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[ RP ] la Maison des Délices

--Maliciane


Mali avait à peine eut le temps de finir de tout installer qu'elle vit dame Elfarranne entrer et lui dire


Citation:
Bonjour Mali, j’aime bien ce que tu as fait de ta chambre, c’est très frais. Allez viens avec moi, allons rejoindre les hommes. Adhémar veut démolir un mur, il parait. Tu me donnes un coup de main, après tout c’est aussi ta maison.


et voilà que ni une, ni deux, la v'la qui l'entraine, bras dessus, bras dessous vers le rez de chaussée.

A peine arrivées en bas, un sire vient les accueillir

Citation:
Bon mesdames, j'espere que ça ne vous derange pas de vous salir... Alors Elfie, prete a abattre ce mur pour créer une immense piece qui fera cuisine salon bar...? Si oui Allister et moi on va s'en occuper et ensuite nous pourrons tous ensemble decorer la piece et le tour sera joué, tu pourras ouvrir...


"Ben voyons," qu'elle se dit "tu m'étonnes, de la main d'oeuvre, c'est toujours bienvenue..."

Elle s'avança vers le sire, lui tendit la main et dit "bonjour sieur...j'm'appelle Maliciane, ou Mali, comme vous voulez...moi, j'veux bien vous aider....mais j'ai jamais fait ce genre de trucs hein...faudra pas m'basculer...euh m'bousculer hein...."
--Allistaire



Allister sourit en voyant Elfarranne arrivée avec ses nattes et en déshabillé. Sacrée femme, elle agissait souvent sans réfléchir avec naturelle. Il faudrait qu’il lui parle un jour. Cette donzelle devait se comporter autrement avec les hommes. Il soupira. A moins qu’il ne lui trouve un galant, qui pourrait la mater.

Il sourit de plus belle et regarda le sieur Adhémar. Tiens celui-ci avait de bonnes idées. Il l’aida à déménager quelques meubles, pendant que la blondinette était partie se changer.

Quand Elfie redescendit elle était accompagnée d’une autre blonde. Adhémar leur demanda de les aider. Où avait il la tête celui là, deux blondes dans la même pièce cela promettait……………….
Adhemar
Une fois Elfie descendue, ils discuterent un peu des travaux. Une autre demoiselle les avait rejoint, demoiselle qu'Adhemar avait du croiser en cet endroit sans s'en rendre compte. Sa petite allusion mit l'homme quelque peu mal a l'aise.

Hum... Je n'ai pas pour habitude de bas.. bousculer les demoiselles ne vous en faites pas, vous ne ferez que de petits travaux, comme epouster, balayer, je ne vous demande ni de porter, ni de detruire, Allistaire et moi nous nous en chargerons.. Bon allez tous au travail a present que la maitresse a fait son choix.

Les travaux debuterent aussitot, lorsque Elfarranne expliqua au jeune homme ce qu'elle esperait. Amenager une demeurre aussi grande ne fut pas chose facile, bien au contraire, maintes fois Adhemar se fit quelques frayeurs, ou quelques petites blessures.
Plusieurs jours s'etaient ecoulés, et grace a la generosité de quelques charpentiers, maçons, et amis, la demeurre etait enfin prete a ouvrir. L'homme revint voir son amie, et apres une petite discution, lui annonça

Elfie, maintenant que ta demeurre est prete a ouvrir,je dois t'avouer que je m'en vais, je pars avec Kassie a Labrit.. Je te ferais ton parchemin, je ne l'ai pas oublié ne t'en fais pas, tu vas enfin realiser ton reve mais attention aux hommes ils sont sacrement vicieux, et incontrolables, j'espere qu'Allistaire sera toujours la pour veiller sur vous. Prends soin de toi et prospere bien.

Il la salua puis se retira des lieux, ou peut etre jamais il ne reviendrait
--_elle_



La blondinette lui avait dit qu’elle pouvait arranger la chambre à son gout… mouais… ELLE faisait le tour de la chambre jaune réfléchissant à l’aspect qu’elle voulait lui donner… Peu lui importait finalement, c’était une chambre…

Elle noua ses cheveux et commença à tout bouleverser, rajouter quelques tentures, tirer un fauteuil prés de la cheminée, des bougies sur la commode…. Les mains sur les hanches elle regardait l’aspect général qu’avait pris la pièce…




Oui… cela ne lui ressemblait pas vraiment … un peu… qu’importe…

Il faisait froid dans la chambre et ELLE décida de descendre voir si ce bel éphèbe qu’elle avait croisé plutôt pourrait lui monter du bois afin qu’elle puisse se chauffer… Elle se réchaufferait bien à son bois d’ailleurs… pensa-t-elle en souriant…

En sortant, elle aperçu une chambre ouverte, la bleue … Celle de la jolie blonde… Elle entra doucement, fit le tour de la pièce effleurant les objets du bout des doigts… Elle a bon gout la petite… Elle prit un petit coussin bleu qu’elle respira en fermant les yeux… il sentait le parfum de la petite Mali… cieuse, doux mélange de Maliciane et de délicieuse… Elle reposa le coussin à regret et descendit retrouver les autres.

