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[RP] Au Chaudron Buveur : Taverne-Auberge...

Michelkourou
La première impression qu'eut Michel en poussant la porte de l'auberge était qu'il en était parti la veille, alors que plusieurs mois s'étaient écoulés.
il tenait la main de Mary, la pauvre était encore si faible qu'elle se cramponnait à lui de peur de vaciller
"Y'a t'il âme qui vive dans cette maison ?Gertrude vous etes là?" Il était pressé d'étendre sa bien aimée dans leur chambre préférée afin qu'elle se repose pendant qu'il lui commanderait un bon repas.
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Mary.
Famélique, elle était, la pauvre Mary, et encore, si Michel n'était pas venu la chercher à Autun la veille, c'est mourante, qu'elle serait arrivée à Dijon.
Un premier brigandage entre Saint Aignan et le noeud à l'est de Bourges, elle avait perdu les quatre pains achetés pour la route, et les trois stères de bois qu'elle rapportait pour les vendre à un boulanger de Dijon.... suivi d'un deuxième brigandage entre ce noeud à l'est de Bourges et le noeud à l'est de Nevers ! Décidément les routes étaient peu sures, dans le coin ! Pauvre brigand, il avait du être bien désappointé de la brigander elle, qui n'avait plus rien, et pas ce riche marchand qu'elle avait croisé dans la nuit, dont la bourse tintinnabulait joyeusement à chacun de ses pas .... Il y en avait pour plus de cinq mille écus, au bruit que ça faisait.... Elle avait eu pitié de lui, qui avait passé sa nuit à attendre une proie pour ne rien trouver, elle lui avait montré ses trois tablettes, en compensation, celles qui permettaient d'aller apprendre l'arabe à Alexandrie, si on avait le courage d'entreprendre un tel voyage....
Enfin elle était de retour à Dijon, au bras de son Michel, et ils avaient convenu la veille de passer la première nuit dans la chambre du Chaudron buveur qui avait abrité leurs premières amours, plus d'un an auparavant.

Trop fatiguée pour héler elle aussi la vieille servante, elle murmura à l'oreille de son compagnon :


Vous croyez que la chambre que Dom avait louée pour moi quand je m'occupais de ses gosses est libre aujourd'hui ? J'aimerais tellement qu'on puisse la ravoir pour ce soir !

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Dame_gertrude.




Une fois revenue dans la cuisine, La vieille servante avait mis de l'eau à chauffer dans le chaudron qui pendait à la crémaillère .
Puis , elle s'était assise à la table et avait commencé à éplucher le chou, qui agrémenterait la soupe au lard , prévue pour le soir.

Elle se demandait bien ce que l'autre énergumène et dame Sunev avaient à lui dire , avec les mines de conspirateurs qu'ils avaient arboré , tout à l'heure , quand elle était redescendue de l'étage.

Bah...Elle le saurait assez vite, après tout !
Tiens, justement, les voilà qui arrivent et s'asseyent face à elle:


Citation:
Nous voilà, Gertrude


Un petit relevé de tête vers la jeune femme blonde, assorti, d'un léger sourire, mais pas un regard vers l'encapuchonné : Gertrude a plus urgent à faire que de le regarder.
Déjà qu'elle fait un gros effort pour écouter ce qu'il a à lui dire.

C'est au moment où elle sentait qu'il allait commencer à vider son sac, qu'elle entendait la porte d'entrée de l'auberge s'ouvrir et une voix masculine s'écrier:


Citation:
"Y'a t'il âme qui vive dans cette maison ?Gertrude vous etes là?


Ca, sans se tromper, c'était la voix de messire Michel , le galant de la rouquine Mary , l'ex gouvernante des mioches du conteur.
Pas désagréable comme homme : gentil et serviable.
A se demander ce qu'il faisait avec cette petite dévergondée.

Abandonnant son chou et ses interlocuteurs, Gertrude se leva d'un air las, dévisagea les deux autres , avant de sortir de la cuisine , de son pas traînant:


J'crois qu'on m'mande...
Si vous v'lez ben m'excuser


C'est qu'elle n'était pas mécontente de le faire patienter , le conteur : elle en aurait presque embrassé l'homme et la femme qui se tenaient devant la porte d'entrée et qu'elle reconnaissait, malgré sa mauvaise vue :

Messire Michel et Demoiselle Mary !
Ca f'sait ben longtemps que je n'vous avais point r'vus!


Puis, s'approchant davantage

Quel bon vent vous amène?

