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[ RP ] la Maison des Délices

Elfarranne
Elfarranne avait fait ses parchemins et était fière de son œuvre. Elle décida qu’il était temps d’ouvrir enfin. Messire Mojette n’avait point tout à fait fini son travail de sculpteur. Il pourrait continuer même si la demeure était ouverte. Elfie pensait que ses futurs clients ne se précipiteraient point.

Elle se leva donc de bonne heure ce matin, excitée et angoissée à la fois. Elle savait que ses « filles « étaient prêtes. C’était une grande aventure qui commençait.

Elfie s’était occupée de l’intendance, elle avait fait le plein de boissons et de victuailles diverses. Elle avait aussi installés quelques vases pleins de fleurs. Sur les canapés se trouvaient pleins de coussins, tout inspirait la détente.

Tout était prêt. Elfarranne prit une grande inspiration et alla installer sur sa porte le deuxième parchemin.




Les dés étaient jetés, il n’y avait plus qu’à attendre.
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Mojette
Il y avait passé tout son temps…, les portes des meubles avaient été réinstallées, les moulures et les frises étaient en place.

Les premiers essais avaient été infructueux, ses croquis allaient trop soit vers des choses plus traditionnelles, trop réservées, trop .. aristotéliciennes, soit trop imaginatives, trop maison close.


Le doute l’avait pris, assailli. Il avait jeté ciseaux et maillet au fond de sa cabane et était parti se saouler consciencieusement en taverne.

Méthodiquement, mais en vain.
Ses pensées allaient à sa patronne. Elle lui avait fait confiance et il n’arrivait même pas à sculpter une allumette.

Pourtant, il voyait bien ce qu’elle voulait, il percevait ses goûts, sa façon d’être, ses désirs, son sourire.

Et c’est cela qui n’allait pas. Son sourire et sa voix douce étaient liés et il n’arrivait pas a les transposer à ces fleurs, ces bouquets, ces choses simples qu’elle lui avait demandée.

Et si ?

Laissant chopes et tavernière, il fila à son atelier et se remis au travail. Faire abstraction de l’idée, juste son sourire et sa voix.

Au petit matin, les derniers copeaux balayés, la poussière de ponçage essuyée, il la contempla, sourit, la posa au coin de son établis et repris son travail sous sa surveillance.

C’était ça, il fallait qu’il trouve comment entendre son sourire dans les bouquets des fleurs des champs, dessiner la douceur de sa voix dans les pétales des aubépines.

Et maintenant ce matin, il finissait la pose.

Le salon était prêt, il lui resterait les chambres désormais, il lui faudrait l’avis des pensionnaires cependant.

Entre la commode et la fenêtre, il y avait toujours un vide pourtant. Il ne s’était pas résolu a y mettre son premier travail.
--Elosia




Elosia se demandait si elle arriverait à sortir de sa chambre aujourd’hui. Le grand jour était arrivé. Comment allait-elle s’habiller. Elle choisit une robe toute simple verte. Sa garde robe n’était pas trop garnie, puis la jeune femme pensa à ELLE. Lui demander des conseils serait une bonne idée. Elle se coiffa les cheveux en chignon.

La belle rouquine prit une grande inspiration et franchit le pas de la porte. Elle descendit l’escalier. Elfarranne était déjà là. Elle rencontra un jeune homme. Elle avait ouïe dire qu’il était venu améliorer le décor du salon.

Elosia y entra et aperçut les nouveaux coussins. Elle admira le travail fait par le jeune homme. Que c’était beau. De plus les fleurs ajoutées dégageaient un léger parfum.

Elle se sentait prête. Et était contente de travailler dans un lieu si raffiné.
--Kassandre
Le jeune homme, toujour aussi blond, toujour aussi fin, et toujour aussi riche avancait dans les rues de Narbonne, pesant au creux de sa main une bourse bien remplis qu'il dilapiderait tout au long de la nuit dans cette maison pres de la mer, ou cette Brune au Nom particulier l'avait quelque peut troubler..
La nuit et le froid était intense et il fut heureux d'enfin trouver la torche accrochée au pres de la porte...
Jaugeant un gros lourdeau au cheveux long qui devait étre le portier, il lui montras d'un geste ostensible ses vétements de qualité, lui jettat quelque piéces avant d'entrer..
L'ambiance y était raffinée pour une maison de plaisire, soit, il recherchat parmis les filles la brune qu'il avait repérer...
Souriant, il se débarasse de son mantel, et l'appercoit enfin, toujour aussi belle, toujour aussi féminine et attirante...
Le voila qui remet la bourse dans sa poche avant de s'exprimez d'une maniere plutot raffinée, faut dire que l'alcool ne fesait plus partie de sa vie.


