[RP] L'aube d'une détermination...

Lefier parti tôt à dos de cheval ce matin. Il avait prit ses armes avec lui. Un bouclier d'une couleur argentée qui brillait quand les rayons du soleil tapaient dessus. Il avait à sa ceinture sa fidèle hache avec laquelle il ne perdait presque jamais un duel. Il avait passé toute la nuit à essuyer les tâches de sang et à la rendre plus ou moins brillante. Son cheval était jeune pas vraiment comme lui. Plein de fougue il avait déjà sorti son maitre de plusieurs coups durs.

Lefier était habillé comme à son habitude avec sa belle cape qui rougeoyait au soleil, mais il était torse nu histoire de montrer qu'à son âge il était encore pas mal conservé. Ni trop gros, ni trop maigre. Parfait quoi, un corps sans cicatrice apparente contrairement aux autres guerriers qu'il avait pu rencontrer. C'est ainsi vêtu et portant fièrement ses armes que Lefier arriva à la sortie de la ville à dos de cheval.

Un homme était déjà là entrain de s'entrainer. Lefier resta sur son cheval et l'observa un sourire au coin des lèvres. Il ne pouvait nier que l'homme était doué. Mais on voyait aussi l'âge qui prenait parfois le dessus sur certains coups qu'il envoyait. Lefier fit avancer son cheval de plus en plus près. Il pouvait maintenant nettement voir l'homme. Son front était perlait de sueur, il était très concentré et aussi un peu fatigué diagnostiqua Lefier.

Et bien l'ami, te voilà fatigué

Lefier esquissa un grand sourire

Mais je peux nier que malgré ton âge déjà certes avancé tu te débrouilles pas trop mal. Mais même si techniquement tu es au point, l'es-tu encore physiquement?

Lefier regarda Angel rieur

[ L'oeil d'une Gazelle... en toute discrétion]

Deux jours... Deux jours déjà qu'elle en entendait parler, en taverne... à chaque coin de rues... entre deux conversations... de ce défi. Et elle le savait, ce dernier allait être relevé, c'était à n'en pas douter... Mais à quel prix ?

Quittant leur antre, s'engouffrant dans les ruelles inanimées de Vaudémont, Franceska pressait le pas, elle que le froid saisissait à chaque seconde, prenant la direction des écuries en vue de rejoindre le jeune palefrenier au bons soins duquel elle avait confié sa jument faute de temps pour avoir à lui octroyer les quelques soins élémentaires.

Elle avancait, évoluant rapidement entre quelques passants traversant la place du marché, ses pensées vagabondant à vive allure quant aux conditions qui avaient été instaurées... Mais quelles étaient-elles au juste ? Pouvait-on véritablement avoir confiance en ceux qui n'avaient eus, jusqu'alors, que méprise à leur égard depuis leur arrivée ?... Quelle serait l'issue de cette rencontre ?
Tant de choses auxquelles elle songeait avant que ne se produise le choc et que toutes ses pensées ne la quitte soudainement.

Devant elle, une jeune fille, panier renversé, étalé sur le sol, posant sur sa personne un regard à la fois fielleux et à la fois déconcerté.
Enfouissant ses mains dans sa besace, elle sorti sa bourse, en retira quelques écus et s'agenouillant près de la donzelle, vint les déposer dans le creux de sa main s'excusant de son manque d'attention.

" Veuillez m'excuser jeune demoiselle.. je ne sais où j'avais la tête..."

Oh elle le savait parfaitement à dire vrai...

"... Acceptez ces quelques pièces en dédommagement.. Vous pourrez ainsi vous réapprovisionner "

Sans ajouter autre mot, la Gazelle avait repris la route vers les écuries qu'elle ne tarda pas à rejoindre récupérant Altaresse qu'elle enfourcha aussitôt et qu'elle élança au triple galop.

Rapidement, elle avait rejoint l'endroit recherché, prenant place entre deux hauts fourrés qui commençaient à se dégarnir au vu de la saison automnale mais qui la tenait toutefois encore assez bien cachée de la vue de tous. La Gazelle, qui n'avait au final rien n'a faire là, à proprement dit, s'était pointée dans un instant de désoeuvrement et d'inquiétude... Comme si en venant là, elle allait être rassurée.
Planquée dans un coin d'ombre reculé, juchée sur son destrier, elle se faisait attentive, spectatrice d'une préparation avenante à une rencontre qui bientôt aurait lieu.
La lueur animant ses azurs devait suffire à prouver qu'elle suivait la scène qui se déroulait devant elle avec une grande attention.

Alors elle reste là... campée, discrète, et d'un clin d'oeil accompagné d'un sourire qu'il ne verra pas, elle l'encourage bien sur, le soutient : "Angel", prénom qu'elle laisse s'échapper inconsciemment dans un tendre soupir.

Elle profite de ces heures volées à sa vie, à ses questions, à tout et rien. La Gazelle pense et puis sourit.
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[Entre la forêt et la sortie de la ville...]

Les cernes sous les yeux, les traits tirés, les cheveux rebelles et légèrement ébouriffés...

Tous les symptômes caractéristiques d'une nuit de chasse, Chelsy les présentait ce matin. L'air frais pouvait lui fouetter le visage, rien ne pourrait rendre sa mine plus agréable à part quelques heures de sommeil!
Aussi longtemps que la Lune était haut dans le ciel, la demoiselle avait arpenté la forêt avec le Géant Keith en quête de nourriture pour le groupe de pèlerins.

La chasse n'avait pas été vaine, sangliers, biches, lièvres étaient au rendez vous funeste. S'est chargée de trois beaux lièvres qu'elle arrivait d'un pas lourd mais décidé à la sortie de la ville.