A vrai dire, elle se foutait bien du sens du vent .
Elle jubilait intérieurement de laisser l'encapuchonné sur sa faim.
Michelkourou
Michel observa la servante qui s'approchait et se dit qu'elle avait pris un sacré coup de vieux, il se souvenait de ses joues rebondies et colorées.
"Ah Gertrude! quel plaisir de vous voir, Mais dites -moi vous avez bien maigri, vous avez du souffrir pendant cette dure période."Il passa son bras autour des frèles épaules de sa dulcinée et sans attendre la réponse de Gertrude il dit : " Pourrions-nous nous installer dans la chambre de Mary, le temps qu'elle se repose et reprenne quelques forces?"
Il entendit des voix venant de la grande pièce et se demanda qui pouvait bien se trouver là
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Domdom
Décidément...Il était dit que la discussion avec Gertrude et Sun sur l'avenir de l'auberge ne pourrait jamais avoir lieu.
C'est au moment où il avait commencé à prendre la parole, qu'il avait été coupé par l'interruption de clients , dans la salle commune.
Le grand brun avait bien été obligé de laisser Gertrude aller accueillir les nouveaux venus.
D'autant plus que Dom avait cru reconnaître le timbre si caractéristique de la voix un peu traînante de Michel , le compagnon de Mary, la sœur de lait de sa défunte Lysannabelle, devenue ensuite gouvernante de ses gosses.
Depuis, la rousse avait repris sa liberté , pour se lancer dans la viticulture avec son Michel.
A entendre le bruit étouffé de voix qui lui parvenait de l'autre côté, Dom en avait conclue que Mary était là, également.

Posant la main sur l'avant bras de Sun, l'encapuché se leva, avec un petit sourire d'excuses à l'attention de la blondinette:


Désolé, ma belette
Je vais saluer des amis que je n'ai pas revus depuis bien longtemps
Tu dois les connaître aussi non ? 
Il s'agit de Mary et Michel


C'est donc un Domdom ravi qui déboucha dans la salle et se dirigea vers le couple d'amis, déjà en discussion avec la vieille chouette :

Bien le bonjour les vignerons !
Quel plaisir de vous revoir
Vous m'annonciez bien votre retour dans votre dernier courrier , mais je en savais pas exactement pour quand il était prévu
Enfin, vous voilà...Et presque entiers !


Puis , s'approchant davantage pour les saluer chaleureusement , il s'arrêta soudain, l'air une peu surpris , devant le teint livide et le maintien difficile de la rouquine:

Tudieu, Mary..
On ne peut pas dire que vous soyez resplendissante


Puis, se souvenant des mésaventures que lui avait contées dans sa dernière missive son ex employée , brigandée deux fois de suite sur les chemins berrichons, il se reprit vite , un sourire d'encouragement aux lèvres:

On va vous requinquer vite fait, les voyageurs !
N'est ce pas , Gertrude ?
Allez donc leur préparer leur chambre d'amoureux, là haut
Ca leur rappelera de bons souvenirs

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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Sunev
Gertrude part accueillir les visiteurs, bientôt suivie par Dom.

Désolé, ma belette
Je vais saluer des amis que je n'ai pas revus depuis bien longtemps
Tu dois les connaître aussi non ?
Il s'agit de Mary et Michel


Oui Dom... Je me rapelle d'eux.


Elle s'en rappelait certes, mais pas au point d'aller s'immiscer dans des retrouvailles.

J't'en prie va donc leur dire bonjour.

Sun regarda tout autour d'elle, dans cette cuisine ou régnait un âtre dans lequel était suspendu un gros chaudron suspendu sur une crémaillère.
Ca sentait bon le chou.
Elle s'approcha du chaudron et huma le parfum qui s'en dégageait.


Hummm!
J'en piquerais bien un p'tit morceau moi...

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Dame_gertrude.


Dame Gertrude jeta un regard torve en direction du conteur.
Fallait bien se douter qu'il allait la ramener , celui là !
Cà devait follement l'amuser de la voir monter et descendre l'escalier, à chaque fois.
Son coup d'oeil incendiaire se transforma vite en petit sourire entendu, puis elle se tourna d'emblée vers le couple , laissant délibérément l'encapuchonné en dehors de la conversation:


Vot' chambre , elle est d'jà prête , les amoureux
Personne ne l'a r'prise d'puis vot' départ
Et la paillasse est toute fraîche , en plus


Appuyant ses paroles d'un geste de bras, désignant l'étage , elle continua:

J'vous montr ' pas l'chemin, hein ?
Vous connaissez la maison
Et si vous avez un souci, d'mandez donc à m'sire Dom
Moi, j'm'en va finir d'préparer ma soupe


Elle salua le couple d'un bref de tête, passa devant l'autre sans le regarder , puis se dirigea à nouveau vers la cuisine.
Avant d'en franchir le seuil, elle se retourna une dernière fois et apostropha Domdom:



J'espère qu' vos r'trouvailles n' vont pas vous faire oublier qu' Dame Pralyn a d'mandé l' baquet et d'l'eau chaude !

