[ RP ] la Maison des Délices

Allister était sur le chemin de Narbonne, il revenait voir son amie d’enfance Elfarranne. Mais il était soucieux, comment allait-elle prendre la nouvelle ? Il avait parcourut tout le royaume à la recherche des frères de la jeune femme et il allait devoir lui annoncer que ceux-ci avaient disparut en mer. Décidément, elle n’avait pas de chance la petiote, elle avait déjà perdu ses parents. Il soupira puis talonna son grand cheval noir.

Il était fatigué de parcourir ainsi le royaume, il voulait se poser quelque part. Il longeait le chemin qui venait de la plage, lorsqu’il remarqua une belle maison à l’entrée du village. Une pancarte se balançait accrochée à la façade : la maison des délices. Il sourit et décida de s’y arrêter, un peu de confort lui ferait du bien et peut être aussi s’occuper d’une belle femme.
En arrivant devant la maison, il vit une jeune femme dans le jardin, elle taillait et s’occupait des plantes et des fleurs. Il lui semblait reconnaitre cette silhouette de loin. Il sauta de son cheval et s’avança à grand pas. Mais oui c’était bien elle. Il lui cria :

Elfie ma belle c’est bien toi ?

Puis la prenant dans ses bras, il la souleva de terre et la fit virevolter tout en lui donnant deux baisers sonores. Il la reposa sur le sol et lui dit :

Bonjour ma belle que fais-tu là ? Ha toujours en train de t’occuper de tes plantes. Tu donnes un coup de main à la propriétaire de cette maison ?

Puis il se recula tout en l’observant. Il trouva quelque chose de changé en elle. L’insouciance avait disparut de son regard et elle s’emblait amaigrie. De même une certaine tristesse transparaissait dans son regard. Que lui était-il arrivé. Il lui demanderait. Il attendit sa réponse.

Allister regarda son amie d’enfance quand elle lui répondit que c’était elle la propriétaire. Il eut l’air surpris mais ne fit aucune remarque. Il l’a suivit un sourire sur les lèvres. Toujours étonnante cette Elfie. Le jeune homme la suivit dans la visite de la maison. Il trouva que cette dernière avait un certain charme. Puis il se retrouva dans une petite pièce, au rez de chaussée.

Il s’installa confortablement et prit la parole.

Tu veux savoir ce que je suis devenu ? Et bien j’ai retrouvé la piste de tes frères adoptifs. Hélas ils ont pris la mer et personne ne sais ce qu’ils sont devenus. Donc j’ai décidé de me poser un peu quelque part et j’ai pensé à toi. Narbonne est un village accueillant qui ma laissé un bon souvenir lors de mon dernier passage. Il faudra juste un endroit ou je puisse dormir.

C’est alors qu’Elfarranne, lui proposa de s’installer dans la demeure. Il la regarda. Elle avait bien encaissé la disparition de ses frères. Il comprit alors qu’elle avait changé. Il accepta sa proposition en pensant qu’il pourrait ainsi veiller sur elle. Et puis l’idée d’être entouré de jolies femmes ne lui déplaisait pas.

Elfarranne et Allistaire discutaient tranquillement quand quelqu’un toqua à la porte. La jeune femme regarda son ami puis lui dit.

Je vais allez voir qui vient, peut être déjà un client. Il y a une porte au fond du bureau. Derrière se trouve une pièce, tu peux en faire ta chambre, si tu veux. On ira dans ma maison, et tu prendras un lit et tout ce que tu as besoin pour t’installer.

Puis Elfie se dirigea vers l’entrée, le sourire aux lèvres. Qui pouvait bien venir gouter aux délices. Elle se dit que n’ayant point encore de filles, il faudrait payer de sa personne. La jeune femme était prête à le faire. De toute façon son cœur était définitivement brisé et plus rien n’avait d’importance pour elle.

Elfarranne ouvrit la porte et se trouva devant une belle jeune femme. Elle avait l’air un peu perdue et fatiguée. Prenant la parole et lui faisant un grand sourire, elle lui dit :

Bonjour que me vaut votre visite ? Entrez donc. Que diriez-vous d’une bonne tisane bien chaude ? Suivez-moi dans la cuisine. Pendant que vous boirez, vous me raconterez ce qui vous amène ici. Voulez aussi vous restaurer ? Je suis allée faire des provisions ce matin au marché, je peux vous préparer une collation

Elfie avait remarqué que la jeune femme était un peu maigre, elle devait avoir faim.

Au fait je m’appelle Elfarranne. Et vous ?
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Tout en lui servant à manger Elfarranne écouta la jeune femme.

Elfie sourit en l’entendant se présenter. Mais un des propos de Mali l’inquiéta un peu, apparemment la jeune femme ne savait point où elle avait mis les pieds. Elfarranne soupira, elle devait faire une mise au point et au plus vite. Respirant un grand coup, la regardant dans les yeux, elle lui dit :

Je dois vous expliquer, que ma maison n’est point une auberge. Si vous voulez louer une chambre, mon amie Nunky tient une auberge un peu plus loin. Son nom est l’auberge de la Belle Etoile.

J’ai ouvert cette maison, elle possède effectivement quelques chambres, mais on y dort peu, on y travaille. Les jeunes femmes qui viendront chez moi vendrons leurs charmes, pour des messieurs en mal d’amour.

Elfie attendit la réaction de Mali, se demandant qu’elle serait sa réaction, elle avait préféré jouer la franchise pour qu’il n’y ait point de malentendu. Puis voyant que la jeune femme avait remarqué son ami d’enfance, elle lui sourit et lui dit à nouveau.

Je vois que vous avez déjà remarqué Allistaire, mon ami d’enfance avant qu’il ne parte chercher de quoi meubler sa nouvelle chambre. Je lui ai proposé de s’installer ici et de veiller et protéger les femmes qui seront sous ce toit.

Puis Elfarranne dégusta tranquillement sa tisane.
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Aegidius suit Efie, il visite avec interret cette gande demeure, les 5 chambres du 1er, cahcun ayant sa couleur... Dans la chambre bleue, il s'attarde même a tater le lit. Aegidius reste quelques instant dans cette chambre, admire la vue sur la mer, son balcon, son arrangement intérieur et se dit que c'est cossu.

Il revient avec regret au rez de chaussée et suit Elfie a la cuisine

Cela faisait déjà quelques jours qu’elle devait y passer, mais n’avait pas encore trouvé le temps. Un peu désœuvrée et mélancolique en cette fin de journée elle décida d’aller rendre visite à son amie Elfie dans sa nouvelle « maison »…

Elle avait arpenté la plage et était arrivée devant, elle poussa le portillon, sa blonde avait déjà arrangé le jardin, voila qui ne l’étonnait guère et lui arracha un petit sourire… Elfie et ses plantes^^

Elle s’avança le long du chemin jusqu’à la porte et se retrouva nez à nez avec une belle rousse qui attendait devant la porte. Elle s’approcha en souriant

Bonjour Demoiselle, je me nomme Cebyss et je viens rendre visite à mon amie Elfie, propriétaire de cette demeure.

La porte était entrebâillée et des voix s’en échappaient. Passa la tête en ouvrant la porte, elle aperçu Elfie, en grande conversation avec une autre blonde qu’elle ne connaissait pas et… une voix familière … AEG !! Ben qu’est ce qu’il faisait là ?? Quelle question idiote… Il venait voir Elfie bien sur…

Elle s’avança entrainant ave elle la jolie rousse

Elfie ma belle, je me suis permis d’entrer, et j’ai trouvé cette demoiselle perdue sur le pas de ta porte, je vous la confie et je vais faire le tour du propriétaire ma belle si tu le permets^^

Elle grimpa le grand escalier qui menait aux chambres et poussa la première porte, une chambre verte, une jaune, une rose, la demeure ressemblait à sa propriétaire, douce et tendre, elle poussa la dernière porte et entra dans la chambre bleue…

Elle pénétra un peu plus avant dans la pièce, laissant sa main caresser les tissus soyeux, s’approcha de la fenêtre, écarta un peu le rideau pour admirer la mer un instant. Elle se retourna et s’assied sur le lit, caressant doucement la courtepointe.

Elle se laisse aller sur le lit, bras au dessus de sa tête, son esprit se mit à vagabonder…

Une chambre, des couleurs prunes… non un joli rouge sombre… non du blanc partout… une fenêtre ouverte, le bruit des vagues qui s’écrasent sur les rochers, une brise marine qui fait se soulever le voilage de la fenêtre, cette odeur d’iode si particulière… Elle est la dans ce lit, enroulée dans les draps, dans des bras doux… ses bras…, des mains qui se promènent sur sa peau, le corps alangui encore pétrit par les caresses…

Soudain, un bruit à l’étage inférieur la tire de sa rêverie… Elfie qui l’appelle pour le thé…

Elle se lève étourdie, sort de la chambre et descend les escaliers en trombe pour rejoindre la petite troupe d’Elfie et Aeg pour le thé en essayant de masquer son émoi…
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Aegidius, fort flatté de se trouver en tellement bonne compagnie : Elfie, Cebyss, Mali et la petite Elosia …

Deux blondes, une brune, une rousse … et toutes charmantes…

Aegidius prend Elfie a part : Elfie, parlons simplement … quels tarifs demandes tu ? Et comment te régler ? Je te trouve fort bien entourée, bien que j'imagine que ce ne sont pas toutes ici tes pensionnaires (Aeg fait un signe de la tête vers Cebyss en disant cela)

bien entendu, je me renseigne comme cela ne vas pas croire que …

(Après un moment) Sais tu que Mali est fort mignonne ?

Aegidius, n'est pas habitué a se trouver parmis autant de beau monde...

Elfie, je vais rentrer chez moi pour ce soir, je reviendrai un autre jour quand vous serez bien installées. Franchement, tu es bien installée ici, et ton idée est fantastique.


Sur ces mots, Aegidius salue Cebyss et ces autres Dames qu'il ne connait pas encore bien.

Elosia attendait devant la porte quand une jeune femme brune, arriva. Elle se présenta et ouvrit la porte sans façon. Faisant signe à Elosia de la suivre, elle dit dans le vestibule :

Une jeune femme blonde après lui avoir demandé son prénom lui dit :

Elosia salua les personnes présentes et sans raison apparente sourit un peu plus à Maliciane.

Merci de votre accueil. J’aimerais savoir si je pourrais vous louer une chambre ?