Ils avaient abattu un gros travail et avaient modifié toute la pièce d’accueil. C’était pas mal… ELLE se mit en quête du sire aux gros bras pour porter son bois, elle passa tout prés de Maliciane, la frôlant pour respirer une fois encore son parfum…
Elfarranne
Elfarranne était contente du travail qu’elle avait accompli ainsi qu’Adhémar, Allistaire et Maliciane. La jeune femme allait pouvoir enfin ouvrir. Il ne manquait plus qu’une seule chose, vérifier l’état de santé de ses filles. De plus en tant qu’herboriste, elle pouvait s’en charger.

Elfie profitant que Maliciane et ELLE «étaient au rez de chaussé, leur expliqua qu’elle les attendait dans son bureau pour les ausculter. Puis la jeune femme monta à l’étage chercher Elosia.

Quand elle redescendit, Elfie se dirigea vers son bureau, attendant la venue d’une de ses « filles « .

_________________
--Elosia



Elosia était dans sa nouvelle chambre, continuant son installation, lorsqu’ Elfarranne vint la voir, elle voulait la voir dans son bureau. Mais avant de pouvoir lui parler, la jeune femme était redescendue.

Elosia n’avait plus qu’à la rejoindre. Tout en descendant l’escalier, la belle rouquine se demandait ce que lui voulait « la patronne «. C’est donc un peu inquiète qu’elle se retrouva au rez de chaussée. Elle regarda la pièce et la trouva un peu austère, puis elle prit la parole.


Me voilà, Dame que me voulez vous ?

Elfarranne lui expliqua qu’étant donné qu’elle était herboriste, elle allait tout simplement l’ausculter et voir quel était son état de santé. Elosia se laissa donc faire et remarque que la « patronne « faisait preuve de douceur. Elle attendit le résultat et cette dernière lui dit que tout allait bien. De plus Elfarrane lui proposa qu’elles se tutoient puisqu’elles étaient amenées à travailler ensemble.

C’est donc le sourire aux lèvres qu’Elosia sortit du bureau, laissant la place pour la prochaine fille.
--Allistaire




Allistaire après avoir aidé Elfie, messire Adhémar et Malicianne se rendit dans sa chambre. Sur le chemin, il croisa ELLE. Celle-ci lui sourit et lui expliqua quelle voulait du bois pour sa chambre. Il prit quelques bûches et la suivit.

Il ne pouvait s’empêcher de regarder sa façon de monter les escaliers. Cette fille était d’une sensualité débordante. Il se demandait ce qui l’avait poussé à accepter la proposition de son amie d’enfance. Quelle idée. Il soupira, le voilà maintenant entouré de femmes plus jolies les unes que les autres. Chacune avait sa personnalité, mais il ne savait pas pourquoi mais il avait une légère préférence pour ELLE.

Arrivé enfin dans la chambre jaune, plongé dans ses pensées, il fut accueillit par le parfum de la belle. Une fragence capiteuse, sensuelle tout comme sa propriétaire. Il déposa les bûches dans un coin près de la cheminée et regarda la belle.

--Maliciane


Maliciane finit de manger un peu avant d'aller elle même voir sa 'patronne' qui avait dit vouloir les voir une par une. C'est que toute cette activité l'avait fatiguée.....et après une bonne toilette, elle était fin prête.

Elle entra dans le bureau qu'elle détailla rapidement puis dit
"me 'là patronne, vouliez m'voir.."

C'est alors que dame Elfarranne lui expliqua qu'elle voulait s'assurer de sa bonne santé et qu'elle désirait l'ausculter....

Maliciane comprit pas tout les mots, c'est que ces trucs c'était un peu trop savant pour elle, elle savait ce qu'était un médicastre bien sur, elle en avait connu un aut'fois...mais une herbo.....elle savait pas trop quoi, jamais entendu parler....