C'est contente d'avoir retourné la situation en sa faveur qu'elle pénétra dans la cuisine , où demoiselle Sun était restée seule.
Mary.
Épuisée par ses jours de jeûne forcé, Mary avait laissé Michel conduire l'entretien, s'était fendue d'un pauvre sourire quand son ancien patron avait commenté sa petite mine, et fut soulagée d'apprendre que leur chambre était déjà prête, qu'elle n'aurait plus besoin de se tenir sur ses jambes flageolantes.
Michel, vous allez m'aider à monter l'escalier ? Je n'en ai plus la force.
Patr... Dom, excusez-moi pour le peu de conversation, je n'en peux plus ! Après un peu de repos et un bol du bouillon au chou dont l'odeur vient me chatouiller les narines, ça devrait aller mieux, mais là....

Elle ne put rien ajouter, s'affaissant dans les bras de Michel.

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Domdom
Dom avait laissé la vieille vipère lâcher sa bile sans répliquer.
L'heure n'était pas à l'affrontement , mais plutôt à l'apaisement et à la recherche d'une solution pour la pérennité de l'auberge.
Et puis Mary et Michel étaient tellement habitués à ses prises de bec avec Gertrude, qu'ils n'y prêtaient même plus attention.
De toute façon, au vu de l'état physique de Mary, il paraissait évident qu'elle rêvait d'un bon sommeil réparateur.
L'encapuché lui répondit affectueusement:


Pas de problème, Mary
Allez vite vous reposer et vous nous raconterez vos aventures quand vous serez plus en forme


Puis, après une petite pichenette taquine sur la joue de la rousse , comme au bon vieux temps , il enchaîna:

Cà tombe bien, car je dois avoir une conversation importante avec Gertrude et Sun concernant l'avenir de l'auberge
Et vu comment est remontée la rombière , ça risque d'être épique


Le calvaphile accompagna sa dernière saillie d'un petit sourire complice , suivit un moment des yeux le couple qui commençait à monter l'escalier , puis tourna les talons et entra dans la cuisine.

Gertrude et Sun l'attendaient : l'une assise à table à éplucher ses légumes, l'autre , devant le chaudron dont l'eau bouillonnait dans l'âtre.
S'asseyant d'un air las, l'encapuché planta ses yeux dans le visage parcheminé de Gertrude et se lança , après avoir poussé un petit soupir :



Gertrude , il nous faut parler sérieusement de l'avenir du Chaudron Buveur
Vous, moi et Sun


Dom appréhendait un peu la réaction de la vieille à ce qu'il allait lui proposer , mais il n'entrevoyait pas d'autre solution.

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Tombé au champ d'honneur sous les coups de la tyrannie
Dame_gertrude.


La servante leva son regard de myope vers l'homme qui lui faisait face, percevant dans sa voix un certain malaise.
C'était tout lui, ça, de tourner sans cesse autour du pot.
Il ne pouvait pas être direct, pour une fois ?
C'est qu'elle n'était pas pressée, Gertrude, de l'entendre déballer sa marchandise.
Pourtant, elle savait que ça ne pouvait continuer comme ça, à l'auberge.
Mais elle se régalait de le sentir dans l'embarras , le conteur.
Poussant l'avantage encore un peu plus, elle lui sortit d'un ton acide :


Pas comm' ça, qu'ma soupe va êt' prête , hein  !
Et pisque v'z'êtes là , à pas savoir quoi faire d'vos dix doigts , pourriez p'têtre m'donner un coup d'main, nan ?


Elle glissa vers lui un coutelas qui traînait sur la table, lui désigna un chou bien paumé qui ne demandait qu'à être épluché, puis se pencha à nouveau sur sa tâche.
Seblebeau
Seb le beau trouvait le temps long a Dijon ; il ... s'ennuyait car la comté fournissait ses cochonais au compte goutte et du coup il n'avait aucune viande a decouper!! c'est l'air morose qu'il trainait les galoche quand il se retrouva non loin du chaudron buveur ; taverne qu'il avait evidement deja approché mais dont il n'avait franchi le seuil car la vieille dame qui le tenait n'avait pas l'air ragoutante.

C'est donc plus par curiosité que par envie qu'il entra...

Bonjour m'sieur dames

Le beau entra e ts'en alla s'assoir dans un coin pour zyeuter quel genre de gens pouvaient bie n v'nir ici s'desalterer...
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