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[RP] Au Chaudron Buveur : Taverne-Auberge...

Lulli
[Pas mal de temps plus tard, deux mois peu être]


Lysbeth, entourer d'un châle sombre, entre dans la taverne qu'elle connaît bien. Elle referme sans faire trop de bruit la lourde porte en bois en sentant l'odeur qui se dégage du lieu. Elle ne savait pas tout à fait si Germaine serrait d'accors pour l'arrangement mais elle avait préparer ses arguments. Elle se dirigeât droit sur la vieille derrière son comptoir et lui fit un large sourire.

Bonjour Germaine ! Vous allez bien ? cela fait un moment que je ne suis pas passer ici... j'ai plusieurs choses à vous dire mais avant tout j'ai quelqu'un à vous présenté...

Lysbeth fit un sourire voilant tout ses sentiments contradictoires, elle ouvrit d'un geste théâtre son châle. Dans ses bras, un petit bébé au cheveux sombre regardait autour de lui sans proférer un son. Son regard se portât vers Germaine et l'enfant la dévisageât.

J'aurai du venir plus tôt, elle à déjà trois semaine, j'ai accoucher dans la nuit du 16 au 17 septembre il me semble... avant que vous me posiez la question : elle n'a pas encore de nom. C'est un enfant qui devait ressembler à ce que je fut... elle ne pleur ni ne cris, elle observe le monde...

Lysbeth sourit à Gertrude, puis se décidat à lui dire le fond de sa pensée et le but de sa pensée.

Depuis que j'ai la petite, je ne vais pas très bien... j'oscille entre amour et haine, regardez ses cheveux sombres... Je ne sais jamais que pensée... Certaines personnes me sermonne de n'avoir assez d'amour pour la petite comme si tout était si simple... Je n'ai plus vraiment de proche sur Dijon, plus vraiment de lieu de recueillement non plus... Je... je voulais savoir si vous accepteriez que je vous aide ici...

elle fit un geste de son bras libre pour englober l'espace et ce dit qu'elle avait été peu être un peu trop brutal. Elle sourit donc à Gertrude qu'elle aimait sincèrement bien.

Avec ma petite, je suis tout le temps seule, ici il y a du monde mais je ne puis rester en taverne tout le jour sans travailler... je me demandais si vous ne serriez pas d'avis de m'apprendre votre métier, que je le face avec vous. Si il y a une chose que je ne sais pas faire c'est bien de compter les sous mais si vous ça ne vous pose pas de problème, je pourrai vous aidé pour nettoyer la salle ou servir quelques clients, et même pour arranger les literies dans les chambres au premier...

Lysbeth sourit à nouveau à Germaine, elle espérait obtenir gain de cause pour son ami Dom qui repartais pour toujours, rien que d'y pensé son cœur se serrai mais cela valait mieux, surtout si la femme avec lui partait aussi, elle n'avait rien contre elle d'autre que la violence de ses jugements. Elle ne digérais pas le fait d'être rabaisser, sans pouvoir répondre, par de beau sentiment d'une jolie personne.
Dame_gertrude.






Occupée à essuyer des verres dans la salle commune vide de clients , la vieille servante tourna la tête et sourit de sa bouche édentée , lorsqu’elle entendit la jeune femme entrer.
C'est qu'elle l'avait reconnue bien avant qu'elle ne dise un mot , la petite blonde !
Pour compenser ses problèmes de vue , Gertrude avait appris à identifier les gens rien qu’à leur façon de bouger ou de se déplacer


Demoiselle Lysbeth…Qué bonne surprise !
Vous vous faisiez si rare par ici
J’ vous avais r’connue d’suite
Elle a ben mauvaise vue , la Gertrude, mais encore l'ouie fine, v’savez !


Citation:
Bonjour Gertrude ! Vous allez bien ? cela fait un moment que je ne suis pas passer ici... j'ai plusieurs choses à vous dire mais avant tout j'ai quelqu'un à vous présenté...


C'est qu'elle était ravie de revoir la petite jeune fille, si mal en point , qu'elle avait accueilli il n'y a guère , avec sa démarche boiteuse et sa canne , et pour laquelle elle s'était prise de tendresse.
Tout en envoyant une main parcheminée caresser la joue de la jeune femme , qui s'était approchée d'elle , elle lui répondit d’un ton las :


Oh v’savez, la santé à mon âge…
Si j'vous contais tous mes p 'bread malheurs, y en aurait jusqu'à d'main , demoiselle Lysbeth


Elle avait à peine fini sa phrase , qu'elle remarqua que son interlocutrice tenait un tout petit bébé emmailloté entre ses bras
Le visage ridé de la vieillarde s'illumina d'un petit sourire :


Ah ben çà y est
Z'avez enfanté, ma fille ?
Bien bel enfantelet que voilà !