Enfin, si ça f'sait plaisir à sa 'patronne'...elle se laissa donc regarder sous toutes les 'coutures' et la patronne sembla satisfaite...
C'est qu'elle était point très futée Mali, mais pour sur, elle aimait êt'propre et f'sait attention à elle...pas question de dev'nir comme toutes ces gueuses qu'elle croisait parfois...

Une fois terminé, elle salua dame Elfarranne et remonta dans sa chambre prendre un peu de repos.
--_elle_



Après avoir trouvé celui qu’elle cherchait et lui avoir expliqué ce qu’elle attendait de lui. Elle le précéda pour lui montrer sa chambre et jetant un œil par-dessus son épaule, vit son regard se perdre sur sa croupe ondulante.

Il déposa le bois et la regarda l’air pensif. En souriant, ELLE s’approcha de sa démarche féline. Se collant presque à lui, elle lui murmura

Merci beau brun… ça mérite une récompense…

Elle posa sa main sur son torse, tâtant légèrement ses muscles saillants et effleura du bout des lèvres le coin de sa bouche, plongea son regard dans le sien puis se recula lentement.

Mais pour l’instant… notre charmant tôlière veut me voir… il faut que je redescende.

ELLE se retourna un sourire malicieux aux lèvres et descendit retrouver la blondinette qui lui avait demandé de passer à son bureau.

Elle frappa doucement à porte et entra chez la patronne en lui souriant.

Me voici belle blonde… Il parait qu’on a droit à une petite visite de la marchandise.
Mojette
La maison était là-bas, au bout de la plage. On en parlait a mi-mot, entre deux sourires ou deux mines outrées. La transformation de cette maison en maison des délices ne laissait personne indifférent.

Mojette était revenu à Narbonne depuis peu, avait trainé un peu les tavernes et y avait lui découvert l’existence de ce nouvel établissement.

Il avait vu les rires gras de grandes gueules qui n’oseraient jamais y aller, les sourires contrits de père de famille qui s’y échapperaient le temps d’oublier leurs dragons de femme, l’air indifférents de ceux qui y allaient déjà, les mines sévères des femmes trop vieilles pour postuler et celles mystérieuses de celles que la tentation guettait.


Après tout…

Narbonne allait bientôt avoir un port, qu’une maison de joie s’y installe n’avait rien d’étonnant.

Enfin… si le port voyait enfin le jour... Il arpentait les quais jour après jour dans l’espoir d’offrir ces services, mais les travaux prenaient du retard, et les mats qu’il avait façonnés n’étaient pas prêt de voir la mer.

Ses derniers deniers étaient tombés dans l’escarcelle d’une jolie tavernière, en échange d’une chope et d’un sourire et depuis, même si le sourire était joli, il avait le ventre vide et le gosier sec.

« On devait toujours faire avec ce que l’on avait » lui avait enseigné sa mère.


Vu de prés, la maison tenait les promesses qu’elle lançait de loin. Une solide bâtisse, simple, refaite à neuf, mais qui gardait un air discret.

Il frappa un coup, puis un autre, poussa la porte, et entra dans la maison.

La pièce était joliment décoré, ça sentait encore les travaux, et incontestablement la propriétaire y avait mis tout son cœur. Des touches féminines un peu partout, une disposition des meubles conviviale, un parfum de fleur… et une femme au pied de l’escalier.

Le bonjorn’ mademoiselle.

Excusez moi de vous déranger, mais je voulais m’entretenir avec vous. Je vous ai croisé en taverne l’autre soir mais je n’ai pas osé alors vous aborder.

Euhh voilà… je ne vient pas en tant que client, mais en demandeur d’emploi.

Je suis charpentier, mais les temps sont difficiles, je n’ai plus que mes outils et mes mains comme seules possessions, et je ne me résoudrais pas à vendre mes outils, c’est mon bien le plus précieux.

Quand à mes mains, par ‘Tristote, autant qu’elles servent plutôt que de rester à rien faire.

On dit de par la ville, que votre commerce est florissant et que les hommes viennent et reviennent.
Mais je sais aussi que nombre de Narbonnaise vous jalousent ou tout simplement vous envient sans oser le dire.

Je serais prêt à parier que nombre d’entre elle seraient prêtes à payer pour échapper un soir à la monotonie d’un mari, d’un veuf ou tout simplement se faire plaisir sans engagement.