Elle attendait patiemment devant la porte quand celle-ci s’ouvrit sur une des blondes qu’elle avait aperçues par la fenêtre et qui semblait être la tenancière.

Elle la regarda de son regard vert d’émeraude et la gratifia de son sourire carnassier, tout en jetant un œil à l’intérieur derrière la dame…

Enchantée Blondinette, on a l’habitude de m’appeler ELLE… y a du beau monde chez vous dites moi… et effectivement j’accepterais volontiers un verre, ma route a été longue.

Lui dit-elle en fixant la belle flamboyante qui était restée en retrait.

Elle entra en passant devant Dame Elfarranne de sa démarche chaloupée, qui lui donnait l’allure d’un félin prêt à bondir à chaque pas.

Elle s’arrêta pour saluer la rouquine, la détaillant des pieds à la tête

Bien vallonnée la rouquine… pensa t elle

Elle s’approcha si prêt que sa poitrine frôla celle de la demoiselle, et du revers de sa main caressa doucement ça joue pâle descendant sur son cou et s’arrêter à la naissance de sa poitrine sans la quitter du regard, son souffle se mêlant au sien.

Bonjour beauté… je suis ELLE…

Elle approcha un peu plus plaquant son corps contre le sien et effleurant ses lèvres du bout des siennes. Puis se retourna soudainement vers la blondinette qui les attendait.

Jolie maison Madame… accueillante… alors ce verre…

Aegidius, qui revenait à la délicieuse maison vit de loin le chassé croisé entre Elosia et ELLE...

Interloqué, il s'assi et observa de loin la maison ... de délices

Maliciane était montée à l'étage un moment pour faire connaissance de sa nouvelle chambre....bleue...magifiquement décorée...avec des draps de soie....
Une commode dans l'angle était remplie de pièces affriolantes...culottes en dentelles...corsages...de tissus magnifiques

Puis elle se décida à redescendre et vit qu'il y avait du mouvement en bas...

Tout d'abord sire aeg s'en était allé et une nouvelle dame...arf...à faire se damner un saint était arrivée, une brune, par Aristote comme on en voyait peu, elle l'entendit se présenter 'Elle" et effleurer les lèvres de la pulpeuse rousse qui se nommait Elosia.

Puis enfin, un sire arriva, se présenta et lança une bourse sur la table.
"Kassandre qu'il disait s'appeler"

Elle espérait que dame Elfaranne saurait le remettre un peu en place...

c'est vrai, c'était une maison de "plaisir" mais quand même...Dame Elfaranne et ses filles (elle les nomma dans sa tête...Elosia...Elle...et Maliciane bien entendu) méritait le respect....

Aussi s'approcha de ses nouvelles 'co - locataires' et se présenta t'elle sans faire attention plus avant au sire.

"Bjr, moi, c'est Maliciane, mali pour tout le monde...z'êtes les nouvelles filles ?"

Kassandre était mort de rire, franchement, il avait pas fait tous ce chemin pour des noises, s'était certain qu'il ne se laisserais pas mettre dehors comme celas..
Prenant ces airs de grand sieur il dit:

-Holla la blondinette!!!Quest-ce que tu me chante la???Pas ouvert ton lupanard??? c'est quoi ca ?? Du non respect envers tes clients???

Franchement tout vus, pas installer mais pour ton taf, suffit de t'ouvrire, un matelas c'est suffisant!!!

Avisant la table, sourit et continut:

-Ah!!!!Je crois comprendre tu fais salons de thé!!!Et le non de ta piaule, c'est pourquoi aguicher le client????

T'facons crois moi t'a pas la téte de l'emplois,quoique...tes lévres sont forte intéréssante...Mort de rire franchement!!!Tes la pour vider mes bourses pas me foutre dehors!!!Je t'autorise meme à vider celle pleines d'écus!!!!Trop drole la drolesse!!!

Attendrais bien que le gros barque le mette dehors...Eclat de rire

Kassandre était vraiment mort de rire, et bien certain aimer jouer aux dur...Outré devant l'homme qui se permait de l'attrapper au col il se retourne et dit:

-Boudious!!!Mais que fait tu toi à me toucher avec tes main sale!!!Que me veut tu d'abord??Hein belle brune!!!T'es bien jolie mais je te pris d'attendre ton tour!!!!Et quand tu parle d'animaux???Je suis sur que dans le genre chévre tu es un bon, mais je t'en pris ne joue point l'homme fort ici lieu...Quoique...Pour te montrer aussi louable, la tenanciere te fais un prix???

Franchement qui était se goret qui se permettait de le toucher???

Ecoute moi bien mon coco, au vu de ta trogne en tout point soumise..tu dois étre marier, voir meme papa..vas donc jouer avec tes marmots et laisse les grands s'amuser!!!!

Eclat de rire, c'est que y'en a qui ont un sacré toupet bindious!!

Mort de rire, voila ses sentiments envers le bougre qui s'était permis de le toucher...il n'avait guere eu de mal à répliquer, faut dire que les noblios il savait les remettrent en place..Neanmoin quand la blondinette se mis entre eux, il se calmat et lanca:

-Ok ma belle!!!C'est toi la patronne!!!!!

Voila que Kassandre passe un doigt sur les lévres de la blondinette

-Mais tu me reverras...je sais que celas te ravis..

Dépose ses lévres sur celle de la tenanciere, avant de partire d'un grand éclat de rire...Puis lance sa derniere pique...

-Ne tarde pas à ouvrire!!!Certain goret s'impatiente!!!N'est-ce pas messire Adhémare???

Grand éclat de rire, petit Clin d'oeil à ELLE et le voila qui disparait....

Elosia après avoir écouté Elfarranne faire quelques mises au point, monta à l’étage et laissant la chambre Bleue, celle de Nunky et la chambre Mauve, celle de Dame Elfarranne de côté, entra dans la chambre Verte. Elle y resta un petit moment. Puis se dirigea vers la chambre Rose, ainsi que vers la chambre Jaune où elle fit de même.

Elosia revint dans la chambre Verte et s’assit sur le lit. Puis se levant, elle regarda par la fenêtre. De là, la jeune femme avait vu sur le jardin. Redescendant l’escalier, elle alla chercher quelque chose pour personnaliser sa future chambre.

Puis arrivée dans sa chambre elle accrocha quatre tableaux qu’elle avait peints. Ensuite elle fixa au plafond un voilage vert au-dessus de son lit.




De nouveau elle retourna dans la cuisine et dit à Elfarranne.

Voilà je me suis installée, j’ai pris la chambre Verte.

Elfarranne avait ouie dire que Maliciane avait dû s’absenter quelques jours, mais comme elle avait choisit sa chambre, elle se dit qu’il était temps d’aménager le rez de chaussée. Elle alla donc dans la cuisine qui était de bonne proportion. Elle hésitait entre deux idées : soit faire un bar, ou une sorte de petite taverne, soit faire un salon avec coussins et sofas.

Son ami Adhémar lui avait proposé de l’aider, elle attendrait donc qu’il vienne pour écouter ses idées. Il lui avait confié que dans un lointain passé il avait fréquenté ce genre d’établissement. Son expérience serait la bienvenue.

Elfie regarda la pièce imaginant ce que cela donnerait.

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Allister entendit frapper à la porte de bon matin. Il alla ouvrir la porte tout en maugréant dans ses dents. * Qui donc vient à cette heure matinale, j’espère que ce n’est point encore un client, la maison n’est pas encore ouverte.* Il ouvrit la porte et se trouva nez à nez avec un jeune homme. Il le regarda des pieds à la tête et lui sourit.

Ne seriez-vous point messire Adhémar ? Elfie n’arrête pas de me parler de vous. Je me présente Allister et je tenais à vous remercier de l’avoir aider pendant mon absence. Vous voulez la voir ? Il parait que vous avez des projets à lui soumettre.

Elfarranne qui était dans la cuisine à se préparer son matinel, venait tout juste de se réveiller. Elle était vêtue d’un déshabillé violet de la même couleur que ses yeux. Elle s’était fait deux nattes pour dormir et des cheveux s’en échappaient. Quelques cernes apparaissaient sous ses yeux, signe qu’en ce moment, la belle ne dormait pas trop bien.

Elfie entendit des voix venir du vestibule. La jeune femme se demanda qui pouvait venir ainsi. Puis elle se souvint q’ Adhémar son ami, devait passer pour voir avec elle si l’on pouvait prendre une partie de sa cuisine pour en faire soit un salon soit un bar. Adhé lui avait promis de l’aider et elle avait hâte d’écouter ses conseils.

Elle se rendit donc dans son entrée et trouva Adhé qui faisait connaissance avec Allister. Regardant les deux hommes, oubliant la façon dont elle était vêtue, la jeune femme leur dit :

Bien le bonjour messieurs. Je vois mon cher ami Adhémar que tu as fait la connaissance de mon ami d’enfance Allister. Venez donc me rejoindre dans la cuisine, je propose que l’on mange quelque chose qu’en dîtes-vous ?

Quand Adhé passa devant elle, elle lui donna un baiser sur la joue en signe de bienvenue dans sa demeure.
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Elfarranne regarda son ami Adhémar et sourit légèrement en le voyant rougir. Puis la jeune femme suivit un instant le regard furtif de son ami et elle comprit pourquoi le rouge lui était monté aux joues.

Il l’avait surprise au saut du lit, en tenue de nuit. Il est sûr que devant Allistère, elle ne se gênait pas, car il la connaissait depuis l’enfance. Mais ce n’était point une tenue pour recevoir. Se mettant à rougir aussi, elle lui dit :


Excuse-moi je vais allée me changer, Allistère va s’occuper de toi en attendant. Mais ton idée d’abattre ce mur est intéressante, je trouve. Je me dépêche et on en reparle.

Puis Elfie se dirigea vers sa chambre.
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Elfarranne se changea et s’habilla en braies avec une vieille chemise. En effet si elle devait aider Adhé dans les travaux, autant ne point salir sa vêture. Elle avait défait ses nattes et avait attaché ses cheveux en chignon. Quand elle sortie de sa chambre, elle s’aperçut que la porte de la chambre bleue était entrouverte. Elfie toqua et entra.

Maliciane était en train de personnaliser sa chambre. La jeune femme avait rajouté des voilages, ainsi que des coussins.