Puis, se rappelant les conditions bien particulières de la conception du poupon, elle ajouta:
Tout l'portrait d'sa mère, à part les cheveux

Gertrude n'avait jamais été très portée sur les enfants .
Ca fait du bruit et c'est source d'embêtements , les mioches .
Elle était bien contente que le conteur et ses gamins aient déménagé hors de la ville, elle ne pouvait plus supporter les cris et les allées et venues de tout ce cheptel , la Gertrude.
Elle avait toujours refusé d'en avoir, au grand désespoir de son Gaston , qui l'avait noyé dans l'alcool.
A vrai dire, y avait pas besoin de le pousser fort , le Gaston, pour qu'il tombe dans le tonneau !

Gertrude fut alors alors sortie de ses songes par les derniers mots de la jeune blonde, qui lui résonnaient dans la tête :Je... je voulais savoir si vous accepteriez que je vous aide ici...

Plissant les yeux, elle se pinça la peau ridée de son dos de main, pour se demander si elle rêvait.
Mais Lysbeth continuait, de plus belle :


Citation:
Avec ma petite, je suis tout le temps seule, ici il y a du monde mais je ne puis rester en taverne tout le jour sans travailler... je me demandais si vous ne serriez pas d'avis de m'apprendre votre métier, que je le face avec vous.
Si il y a une chose que je ne sais pas faire c'est bien de compter les sous mais si vous ça ne vous pose pas de problème, je pourrai vous aidé pour nettoyer la salle ou servir quelques clients, et même pour arranger les literies dans les chambres au premier...


La gorge serrée , tenaillée par l'émotion , la vieille servante arriva enfin à répondre difficilement,tout en serrant nerveusement l'avant bras de la blondinette :

Si j'veux ben d'vot' aide, Lysbeth ?
Mais ben sûr que oui !
Y a r'en qui m'ferait plus plaisir...


Puis, elle enchaîna,les larmes aux yeux :

V' savez...
J'me sens si seule depuis que Demoiselle Sonia, la patronne est partie.
Ca fait un grand vide .
Et puis, ce métier , c'est plus trop d' mon âge
Place aux jeunes


Un gros reniflement ému plus tard:

Par contre, pour vot' salaire, va falloir voir avec son frère, l'conteur !
C'est lui qui s'occupe des chiffres
J'arrive déjà à compter les écus avec ben du mal, alors faut pas m'en d'mander plus.


Gertrude était heureuse de la proposition de sa nouvelle amie.
Le plus dur serait de demander l'accord de l'autre gougnafier , qui se prenait pour le patron.

Sortant une bouteille de vin au romarin et deux verres, qu'elle remplit d'une main tremblante, elle continua, un petit sourire aux lèvre :


Allez ...Ca mérite ben un p'tit coup d'gnôle, ça , hein?
Lulli
Lysbeth fut surprise du geste tendre de la vieille dame et lui sourit, cela faisait longtemps qu'on ne l'avais un temps soit peu maternée. Elle sourit encore en entendant les exclamations à propos de l'enfant, Gertrude comprenait ce qui la chagrinait et cela lui faisait plaisir.

Oui, elle à les cheveux bien sombre... mais... ça... ça lui ira sans doute bien...

Lysbeth se demandais si la Gertrude allait l'accepter et en entendant ses mots, elle ne pus s’empêcher de sourire... Au moins elle fessais deux heureux, le patron et la servante d'une pierre de coup.

J'ai connu un peu Demoiselle Sonia il me semble il y a longtemps... je suis désoler de sa perte...

Elle posa sa main sur le bras de Gertrude et lui sourit.

Pour le conteur, je m'en charge, ne vous inquiétez de rien ma dame Gertrude,je le connais un peu... et je pense qu'il m'aime bien !

Elle sourit très rassurer, Dom était vraiment très médisant quand à cette femme adorable, évidement qu'elle voulais bien de son aide et qu'elle en était contente, même l'enfant ne l'avais pas trop déranger... non vraiment, Dame Gertrude et elle ferrait une bine belle équipe pour cette taverne un peu délaisser... Elle sourit à Gertrude qui lui tendais un verre et le levât bien haut :

A notre collaboration Madame Gertrude et longue vie à la taverne !