Je suis charpentier comme je vous l’ai dit, ma passion c’est le bois, le caresser, le sculpter, lui donner forme sous les coups de mes ciseaux, lui donner vie sous ma main tout en respectant son âme, ses courbes. Mais je suis aussi en admiration devant les belles charpentes, je suis très fort en poutre apparente.
J’aime bien le corps des femmes, c’est un peu comme le bois, chaud au toucher, j’aime suivre leurs courbes, les sentir vivre sous mes mains, les respirer. J’aime aussi leurs parfums. C’est comme le bois que l’on travaille, faut respecter le sens du fil, aller lentement sans à coup, les emmener là où elles veulent aller, découvrir l’œuvre d’art derrière les tissus.

Je sais bien que c’est un peu cavalier de ma part de vous parler ainsi de si bon matin, mais je vous demande de me laisser ma chance.


Il avait débité d’un trait, sans bafouiller, sans rougir, sans même respiré presque.
Maintenant qu’il avait fini, il se trouvait un peu gauche devant cette jolie femme, a essayé de vendre son corps, mais la nécessité faisait loi.


Je vous en prie mademoiselle, je ne vous demande pas la pension, je continuerais à dormir avec mes outils dans la cabane qui me tiens lieu d’atelier, je vous demande juste de me laisser ma chance, je vous promets que vous n’aurez pas à le regretter.
Elfarranne
Elfarranne qui était dans son bureau vit arriver ELLE. La blondinette ne savait laquelle de ses filles, elle aimait le mieux. En fait, chacune avait ses particularités. Maliciane avait son parler si particulier qui amusait Elfie. Elosia semblait timide. Quand à sa dernière recrue, que dire, c’était la sensualité faite femme. Tout en elle était envoutant.

Elfie lui sourit et l’ausculta. ELLE avait un corps magnifique. Elfarranne était contente comme ses autres pensionnaires, la jolie brunette était en bonne santé. La Maison des Délices allait enfin pouvoir ouvrir ses portes.

Elfarranne sortie du bureau accompagnée de ELLE. La jeune femme allait monter dans sa chambre. Elle voulait écrire sur un parchemin l’ouverture prochaine de sa maison et le mettre sur le panneau d’affichage. La porte s’ouvrit et un jeune homme entra. Avant qu’Elfie ne puisse dire quelque chose, il se mit à parler. La jeune femme l’écouta avec attention. Puis elle lui répondit.

Bonjour, Messire. Si j’ai bien compris, vous voulez du travail ? Et bien pourquoi pas, votre venue m’intéresse, venez avec moi au salon. Vous me direz si vous pouvez personnaliser quelques meubles.

Et puis nous irons dans les chambres, vous pourriez sculpter des motifs sur les têtes de lit de mes pensionnaires.


Elfie sourit, ce jeune homme tombait à point, elle allait ainsi faire une ambiance pour sa maison. Elle le regarda les yeux brillants, pleins d’idées dans la tête.

Qu’en pensez-vous ? Je vous offrirais le couvert, car je n’ai point d’autres chambres.
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Mojette
L’air repris enfin la place qui lui revenait dans ses poumons. Ce petit moment qu’elle avait eu a le dévisager lui avait semblé interminable.

Merci mademoiselle…
Ce sera un plaisir que de pouvoir enfin exercer mon métier. Montrez moi ces meubles !

Il la suivit dans la pièce attenante. Le salon était décoré avec goût, l’air était chargé du parfum des fleurs qui tronaient dans un joli vase d’étain, et de celui, plus subtil, des femmes qui vivaient ici. Fleur d’oranger, jasmin, des senteurs plus épicées aussi qu’il ne reconnaissait pas.

Sous les napperons finement brodés, des meubles sains, mais d’allure plus rustique que l’impression de la pièce donnait.

Puis-je ? dit il en s’approchant d’une commode. Sans même attendre de réponse, le vase, les napperons et la petite faience qui représentait un .., Mojette rougit, se retrouvèrent par terre.

Mmmm c’est de la belle ouvrage en laissant glisser ses doigts le long du meuble. Sommaire mais solide, le mestre qui a fait cela connaissait son metier, mais n’avait guère d’imagination.
Voudriez vous que je vous habille ces portes de moulures, un leger arrondis ici et là peut être ?


Un bref regard vers la jeune femme pour voir ce qu’elle en pensait.

Ou….

Son regard amusé et un petit non de la tète l’arreta dans son élan.
Il se retourna vers elle.

Euh… ou des choses peut être plus en relation avec l’esprit de la maison.
Je dois pouvoir faire ça aussi, je pense.

Des arrondis plus subjectifs que des moulures… ? ? ?
Elfarranne
Le jeune homme la remercia, puis la suivit dans le salon. Il examina les meubles d’un œil connaisseur. Puis il lui fit remarquer :

Citation:
Mmmm c’est de la belle ouvrage. Sommaire mais solide, le mestre qui a fait cela connaissait son metier, mais n’avait guère d’imagination.

