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[RP] La mémoire, un jeu d'enfant.

Mara_lalia
Son doudou rose bonbon dans la main, une pièce trouvée à même le sol dans l'autre, la rouquine courait entre les jambes et les paniers. Il fallait préciser que c'était son jeu préféré, et lorsqu'un vieux tombait, elle jubilait. A retenir : un esprit déjà sadique...
La petite continuait sa course passant maintenant devant le marché. L'avantage du marché, c'est qu'il y a plus de monde, plus de paniers, plus de vieux. Et avec un peu de chance, les vieilles donnaient une petite friandise. Il suffisait de les regarder avec de grands yeux gris tristes à mourir. Certaines fois, la mamie sortait le mouchoir et la bouffe. Ou alors la mamie donnait un coup de panier, saleté de grand mère. Espèce imprévisible.

Quoiqu'il en soit, la rouquine sentit la douce odeur de ses friandises préférées : les caramels. Retroussement nasal, petite marche arrière, hésitation. Non, aucune hésitation. Odeur subtile...
La petite regarda son doudou, le plus beau du monde, évidement. Comme si le chiffon allait lui répondre, elle le questionna, grâce à ses grands yeux gris. Super pouvoir de la gamine : poser des questions à doudou grâce aux yeux. Mais évidemment, quand on est muette...

Devant l'étalage de caramels.

D'autres gosses fixaient les choses collantes. Scregneugneu. Il n'en restait pas beaucoup en plus des caramels. Avec sa chance, elle n'en aurait plus pour elle.
Question : Que fait une enfant qui n'a pas ce qu'elle veut ?
Réponse : Elle pleure.

Les larmes coulaient sur les joues rebondies de la rouquine. Les caramels... SES caramels...

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Yolanda_isabel
_ Jeanne, j'a faim ? Jeanneuuuuuuuuuh !
_ CONSTANCE ! Bon sang, je m'appelle Constance ! C'pas dur à retenir !
_ Non ! JEANNE ! JEANNE ! JEANNEEEEEEEEEEEUH !

Au jeu de qui crie le plus fort, la gagnante n'est pas toujours la plus âgée et Yolanda de gagner la manche en larmes. Jeanne, c'est Jeanne .. Il n'y a qu'elle.. Il n'y a pas toujours eu qu'elle, bien sur qu'elle a eu d'autres nourrices qui se sont succédées à vitesse alarmante. Il y a eu Madeleine et ses joues roses qui sautaient quand elle riait, puis Camille et ses robes roses, seule dépense que lui permettaient le petit pécule offert par les parents de l'Etoile en échange du lait et de la tendresse, et il y a eu Louison, Louison et sa fille. Un éclair roux, une mèche, un sourire, pas de mots, il n'y avait jamais de mots. Allez comprendre le mutisme à deux ans à peine. Des rires de sa part, des sourires de Mara et la promesse de se revoir. Le doudou offert en gage, on se reverra Mara, tu reviendras. Et Louison et Mara étaient parties, oubliées, il y en a eu d'autres, plein d'autres et d'autres doudous, jamais d'autres Mara. Et Jeanne, sa défunte nourrice, celle qui avait connu l'Anjou puis la Bourgogne avec elle, son repère. Pourtant, on oublie à cet âge-là, on joue, on pleure, on rit et on oublie, beaucoup, surtout ce qui manque pour ne penser qu'à ce qu'on a. Et pourtant, là, elle n'a pas de quoi manger.

Comprenez par là, ni macarons, ni bêtises, ni beignets, et pas plus de caramels et depuis que le maire de Cosne lui a fait goûter les caramels, Yolanda n'aspire à rien tant qu'à manger des caramels cosnois, s'il vous plait. La colère est passée, la mine se glisse dans l'embrasure. Effort de mémoire, de concentration, introspection précoce qui fait son effet.

_ Con'tance ? J'a faim.
_ Venez ma mignonne, venez votre gracieuseté, allons au marché.

Une capeline miniature, un sourire, une poupée de chiffon plus tard, et le marché. L'étal des friandises qui dégage ses saveurs, et l'artisan qui d'un mouvement de bâtons repoussent les petits mendiants et autres fils de bourgeois qui quêtent les sucreries. Elle est fille de Pair, elle est fille de Reynette, le meilleur, l'unique choix doit être pour elle, du balai la valetaille, à bas la gueusaille. La petite main ducale se tend.

_ Eux ! J'veux eux Jeanne !
_ Cons'.. Bien .. Nous prendrons ceux-ci.
_ Et eux en p'usseuh !

Merveille de la nature que les serviteurs qui évitent d'avoir à faire de menues choses comme celle-ci, l'azur se tourne, flâne en attendant d'avoir les caramels et se posent sur un .. doudou. Rose.

