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[RP] Au Chaudron Buveur : Taverne-Auberge...

Domdom
Pris par la rédaction de sa missive à l’attention de son amie , la miraculée bretonne , Domdom sursauta au bruit que fit la bouteille de Champagne , lorsque la vieille servante la posa brutalement sur la table , dans un geste de réprobation.
L’encapuché haussa les épaules, jeta un coup d’œil à Sonia , puis reprit sa rédaction.

Quelques instants plus tard , il sentit un courant d’air froid lui envelopper le corps .
Il allait crier un : « La porte …Didiou… » d’énervement , quand il entendit la vieille grincheuse s’exclamer :


Citation:
B'jou Dame Sunev...Rentrez vite ,sinon z'allez attraper la mort


Se tournant vers la porte, il dut admettre qu’il n’avait pas rêvé :
C’était bien Sun qui discutait avec Gertrude , à l’entrée.
Une Sunev frigorifiée et dont l’air maussade trahissait la tristesse qui devait lui étreindre le cœur.
La vue de son amie si désespérée , eut pour effet de faire retomber de suite , chez le grand brun , l’ excitation de savoir Mikaphile vivante.

Il se dirigea vers les deux femmes , puis étreignit la blondinette :


Coucou ma Belette…
Quelle surprise !
Tu aurais pu me prévenir que tu rentrais.


Puis, après une bisouille amicale sur la joue , il l'interrogea :

Eh bien dis moi , ça n’a pas l’air d’être la forme pour toi…

Se doutant un peu de la cause de la mine défaite de Sun , l’encapuché la traina d'autotité vers la table où trônait la bouteille de Champagne , désespérément seule.

Assieds toi et réchauffe toi, mon amie…
On va te remonter le moral , tu vas voir

_________________

Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Sunev
Sun espérait voir ici Sonia...Et c'est un Dom qu'elle y trouva.
A peine l'eut-elle aperçu s'avançant vers elle de sa haute stature et de sa démarche assurée, qu'elle se retrouva dans ses bras pour une accolade amicale et chaleureuse
.

Oh! Dom!

Coucou ma Belette…
Quelle surprise !
Tu aurais pu me prévenir que tu rentrais.


Et bien c'est que je ne te savais pas ici.
C'est Sonia que je venais trouver.


Sun était un peu sur la défensive. Elle ne s'attendait pas à tomber sur Dom et bien que cela lui fasse plaisir de le revoir, le passé se rappelait à sa mémoire.
Sa vie était déjà bien compliquée et revoir Dom risquait de ne pas arranger les choses.
Elle songea à Thema et à l'inimitié qui s'était installée entre les deux hommes la dernière fois qu'ils s'étaient croisés. Elle savait que c'était de sa faute...
Elle songea aussi que si Thema apprenait qu'elle avait croisé Dom...cela risquait de faire des histoires. Mais il était le frère de Sonia et ça... Rien ne le changerait. En outre, elle lui avait conservé son amitié.
Elle pesta contre elle même en se disant: toutes façons... Thema et moi ça ne colle pas alors qu'est-ce que j'ai besoin de me demander s'il sera content que je fasse ci ou ça? Je suis libre de faire c'que j'ai envie!

Elle soupira.

Les tergiversations de son cerveau de blondinette ainsi que son teint pâle et ses traits tirés n'avaient pas du passer innaperçus aux yeux perçants du conteur puisqu'il lui demanda:


Eh bien dis moi , ça n’a pas l’air d’être la forme pour toi…

Elle hésita. Que faire? Dire? Expliquer? Ou se taire et nier?
Elle leva son regard sur lui et lut dans son regard qu'il savait... ou du moins en partie.
Il enchaina ne lui laissant pas le temps de répondre et c'était tant mieux.