Voudriez vous que je vous habille ces portes de moulures, un leger arrondis ici et là peut être ?


La regardant à nouveau il ajouta :

Citation:
Euh… ou des choses peut être plus en relation avec l’esprit de la maison.
Je dois pouvoir faire ça aussi, je pense.

Des arrondis plus subjectifs que des moulures… ? ? ?


Elfie le regarda et sourit et lui dit d'une voix douce.

Oui, cela serait une bonne idée. Mais j’aimerais que cela reste discret, subtil, pas trop tape à l’œil. Je sais que ma maison est un bordel, mais j’aimerais que ce lieu soit raffiné. Comprenez-vous mon souhait. Je voudrais un faire un lieu, où tout ne soit que beauté, sans vulgarité.

Au fait je ne me suis point présenté. Je me nomme Dame Elfarranne et vous ?


Elfie espérait que ces explications seraient claires. Elle se représentait, plus sa maison comme un lieu plein de mystères et non point comme un vulgaire bordel. Elle voulait que ses filles et les futurs clients s’y sentent bien.
_________________
Mojette
Mojette sourit.
Dans son appréhension de trouver du travail, de paraître ‘comme il faut’ et présentable, il n’avait guère fait attention à la demoiselle.

Jolie certes, mais ne disait-on pas que les plus belles femmes du royaume se trouvaient à Narbonne.
Nan… Ce n’était pas ça.

Il était loin de l’image qu’il s’était faite d’une tenancière de maison close. On était loin, très loin de la maquerelle usée exhibant ses beautés fanées, soupesant chaque homme d’un regard pour évaluer sa bourse.

Il avait fallu qu’il se fasse confirmer par des clients, l’autre soir, que c’était bien la femme qui tenait l’établissement.

Mais nan. Il y avait autre chose.

Tout était dans le sourire et la voix. Le mariage des deux était assez envoutant.

Tout dans cette femme respirait la douceur, la grâce, comme ces fleurs fragiles que l’on n’osait toucher de peur qu’elles se brisent et qui résistaient pourtant aux bourrasques.

Il y avait un peu de ça… un discours sensé, réfléchi, derrière un sourire tout doux.

Mademoiselle Elfarranne,
Veuillez m’excusez, je m’emballe, je m’emballe et euh oui oui voilà…

Je me nomme Mojette, je suis charpentier comme je vous l’ai déjà dit. Ce ‘tit accent que j’ai paraît il me vient des montagnes genevoises.
C’est là que j’y ai appris a tailler le bois, mais j’ai épousé Narbonne depuis un certain temps maintenant.

Des entrelacs de fleurs, des courbes, fines, sobres, avec une patine miel, une silhouette de femme en arrière plan, un peu floue, là une statue plus sombre, une femme encore ce serait bien non, lovée ?

Hein… Nan… ?
Elfarranne
Elfarranne écouta le jeune homme se présenter :

Citation:
Je me nomme Mojette, je suis charpentier comme je vous l’ai déjà dit. Ce ‘tit accent que j’ai paraît il me vient des montagnes genevoises.
C’est là que j’y ai appris a tailler le bois, mais j’ai épousé Narbonne depuis un certain temps maintenant.

Des entrelacs de fleurs, des courbes, fines, sobres, avec une patine miel, une silhouette de femme en arrière plan, un peu floue, là une statue plus sombre, une femme encore ce serait bien non, lovée ?

Hein… Nan… ?


Les paroles de Mojette lui firent chaud au cœur. Il avait compris ce qu’elle désirait. Elle le regarda et un large sourire éclaira son visage.

Et bien je suis heureuse que vous ayez saisi, ce que je voudrais. Des fleurs et quelques plantes. J’aimerais bien car je suis herboriste et cela fait partie de ma vie.

Des courbes, oui bien sûr. Une silhouette de femme, quelle bonne idée. Quand à la statue, je n’y avais point pensé.


La jeune femme énumérait les idées du jeune homme. C’est comme s’il avait lu dans ses pensées. Elle sourit de plus belle, heureuse que le hasard a mit cet homme sur son chemin.

Bien messire Mojette, je vous laisse carte blanche, je vais aller préparer mon parchemin, pour prévenir les Narbonnais de l’ouverture prochaine de la Maison des Délices. Votre idée de statue, m’en a donné une.

Elfarranne laissa le jeune homme et relevant sa jupe monta quatre à quatre les escaliers jusqu’à sa chambre.
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