_ Tu pa' mais tu m'oub'ies pas tôm ça !

Pas de réponse, Mara ne répondait pas, elle ne répondait jamais. Mara et ses cheveux roux. Mara et ses yeux gris. Mara et son sourire. Mais elle ne sourit pas la petite fille au doudou, elle pleure. Alors les caramels sont attrapés à la va-vite, et comme un impératif naturel, de rejoindre en courant la petite rousse et de tendre un caramel sous son nez.

_ Je t'oublies jamais ..

Mara qui ne répondra pas .. Mais un sourire, un sourire, offre moi un sourire.
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Aliena.
Et voilà, la lune de miel était bientôt terminée, il fallait penser à rentrer maintenant ... Lyon et l'Ost l'attendaient.
Aliéna alla donc au marché afin de faire quelques provisions avant de quitter la Bourgogne et reprendre la direction du Lyonnais-Dauphiné.
Quelques miches de pain, un gros morceau de viande, quelques fruits, ... voici ce qui remplissait son panier petit à petit, au détour des étalages.


Soudain, son regard est attiré par une petite blondinette tout de rose vêtue. Aliéna sourit en pensant à l'enfant qu'elle portera surement bientôt. Un p'tit mélange d'elle et de Max ...
Quand la blonde chevelure s'écarte, Aliéna en aperçoit une autre, rousse celle là.


Oh ! Mais on dirait ....


Elle se rapproche, quasiment sure que la p'tite rouquine qu'elle voit est la gamine qui avait perdu son doudou à Lyon.

Mais oui, c'est bien elle ! Mara !!!


Tout sourire Aliéna s'approche.

Bonjour Mara ! Que fais-tu ici ?

Oh ! C'est vrai que la petite ne parle pas ... Elle arrive pas à s'y faire, elle a l'air si "normale" la gamine.

Heu ... Je suis contente de te revoir en tout cas !

En s'approchant de la rouquine, elle remarque des traces de larmes. Elle n'a pas perdu son doudou encore ? Non non, il est bien là, rose, bien voyant.

Bah, qu'est ce qui ne va pas ma petite ? C'est la blonde qui t'embête ?


Coup d'œil à l'autre gamine. Elle a du lui piquer ses caramels, c'est sur ! Elle en a plein la main !

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Et Aliénor devint Aliéna ...
Mara_lalia
La foule d'enfants ne désemplissait pas devant les friandises. Le spectacle devenait insupportable pour la rouquine. Reniflant, elle s'éloigna légèrement du groupe pour regarder la scène à distance. Peut être qu'une grand mère bienveillante passerait... Tout espoir était permis.
Seulement, ce n'est pas une vieille qui passa, mais une petite blondinette vêtue de rose. Une enfant qui ne peut passer inaperçu. Une enfant que l'on ne peut oublier.

La rouquine posa les yeux sur son doudou rose qu'elle ne quittait pas. Les souvenirs faisaient surface. Les souvenirs d'une amitié tissée par le lait d'une nourrice. Elle se souvenait de tout.
Son frère et elle avaient suivi leur mère qui allait vivre dans la demeure de Yoyo. Soeurs de lait. C'est ce qu'elles étaient l'une pour l'autre. Jamais elle n'oublierait, comment pouvait-on d'ailleurs...
Seulement, elle était partie, la nourrice n'avait plus de lait. Son doudou rose offert par Yoyo restait la seule preuve visible de leur amitié. Doudou qu'elle ne quittait plus depuis. Trop de souvenirs se rapportaient à lui.

* Yoyo... *

Elle aurait voulu crier son nom pour l’empêcher de partir sans elle. Lui crier qu'elle ne l'avait pas oubliée. Lui crier qu'elle lui manquait. Sa Yoyo...
Elle se contentait de l'observer de loin, pour éviter les coups de bâtons du marchand. Elle attendait que la blondinette vienne...
La petite baissa les yeux sur son doudou, lentement, un sourire inquiet sur les lèvres.
Et si Yoyo ne la reconnaissait pas ? Si elle ne voulait pas lui parler, si elle l'avait oubliée...


_ Je t'oublies jamais ..

La petite se retourna, hésitant entre rires et larmes. Rires elle ne pouvait pas, elle n'avait jamais pu... Larmes de joie donc... Elle sourit à Yoyo. Yoyo.. Sa joie, sa bonne humeur, toujours pleine de vie.

Bonjour Mara ! Que fais-tu ici ?

La petite se retourna vers la voix connue, celle de la tribun. Un autre visage familier ici, en Bourgogne. Décidément...
La blonde qui l’embêtait ? Oh non, ça ne risquait pas. La petite se contenta de secouer la tête, négativement. Les larmes commençaient à arrêter leur course sur les joues de la rouquine.