Bonjour Mali, j’aime bien ce que tu as fait de ta chambre, c’est très frais. Allez viens avec moi, allons rejoindre les hommes. Adhémar veut démolir un mur, il parait. Tu me donnes un coup de main, après tout c’est aussi ta maison.

Les deux jeunes femmes descendirent l’escalier, bras dessus, bras dessous et rejoignirent les hommes qui les attendaient.
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Mali avait à peine eut le temps de finir de tout installer qu'elle vit dame Elfarranne entrer et lui dire

et voilà que ni une, ni deux, la v'la qui l'entraine, bras dessus, bras dessous vers le rez de chaussée.

A peine arrivées en bas, un sire vient les accueillir

"Ben voyons," qu'elle se dit "tu m'étonnes, de la main d'oeuvre, c'est toujours bienvenue..."

Elle s'avança vers le sire, lui tendit la main et dit "bonjour sieur...j'm'appelle Maliciane, ou Mali, comme vous voulez...moi, j'veux bien vous aider....mais j'ai jamais fait ce genre de trucs hein...faudra pas m'basculer...euh m'bousculer hein...."

Une fois Elfie descendue, ils discuterent un peu des travaux. Une autre demoiselle les avait rejoint, demoiselle qu'Adhemar avait du croiser en cet endroit sans s'en rendre compte. Sa petite allusion mit l'homme quelque peu mal a l'aise.

Hum... Je n'ai pas pour habitude de bas.. bousculer les demoiselles ne vous en faites pas, vous ne ferez que de petits travaux, comme epouster, balayer, je ne vous demande ni de porter, ni de detruire, Allistaire et moi nous nous en chargerons.. Bon allez tous au travail a present que la maitresse a fait son choix.

Les travaux debuterent aussitot, lorsque Elfarranne expliqua au jeune homme ce qu'elle esperait. Amenager une demeurre aussi grande ne fut pas chose facile, bien au contraire, maintes fois Adhemar se fit quelques frayeurs, ou quelques petites blessures.
Plusieurs jours s'etaient ecoulés, et grace a la generosité de quelques charpentiers, maçons, et amis, la demeurre etait enfin prete a ouvrir. L'homme revint voir son amie, et apres une petite discution, lui annonça

Elfie, maintenant que ta demeurre est prete a ouvrir,je dois t'avouer que je m'en vais, je pars avec Kassie a Labrit.. Je te ferais ton parchemin, je ne l'ai pas oublié ne t'en fais pas, tu vas enfin realiser ton reve mais attention aux hommes ils sont sacrement vicieux, et incontrolables, j'espere qu'Allistaire sera toujours la pour veiller sur vous. Prends soin de toi et prospere bien.

Il la salua puis se retira des lieux, ou peut etre jamais il ne reviendrait

Elfarranne était contente du travail qu’elle avait accompli ainsi qu’Adhémar, Allistaire et Maliciane. La jeune femme allait pouvoir enfin ouvrir. Il ne manquait plus qu’une seule chose, vérifier l’état de santé de ses filles. De plus en tant qu’herboriste, elle pouvait s’en charger.

Elfie profitant que Maliciane et ELLE «étaient au rez de chaussé, leur expliqua qu’elle les attendait dans son bureau pour les ausculter. Puis la jeune femme monta à l’étage chercher Elosia.

Quand elle redescendit, Elfie se dirigea vers son bureau, attendant la venue d’une de ses « filles « .
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Allistaire après avoir aidé Elfie, messire Adhémar et Malicianne se rendit dans sa chambre. Sur le chemin, il croisa ELLE. Celle-ci lui sourit et lui expliqua quelle voulait du bois pour sa chambre. Il prit quelques bûches et la suivit.

Il ne pouvait s’empêcher de regarder sa façon de monter les escaliers. Cette fille était d’une sensualité débordante. Il se demandait ce qui l’avait poussé à accepter la proposition de son amie d’enfance. Quelle idée. Il soupira, le voilà maintenant entouré de femmes plus jolies les unes que les autres. Chacune avait sa personnalité, mais il ne savait pas pourquoi mais il avait une légère préférence pour ELLE.

Arrivé enfin dans la chambre jaune, plongé dans ses pensées, il fut accueillit par le parfum de la belle. Une fragence capiteuse, sensuelle tout comme sa propriétaire. Il déposa les bûches dans un coin près de la cheminée et regarda la belle.

Après avoir trouvé celui qu’elle cherchait et lui avoir expliqué ce qu’elle attendait de lui. Elle le précéda pour lui montrer sa chambre et jetant un œil par-dessus son épaule, vit son regard se perdre sur sa croupe ondulante.

Il déposa le bois et la regarda l’air pensif. En souriant, ELLE s’approcha de sa démarche féline. Se collant presque à lui, elle lui murmura

Merci beau brun… ça mérite une récompense…

Elle posa sa main sur son torse, tâtant légèrement ses muscles saillants et effleura du bout des lèvres le coin de sa bouche, plongea son regard dans le sien puis se recula lentement.

Mais pour l’instant… notre charmant tôlière veut me voir… il faut que je redescende.

ELLE se retourna un sourire malicieux aux lèvres et descendit retrouver la blondinette qui lui avait demandé de passer à son bureau.

Elle frappa doucement à porte et entra chez la patronne en lui souriant.

Me voici belle blonde… Il parait qu’on a droit à une petite visite de la marchandise.

Elfarranne qui était dans son bureau vit arriver ELLE. La blondinette ne savait laquelle de ses filles, elle aimait le mieux. En fait, chacune avait ses particularités. Maliciane avait son parler si particulier qui amusait Elfie. Elosia semblait timide. Quand à sa dernière recrue, que dire, c’était la sensualité faite femme. Tout en elle était envoutant.

Elfie lui sourit et l’ausculta. ELLE avait un corps magnifique. Elfarranne était contente comme ses autres pensionnaires, la jolie brunette était en bonne santé. La Maison des Délices allait enfin pouvoir ouvrir ses portes.

Elfarranne sortie du bureau accompagnée de ELLE. La jeune femme allait monter dans sa chambre. Elle voulait écrire sur un parchemin l’ouverture prochaine de sa maison et le mettre sur le panneau d’affichage. La porte s’ouvrit et un jeune homme entra. Avant qu’Elfie ne puisse dire quelque chose, il se mit à parler. La jeune femme l’écouta avec attention. Puis elle lui répondit.

Bonjour, Messire. Si j’ai bien compris, vous voulez du travail ? Et bien pourquoi pas, votre venue m’intéresse, venez avec moi au salon. Vous me direz si vous pouvez personnaliser quelques meubles.

Et puis nous irons dans les chambres, vous pourriez sculpter des motifs sur les têtes de lit de mes pensionnaires.

Elfie sourit, ce jeune homme tombait à point, elle allait ainsi faire une ambiance pour sa maison. Elle le regarda les yeux brillants, pleins d’idées dans la tête.

Qu’en pensez-vous ? Je vous offrirais le couvert, car je n’ai point d’autres chambres.
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Le jeune homme la remercia, puis la suivit dans le salon. Il examina les meubles d’un œil connaisseur. Puis il lui fit remarquer :

La regardant à nouveau il ajouta :

Elfie le regarda et sourit et lui dit d'une voix douce.

Oui, cela serait une bonne idée. Mais j’aimerais que cela reste discret, subtil, pas trop tape à l’œil. Je sais que ma maison est un bordel, mais j’aimerais que ce lieu soit raffiné. Comprenez-vous mon souhait. Je voudrais un faire un lieu, où tout ne soit que beauté, sans vulgarité.

Au fait je ne me suis point présenté. Je me nomme Dame Elfarranne et vous ?

Elfie espérait que ces explications seraient claires. Elle se représentait, plus sa maison comme un lieu plein de mystères et non point comme un vulgaire bordel. Elle voulait que ses filles et les futurs clients s’y sentent bien.
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Elfarranne écouta le jeune homme se présenter :

Les paroles de Mojette lui firent chaud au cœur. Il avait compris ce qu’elle désirait. Elle le regarda et un large sourire éclaira son visage.

Et bien je suis heureuse que vous ayez saisi, ce que je voudrais. Des fleurs et quelques plantes. J’aimerais bien car je suis herboriste et cela fait partie de ma vie.

Des courbes, oui bien sûr. Une silhouette de femme, quelle bonne idée. Quand à la statue, je n’y avais point pensé.

La jeune femme énumérait les idées du jeune homme. C’est comme s’il avait lu dans ses pensées. Elle sourit de plus belle, heureuse que le hasard a mit cet homme sur son chemin.

Bien messire Mojette, je vous laisse carte blanche, je vais aller préparer mon parchemin, pour prévenir les Narbonnais de l’ouverture prochaine de la Maison des Délices. Votre idée de statue, m’en a donné une.

Elfarranne laissa le jeune homme et relevant sa jupe monta quatre à quatre les escaliers jusqu’à sa chambre.
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Il y avait passé tout son temps…, les portes des meubles avaient été réinstallées, les moulures et les frises étaient en place.

Les premiers essais avaient été infructueux, ses croquis allaient trop soit vers des choses plus traditionnelles, trop réservées, trop .. aristotéliciennes, soit trop imaginatives, trop maison close.


Le doute l’avait pris, assailli. Il avait jeté ciseaux et maillet au fond de sa cabane et était parti se saouler consciencieusement en taverne.

Méthodiquement, mais en vain.
Ses pensées allaient à sa patronne. Elle lui avait fait confiance et il n’arrivait même pas à sculpter une allumette.

Pourtant, il voyait bien ce qu’elle voulait, il percevait ses goûts, sa façon d’être, ses désirs, son sourire.

Et c’est cela qui n’allait pas. Son sourire et sa voix douce étaient liés et il n’arrivait pas a les transposer à ces fleurs, ces bouquets, ces choses simples qu’elle lui avait demandée.

Et si ?

Laissant chopes et tavernière, il fila à son atelier et se remis au travail. Faire abstraction de l’idée, juste son sourire et sa voix.

Au petit matin, les derniers copeaux balayés, la poussière de ponçage essuyée, il la contempla, sourit, la posa au coin de son établis et repris son travail sous sa surveillance.

C’était ça, il fallait qu’il trouve comment entendre son sourire dans les bouquets des fleurs des champs, dessiner la douceur de sa voix dans les pétales des aubépines.

Et maintenant ce matin, il finissait la pose.

Le salon était prêt, il lui resterait les chambres désormais, il lui faudrait l’avis des pensionnaires cependant.