Mesdame bonsoir, je sait ma derniere visite ne fut pas des plus courtoises mais mes ardeures sont calmer...Bref...j'ai l'air d'etre votre premier client donc...j'aimerais suive la brunette la bas...je suis pret a donner beaucoup d'argent pour ca...Bref

Petit sourire et le voila qui ancre son regard dans celui de la brune
--Maliciane


Maliciane avait passé avec succès l'entretien de dame Elfarranne et était remontée dans sa chambre finir de tout aménager....

Puis le Grand jour était 'fin arrivé, la Maison ouvrait ses portes...Mali ne savait trop comment s'habiller...aussi elle choisit une robe toute simple,mauve et elle releva ses cheveux en un chignon.

Elle descendit et quand elle arriva dans la salle, Elosia était déjà présente ainsi que sa patronne, sire Mojette dont sa patronne lui avait parlé, ce dernier était fort bel homme d'ailleurs et enfin un sire qu'elle avait entraperçu une fois.

Elle salua tout le monde, et s'installa confortablement sur le canapé, entre les coussins moelleux.
Elfarranne
Elfarranne sourit car Elosia descensdait l’escalier. Peu de temps après la porte s’ouvrit et le sieur qui était venu lorsque sa maison n’était point encore ouverte se présenta. Il avait l’air en meilleur forme. Il dit :

Citation:
Mesdame bonsoir, je sait ma derniere visite ne fut pas des plus courtoises mais mes ardeures sont calmer...Bref...j'ai l'air d'etre votre premier client donc...j'aimerais suive la brunette la bas...je suis pret a donner beaucoup d'argent pour ca...Bref


Elfie allait lui répondre lorsque Maliciane descendit à son tour et alla s’assoir sur un des canapés. Elle l’acceuillit avec un grand sourire. Se retournant vers le jeune homme, elle lui dit :

Passez donc au salon. Mes filles vont venir vous rejoindre.
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Socrate86
Socrate ,avait préparé une surprise pour son amie Elfie,un petit cadeau la seule chose qu 'il adorait faire .
Il prit donc la direction de La Maison Des Délices en emportant son mysterieux cadeau.
Toujours aussi timide en présence de jolie femmes,Socrate avait décidé de ne pas entrer dans la maison,la gente féminine le rendait plutot nerveux et idiot,surtout quand elles étaient plusieurs ,baffouillage,teint écarlate.. enfin tout y passé.
Il déposa l'objet devant la porte ,écrit un petit mot a l'attention de son amie qui disait ceci:"Voila ce petit cadeau est pour toi Elfie,j'espere qu 'il te plaira
ton ami Socrate"
Et il repartit aussi rapidement qu'il était vennu



Sur le chemin du retour Socrate n' arrettait pas de penser,Elfie se transformant en loup-garou ne risquait il pas de la vexer ?
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Elfarranne
Elfarranne se rendait dans le salon, lorsqu’elle entendit un bruit à l’extérieur. Ouvrant la porte qu’elle ne fut pas sa joie de découvrir un tableau. Celui-ci était posé contre sa porte. Un mot y était accroché.

Citation:
Voila ce petit cadeau est pour toi Elfie, j'espère qu’ 'il te plaira
ton ami Socrate


Elfie regarda de plus près l’œuvre de Socrate et sourit. Comment a-t-il deviné ? Elfie se sentait louve parfois. Elle avait récupéré Lucius alors qu’il était tout petit et l’avait élevé du mieux qu’elle avait pu.
De plus quand on faisait du mal à ses amis, elle était capable de se battre pour eux. Elle sourit à nouveau et dit à ses filles.


Je reviens

Prenant le précieux tableau, elle monta dans sa chambre et se demanda ou l’accrocher. Elfie l’installa sur le mur en face d’elle. Ainsi elle le verrait en se levant. Elle admira une nouvelle fois l’œuvre avant de rejoindre les autres.

Elle soupira, dommage que Socrate soit déjà partit, Elfie aurait aimé le remercier en lui offrant une choppe d'hypocras. Elle lui offrirait donc une bière en taverne, ou elle pensa à autre chose et sourit mystérieuse.

