La jolie jeune femme neut pas le temps de laisser transpirer un « ouf » que la patronne était réapparu dans lembrassure de la cage descalier.
Apparemment la vivacité était de mise aujourdhui,
et Mojette en était ravi.
Dame Elfarranne était un tourbillon à elle seule, semant ses touches de parfum, à droite, à gauche, distillant par ci par là ses ordres, sous le couvert de ses sourires, au son de son rire.
Citation:
Voudriez-vous venir dans ma chambre, jaimerais vous demander quelque chose.
Laissant là, la jeune femme légèrement amusée au vu de son sourire en coin, il suivit la patronne.
Il avait déjà réparé quelques marches qui grinçaient, la troisième, la septième,
au grand soulagement de certains pensionnaires qui en avaient gouté la mélodie dans le silence de la nuit.
Cette marche aussi.
Son regard jugea dun il son critique son travail, il avait bien rattrapé la patine générale de lensemble.
On distinguait tout juste la différence entre les autres marches et celle où était posé lescarpin de la jeune femme.
Son regard poursuivit son exploration.
La chaussure était de bonne facture.
Ceut pu être des croquenots quil ne sen serait même pas rendu compte. La cheville, fine, presque fragile, ses mollets fins et racés, sa peau à peine halée, le plis de son genou.
Il ne pouvait quitter son regard de ses jambes, la température semblait avoir monté dun coup, une goutte de sueur à ses tempes était apparue.
Son parfum dans son sillage, un parfum fleuri, envoutant lenivrait.
Il rata une marche, se rattrapa de justesse, puis passa devant elle qui sétait effacée sur le palier de la porte., tout en essayant de se redonner une contenance.
Est-ce quil était possible quelle ne voit pas limage de ses jambes gravées au fond de ses pupilles.
Il respira à fond. La chambre était simple, presque sobre, tout en ce lieu rappelait la jeune femme, son parfum aussi bien sur.
Un petit bouquet de lys mauve, de ces lys deau qui ont cette couleur pastel et ces formes un peu fantaisistes que lon trouvait dans les prés auprès de la maison, trônait sur une antique commode lustrée par le passage des mains de femmes, la caresse des dentelles, le velours du satin, la fluidité de la soie.
Hummm cest très jolie chez vous mademoiselle
Le lit était grand, simple, posé sur la courtepointe, le tableau à demi emballé de papier de soie détonnait presque avec la douceur des lieux.
Cest
. un portrait de vous non ? Cest curieux que lauteur vous y voit en.. en louve
Si javais du faire ressortir un coté de votre personnalité, ce nest point celui là que jaurais choisi, pas le coté animal
, fin je
bafouilla t-il.