Assieds toi et réchauffe toi, mon amie…
On va te remonter le moral , tu vas voir


N'était-elle pas précisément venue pour cela? Pour trouver compagnie plaisante et oreille patiente? Pour retrouver l'envie de rire et le goût de sourire? Alors elle le suivit et s'installa sur une chaise non loin de l'âtre. Elle le regarda s'asseoir à son tour puis se décida à rompre son silence.

Et bien Dom...
Je te remercie pour ta sollicitude.
Je crois que j'ai précisément besoin de chaleur et de réconfort.

Puis, après un bref instant de réflexion:
J'crois qu'un de tes contes me ferait le plus grand bien, surtout s'il est accompagné du verre de vin chaud que j'ai demandé à mi-mot à Gertrude tout à l'heure.
Mais avant cela, dis-moi, que fais-tu là?
T'es-tu finalement installé à Dijon comme tu le projetais?
Et où se cache donc Sonia?
Et avec ta douce? Comment cela se passe-t-il?
Allez, donne-moi des nouvelles!


La voilà qui devenait soudain très bavarde et quans elle s'en rendit compte, elle esquissa un léger sourire un peu gênée.

Oups...Pardon...Peut-être une seule question à la fois?
_________________
Michelkourou
Michel poussa la porte de la taverne , il y avait encore des bougies allumées à cette heure avancé, c'etait bon signe se dit -il
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Mary.
La rousse gouvernante entra sur les talons de l'homme avec qui elle avait eu tant de plaisir à bavarder ce soir en taverne

Gertrude ? il reste bien une chambre pour messire au bout du couloir, non ?
Dame_gertrude.


Laissant dame Sunev , la patronne et son faux frère discuter entre eux, mais ayant l'oreille toujours aussi affûtée , Gertrude avait commencé à débarrasser l'autre bout de la grande table de chataignier.

Elle fut alertée par la porte d'entrée qui s'ouvrit sur un homme de haute stature : certainement un voyageur .

Abandonnant sa corvée, la vieille servante se dirigea alors vers l'homme , resté immobile contre la porte , en lui disant , son beau sourire édenté aux lèvres :


B'soir et bienv'nue au Chaudron buveur .
Z'allez pas rester planté là , comme une croix de cimetière , quand même !
Entrez donc .


Puis , arriva juste derrière lui la gouvernante des petits monstres de l'autre enquiquiqneur :

Citation:
Gertrude ? il reste bien une chambre pour messire au bout du couloir, non ?


La vieille servante grommela un "Pour sûr...mais j'ai pô eu l'temps d'faire l'ménage"

Suivez moi

Gertrude précéda l'homme et la rouquine dans l'escalier qui desservait les chambres, à l'étage , se demandant si la rousse délurée n'avait pas dans l'idée de partager le chambre avec le voyageur
Michelkourou
Merci chère madame, c'est bien aimable à vous de m'accueuillir à cette heure tardive

Il emboita le pas à la vieille dame tout en regardant Mary , il ne pouvait détacher son regard de la jeune fille il etait comme hypnotisé, il aurait voulu graver au fond de sa rétine son sourire et l'emmener dans son sommeil, peu lui importait l'état dans lequel il allait trouver la chambrée
Il réussit à balbutier quelques mots :
Bonne nuit Mary, n'oubliez pas de venir me reveiller pour vous accompagner au marché
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Mary.
La vieille grincheuse avait ronchonné, comme à son habitude, mais elle avait quand même fini par conduire "z'yeux d'velours" à la chambre du fond.
Il lui semblait bien, à la rousse gouvernante, qu'elle était libre, cette chambre, et qu'il n'y avait aucune raison qu'on les serre ainsi à six dans la même, la nourrice, les quatre gosses et elle !
Évidemment, la vieille, elle y gagnait le ménage d'une chambre, et elle était bien capable d'écouler au marché noir le bois économisé, entre une chambre vide et l'autre où on se réchauffait mutuellement.
Elle admirait le voyageur de réussir à parler aimablement à la vioque, surtout fatigué comme il l'était !