Elle but en souriant, déposât son enfant endormis dans ses couvertures, se tourna souriante vers Gertrude.

Je commence par quoi ?
Dame_gertrude.



Le verre de vin aromatisé dans sa main tremblotante, Gertrude considérait la jeune blonde et son poupon, toujours collé contre sa poitrine, avec une sourire empreint de tendresse.
Pourtant ,elle n'était pas du genre à s'attacher, la Gertrude .
A vrai dire, ce n'était pas dans son caractère et en plus ,elle n'en avait guère eu le temps dans sa vie , obligée de travailler d'arrache pied pour gagner les écus, juste assez pour effacer une partie des ardoises que le Gaston laissait à chaque fois dans les tavernes.
Son homme était parti retrouver Aristote et sa fanfare depuis bien longtemps, déjà , mais Gertrude avait continué à trimer, besogneuse.
Avec son air de petit oiseau tombé trop tôt de son nid , Lysbeth était la première personne pour qu'il la vieille ressentait un début de compassion.

Ce n'est qu'après avoir vidé son verre, que Gertude répondit à la question de la fragile petite blonde , de sa vois chevrotante :


Ben...pour commencer , j'm'en vas vous faire visiter vot' royaume, princesse 
A commencer par l' bas , la salle, la cuisine , l'cellier …
Ensuite , on montera voir les chambres , à l'étage.


Posant sa main sur l'avant bras de la petite blonde, elle continua, un peu hésitante:

Dites, demoiselle Lysbeth ,j'avais pensé …
J'avais pensé qu'vous pourriez p't'être v'z'installer avec vot' tiote dans une des chambres, là haut
Comme ça, ce s'rait plus pratique pour vous : seriez su'place!


La vielle servante avait failli ajouter que ça lui ferait énormément plaisir, mais elle n'avait pas osé.
Elle se sentait si seule , depuis la disparition de sa patronne.
Elle posa son regard de taupe sur le visage de son interlocutrice, attendant sa réponse, tremblant de tous ses membres , comme une jouvencelle à son premier rendez vous galant.
Nans
Nans était pas à sa dernière balade et il y avait cette taverne un peu bizarre.
Il avait vu allant chercher le pain , une veille dame en train de balayer et semblait travailler là .
Il s'approcha des marches et n'osa pas franchir le seuil, ses parents étaient clair avec ça, il ne devait pas rentrer dans les tavernes seul .
Aussi, il monta sur le petit banc sous la fenêtre et regarda à l'intérieur. Il y avait pas grand monde , mais il aperçu la vieille mémére.
Elle avait pas l'air commode et il préféra descendre de son perchoir et sur le seuil de la porte entrepris à nouveau ses roulements de tambour


Viiiillaazeeeoiiiiis !!!!
viiiiiendeeeez à la loooooteriiiiiiie de la viiiiiille !!!
y aaaa plein de numéroooos pour les gagnnnaaants !!!
Viennnndeeeeez par iiiiiciiii !!
eeeet Viiiieeeendeeeeeez paaaarrr lààààà !!!!




Et ni une ni deux, il repartit espérant que les gens à l'intérieur auraient entendu son rafus , bien qu'il eut un doute pour la vieille , se souvenant que les mémés souvent ça entendaient pas grand chose......
Domdom
[Plus tard...Bien plus tard...]

L'encapuché ouvrit la porte du Chaudron Buveur en hésitant, presque timidement.
Arrêté sur le seuil, il balaya du regard la pièce commune , vide de monde.
Ce qu'il découvrit le rassura un peu :rien n'avait changé ici .
Comme si le temps avait suspendu sa course.

Alors que Dijon et ses alentours était devenue une véritable ruche bourdonnante , résonnant du bruit des bottes sur le pavé , du cliquetis des armes et des cris des soldats , l'auberge , que feue Sonia lui avait laissée , restait un ilot de calme et de sérénité au milieu d'un océan déchainé.

Mais ce calme n'allait pas durer bien longtemps.
La vieille chouette n'avait pas encore pointé le bout de son museau.
Etonnant...

Domdom s'assit sur le banc jouxtant la grande table de bois de chataignier et entreprit d'enlever sa pelisse de fourrure et ses bottes, cadeaux de Noel de Lena, sa vicomtesse d'amour.