Entre la commode et la fenêtre, il y avait toujours un vide pourtant. Il ne s’était pas résolu a y mettre son premier travail.

Le jeune homme, toujour aussi blond, toujour aussi fin, et toujour aussi riche avancait dans les rues de Narbonne, pesant au creux de sa main une bourse bien remplis qu'il dilapiderait tout au long de la nuit dans cette maison pres de la mer, ou cette Brune au Nom particulier l'avait quelque peut troubler..
La nuit et le froid était intense et il fut heureux d'enfin trouver la torche accrochée au pres de la porte...
Jaugeant un gros lourdeau au cheveux long qui devait étre le portier, il lui montras d'un geste ostensible ses vétements de qualité, lui jettat quelque piéces avant d'entrer..
L'ambiance y était raffinée pour une maison de plaisire, soit, il recherchat parmis les filles la brune qu'il avait repérer...
Souriant, il se débarasse de son mantel, et l'appercoit enfin, toujour aussi belle, toujour aussi féminine et attirante...
Le voila qui remet la bourse dans sa poche avant de s'exprimez d'une maniere plutot raffinée, faut dire que l'alcool ne fesait plus partie de sa vie.


Mesdame bonsoir, je sait ma derniere visite ne fut pas des plus courtoises mais mes ardeures sont calmer...Bref...j'ai l'air d'etre votre premier client donc...j'aimerais suive la brunette la bas...je suis pret a donner beaucoup d'argent pour ca...Bref

Petit sourire et le voila qui ancre son regard dans celui de la brune

Elfarranne sourit car Elosia descensdait l’escalier. Peu de temps après la porte s’ouvrit et le sieur qui était venu lorsque sa maison n’était point encore ouverte se présenta. Il avait l’air en meilleur forme. Il dit :

Elfie allait lui répondre lorsque Maliciane descendit à son tour et alla s’assoir sur un des canapés. Elle l’acceuillit avec un grand sourire. Se retournant vers le jeune homme, elle lui dit :

Passez donc au salon. Mes filles vont venir vous rejoindre.
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Elfarranne se rendait dans le salon, lorsqu’elle entendit un bruit à l’extérieur. Ouvrant la porte qu’elle ne fut pas sa joie de découvrir un tableau. Celui-ci était posé contre sa porte. Un mot y était accroché.

Elfie regarda de plus près l’œuvre de Socrate et sourit. Comment a-t-il deviné ? Elfie se sentait louve parfois. Elle avait récupéré Lucius alors qu’il était tout petit et l’avait élevé du mieux qu’elle avait pu.
De plus quand on faisait du mal à ses amis, elle était capable de se battre pour eux. Elle sourit à nouveau et dit à ses filles.

Je reviens

Prenant le précieux tableau, elle monta dans sa chambre et se demanda ou l’accrocher. Elfie l’installa sur le mur en face d’elle. Ainsi elle le verrait en se levant. Elle admira une nouvelle fois l’œuvre avant de rejoindre les autres.

Elle soupira, dommage que Socrate soit déjà partit, Elfie aurait aimé le remercier en lui offrant une choppe d'hypocras. Elle lui offrirait donc une bière en taverne, ou elle pensa à autre chose et sourit mystérieuse.
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Mojette était repassé à la maison des Délices pour y fignoler un meuble. L'ambiance de la ville par ces temps troublés n'était guère propice aux batifolages et encore moins aux dépenses futiles.
Quoique devait on appeler futiles, ces choses de la vie pourtant si importantes...

La patronne avait failli le bousculer en remontant quatre à quatre les escaliers.
Un tableau sur le coeur, à demi encore enveloppé de papier de soie, la belle semblait tout à ses idées, idées apparemment fort agréables surement, au vu de son fin sourire.

Un homme était là, un client, il attendait vraisemblablement que l'une des pensionnaires l'entraine avec elle.
Mojette s'engouffra dans l'annexe du petit salon pour ne pas déranger, et tomba nez à nez avec la jolie blonde qui était au premier, dans la chambre bleue.

Hummm le bonjorn' Mademoiselle.

Mojette lui sourit de toutes ses dents.

Pardon si je vous ai surprise, je ne voulais pas déranger à coté, il y a là un messire qui attend.

Nous nous sommes croisés plusieurs fois, mais je ne me suis point encore présenté à vous, veuillez m'en excuser.
Je me nomme Mojette, je, je, je... travailles aussi là en quelque sorte, bafouilla t-il en rougissant.

Auriez vous besoin de quoi que ce soit que je puisse faire de mes mains?

La jolie jeune femme n’eut pas le temps de laisser transpirer un « ouf » que la patronne était réapparu dans l’embrassure de la cage d’escalier.

Apparemment la vivacité était de mise aujourd’hui,
et Mojette en était ravi.
Dame Elfarranne était un tourbillon à elle seule, semant ses touches de parfum, à droite, à gauche, distillant par ci par là ses ordres, sous le couvert de ses sourires, au son de son rire.



Laissant là, la jeune femme légèrement amusée au vu de son sourire en coin, il suivit la patronne.
Il avait déjà réparé quelques marches qui grinçaient, la troisième, la septième,
au grand soulagement de certains pensionnaires qui en avaient gouté la mélodie dans le silence de la nuit.

Cette marche aussi.
Son regard jugea d’un œil son critique son travail, il avait bien rattrapé la patine générale de l’ensemble.
On distinguait tout juste la différence entre les autres marches et celle où était posé l’escarpin de la jeune femme.

Son regard poursuivit son exploration.

La chaussure était de bonne facture.

C’eut pu être des croquenots qu’il ne s’en serait même pas rendu compte. La cheville, fine, presque fragile, ses mollets fins et racés, sa peau à peine halée, le plis de son genou.

Il ne pouvait quitter son regard de ses jambes, la température semblait avoir monté d’un coup, une goutte de sueur à ses tempes était apparue.
Son parfum dans son sillage, un parfum fleuri, envoutant l’enivrait.

Il rata une marche, se rattrapa de justesse, puis passa devant elle qui s’était effacée sur le palier de la porte., tout en essayant de se redonner une contenance.

Est-ce qu’il était possible qu’elle ne voit pas l’image de ses jambes gravées au fond de ses pupilles.



Il respira à fond. La chambre était simple, presque sobre, tout en ce lieu rappelait la jeune femme, son parfum aussi bien sur.

Un petit bouquet de lys mauve, de ces lys d’eau qui ont cette couleur pastel et ces formes un peu fantaisistes que l’on trouvait dans les prés auprès de la maison, trônait sur une antique commode lustrée par le passage des mains de femmes, la caresse des dentelles, le velours du satin, la fluidité de la soie.

Hummm c’est très jolie chez vous mademoiselle…


Le lit était grand, simple, posé sur la courtepointe, le tableau à demi emballé de papier de soie détonnait presque avec la douceur des lieux.


C’est…. un portrait de vous non ? C’est curieux que l’auteur vous y voit en.. en louve…
Si j’avais du faire ressortir un coté de votre personnalité, ce n’est point celui là que j’aurais choisi, pas le coté animal…, ‘fin je… bafouilla t-il.

Dans l’encadrement de la porte, elle le regardait, souriant, souriant de ce sourire qu’on les femmes qui savent qu’elles ont le monde entre leurs mains.

Nan , pas ce coté animal là en tout cas, se dit il in petto.

Je puis vous accrocher cette œuvre si vous le voulez, ou bien lui adjoindre un cadre de façon a ce que vous le posiez sur la commode, ou sur votre table de chevet.
Quant à la tète de lit… je pourrais reprendre l’idée des fleurs d’en bas…

Nan… d’accord…

..ou bien si vous souhaitez quelque chose de plus personnel, je peux reprendre l’idée du tableau, mais permettez moi de ne point y voir une louve. J’aurais peut être alors besoin que vous posiez quelques instants, pour que je prenne des croquis, fin
…. Euh… je peux aussi, imaginer bien sur…

Et par ‘Tristote, oui je sais faire autre chose de mes mains, je sais, bricoler, faire….
S’empourprant d’un coup, les yeux dans les yeux de la jeune femme, Mojette s’interrompit dans un gargouillis.

Euh oui mademoiselle,
je sais faire d’autre chose…

Il y a quelquefois, au cours des existences, des moments étranges, hors du temps, presque palpables pourrait-on dire. De ces moments que l’on regarde, cherche, qui vous laisse aussi étonné que ravi. La nuit venait de tomber en cette après midi d’hiver, les murs étaient flous, nuageux, seul subsistait son parfum et le soleil de ses cheveux.

Il s’approcha, doucement, sans la quitter des yeux, puis prit sa main et la porta à ses lèvres pour y déposer un baiser.

Je ne sais pas Mademoiselle…

Je ne vous vois point en louve en tout cas, ou tout au moins, en rien qui pourrait être sanguinaire ou bestial. Quand bien même vous voudriez me le faire croire, vos yeux en sont un flagrant démenti.

Vos yeux et votre sourire.

Il y a trop de douceur derrière vos cils et trop de joie dans votre rire, Mademoiselle, pour que l’on ne pense ne serait ce qu’un instant à autre chose qu’au miracle du printemps, à la renaissance de la vie. Il y a dans vos yeux ces prairies verdoyantes de bourgeons caressées par la brise printanière, comme dans mes rêves d’enfant.

Non… Je n’aurais pas choisi un coté animal, peut être parce que je n’y connais rien en louve, peut être aussi parce que je préfère les fleurs, et que je trouve qu’elles correspondent bien mieux à votre personnalité. Il y a en vous la grâce et la force de ces petits Lys que l’on trouve par ici, la fragilité et la douceur des coquelicots, l’espièglerie envoutante des fleurs d’oranger.

Il déposa un nouveau baiser sur le bout de ses doigts longs et fins.

Euhhh.. et cette tète de lit mademoiselle ? dit-il en s’empourprant de nouveau.

Et voilà... Elle y était...
Un peu incertaine de la conduite à tenir, Attala contempla la lanterne rouge qui oscillait au vent du large.
L'établissement d'Elfarranne était un peu à l'écart de tout, par souci de discrétion sans doute.
Jetant un regard alentours, Attala, sa capuche sur la tête au cas ou, était pensive.

Me demande si elles ont jamais eu de problème... isolées comme ça... suffirait qu'une bande de soudards s'en viennent dans l'coin et...