Bonne nuit Mary, n'oubliez pas de venir me réveiller pour vous accompagner au marché

Bonne nuit, Michel, n'ayez crainte, quatre gosses qui se réveillent dans la chambre voisine de la vôtre, m'étonnerait que vous fassiez la grasse matinée !

Elle entra dans la chambre où dormaient depuis longtemps déjà les quatre enfants et la nourrice, se prépara pour la nuit et se glissa dans son lit.

Michelkourou
Michel ouvrit un oeil, la lueur blafarde d'un matin d'hiver lui parvenait à travers les jointures des volets, le jour etait levé depuis un certain temps.
Il rassembla ses esprits, non pas qu'ils fussent embrumés par ce qu'il aurait pu boire la veille, les tonneaux des tavernes étaient désespérement vides.
Il entendit des bruits de voix et de pas venant d'en bas, sans doute etait -il le dernier à etre encore au lit.
Il se leva d'un bond : Mary ! ou pouvait etre Mary, il sortit de la chambre tout paniqué en criant à tue tête
"Mary, ou est Mary, !!! elle a disparue! "
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Mary.
[un peu plus tôt]

Les gamins s'étaient réveillés tôt, comme chaque matin, affamés. La nourrice avait fait patienter un peu les jumeaux, pas encore complètement sevrés, mais les deux ainés menaçaient de réveiller tout le monde si on ne faisait rien.

La rousse gouvernante leur avait fait enfiler un lainage, des chaussons, et les avaient amenés dans la salle d'auberge, où elle avait ranimé le feu, mis de l'eau et du lait à chauffer, et coupé de larges tranches de pain, qu'elle leur avait recouvert de la confiture de framboises que dame Mika avait laissée cet été.

Pendant qu'ils mangeaient, la nourrice les avaient rejoints, un des jumeaux sur chaque hanche.
C'est alors que Mary s'était rappelé qu'elle devait réveiller Michel pour aller au marché.

Elle remonta donc l'escalier, parcourut le couloir... et se cogna dans "z'yeux d'velours" qui criait :



"Mary, où est Mary, !!! elle a disparu ! "


Chhhhhut ! vous allez réveiller l'patron et dame Gertrude !
Michelkourou
Ah Mary, j'ai eu si peur, je ne sais pas ce qui m'arrive,
Michel s'arréta net dans l'escalier en la voyant.Il reprit son souffle et se rendit compte du ridicule de cette situation, lui d'ordinaire si calme et réfléchi etait en train de perdre la tête.
Jamais une telle chose ne lui etait arrivé, il etait comme envouté, comment cette jeune femme dont il pensait ignorer jusqu'à l'existence la veille pouvait avoir pris une telle place dans sa vie.
Il décida d'ignorer ce mystère existentiel , et de profiter pleinement de sa présence
Alors Mary vous etes toujours partante pour me faire découvrir les faubourg de Dijon ? dit -il en essayant de prendre un air anodin
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Mary.
Alors Mary vous etes toujours partante pour me faire découvrir les faubourgs de Dijon ?

Vous allez manger un peu, avant ? Venez, les petits sont en train de déjeuner, joignez vous à nous !


Elle passa sa petite main sous son bras, et l'attira dans la salle du bas, où elle lui servit un bol de lait fumant et des tartines.

Alexandrine, tu veilles à ce que Messire ne manque de rien ? Je remonte avec Adelin et Valérien, les débarbouiller un peu, puis nous irons au marché !
Tu restes avec les jumeaux, c'est décidé ?


La voilà de nouveau dans les escaliers, avec les deux aînés.

Quelques minutes plus tard, ils étaient propres comme des sous neufs, bien couverts pour sortir dans le froid vif de décembre, piaffant d'impatience près de la porte. La rousse gouvernante quant à elle avait jeté sur ses épaules sa cape de lainage, et relevé ses cheveux en un lourd chignon, pour l'heure caché sous sa capuche.