Puis il interpela :


Gertrude...Lulli...
Y a quelqu'un ?
Je suis de retour !
Veuillez me préparer une chambre et un bon bain bien chaud

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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Dame_gertrude.


La vieille servante était occupée à rentrer le bois dans le cellier attenant à la cuisine, corvée dont s'acquittait habituellement demoiselle Lysbeth.
Mais la jeune maman n'avait pas reparu à l'auberge depuis plusieurs jours déjà , ce qui inquiétait sérieusement Gertrude.

C'est en se relevant difficilement, le dos complètement cassé par l'effort, qu'elle crut entendre la porte d'entrée de la salle s'ouvrir, puis la voix du conteur appeler.

La première réaction de Gertrude fut l'incrédulité : comment se pouvait il que ce soit lui, alors qu'il était parti depuis des mois et avait claironné sur tous les toits qu'il ne mettrait plus les chausses en Bourgogne ?

Soupirant un grand coup, elle lâcha la bûche qu'elle avait en main , s'essuya les mains sur son tablier et se dirigea vers la salle, après avoir traversé la cuisine.

Malgré sa mauvaise vue, elle reconnut la silhouette de l'autre escogriffe, assis à table et qui semblait penché en avant .
C'était bien lui, hélas
Essayant de cacher son désappointement concernant des retrouvailles impromptues qu'elle ne désirait manifestement pas , elle répondit d'un ton neutre:


B'jour m'sire Dom
J'v'z'attendais pas
J'pensais même plus jamais vous r'voir , pour dire vrai


Gertrude s'avança vers la table où se tenait son interlocuteur, afin d'essayer de voir ce qu'il était en train de fabriquer, puis continua :

Des chambres de prêtes , y'en a
quand j'vois l'monde qu'y a actuellement à Dijon, j'me d'mande où ils logent tous
Surtout par un temps pareil !


Puis, après s'être approchée de la cheminée de la salle , elle enchaina :
Une seule chambre, alors ?
Vot' p'tite famille n'est point avec vous ?


Gertrude le regardait se chauffer les pieds devant la cheminée, espérant de tout coeur qu'il lui réponde que sa ménagerie n'était pas à Dijon.
Domdom
Le grand brun était déçu de se trouver face à la vieille bique , tout autant qu'elle d'ailleurs , sauf qu'il ne le montrait pas, lui.
Il aurait préféré mille fois être accueilli par Lulli , avec son sourire un peu triste, d'autant plus qu'il lui avait proposé de seconder Gertrude à l'auberge , juste avant son départ en voyage.

Rapprochant un siège devant le feu , afin de se réchauffer les pieds et les mains , il répondit à la vieille harpie , tout en tournant la tête vers elle, un petit sourire en coin :



Non, Gertrude , je suis seul...
Enfin, juste en compagnie de Dame Lenada
Dijon est un endroit plutôt déconseillé aux enfants , ces derniers temps , n'est ce pas ?


Le conteur laissa passer un petit moment , remarquant une petite lumière de satisfaction dans les yeux de myope de la vieille pie.
Puis il reprit :


Vous n'aurez pas longtemps à me supporter, je vous rassure, Gertrude .
Et je prendrai ma chambre habituelle


Domdom s'apercevait bien que Gertrude mourait d'envie d'en savoir plus sur le sens caché de ce qu'il venait de dire.
C'est qu'il la connaissait bien , la Gertrude !
La laissant sur ses interrogations, il changea de sujet :



Allez donc me préparer mon bain !
Et n'oubliez pas de mettre une brique chaude dans ma couche

Au fait...Je pensais trouver Lulli, ici
Comment va-t-elle ?


L'encapuché commençait à ressentir une douce sensation de chaleur aux pieds et aux mains, il ferma les yeux de félicité , en attendant que la servante prépare le baquet.

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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Dame_gertrude.



Décidément, y changera jamais çui là…
T’jours à m’prendre pou’ sa bonniche !


Tout en versant de l’eau dans la marmite qui pendait à la crémaillère de la cheminée de la cuisine , Gertrude bougonnait dans ses moustaches, vitupérant contre le conteur et sa manière d’arriver en terrain conquis , après plusieurs mois d’absence.
Même pas une question pour s’enquérir de la santé de son employée .
Comme si elle était une jeunette en pleine forme ...
Et en plus, il la laissait préparer son bain, alors qu’il savait très bien qu’elle n’avait plus grand force, le bougre.