Drôle de pensée... assez pour se faire peur. Néanmoins, la brunette avança jusqu'à se retrouver devant la porte. Elfarranne avait accepté de l'héberger sans hésiter et c'était déjà beaucoup. Pour le reste, il faudrait faire avec! Et qui sait, peut-être apprendre des choses intéressantes sur les hommes ou sur la vie...

Y'a du bon à tirer de chaque chose qui vous arrive... tiens... déjà j'vas pouvoir me reposer avant le retour de Nunky et prendre quelques forces. Quant aux mauvaises langues... si rumeurs il y a ... ben j'm'en balance!

Attala frappa à la porte fermement mais pas trop fort tout de même avant de se glisser à l'intérieur à la recherche d'Elfarranne ou d'une de ses filles.
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Répétons tous en choeur: "Je joue, tu joues, nous jouons, vous jouez, ils jouent!"

Le jeune noble à la beauté froide passé une fois de plus à Narbonne...Par deux fois il était entré en cette auberge de Luxure...et à chaque fois il en était sortie bredouille...
Toutefois, la il n'en serait pas ainsi, le nom de cette "maison" était bien Délice non? Il comptais donc en profité...
Avisant la porte, c'est sans hésitation que le jeune homme se défit de son mantel, le jettant sur un fauteuil asser prés...
Le voila qui jette un oeil à sa tenue, il était élégant dans cette chemise pourpre....
Avisant ensuite la salle, il repére les filles...une qui pourrait fair l'affaire avant de déclarer:
"Mesdame...Bonsoir...je me présente...de nouveau...Kassandre Dinarzolia..."

Sourire du jeune homme, il adresse un clin d'oeil au jeune femmes présentes...Avant d'ajouter:

"D'ailleur...ou est votre patronne, qu'elle me désigne qui auras la chance de s'occuper de moi??

Le jeune homme sourit, avisant une joie brune, sertie d'un capuchons, qui plus est...elle va d'ailleurs se cacher dérriére la rouquine...Sourire engageant, le jeune homme s'approche d'elle, écartant la rouquine d'un geste de la main...Il s'exclame:
"N'ai pas peur beauté brune, tu commence dans le métier? Ton air de petite animal appeuré est craquant en tout point tu sait...tu as de l'avenire au vue de tes formes...Chétive je dois l'avouer...mais elle ons l'air savoureuse à souhait..."

Sourire du blond vers la brune, il la saisit par la taille, effleurant sa joue de son souffle chaud, avant de s'installer sur un canapé...
"Je boireais bien un verre...du vin si vous avez...tu en prendras un avec moi jolie brune??

Nouveau clin d'oeil pour cette derniere, se saisit de sa main, l'asseyant à son coté...

Le jeune homme était quelque peux amusé par la tournure des événements...En effet, non désireux de s'approché de lui, la brune s'était présnté et accepter son verre....;
"Que Attala, mais ce nom est pourvue d'une musicalité qui sonne divinement bien à mon oreille ma douce amie...et pour ce qui est de votre chétivitée...Laissez moi vous dire que peut m'importe, au vu de la grace qu'elle ont...elle ferait rougire un moine qui vien de fair ses voeux ma belle...Mais ce qui m'interppel le plus chez toi ma douce, se sont tes yeux, incandescence même de la luxure et de l'indécense...Juste pour les regarder plus longtemp je dépenserait ma fortune entiére...et crois moi elle est plus que conséquente!!!"

Petit rire doux du blond, d'un geste de la main, il envoie la rouquine chercher à boire;
"La rousse va donc nous cherchez à boire pour moi et ma nouvelle amie...du vin, le meilleure qui soit dans votre cave, La jeune attale et moi même devons feter comme il se doit notre rencontre fastueuse!!!!"

Nouveau petit clin d'oeil appuyé, la bouteille arrive, il sert Attale, lui même avant de trinquer avec celle si...ancre ses joyaux dans les siens et lui chuchotte au creux de l'oreille;
"Ce fut un plaisire ma petite, je m'attarderais bien ici pour partager ton lit et humer l'odeur de ta peau plus longetemp...mais mon emplois du temp ne me le permet pas...."

Il regarde maintenant la brunette, amusé, approche son visage du sien, leurs souffe se méle avant de poser sur ses lévres incandescente les sienne, à peine une seconde...Puis, Kassandre se recule, pose une bourse pleine d'écus dans la main d'Attala, avant de se lever:
"Mesdames, ce fut un plaisire, et un plaisire plus grand encore de vous rencontrez Attala...Neanmoin, je dois vous quitter, merci pour ce verre...Je reviendrais, et je promet cette fois si, de monter avec vous, ma brune...

Nouveau regard appuyé, le jeune homme se léve, se saisit de son mantel, et apres un sourire pour Attala, il sort, disparaissant dans la nuit

Elosia allait répondre à Dame Attala, lorsqu’un jeune homme blond arriva. Avant qu’elle ne puisse dire quelque chose la jolie brunette avait trouvé refuge derrière elle. Mais le blondinet bien décidé et malgré le refus évident de la jeune femme continuait à l’importuner. Il lui offre même un verre de vin.

Elosia allait lui expliquer que cette jeune femme était une amie personnelle d Elfarranne quand contre toute attente il lui donna un baiser et lui fourra une bourse dans la main.

Elle regarda Attala l’air gênée.


Ho désolée de n’avoir pu mieux vous défendre contre ce genre d’homme. J’ai oublié de vous dire que la chambre Rose était à votre disposition. Allez donc vous reposer.

Oui, Dame Attala je pense qu’ils sont tous comme cela. Mais lui c’était notre premier client.

Elfarranne arriva à la maison de la plage. Elosia lui expliqua ce qui s’était passé pendant son absence. Elfie poussa un ho de surprise. Elle qui espérerait que la venue d’ Attala passerait inaperçu. Elle monta dans la chambre rose voir comment allait son amie.

Voyant que la porte était fermée, la jeune femme blonde l’entrouvrit doucement. Elle sourit en voyant son amie endormie. La belle brunette dormait à poing fermé. Cela donnait un spectacle étonnant Attala avait dénoué ses cheveux pour se reposer et cette masse de cheveux noirs sur le lit rose était magnifique. Elfie referma la porte doucement.

Elle descendit en cuisine pour préparer à manger à son amie quand elle se réveillerait. Elle pensa également à la boisson.


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Elfarranne vaquait à diverses occupations dans la cuisine lorsqu’elle entendit s’ouvrir la porte doucement. Il était tôt, et elle se demanda qui cela pouvait bien être. Puis elle entendait une voix connue :

Elle sortie en trombe et trouva une Attala bien mal en point. Celle-ci devait revenir de la lice ou elle avait fait son duel avec Nunky.

S’approchant elle dit :

Ma belle, dans quel état tu es. Nous allons monter doucement à ta chambre et je vais te soigner.

Mais à peine quelques marches, Elfie se rendit compte que son amie ne pourrait point gravir l’escalier. Aussi appela-t-elle Allistaire et celui-ci la prit dans ses bras, la porta dans la chambre Rose et la déposa sur le lit. Elfie au passage pris quelques onguents et de quoi nettoyer son amie.

Quand elle arriva dans la chambre, Attala était restée comme Allistaire l’avait déposé. Elfie avec des gestes de douceur, commença à déshabiller la brunette. La jeune femme soupira, le corps d’Attala était plein de rougeurs, qui allaient sans doute se transformer en bleus par la suite.

Elle lava son amie puis commença à l’ausculter. Elfie s’aperçut ainsi que la brunette avait une ou deux côtes cassées, d’où les douleurs de la belle. Hélas pour cela il n’y avait rien à faire à part du repos. Puis la jeune femme blonde appliqua de l’onguent sur les traces de coup.

Attala ne disait rien et se laissait faire. Elfie son travail terminé prit la parole.

Bon, ma belle je t’ai passé de l’onguent sur tes coups, quand à ta douleur, tu as une ou deux côtes cassées. Hélas on ne peut rien faire. Donc tu vas te laisser chouchouter car il faut du repos et uniquement du repos.

Je te laisse une clochette, n’hésite pas à t’en servir, mes filles et moi sont à ton service.
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Maliciane était allongée sur son lit, pensive. C'était en ce moment son activité préférée...

Mali se sentait à la fois si bien dans cette maison, sa 'patronne' était une dame formidable, douce, pleine de bonté, rarement elle avait rencontré une personne comme elle.
Mais Mali s'ennuyait...Les 'clients' ne se bousculaient pas...les rares qui étaient venus, ne l'avaient même pas regardée.

Elle s'étaient donc enfin décidé cette nuit à quitter cette demaure pour repartir sur les routes, vers l'aventure.

Elle ne voulait pas partir ainsi, en fuyant comme une voleuse, aussi elle se prépara, passa par le marché pour trouver quelques plantes médicinales à offrir à son hotesse, c'était peu, mais Maliciane avait peu d'écus de diponible.

Puis de retour, elle se dirigea vers le bureau de dame Elfaranne et toqua doucement.

Le veille homme avance sur la plage, le vent de cette soirée mélant le sable à sa barbe blanche...Bon...d'accord faut l'avouer, il n'est pa tout jeune Deodin, mais encore fringuant comme un jeune larrons sortie des jupons de sa matronne que je vous dit...

Le voila devant le bordel Locale, boudious, fait frisquet se soir, et c'est bien naturelement que le veille homme vien se réchauffer entre les cuisse d'une jouvencelle aguérie....

Il toque, la porte s'ouvre et la, s'offre à lui un spéctacle alléchant...Des femmes,toutes plus attirantes les une que les autres attendent royalement l'arrivée d'un client...Et le client...C'est lui...

Les yeux ronds comme des écus, il s'approche...
Hola jeune damoiselle!!!Je suis vieu, aigris de surcroit..mais...je n'aurais rien contre le fait de partager une verre ou deux avec l'une d'entre vous...Et ensuite...

Le vieux laisse ses mots en suspent...Jette son mantelle sur le sol, et s'installe,fixant de ses yeux agée, mais non moin vifs, chaque femmes...Appréciant avec l'oeil d'un connaisseur chaque descente de reins, chaque silhouette...

Oxide se promenait un soir tranquillement et vit au loin une lumière rouge se balançait.

Il continua de marcher dans cette direction et aperçut des gens faire des va et viens devant une grande maison.

Il compris très vite que cette maison était un peu spéciale .