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--Maliciane


Mali suivit dame Elfarranne du regard quand celle ci revint avec au bras, un tableau qu'elle venait de trouver devant la porte et la vit monter l'escalier.

Pendant ce temps, mali s'approcha du sire qui était arrivé et se présenta à lui d'une voix chaleureuse

"bonjour messire "

Puis elle lui tendit une main gantée

"Je me présente, je me nomme Malicianne,enfin mali pour les intimes"

Mali le regarda en battant des cils d'un air ingénu.

Cependant elle ne tarda pas à s'apercevoir que son regard à lui était rivé sur une autre dame, Elle en l'occurence.

Aussi ne resta t'elle point auprès de lui, d'ailleurs lui même ne l'avait même pas remarqué
Mojette
Mojette était repassé à la maison des Délices pour y fignoler un meuble. L'ambiance de la ville par ces temps troublés n'était guère propice aux batifolages et encore moins aux dépenses futiles.
Quoique devait on appeler futiles, ces choses de la vie pourtant si importantes...

La patronne avait failli le bousculer en remontant quatre à quatre les escaliers.
Un tableau sur le coeur, à demi encore enveloppé de papier de soie, la belle semblait tout à ses idées, idées apparemment fort agréables surement, au vu de son fin sourire.

Un homme était là, un client, il attendait vraisemblablement que l'une des pensionnaires l'entraine avec elle.
Mojette s'engouffra dans l'annexe du petit salon pour ne pas déranger, et tomba nez à nez avec la jolie blonde qui était au premier, dans la chambre bleue.

Hummm le bonjorn' Mademoiselle.

Mojette lui sourit de toutes ses dents.

Pardon si je vous ai surprise, je ne voulais pas déranger à coté, il y a là un messire qui attend.

Nous nous sommes croisés plusieurs fois, mais je ne me suis point encore présenté à vous, veuillez m'en excuser.
Je me nomme Mojette, je, je, je... travailles aussi là en quelque sorte,
bafouilla t-il en rougissant.

Auriez vous besoin de quoi que ce soit que je puisse faire de mes mains?
Elfarranne
Elfarranne redescendit une fois le tableau accroché au dessus de son lit. Arrivée en bas des marches, elle entendit la dernière phrase de Mojette.

Citation:
Auriez vous besoin de quoi que ce soit que je puisse faire de mes mains?


Elle le regarda et sourit. Il avait les joues empourprées et cela lui donnait un certain charme. Bien qu’il se soit adressé à Maliciane, elle lui dit :

Voudriez-vous venir dans ma chambre, j’aimerais vous demander quelque chose.

Elle remonta dans sa chambre avec plus de lenteur cette fois-ci, regardant de temps en temps si le jeune homme la suivait. Arrivée devant la porte de sa chambre, elle l’ouvrit et s’effaça pour le laisser passer. Elfie en profita pour respirer son odeur. Bien qu’il ne soit point noble, cette homme prenait soin de lui. Elle lui sourit.

Lucius était caché derrière le lit sur sa couverture et ne bougea même pas quand sa maitresse entra. Elfarranne dit au jeune homme :


Voilà j’aimerais que vous décoriez ma tête de lit. Pouvez-vous le faire ? Je vous laisse carte blanche. J’ai beaucoup apprécié le travail que vous avez fait pour mon salon, vous êtes vraiment doué de vos mains.

Savent- elles faire autre chose ?


Elfie le regarda malicieusement se demandant comment allait-il réagir à sa dernière question. Allait-il encore rougir ?
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Mojette
La jolie jeune femme n’eut pas le temps de laisser transpirer un « ouf » que la patronne était réapparu dans l’embrassure de la cage d’escalier.

Apparemment la vivacité était de mise aujourd’hui,
et Mojette en était ravi.
Dame Elfarranne était un tourbillon à elle seule, semant ses touches de parfum, à droite, à gauche, distillant par ci par là ses ordres, sous le couvert de ses sourires, au son de son rire.

Citation:
Voudriez-vous venir dans ma chambre, j’aimerais vous demander quelque chose.


Laissant là, la jeune femme légèrement amusée au vu de son sourire en coin, il suivit la patronne.
Il avait déjà réparé quelques marches qui grinçaient, la troisième, la septième,
au grand soulagement de certains pensionnaires qui en avaient gouté la mélodie dans le silence de la nuit.