Le point positif était qu’il ne s’éterniserait pas ici.
Il pouvait bien aller en enfer lunaire, s’il le voulait : ça lui était égal à Gertrude, du moment qu’il débarrassait le plancher ,le conteur.

Lorsqu’elle lui avait répondu , tout à l’heure , qu’elle n’avait pas revu demoiselle Lysbeth depuis plusieurs jours, alors que la jeune femme occupait une chambre , là haut, à l’étage , l’encapuchonné n’avait pas eu l’air de s’en émouvoir plus que ça et avait juste répondu :Bah…Elle est peut être partie visiter de la famille avec sa petite…
Comme si c'était le genre de la petite blonde de s'absenter plusieurs jours sans prévenir !

Maugréant toujours ,Gertrude alla chercher le baquet de bois dans le cellier, puis le traîna difficilement jusqu'à la salle commune, là où se trouvait encore le conteur , dos à elle , et qui se réchauffait toujours devant la cheminée.
Il aurait pu l'aider , quand même !
Avec le raffût qu'elle avait fait en tirant le baquet de bois, à travers la cuisine il devait bien se douter ce qu'elle était en train de faire , ce mécréant .
Relevant la tête , elle l'apostropha d'un ton rogue :


J'vous préviens tout d'suite, m'sieur Domdom
Si v'voulez prend' vot' bain dans vot' chambre, va falloir monter l' baquet et l'eau chaude là haut vous même.
C'est ben au delà d'mes forces, maint'nant !


Gertrude se redressa péniblement, puis , les poings sur les hanches , attendit que l'autre se bouge enfin.
Domdom
La nuque et chacune de ses chevilles reposant sur le bord du baquet , le grand brun savourait , les yeux clos , les bienfaits d'un bain bien chaud , pris dans sa chambre.

Quel plaisir de se détendre , après ces derniers évènements crispants , qui l'avaient fait revenir au triple galop à Dijon.

Il avait dû se coltiner lui même, dans l'escalier , le baquet , ainsi que les seaux d'eau bouillante .
Il fallait bien se rendre à l'évidence : la vieille ne pouvait plus tout assumer toute seule dans l'auberge.
Il faudrait recruter des bras supplémentaires, jeunes et vigoureux, si possible.
Domdom avait déjà sa petite idée sur la question : Lison , la fille du père Thomas, serait tout à fait capable de seconder Gertrude et Lulli, si cette dernière revenait un jour.
De plus, le père Thomas verrait d'un bon oeil le placement de sa fille à l'auberge : ça lui ferait une source de revenus supplémentaire, et 'une bouche de moins à nourrir.

Restait encore à trouver quelqu'un de confiance pour s'occuper de la gestion courante de l'auberge : tenue des comptes et relations avec les fournisseurs , notamment.

Le conteur y avait déjà réfléchi au problème et un nom s'était imposé à son esprit : Sunev ...
Il savait la blondinette apte à s'acquitter de cette tâche , qui ne nécessiterait pas non plus une présence de tous les jours.
De plus, Sun était la soeur Sonia, propriétaire de l'auberge , dont personne n'avait de nouvelles depuis plus d'un an.
Restait maintenant à convaincre la Belette , ainsi que son barbu de fiancé.
Plongeant le buste et la tête en totalité sous l'eau, Domdom se prit à imaginer Sun et Seb, gérants du "Chaudron".

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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Pralyn, incarné par Chocolatine
Pralyn entra dans les lieux et s'assied à une table,

Elle voyait une vieille dame toute courbée qui n'avait pas l'air de très bonne humeur en train de ramasser une bûche au sol.

Pralyn se lève, alla vers la vieille dame et lui dit tout doucement et la voix un peu hésitante :

[b]................. Pardon, ....... voulez-vous de l'aide pour ramasser votre bûche, ........ je ........... je vois bien que vous avez un peu de mal.[/b]
Sunev
Plus d'un an...

Voilà plus d'un an maintenant que Sun avait été agressée.
Voilà plus d'un an qu'elle ne parvenait pas à se remémorrer sa vie d'avant.
Un an durant lequel tout ce qu'elle savait d'elle-même, de son enfance, de sa jeunesse et de ses premières amours lui avait été conté par autrui.

On lui avait parlé du chaudron buveur bien sûr. Mais Sun n'y avait pas remis les pieds depuis plus d'un an. Si elle se fiait à sa pauvre mémoire, c'était donc comme si elle n'y avait jamais mis les pieds.
Savoir que Sonia n'était plus n'avait sans doute pas aider à lui donner l'envie d'y venir.