Le temps était médiocre et la curiosité s'installa .

Il poussa une porte et vit un peu de monde , il regarda un peu partout .
L'endroit était joli et chaleureux .

Il se mit dans un coin et s'installa confortablement.
Il ne reconnaissait personne.
Il aperçut quelques jolies filles par ci par là.
Il se sentit vraiment bien dans ce lieu.
Il décida d'y rester un petit moment pour y boire un verre et faire des connaissances .

Tiens ,Socrate comment vas-tu?
Enfin un visage familier ,ça fait plaisir.
Moi je passai par là et je me suis dis pourquoi pas la visiter , c'est plutot jolie ici.

On va pouvoir boire un coup ensemble .

Je ne savais pas que vous veniez ici , j'avoue que je suis un peu étonné .

Moi je ne devrais pas etre ici mais je suis trop curieux.

Si ade me voit ici , ça va chauffer pour moi.

De toute façon on ne fait rien de mal ,juste boire un coup entre amis.

Lève son verre.

Santé.

Elosia se reposait dans sa chambre quand elle entendit du remue ménage en bas. Elle savait qu’Elfarranne était occupée dans son bureau avec Mali. Celle-ci voulait partir et la jeune femme rousse en était chagrinée. Elle descendit l’escalier et trouva Dame Attala, une nouvelle fois prise à partie par un homme. Décidément la brunette plaisait. Un sourire se dessina sur ses lèvres.

Voulez vous de l’aide Dame Attala ?

N’obtenant point de réponse elle se dirigea vers le salon où des bruits de voix lui parvenait. Deux hommes discutaient attendant que l’on s’occupe d’eux.

Bonjour messieurs, je m’appelle Elosia. Puis-je faire quelque chose pour vous ?

Précipitation...s'était le mots...précipitation...Voila le Deodin qui ne sait pas trop comment il se retrouve la, tiré par la chétive brunette qui décidément possède une force peu commune....
Le voila dans la chambre rose, décor trop mielleux pour lui...Rictus de dégout devant cette décoration criarde....

Sourire, l'homme se tourne vers la brunette...Elle est la et semble réalisée l'erreur qu'elle vient de commettre...
Il lui sourit, d'un sourire amusé devant la mine déconfite de la jeune femme...

Deodin avance vers le lit, s'assoit sur le bord, et la fixe doucement, caressant machinalement sa barbe....

Eh bien...Moi qui croyais que vous n'étiez guere comme ces femmes qui se pavanent plus bas...Me serait-je trompé????

Nouveau sourire à la jeune femme, elle pique un de ces phare en plus...il tapotte le lit à cotés de lui....

Venez donc vous assoir à mon cotés, racontez moi ce qu'il vous arrive jeune dame...Et ma foy...si votre histoire me parait...raisonnable, je verrais si je vous "consomme" ou pas....

Nouveau sourire du blond à la brune, il la fixe intensément, sachant pertinament qu'il va dévorer sa proie...comme tout prédateurs qui se respecte....

Décidément, elle était charmante cette jeune femme, et semblais posséder un parler qui laisser pantois les plus vils orateurs....
Nouveau sourire à la brunette, il rit de ses dires...

Chétive n'est point le mot ma belle...Et la chétivitée du corps n'égale pas forcément celle de l'esprit....

Nouveau sourire pour elle, elle lui plait déjas beaucoup cette femme...

Et oui, si je suis venue ici, c'est pour une simple raison...Me sustancer d'un corps...Car à raison de l'amour, il reste des femmes qui offrent leurs corps pour quelques écus....

Petite moue de l'homme, il ne peut cacher ses vices bien longtemps de toute manière...
La voila qui revient avec un verre, emplie d'un liquide ambré à souhait...Deodin remue légèrement son verre, examinant le contenue d'un oeil expert...Porte son verre à ses lèvres, en bois une bonne gorgée...Le voila qui apprecis la douce chaleur qui se répand en lui...
Sourire vers la jeune femme, qui elle semble rougir de l'intérieur...

Et avec tout celas...Malgrès le rapprochement...forcé auquel j'ai eu le droit...Je ne connait point votre nom...Pour ma part, je suis Deodin...

Encore un sourire, décidément, le voila qui finit son verre, laissant sa main se poser doucement sur le bras de la jeune femme, dans l'attente d'une réponse...

Socrate ,sourit a son ami Oxide pour le cout de coude qu'il venait de lui donner.
Tu as raison,cette est vraiment splendide mais je prefere cette belle brune aux yeux vert la bas lui dit il en lui désignant des yeux une femme au corp splendide qui attendait seul dans un coin.
Et dit donc la rousse comment s'appelle ta copine la bas ?
Demanda il a la jeune fille qui s'avençai vers eux.
oui la brune toute seule Socrate ,attendi une réponse
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Sourire charmant à la brunette, qui se montre de plus en plus entreprenante avec lui...

Et bien, je n'ai guere entendus de rouquine, ni même vu tellement j'était omnubilé par vous ma chère...
Et pour ce qui est du bain...Vous avez refusez avec lui...mais peut être accepteriez vous avec moi...
Vous n'êtes point catin, comme vous dite...Je vous propose donc simplement un plaisir mutuel des corps...

Nouveau sourire de Déodin, il se saisit de la main de la jeune femme, la glissant doucement dans la sienne...Se lève, menant la jeune femme jusqu'au baquet un peu plus loin...Regarde le fond, il est vide...

Vide...et ma foy je vous avoue ne pas avoir la patience d'attendre qu'il soit remplie....Oublions donc se bain...et passons outre se détail....

Le voila qui se saisit de la taille de la jeune femme, la collant tout contre lui, approche doucement son visage du sien, appréciant le souffle tiède émanant de la bouche de la brune....Il ancre ses émeraudes dans les siennes, lui sourit, tentant de faire passer son message....Il la désire...la maintenant, sans aucune limite...
Il était ainsi le Deodin, quand il voulais quelque chose, il savait le demander...

Deodin rit, d'un rire franc, et amusé devant la dernière réplique de la jeune femme, plutôt inatendu....

Ma foy, je ne suis point contre...Pourtant...d'habitude...je suis..plus à cheval sur ceci....
Bref, appel moi comme tu veux se soir...ma brunette...

Nouveau sourire, il la sentait fébrile, mais également attentive à la suite des évènements....
Il faut ce le dire, Deodin était ce que l'on pouvait qualifier de coureur...Mais la...Cette brune lui plaisait réellement...fait plutôt rare...

Le voila qui l'emmène doucement vers le lit....S'assoit intiment à la jeune femme d'en faire autant....

Il fallait ce l'avouer...Il ne savait pas trop sur quel pied danser avec cette grenouille....
Tant pis...qui ne tente rien à rien...Ne lachant pas son regard du sien...le voila qui approche ses lèvres des siennes....Mêlant agréablement son souffle au sien....Et la, le contacte, lèvres contre lèvres, dans un baiser charnel....

[A l'étage... un lit et une chambre...rose!]

Un baiser pour se perdre, un baiser pour se retrouver.
Un baiser et les dés sont jetés. Un baiser et l'incendie qui couvait, éclate.

Un court instant, au contact de la barbe, Attala pense à un autre visage imberbe celui-là. Instant fugitif de chagrin et de regret que la brunette rejette en offrant ses lèvres au blond.

Comme une affamée elle l'embrasse à son tour, oubliant de respirer.
Mais comme il faut bien à un moment reprendre son souffle, pantelante, elle regarde les émeraudes. Un sourire nait sur ses lèvres rouges...

Plus à cheval? Fort bien... respectons les convenances...

Doucement mais fermement la brune repousse le blond et le force à s'allonger sur le dos.
Puis, joueuse, la voilà qui s'asseoit à califourchon sur lui. Impossible de rester passive, elle tient à prendre sa part dans ce plaisir qui se dessine.
D'une caresse sur la joue elle le taquine avant de pouffer, toute pudeur oubliée.

A cheval donc... et moi qui ai horreur des chevaux.... pfff... il serait peut-estre temps d'oster ce mantel...non?

Et tanpis s'il la prend pour une nymphomane, Attala a enfin l'impression de revivre!
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Répétons tous en choeur: "Je joue, tu joues, nous jouons, vous jouez, ils jouent!"

Des mains qui se faufilent partout, provoquant des frissons de plaisir, jusque dans son dos et la brunette ne s'étonne même pas de savoir où et quand elle a perdu son bustier, à quel moment sa chemise s'est insidieusement ouverte.
A vrai dire, elle a la tête ailleurs, toute occupée à savourer les baisers et caresses qu'on lui dispense.

Tout à l'heure, assise sur le lit, un court instant elle a pu apprécier la charpente du blond. Curieuse comme elle est, Attala n'est pas du genre à détourner le regard surtout devant une nouveauté bien intéressante.
Malheureusement la nuit est tombée depuis longtemps et seules les flammes du foyer éclairent la pièce... pas assez pour admirer pleinement ce qu'on lui propose.

Mais à présent, à défaut de voir la brunette ressent, elle frissonne et gémit sous la douce torture.
Dans la pénombre, elle se mord une lèvre gonflée de baisers avant de murmurer tout contre l'oreille de son tourmenteur:

Dis-moi le blond.... costé gourmandise...tu n'es point en reste...

Puis, plus timidement, s'étonnant elle-même de son effronterie.

J'ai faim.... grand faim....

Ce disant, de l'index Attala suit le torse sculpté de l'homme avant que sa main ne descende plus bas, toujours plus bas.
Que voulez-vous... on est curieuse ou on ne l'est pas!

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Répétons tous en choeur: "Je joue, tu joues, nous jouons, vous jouez, ils jouent!"

Maria! Giosep! Doux Christos!
Pas là!

Choquée, la brune est proprement choquée. Jamais elle n'a imaginé qu'on puisse dispenser ce genre de faveurs.
Sous la surprise elle se raidit un court instant en bénissant la pénombre de cacher sa gêne.

Mais un nouveau frisson de plaisir vient bien vite la surprendre... une fois de plus. Et peu à peu elle s'abandonne aux lèvres exploratrices.
A présent ça ne fait plus aucun doute pour elle son amant sait y faire et côté plaisir elle est servie.

Brusquement, une nouvelle sensation prend la brunette par surprise, une sorte de langue de feu qui, née aux creux de ses reins, menace de l'envahir toute entière.