Voilà, Michel, nous sommes prêts ! Vous nous accompagnez au marché ?
Aloe_sonia
Sonia quittait sa chambre, elle avait été se reposée après sa discussion avec son frère.
Elle l'avait laissé, un court moment.

Elle crut avoir reconnu la voix de Sun'. Elle l'avait vu, il y a un mois et depuis rien.
Quelques missives, mais Sun lui manquait et elle se rapprocha et la reconnue.
Elle alla à sa rencontre.


- Coucou ma belle, tu vas bien?

Elle prit place près de Sun et Dom'.
Sunev
Elle assaillait le pauvre Dom de questions auxquelles il n'avait ni le temps ni peut-être l'envie de répondre que soudain elle vit Sonia s'approcher d'eux tout sourire et lui demander comment elle allait.

Sun, se leva d'un bond de la chaise sur laquelle elle s'était assise peu avant, délaissa bien vite son ami pour se tourner vers Sonia qu'elle serra fortement entre ses bras.


Oh ma Sonia! Ma Sonia! C'que tu m'as manqué!
J'suis contente de te voir!


Et de parler avec sa soeur de coeur une bonne partie de la nuit. Et de lui demander des nouvelles de ses animations, de son activité, de ses voyages et de son amour....
Et de lui raconter à son tour tout des derniers tournants qu'avaient pris sa vie, et de se confier à elle, et de lui ouvrir son coeur et ses craintes...


[LE LENDEMAIN APRES UNE COURTE NUIT PASSEE DANS UN PETIT COIN DE L'AUBERGE]

Sun s'était levée au son des rires d'enfants. Les enfants de Dom... Savait-il combien il était chanceux d'en avoir tant?
Petit soupire d'une blonde qui se croyait bien incapable de concevoir la vie en ses entrailles.
Elle vit s'affaire les deux femmes dévouées à ces "chères têtes blondes" et remarquer l'homme qui dévorait littéralement du regard la jolie rouquine de gouvernante.
Elle sourit.
En voilà deux qui semblaient faits pour former un joli couple.

Elle attendit que Sonia s'éveille à son tour pour partager avec elle la joie d'un petit déjeuner au cours duquel elle pourraient de nouveau bâvacher.
La voilà qui arriva.


Bonjour Sonia!
Tu as bien dormi?
Merci de m'avoir hébergée exceptionnellement pour la nuit. Je me voyais mal repartir jusque chez moi à 3 heures du matin par ce froid de canard. Je crois que je serais morte congelée. Et puis... Ca m'fait plaisir de discuter avec toi tu sais...

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Aloe_sonia
Sonia quitta sa chambre, en s'étirant. Elle n'avait pas dormi longtemps.
Elle voulait profiter de soeur de coeur et voulait tout savoir et tout lui raconter.

Elle chercha du regard Gertrude, et lui donna les consignes : le rangement,
le marché, chauffer le lait et faire le pain.

Elle descendit doucement les escaliers, et alla vers sa soeur. Elle lui sourit et attendit un court, moment. Gertrude déposa le lait chaud et la bonne miche de pain.


- Bonjour Sun'
J'ai bien dormi, et toi ma belle? Saches que tu as toujours une chambre de libre à ta disposition.


Sonia remarqua un morceau de papier sous la porte d'entrée, se leva et alla le chercher.

Et elle murmura : un message de François, bon... faut que je prépare mes affaires, je dois reprendre la route.

Elle serra la feuille entre ses mains et elle reprit sa place près de Sun' et commença à manger en silence, pensive.
Michelkourou
Les bottes crottées fourbu par tant de marche Michel poussa la porte de l'auberge
Comment avait-il pu s'eloigner de Mary plus de 2 jours?, il lui avait écrit et esperait qu'elle avait eu connaissance de sa lettre
Mary? c'est moi je suis revenu I l il etait persuadé en entrant , qu'elle lui sauterait dans les bras de joie alors il attendit sourire aux levres
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