Cette marche aussi.
Son regard jugea d’un œil son critique son travail, il avait bien rattrapé la patine générale de l’ensemble.
On distinguait tout juste la différence entre les autres marches et celle où était posé l’escarpin de la jeune femme.

Son regard poursuivit son exploration.

La chaussure était de bonne facture.

C’eut pu être des croquenots qu’il ne s’en serait même pas rendu compte. La cheville, fine, presque fragile, ses mollets fins et racés, sa peau à peine halée, le plis de son genou.

Il ne pouvait quitter son regard de ses jambes, la température semblait avoir monté d’un coup, une goutte de sueur à ses tempes était apparue.
Son parfum dans son sillage, un parfum fleuri, envoutant l’enivrait.

Il rata une marche, se rattrapa de justesse, puis passa devant elle qui s’était effacée sur le palier de la porte., tout en essayant de se redonner une contenance.

Est-ce qu’il était possible qu’elle ne voit pas l’image de ses jambes gravées au fond de ses pupilles.



Il respira à fond. La chambre était simple, presque sobre, tout en ce lieu rappelait la jeune femme, son parfum aussi bien sur.

Un petit bouquet de lys mauve, de ces lys d’eau qui ont cette couleur pastel et ces formes un peu fantaisistes que l’on trouvait dans les prés auprès de la maison, trônait sur une antique commode lustrée par le passage des mains de femmes, la caresse des dentelles, le velours du satin, la fluidité de la soie.

Hummm c’est très jolie chez vous mademoiselle…


Le lit était grand, simple, posé sur la courtepointe, le tableau à demi emballé de papier de soie détonnait presque avec la douceur des lieux.


C’est…. un portrait de vous non ? C’est curieux que l’auteur vous y voit en.. en louve…
Si j’avais du faire ressortir un coté de votre personnalité, ce n’est point celui là que j’aurais choisi, pas le coté animal…, ‘fin je…
bafouilla t-il.

Citation:
Voilà j’aimerais que vous décoriez ma tête de lit. Pouvez-vous le faire ? Je vous laisse carte blanche. J’ai beaucoup apprécié le travail que vous avez fait pour mon salon, vous êtes vraiment doué de vos mains.

Savent- elles faire autre chose ?


Dans l’encadrement de la porte, elle le regardait, souriant, souriant de ce sourire qu’on les femmes qui savent qu’elles ont le monde entre leurs mains.

Nan , pas ce coté animal là en tout cas, se dit il in petto.

Je puis vous accrocher cette œuvre si vous le voulez, ou bien lui adjoindre un cadre de façon a ce que vous le posiez sur la commode, ou sur votre table de chevet.
Quant à la tète de lit… je pourrais reprendre l’idée des fleurs d’en bas…

Nan… d’accord…

..ou bien si vous souhaitez quelque chose de plus personnel, je peux reprendre l’idée du tableau, mais permettez moi de ne point y voir une louve. J’aurais peut être alors besoin que vous posiez quelques instants, pour que je prenne des croquis, fin
…. Euh… je peux aussi, imaginer bien sur…

Et par ‘Tristote, oui je sais faire autre chose de mes mains, je sais, bricoler, faire….

S’empourprant d’un coup, les yeux dans les yeux de la jeune femme, Mojette s’interrompit dans un gargouillis.

Euh oui mademoiselle,
je sais faire d’autre chose…
Elfarranne
Elfarranne sourit à la remarque de Mojette :

Citation:
Hummm c’est très jolie chez vous mademoiselle…


Puis voyant le tableau il lui dit :

Citation:
C’est…. un portrait de vous non ? C’est curieux que l’auteur vous y voit en.. en louve…
Si j’avais du faire ressortir un coté de votre personnalité, ce n’est point celui là que j’aurais choisi, pas le coté animal…,
Quant à la tète de lit… je pourrais reprendre l’idée des fleurs d’en bas…

Nan… d’accord…

..ou bien si vous souhaitez quelque chose de plus personnel, je peux reprendre l’idée du tableau, mais permettez moi de ne point y voir une louve. J’aurais peut être alors besoin que vous posiez quelques instants, pour que je prenne des croquis, fin
…. Euh… je peux aussi, imaginer bien sur…


Elfie le regarda toujours souriante :

Ah......…et puis-je savoir quel côté de ma personnalité vous auriez choisit ?