Encore une nouveauté. Sans y penser, Attala saisit à pleines mains les cheveux blonds. Il lui faut s'accrocher à quelque chose de peur de sombrer.

Oh....

Pour une bavarde on pouvait espérer mieux mais rien à faire! Sous l'effet du plaisir la parole lui fait défaut. Seul un long soupir lui échappe.
Puis dans un murmure rauque, quand même, quelques mots:

Déodin.... de grasce.... c'est... je n'en puis plus... viens... viens...

Et la voilà qui doucement attire la tête de l'homme à elle, plus haut pour un baiser reconnaissant.
Et tanpis s'il la gourmande à nouveau de prendre l'initiative.
Attala a compris que le blond est du genre à aimer diriger les débats... sans doute même un jaloux... mais cela n'est pas pour lui déplaire, surtout à l'instant même alors qu'elle en quémande encore plus.

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Répétons tous en choeur: "Je joue, tu joues, nous jouons, vous jouez, ils jouent!"

[Le début ou la fin... du début?]


La brunette a beau tenter de descendre de son nuage pour entendre ce que lui dit le blond, rien n'y fait. Elle vogue là-haut...
A peine un léger raidissement quand elle a senti l'intrusion.
Quoi que... a bien y pensé elle a du griffer les épaules du blond.
Mais la douleur est partie bien vite et de toutes façons, ça ou les ecchymoses dues à la chevauchée Narbonne-Carcassonne, à choisir...

A présent elle essaie de s'accorder au rythme du blond, à l'écoute du plaisir qu'il ressent et qui renait en elle.
A présent ses bras se lèvent et viennent entourer le dos de son amant pour le serrer, l'enserrer un peu plus et le découvrir du bout des doigts.
Curiosité d'une amante.
A présent elle voudrait que ce moment ne finisse jamais...

Mais bien-sûr, ça n'est pas possible.

Alors , dans la chaleur de leurs corps soudés, elle embrasse son blond encore et encore... juste avant de se faire surprendre, une nouvelle fois, par un feu d'artifice qui la fait trembler des pieds à la tête.
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Répétons tous en choeur: "Je joue, tu joues, nous jouons, vous jouez, ils jouent!"

Alors c'est donc ça... qui fait courir le monde!

Réflexion amusée de la brunette qui peine à sortir d'une langueur repue.
Dans la pénombre elle entrevoit les émeraudes qui brillent. Apparemment le plaisir a été partagé et cela lui fait venir un sourire de pur contentement aux lèvres. Pour une première fois, elle ne s'en est pas trop mal tirée. Et d'ailleurs...
A regrets, sans un mot, elle quitte les bras protecteurs et se lève.
Dans le feu de l'action sa chemise a souffert, enroulée autour de sa taille. Hâtivement elle se recouvre avant de filer derrière le paravent qui dissimule un petit nécessaire de toilette.

Bénie sois-tu Elfarranne d'avoir pensé à tout!

Attala verse un peu d'eau de l'aiguière dans la bassine avant d'attraper un linge pour une toilette sommaire.
Soulagée que le blond ne se soit aperçu de rien. Soulagée d'avoir éviter des questions. A peine quelques gouttes de sang.
Ensuite, prenant une grande inspiration elle sort de sa cachette et s'avance lentement vers le lit.

Après la chaleur des moments partagés elle sait que la suite va être plus dure.
Pas sûr que le blond séducteur garde son humour très longtemps.

Hésitante, la brunette cherche ses mots.
Entre rebellion et gratitude.
Entre désir d'être seule et peur de la solitude.
Entre envie d'en savoir plus sur son amant et refus de se laisser mener par le bout du nez.
Surtout qu'elle ne sait rien de lui si ce n'est qu'il voulait une catin pour la nuit et qu'il n'a parlé que "d'un plaisir mutuel des corps"
Alors autant en rester là...

Déodin... disons que c'était une folie... bien agréable...
Tu parles! Le Paradis Solaire oui! Menteuse...
Il... il faut partir à présent. Il se fait tard...

De nervosité, Attala se tord les mains, évitant de lever les yeux et s'attendant déjà au mieux à une raillerie. Les ennuis commencent...
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Répétons tous en choeur: "Je joue, tu joues, nous jouons, vous jouez, ils jouent!"

Menace ou promesse?

Au bruit de la porte qui claque, Attala rentre la tête dans les épaules. En retenant son souffle elle attend... un esclandre en bas... des récriminations... mais rien... seulement le bruit de la porte d'entrée qui claque à son tour.
Il est parti, furieux. Furieux et curieusement blessé.
De quoi se poser des questions et se dire que ce qui vient de se passer n'était finalement pas seulement charnel.

Mais la brunette refuse de s'appesantir, butée comme elle peut l'être parfois. Résolument elle tourne le dos au lit défait et, allumant une chandelle, va à l'écritoire.

Il est temps pour elle de changer d'air. Rapidement, elle écrit quelques lettres: des adieux, une offre acceptée, une demande particulière...
Quand enfin elle en a fini, les cloches de la cathédrale sonnent le milieu de la nuit.

Etouffant un bayement, lasse à n'en plus pouvoir tenir les yeux ouverts, Attala tombe sur le lit appelant le sommeil.

Mais malgré sa fatigue et les émotions, rien n'y fera. Toute la nuit elle va tourner et se retourner dans ce grand lit rose vide ou flotte une odeur de plaisir qui la remplit de regrets, de remords et d'envies aussi.
Au petit matin, juste avant de sombrer, soudain la voilà qui sursaute.

La Grenouille! Y m'a appelé la Grenouille! C'est donc qu'y savait... on lui a causé de moi...

C'est sûr, parti comme c'est elle va y repenser à ce blond.
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Répétons tous en choeur: "Je joue, tu joues, nous jouons, vous jouez, ils jouent!"

Elosia vous dites? ça me plait , dit il en souriant.

Je me présente Oxide , pour vous servir beauté .

Si je peux me permettre , je vous trouve tres jolie.
J'aimerai faire plus ample connaissance.

Oxide la regarde en lui caressant les cheveux.

Mais ici un peu trop de bruit et de monde , n'aurait-il pas un endroit plus calme ma belle ?

Pour discuter et etre tranquille surtout ,dit-il en lui faisant un clin d'oeil.

heu.... oui ... bien sur ..dit Socrate qui ayant quitté du regard la dame brune au regard émeraude pour celui d une blonde aux couleur de l océan descendant l escalier
Ses yeux revinrent sur cette femme au corps irréprochable, aux jambes fines et longues enfin une déesse quoi
oui bien sur ... répéta t 'il, maitrisant mal sur son visage l effet de stupeur et d étonnement que lui faisait cette femme. Je..je suis Socrate ,enchanté,mais venez vous assoir, et excuser ma timidité,je n ai jamais rencontré de femme aussi belle que vous ! dit il sans pour cela cesser de promener ses yeux sur les formes attirantes de la fille.
"Elle" c 'est cela ,je ne me trompe pas ?
Socrate devenait écarlate de timidité,a coté de lui une femme si belle qu 'il donnerai son ame était assise a coté de lui ,il devait etre en train de réver ,il n y avait pas d autres possibilité
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Une plage...Un blond...
Il avance doucement...Seul...Besoin de souvenir...Il s'ennuit..elle est loin...Le bordel est la...
Il entre doucement, les filles sont la toujours aussi aguicheuse, oeillade en coin pour lui...Il n'est pas la pour ca...

Il en appel tout de même une, lui donne cette lettre:



Il gratifie la donzelle d'un sourire et monte doucement les marches...
Arrivée devant la porte il l'ouvre...
Le lieu du crime, la chambre rose...Des souvenirs l'assaillent...Son corps apesantis sur le siens dans une douce torpeur...Etreinte charnelle...

Les draps n'ont pas étais changés...Deodin s'allonge doucement..s'enroule dans les draps et s'endort..bercé par son odeur....
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Elfarranne arrivée en bas de l’escalier reçue un parchemin de la main d’une de ses filles. Elle le lu et sourit.

Bien sûr Déodin pouvait rester, la jeune femme blonde espérait que son amie Attala reviendrait bientôt. Elle irait le voir plus tard pour lui donner la réponse.

Elfarranne croisa le regard de Socrate et lui sourit. Il avait choisie la brune ELLE. Il allait être surpris, vu le tempérament de la belle.

La blondinette comprit qu’en la regardant, Socrate se demandait comment elle allait réagir à sa présence en ce lieu.

Elfarranne soupira, elle n’avait point à le juger. Elle n’était que son amie, même si……………….

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Cauchemars ou rêves, Deodin se réveillas tout de même, assaillis par des sentiments divers....Il les examinas un par un...

Un sentiment de manque, en effet elle lui manquais la brune grenouille de son état...
Un sentiment de solitude, de brisure, son coeur battais au ralentis depuis son départ, il vivait en attente de son retour...
Un sentiment d'incompréhension, en effet il ne comprenais pas comment elle avait en si peux de temps réussie à faire de son coeur, de son âme, une forteresse imprenable ou elle était la régente...

Le blond soupire, se lève...

Regard vers le grand lit rose, vide ou ils s'étaient donnés l'un à l'autre une nuit..Une seul nuit qui avais réussis a le rendre complètement fou d'elle...Une nuit de partage, d'amour et de tendresse...Une nuit qui l'avais tout bonnement changé...

Il ne courtisait plus, il ne prenait plus les femmes pour des chiffons qu'on pouvait jeter comme bon nous semble...Il ne regardais même plus les autre...Il l'aimais....
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[Quand repos rime avec plaisir]

Etranger dans la ville. Il arpentait les rues à la recherche d'un endroit où passer la nuit. L'homme,couvert d'une longue cape sombre, se confondait aux ombres de la nuit naissante. D'où venait-il ? Nul n'aurait sut le dire. Qui était-il ? Nul ne le savait, pourtant, il connaissait cette ville du sud de France.