Pour lui prouver qu'elle disait vrai, Mara sourit de plus belle à sa Yoyo et prit doucement le caramel qu'elle lui tendait. Ce qu'elle était heureuse...

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Aliena.
Mara secoua négativement la tête.

Non ?


Non, ce n'était la gamine rose qui posait problème, puisque Mara lui fit un grand sourire. Elle avait l'air contente d'avoir une amie de son age.
Intriguée, Aliéna se demanda ce qui avait pu causer du chagrin à la rouquine, puisque ce n'était ni le doudou, ni l'autre gamine. Elle regarda alors autour d'elle, voir si quelque chose avait pu effrayer l'enfant. Elle réalisa alors l'endroit où elle se trouvaient: Juste devant un étalage de friandises ! Ce devait être ça !
Aliéna regarda Mara en souriant.


Est ce que par hasard tu voudrais des friandises Mara ?

Son regard passa à la petite blonde.

Et toi aussi jeune demoiselle ?
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Et Aliénor devint Aliéna ...
Yolanda_isabel
Et tu souris ma chérie, ma tendre, Mara, d'un sourire que les mots ne valent pas, contagieux s'il en est, il grimpe, ravit le coeur et l'âme. Et le sourire de gagner les lèvres de l'Etoile jusqu'à faire éclore un rire dans la gorge de la petite métisse de cultures. Mara est revenue, il n'y aura plus jamais de séparation. Plus jamais de tristesse, de larmes sur le visage de Mara. Une voix qui perce les limbes duveteuses de leurs retrouvailles, l'azur se tourne et s'offusque, elle voudrait crier que non, elle ne ferait pas de mal à Mara. Les enfants sont si cruels, mais pas elle, jamais elle. Elle aime sans demi-mesure la petite Etoile. La main se glisse dans celle de Mara restée libre après l'ingestion du caramel, deux mains poisseuses valent mieux qu'une.

_ On se quitte plus jamais..

Elle l'écoute d'une oreille, l'adulte, en vérité, rien n'a plus d'importance, que Mara qui est là, de retour, à ses côtés. S'il y a eu une séparation, elle ne veut plus en entendre parler et pourtant, il faudra en parler, pour expliquer au Pair-missif mais point trop l'arrivée à Corbigny de la petite rousse. Elle se tourne vers la jeune femme qui connaît Mara et sourit, sourit crescendo à s'en péter les zygomatiques, alors elle secoue la tête négativement, pourquoi vouloir des caramels, alors qu'elle en a plein la main, alors qu'elle pourrait sur une parole s'offrir .. L'azur se pose sur Mara puis l'étal, Mara aime les caramels et Yolanda aime Mara, l'équation est simple, alors d'entraîner son amie vers l'étal et de tirer la manche de Constance pour chuchoter à l'oreille, un secret, une surprise pour Mara.

_ Tout .. Je veux tout.. Papa y donne les sous, dis l'y..
_ Votre Gracieuseté..

Et Constance de se relever avant de soupirer et de déclarer tranquillement en sortant une bourse.

_ Combien pour votre négoce ? Sa Seigneurie Erik de Josselinière vous l'achète pour sa fille.

Attendre l'avis du Pair à supposer ce que celui-ci accepte qu'on ait pu douter et refuser quelque chose à sa fille ? Constance aime la vie et à croire que le commerçant aussi, puisque lequel accepte la bourse et l'assurance que les commis travaillant pour lui seront conservés et que salaire d'avance pour eux lui seront versés. Dédommagement.. Mot qui passe au dessus de la petite tête blonde, qui se tourne vers Mara.

_ C'est n'à nous !

Pas à elle, elle s'en fout, mais à elles, à Mara et elle.

Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que l'angélique confite de Niort, mieux que l'anis de Flavigny, bergamote de Nancy, berlingot de Nantes, de Pézenas, bêtises de Cambrai, boulet de Montauban. Mieux que le cachou Lajaunie, mieux que le calisson d'Aix, de Montpellier, caramels d'Isigny, chiques de Bavay, cocon de Lyon, coquelicot de Nemours, cotignac d'Orléans, coussin de Lyon. Mieux que la dragée de Verdun et la forestine, le fruit confit d'Apt, gallien de Bordeaux, grisettes de Montpellier, négus de Nevers. Mieux que la Niniche, le nougat de Montélimar et de Provence, la pastille de Vichy ou du mineur, la praline de Montargis, les quernons d'ardoise, la réglisse d'Uzès. Mieux que le roudoudou et la sottise de Valenciennes, sucre d'orge de Vichy, sucre de Pomme de Rouen, touron catalan et du Pays Basque, violette de Toulouse. Mieux que la liberté. Mieux que la vie... Le retour de Mara dans la sienne.