Mais voilà que Dom lui avait fait la singulière demande de veiller sur l'auberge en son absence. Faire les comptes, tout ça...
Il lui avait dit qu'elle connaissait la vieille Gertrude, mais là encore niveau mémoire, c'était zéro.

Et comme Sun était une gentille fille, elle avait accepté bien évidemment.
La voilà qui frappe à la porte. Une lourde porte de bois massif que le temps avait légèrement noirci.
Pas de réponse.
Nouveaux coups assénés sur cette porte, avec plus de force et de conviction.
Toujours pas de réponse.

Sun se dit que soit il n'y a personne ici. Soit la vieille Gertrude est complètement sourde; détail que Dom aurait omis de lui préciser.

Elle pousse la porte et entre.
Elle lance un long regard sur la vaste pièce principale dans laquelle trônent quelques tables poussiéreuses.


Héo!
Y'a quelqu'un là dedans?


Attends quelques instants puis reprend.

Je suis Sun!
L'amie de Dom!

_________________
Dame_gertrude.


Une fois débarrassée de l'autre importun de conteur ,Gertrude était retournée dans la cuisine pour éplucher les légumes de la soupe du soir.
C'est au moment où elle avait ramassé une bûche , qu'elle avait oublié , tout à l'heure, que la servante sentit une présence à ses côtés.
Surprise, elle tourna la tête et remarqua qu'une femme inconnue l'avait aidée à soulever la bûche :


Citation:
................. Pardon, ....... voulez-vous de l'aide pour ramasser votre bûche, ........ je ........... je vois bien que vous avez un peu de mal.


Merci ,ben aimable à vous , hein !
J'vous avions point oui arriver


Elle n'eut pas le temps d'engager la conversation plus avant avec l'inconnue, qu'une voix se fit entendre dans la salle commune :

Héo!
Y'a quelqu'un là dedans?
Je suis Sun!
L'amie de Dom!


Trainant à nouveau sa vieille carcasse jusqu'à la salle , Gertrude s'apprêtait à répondre à la nouvelle arrivante qu'elle avait de drôles de fréquentations , lorsqu'elle reconnut , malgré sa mauvaise vue , la silhouette de le jeune femme , qui se tenait devant le porte d'entrée.

S'approchant de sa démarche de fourmi fatiguée , plus près de la femme blonde, elle s'arrêta devant elle et la dévisagea de ses petits yeux de taupe :


Vingu d'vingu !!!
J'vous ai d 'jà rencontrée, vous à c't'heure !
Seriez point la sœur de Demoiselle Sonia?
Aristote ait son âme !

Et pour c'qui est d'vot'...ami...
Y prend son bain là haut , dans sa chamb'


Gertrude avait bien insisté sur la mot "ami" pour faire comprendre à la visiteuse que ce n'était pas le genre de référence à se prévaloir devant elle.
--Pralyn
Pralyn retourna vers la vieille dame, qui parlait à une jeune femme.

Pardon, excusez-moi, je suis Pralyn, je suis venue en vacances dans votre ville pour voir ma soeur. Je voudrais donc savoir si vous aviez une chambre pour quelques jours, et si il était possible d'avoir un repas, et de prendre un bain.

Pralyn regardait la vieille dame et attendait sa réponse ......
Dame_gertrude.


Gertrude se retourna vers la dénommée Pralyn et la considéra , les yeux écarquillés d'étonnement :

Ben moi, c'est Gertrude...
Dites donc, vous choisissez ben vot' moment pour aller visiter vot' soeur, vous !
Av'c toutes les armées en vrac qu'y a à c'te heure à Dijon, p'vez remercier Aristote d'ê't arrivée entière jusqu'ici ..


Puis elle continua :

Pour les chambres , pour sûr qu'y en a d'libres, ma p'tite dame.
Et le r'pas , j'étais justement en train d'y mett' la main quand v' z'êtes arrivée , t'aleur
Quant au baquet d'eau, va falloir attendre qu'il soit libéré avant d' pouvoir l'utiliser.
J'en ai qu'un !


Et la vieille servante se soupirer in petto , en espérant que le conteur n'ait pas trop éclaboussé le sol d'eau, là haut.
De toute façon, il était hors de question que ce soit elle qui nettoie ses saletés.
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