La jeune femme blonde était curieuse de savoir à quoi il pensait. Elle avait remarqué que depuis quelques temps, le jeune homme la regardait différemment de ses pensionnaires et elle s’en trouvait flattée. Il lui proposa de lui servir de modèle. Pourquoi après tout, cela lui permettrait de mieux le connaitre. Il est vrai qu’il l’intriguait. A sa dernière question il lui répondit le plus sérieusement du monde :

Citation:
Et par ‘Tristote, oui je sais faire autre chose de mes mains, je sais, bricoler, faire….
Euh oui mademoiselle,
je sais faire d’autre chose…


Elfarranne ne pût s’empêcher de sourire à nouveau. Il laissait planer un certain suspense.


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Mojette
Il y a quelquefois, au cours des existences, des moments étranges, hors du temps, presque palpables pourrait-on dire. De ces moments que l’on regarde, cherche, qui vous laisse aussi étonné que ravi. La nuit venait de tomber en cette après midi d’hiver, les murs étaient flous, nuageux, seul subsistait son parfum et le soleil de ses cheveux.

Il s’approcha, doucement, sans la quitter des yeux, puis prit sa main et la porta à ses lèvres pour y déposer un baiser.

Je ne sais pas Mademoiselle…

Je ne vous vois point en louve en tout cas, ou tout au moins, en rien qui pourrait être sanguinaire ou bestial. Quand bien même vous voudriez me le faire croire, vos yeux en sont un flagrant démenti.

Vos yeux et votre sourire.

Il y a trop de douceur derrière vos cils et trop de joie dans votre rire, Mademoiselle, pour que l’on ne pense ne serait ce qu’un instant à autre chose qu’au miracle du printemps, à la renaissance de la vie. Il y a dans vos yeux ces prairies verdoyantes de bourgeons caressées par la brise printanière, comme dans mes rêves d’enfant.

Non… Je n’aurais pas choisi un coté animal, peut être parce que je n’y connais rien en louve, peut être aussi parce que je préfère les fleurs, et que je trouve qu’elles correspondent bien mieux à votre personnalité. Il y a en vous la grâce et la force de ces petits Lys que l’on trouve par ici, la fragilité et la douceur des coquelicots, l’espièglerie envoutante des fleurs d’oranger.


Il déposa un nouveau baiser sur le bout de ses doigts longs et fins.

Euhhh.. et cette tète de lit mademoiselle ? dit-il en s’empourprant de nouveau.
Elfarranne
Elfarranne tressaillit lorsque Mojette s’approcha et contre toute attente,
déposa un léger baiser sur le dessus de sa main. Ensuite la regardant droit dans les yeux il lui répondit :


Citation:
Je ne sais pas Mademoiselle…

Je ne vous vois point en louve en tout cas, ou tout au moins, en rien qui pourrait être sanguinaire ou bestial. Quand bien même vous voudriez me le faire croire, vos yeux en sont un flagrant démenti.

Vos yeux et votre sourire.

Il y a trop de douceur derrière vos cils et trop de joie dans votre rire, Mademoiselle, pour que l’on ne pense ne serait ce qu’un instant à autre chose qu’au miracle du printemps, à la renaissance de la vie. Il y a dans vos yeux ces prairies verdoyantes de bourgeons caressées par la brise printanière, comme dans mes rêves d’enfant.

Non… Je n’aurais pas choisi un coté animal, peut être parce que je n’y connais rien en louve, peut être aussi parce que je préfère les fleurs, et que je trouve qu’elles correspondent bien mieux à votre personnalité. Il y a en vous la grâce et la force de ces petits Lys que l’on trouve par ici, la fragilité et la douceur des coquelicots, l’espièglerie envoutante des fleurs d’oranger.


Elfie ne sût que dire devant tant de compliments. En effet sa description l’enchantait. Elle imaginait en l’écoutant de vastes prairies remplies de fleurs. Elle se mit à rougir.

Puis Mojette la mit encore plus mal à l’aise en lui faisant un nouveau baise main. La jeune femme était peu habituée à ce genre de discours et de marque de déférence.

Elfarranne déglutit et lui répondit d’une voix douce, les joues légèrement empourprées.


Merci pour votre façon de me voir. Je trouve cela charmant, très poétique et bucolique. Mais aussi je dois vous avouer, parfois je me sens un peu louve également. Un mélange du monde animal et du monde végétal.

Puis montrant à Mojette sa tête de lit, la jeune femme lui dit :

Je vous laisse faire. Je suis très heureuse du travail que vous avez accomplit en bas. Laissez libre cours à votre imagination et étonnez-moi.
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