A-t-elle jamais pris conscience de la différence de niveau social, de statut ? Mara vivait sa vie au jour le jour, quelle différence ? Les choses doivent être ce qu'elles sont et Mara reviendrait vivre avec elle, et il faut le meilleur pour Mara. Alors la main fouisse dans l'étal et en sort un caramel luisant pour l'engouffrer dont elle se délecte.


_ Et d'après, on rentrera de la maison ? Papa, il est de la maladie un peu mais il va du mieux, je pense.

Et Papa si ravi d'avoir sa fille chérie à la maison, sera d'autant plus ravi qu'il aura deux petites princesse à la maison. Dieu que la vie est bien faite. Oh joli caramel ! Avant de se tourner vers la gentille dame qui s'inquiétait pour Mara.

_ Vous voulez un caramel ?
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Aliena.
Au tour maintenant de la petite blonde de secouer la tête négativement.

Non ?


Elle ne veut pas de friandises, bon ...
C'est alors que se joue devant la brunette ébahie, une scène incroyable:

La blonde gamine entraine Mara vers une jeune femme non loin et il y a échange de chuchotis. La jeune femme sort alors une bourse et s'approche de l'étal.

Combien pour votre négoce ? Sa Seigneurie Erik de Josselinière vous l'achète pour sa fille.

C'est à cet instant que la bouche d'Aliéna s'ouvre en un "O" de surprise.

C'est n'à nous !

Les deux enfants sourirent et la bouche d'Aliéna reste ouverte.

Vous voulez un caramel ?

Bouche qui se referme enfin.

Heu ... Oui, merci.

Tel un automate, Aliéna prend le caramel tendu et le porte à sa bouche. C'est le gout sucré qui la fait sortir de sa torpeur et reprendre conscience de la réalité.
La réalité est que dans quelques heures elle devra reprendre la route avec son époux et retourner dans leur duché.
Elle regarde les deux gamines souriantes et se rapproche d'elles.


Mara, je suis contente de t'avoir revue, et de voir que tu vas bien. Tu es en de bonnes mains apparemment !


Regard à la rose enfant.

Prend bien soin d'elle jeune demoiselle !
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Et Aliénor devint Aliéna ...
Mara_lalia
La rouquine regardait tour à tour son doudou, leur doudou, et puis Yoyo. Elle n'en revenait toujours pas, ses grands yeux gris restaient figés sur la robe rose. Deux ans.. Deux ans qu'elle n'avait pas vu de blondinette en rose. Deux ans qu'elle espérait. Une étoffe, un reflet, ou même un rêve. Et puis... Jusqu'à cet après midi même.
Un sentiment indéchiffrable, mélange d'amitié, de joie et d'incompréhension. Ou du moins, un soupçon d'incompréhension. Yoyo.. Elle avait toujours parlé pour elles deux, ne se lassait jamais. La rouquine la suivait partout, ne la lâchait pas. Jusqu'à ce que sa mère quitte le château. Son frère avait dû la consoler des jours entiers. Ils avaient voyagé, eux trois, dans la vieille charrette. Et elle s'était retrouvée seule.

Mais plus maintenant. Elle ne serait plus jamais seule. Jamais. Elle tenait la main de Yoyo, ne voulait plus la lâcher.
* On ne se quitte plus jamais.. *
Non ma Yoyo, jamais.
Elle aurait aimé lui dire. Un simple sourire suffisait, un sourire ça montre tout. Un sourire, c'est puissant.
Et, sans réellement comprendre comment, elles se retrouvaient devant l’étalage de caramels et autres friandises.
* C'est n'à nous ! *
Nous... Tellement longtemps que les deux fillettes n'avaient plus été nous. Chacune de son côté, séparées. Égarée, pour la rouquine.

Elle n'osait pas les toucher les friandises. Elle se contentait de les admirer silencieusement, comme toujours. Elle en salivait presque. Mais elle attendait que Yoyo se serve. Elle ne lâchait pas sa main. Toujours pas.
Elle aurait aimer lui dire qu'elle l'aimait. Mais Yoyo savait, Yoyo avait toujours su.
Deux fillettes. Les amitiés naissent vite, surtout à cet âge. Mais ces amitiés là sont puissantes, dévastatrices.

La tribun regardait étrangement les deux fillettes. Peu importait. Il n'y avait plus que Yoyo et elle. Personne d'autre.
Poliment elle la salua, un sourire accroché sur les lèvres. Lyon, déjà de vieux souvenirs. Il fallait se tourner vers le présent. Regarder Yoyo. Lui sourire. L'aimer un peu plus.

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