Son regard de glace se posait sur les masures qui l'entourait, cherchant à repérer l'endroit qui serait à même de l'accueillir pour une nuit de repos et de détente souhaitait-il. Au fur et à mesure des pas qui le menaient à travers la ville, il y constatait les changements survenus. Se trouvait-il encore dans ce bourg un établissement fait pour le repos du guerrier ? Il était passé devant la bâtisse faisant face à la mairie et qui autrefois était un lieu où tout homme normalement constitué se serait plu à aller. A présent, il ne restait rien de cette maison où le plaisir régnait en maitre. Ce pouvait-il que dans cette ville il n'y ait plus que de sombres tavernes où prendre du bon temps ? Il avait eut son lot de ces bouges sordides où l'on ne trouve que des ribaudes crasseuses et grasses comme des truies. Ce soir, c'est de jolies garces qu'il avait envie. Quoi de mieux qu'une nuit en compagnie d'un corps aux formes harmonieuses flanqué d'un visage pas trop moche et d'une bonne bouteille d'eau de vie ! Il parviendrait à la dénicher la catin qui répondrait à toutes ses attentes. A cette pensée, un sourire sadique s'afficha sur ses lèvres, son corps en frémissait d'avance...

En avant la musique...

Après avoir quasiment fait le tour de la ville, l'homme emballé dans sa longue cape finit par découvrir la bâtisse des délices. Il en franchit le seuil et d'un regard aussi froid que la couleur de ses iris, balaya l'endroit. Vestibule accueillant avec ses coussins aux teintes sombres invitant au prélassement. Peu de monde dans cette pièce de belle taille. Un couple venait de disparaitre derrière de lourdes tentures d'un rouge vif. Notre homme, lui, alla s'affaler parmi les coussins bien trop attirant, attendant avec une patience dont on ne l'aurait cru capable, pour tentait qu'on puisse le connaitre, que l'on vienne à lui.


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Socrate allait répondre a son amie quand il vit le regard de celle ci se détourner .
Un homme venait d'entrer et de s installer sur les coussins du salon.
Il lui sembla que son amie n avait plus d 'yeux que pour ce nouvel arrivant,il recula d un pas de manière a laisser le passage a Elfie et tourna la tete.
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Deodin s'ennuyer ferme dans sa grande chambre rose, c'est pourquoi, un soir de tristesse il se mit à lire les lettres envoyées par sa brunette depuis son départ...

Sourire du blond, cette lettre l'avais fais tout bonnement craqué...Le voila qui passe à la seconde...

Il passe maintenant à la troisième, il aimais à penser que elle, pensais à lui...

Il ne servais à rien de ruminer ainsi, voila le blond qui plie chaque parchemin..regard vide vers l'extèrieur, dans l'atente de son retour..


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Oxide ne se fit pas prier pour suivre cette beauté vers un endroit tranquille.

En la suivant , il en profitait pour regarder ces jolies courbes.
Mais tres vite une légère protubérance se forma au niveau de son entre-jambe , qu'il essayait de cacher discretement.

Il se mit à coté d'elle sur les coussins et l'embrassa dans le cou.



Hummm vous sentez bon ma jolie.

Il commença par dégrafer son corsage et lui dit.....

Je veux que tu me fasses oublier tous mes tracas quotidiens beauté.

J'ai envie de passer un bon moment avec toi ma jolie et j'ai l'impression que je ne vais pas le regretter .


Il profita de cet instant pour se déshabiller......

Fais moi rever maintenant.

la Brune voit le couple partir et monter apparemment vers les chambres ....enfin c est bien sur ce qu elle suppose ne connaissant pas les lieux ...puis tournant la tête son regard se plonge a nouveau dans celui du bel homme blond .....qui visiblement lui sourit en levant sa choppe ......elle le regarde avec un large sourire cette fois si



Posez vôtre séant aussi ici donà...Me permettez vous de vous offrir à boire, si une des catins ici présente daigne venir vous servir...Les mâles de Narbonne sont présent en nombre ce soir...

elle laisse sa valise près du comptoir et d un pas nonchalant s approche de ce Messire bien avenant

je boirai bien volontiers avec vous .....je suis prunelle.....et vous .....

elle le regarde droit dans les yeux tout en s asseyant sur le canapé près de lui ...croisant ses jambes le pan de sa jupe glisse un peu laissant découvrir une partie de ses cuisses

Elosia regarda Oxide. Il avait commencé à lui dégrafer son corsage et à l’embrasser dans le cou.

Je croyais que vous ne vouliez simplement boire une choppe et discuter. A ce que je vois vous avez envie d’autre chose, on dirait.

Puis tout en expliquant qu’il était là pour passer un agréable moment, il commença à se déshabillé.

Elosia le fixa et lui dit.

Si vous voulez vous mettre à l’aise, montons à l’étage ma chambre est à votre disposition. Je pourrais même vous préparer un bain pour vous détendre.

La jeune femme rousse attendit sa réponse.

Prunelle regardait le beau blond ...par dessus sa choppe de biere ...elle repris la parole

j espre bien trouver une maison pour m accueillir on m a dit que la tauliere ici etait tres gentilles avec ses filles

Elfarranne regarda à nouveau le bel inconnu qui était chez elle. Son visage ne lui était pas inconnu. Pensive, la jeune femme cherchait dans sa mémoire où elle avait pu le rencontrer quand l’attitude de Socrate l’interpella. Que lui arrivait-il pour réagir ainsi.

Il s’était reculé d’un pas et avait détourné la tête de son regard. Serait-il jaloux qu’elle s’intéresse à un autre homme ? Elfie s’aperçut qu’ ELLE s’était chargée du nouvel arrivant. Regardant à nouveau Socrate, la jeune femme blonde lui prit la main et dit :

Tu n’as pas répondu à ma question, Socrate. Puis je savoir pourquoi tu t’éloignes ainsi de moi ?
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Elosia sourit en entrant dans sa chambre, Allistaire avait monté plusieurs seaux d’eau et le baquet était plein. La jeune femme y ajouta de l’essence de lavande pendant qu’ Oxide à peine entré se déshabillait

Elosia le regarda le sourire aux lèvres. Elle se dévêtit lentement laissant Oxide profiter du spectacle qu’elle lui offrait. Puis lui prenant la main elle entra à son tour dans le baquet en lui faisant face. S’emparant d’un morceau de savon, elle s’approcha un peu plus de l’homme et lui dit.

Voulez vous que je m’occupe de vous ?

Puis elle attendit sa réponse le fixant de ses yeux verts.

Elosia se déplaça derrière Oxide , l’entourant de ses jambes. Prenant le savon, elle s’en enduit les mains puis commença par frotter doucement les épaules du sire. Ensuite elle s’occupa de ses bras. Reprenant du savon, elle s’occupa de son dos, le massant doucement. L’homme ne disait rien, s’abandonnant à ses caresses. Puis elle s’occupa de son torse.

Elosia se mit à sourire, car elle se demandait si Oxide s’était endormi.

Vous allez bien messire ? Dois-je continuer à vous savonner ?

Rhianna avant de se rendre à la Maison des Délices fit un tour au village. Elle s’y promena un peu et passa par le marché faire quelques provisions. Puis elle se dirigea lentement vers la maison de la plage. A mi-chemin, elle croisa un jeune homme qui chantonnait, la jeune femme écouta les paroles, puis continua sa route, le sourire aux lèvres.

Arrivée devant la porte de la future maison où elle allait vivre, Rhianna s’arrêta un instant, respira un grand coup, puis toqua à la porte et sans attendre de réponse entra. Elle ouvrit de grands yeux en découvrant le vestibule. Puis elle déposa son panier et attendit que quelqu’un vienne l’accueillir

Oxide s'était assoupit...

Oups pardon ma belle , mais je crois que j'ai eu euh....une absence.

Mais surtout continuez de me savonner , c'est agréable.

Oxide savoure ce moment délicieux...

il caressa les cuisses de la belle femme.

Il s'abandonna totalement à elle....

Et surtout savonnez moi partout , ne soyez pas timide.

Se retourna et la regarda en souriant et lui fit un clin d'oeil.

Oxide se dit qu'elle va vite s'apercevoir que ces mains font de l'effet sur une partie précise de son anatomie.



Hummm surtout ne vous arretez pas ma belle....

Rhianna écouta les explications de son amie puis la regarda partir avec un petit pincement au cœur. Elle soupira un grand coup. Voilà sa nouvelle vie commençait. La jeune femme se retrouvait à la tête d’une maison close. Elle souria, puis alla dans le grand salon pour faire connaissance avec les jeunes femmes de la maison ainsi que d’Allistaire l’ami d’enfance d’Elfarranne.

Rhianna attendait patiemment dans le grand salon la venue d’Elosia qu’elle était allez faire quérir par Allistaire. Pourquoi donc avait-elle commencé par la jeune femme rousse, peut justement parce qu’elles avaient toute les deux la même couleur de cheveux. Elle espérait au fond de son coeur qu’Elosia n’aurait pas le même caractère qu’elle. Mais avec les rousses il faut se méfier.

Enfin la belle arriva.

Bonjour Elosia, je m’appelle Rhianna et je suis une amie d’Elfarranne. Cette dernière m’a confié la gestion de la Maison des Délices. Je souhaite donc que tout se passe au mieux entre nous. Comme Elfie je serais à votre écoute, n’hésitez point à me déranger. Si vous avez des questions à me poser c’est le moment. Voulez vous prendre une tasse de thé avec moi ?

Rhianna héla une des servantes et lui demanda d’un ton ferme deux tasses de ce délicieux breuvage qu’elle appréciait. En attentant,elle observa Elosia la trouvant particulièrement jolie. Les hommes devaient tomber à ses pieds.

Elosia retrouva Rhianna qui s’était installée dans le grand salon. La jeune femme lui sourit et s’installa près d’elle. La rouquine trouvait amusant que la nouvelle patronne ai commencé par elle. Peut justement parce qu’elles avaient la même couleur de cheveux justement.

Elosia écouta ce que lui disait l’amie d’Elfie. Un instant elle jeta un œil vers le vestibule et la jeune femme vit L’homme qui était dans la chambre avec elle sortir. Il avait l’air mécontent d’avoir été laissé abandonner. Elle haussa les épaules, elle n’avait fait que suivre les ordres. S’il devait se plaindre il n’aurait qu’à s’en prendre à la nouvelle patronne.

Rhianna commanda deux tasses de thé à une servante après lui avoir demandé si elle avait des questions à lui poser. Elosia la regarda et lui dit :


Pour l’instant je n’ai point de questions à vous poser. Je suis contente de savoir que nous pouvons compter sur vous comme nous le faisions avec Dame Elfarranne. J’espère aussi que notre collaboration se déroulera sans heurts. Mais il n’y a pas de raison.

Vous savez la maison est bien calme et nous avons peu de clients.

Puis la servante arriva avec les tasses de thé.