avant de penser à elle. D'ailleurs, tu ne crois pas que si elle avait un peu pensé à elle, elle aurait un compagnon ? Je veux dire, un vrai, pas comme ce Himm qui voyageait avec elle au printemps !
Allez, viens, allons dans la chambre avant de nous faire repérer !


Et elle s'était relevée et avait entraîné le petit dans la chambre qu'elle occupait avec les enfants et la nourrice.
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