Fatigue ou distraction, sans doute les deux furent responsable de son étourdissement, si bien qu'elle se retrouva a quelques mètres d'un homme, sans même l'avoir remarqué précédemment.

Quelques pas plus loin fièrement assis sur son destrier elle aperçut un autre homme.

Le premier homme, en sueur, épée à la main était Angel, le second, le regard rieur, Lefier. La jeune femme s'avança un peu plus.

- Salut les garçons! On se prépare pour le tournois à ce que je vois !

Elle lança un regard amusé en direction de l'épouvantail qui faisait face à Angel.

- Joli compagnon... Bien je pense que vous aurez faim à midi, au menu je vous propose un lèvre tout frais!

Elle détacha une de ses prises de son épaule et la tendit fièrement dans leur direction.

- Par contre ça se mérite! Lef je vois qu'Angel à plus transpiré que toi! Au boulot papy! Pour ma part je vous soutiendrais moralement!

La jeune femme s'assit au pied d'un chêne et déposa les animaux morts sur une pierre à ses côtés. Ainsi installé elle pourrait d'un oeil regarder l'entrainement et en tirer les leçons, mais peut être aussi se laisserait elle emporter pas un sommeil salvateur avant le midi...

Angel aimait le calme matinal pour s’entrainer mais l’arriver d’une ombre lui cachant la vue du soleil lui coupa le désire du calme matinal. Il renfourna son épée et sa dague à son ceinturon de cuir…

« Et bien l'ami, te voilà fatigué »

« Mais je peux nier que malgré ton âge déjà certes avancé tu te débrouilles pas trop mal. Mais même si techniquement tu es au point, l'es-tu encore physiquement? »

Le sourire ce fut présent aux paroles de Lefier qui avait toujours l’avantage d’être drôle un peu comme a l’image du narrateur…


- « Et bien, il est sûr, l’ami, que cela ne peut t’arrivé d’être fatigué mais ne décuve tu pas à cette période aussi matinal ? »

Le sourire s’élargit à la vu de Solane et de son arc, avait il eut vent de cet entrainement… Angel sortit une pomme de sa besace posée à terre et l’offrit à la monture de Lef qui avait plus de prestance que son maitre :

- « Enfin, mon physique sera toujours présent quand je lui fais appelle… D’ailleurs te souviens tu encore quand la dernière fois que tu lui as demandé au tiens ? Et il s’en va de soit que je ne demande pas cela pour un entretien avec une femme… »

Presque riant de la basse teneur du propos… Une nouvelle ombre se fît connaitre a la lisière du bois qui de sa sombre frontière avec la verdoyante prairie où les trois compères sourient a qui mieux…

« - Salut les garçons! On se prépare pour le tournois à ce que je vois ! »

« - Joli compagnon... Bien je pense que vous aurez faim à midi, au menu je vous propose un lèvre tout frais! »

« - Par contre ça se mérite! Lef je vois qu'Angel à plus transpiré que toi! Au boulot papy! Pour ma part je vous soutiendrais moralement! »

Angel reconnu Chelsy qui, comme a son agréable habitude, d’une humeur joyeuse et souriante. Le déjeuner fut donc prévu par un bon lièvre fraîchement chassé par la brunette.

- « Si tu le soutiens, je pense que cela ne serait pas un mal, j’aurais bien peur qu’il ne tombe sinon… Pour le repas, je ne dis pas non, après avoir fait un bon effort… »

Angel sourit puis prit la gourde faite d’une peau de jeune chevreau, laissant couler l’eau fraîche doucement dans sa gorge puis la relevant un peu et se trempa les cheveux couleur ébène…

- « pour celles et ceux que cela intéresse de participé… Je ne fus pas trop mal à l’époque en caserne et aux duels internes de l’Ost auquel j’appartenais… »

Il reprit une rasade d’eau bien fraîche puis jeta le contenant a coté de sa besace avant de reprendre son épée et reprit la direction d’un pas motivé vers sa victime de paille…
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« Si tu le soutiens, je pense que cela ne serait pas un mal, j’aurais bien peur qu’il ne tombe sinon… Pour le repas, je ne dis pas non, après avoir fait un bon effort… »

- « pour celles et ceux que cela intéresse de participé… Je ne fus pas trop mal à l’époque en caserne et aux duels internes de l’Ost auquel j’appartenais… »

La demoiselle, qui baillait déjà à demi, sourit aux propos de son ami. Elle avait déjà du mal à se tenir debout, alors soutenir un vieux papy... "Un autre jour" songea-t-elle intérieurement.

- Participer? Je suis encore trop frêle pour ce genre de jeu... et j'ai surtout beaucoup de progrès à faire, alors je préfère vous observer, j'en apprendrait plus ainsi ce matin. La nuit a été longue et les lièvres ne nous sont pas tombés tout seuls dans les pieds.

Tu veux que je me mouille...bien je vais te prouver que je mérite un bon repas.

-Parfait papy, montre moi ça! Je vous prépare ce lièvre en attendant.

Un autre baillement la prit d'assaut qu'elle ne put contrôler cette fois.
Néanmoins elle rassembla ses dernières forces, saisit un des lièvres par les oreilles et l'emmena plus loin dans les bois.

Elle s'agenouilla, saisit une pierre plate et en quelques instants elle creusa un trou dans le sol frais et meuble.

De son ceinturon elle tira sa dague, un objet précieux, peut être le seul qu'elle possédait, et entreprit de vider l'animal. Les vicères s'écoulèrent dans le creux de terre. La chaleur des entrailles réconforta quelques instants les mains de la jeune femme.
Toujours armée de sa précieuse, la demoiselle dégagea les pattes avant en retroussant la fourrure. De là elle tira la peau au-dessus de la cage thoracique. Sans grande difficulté la peau de l'animal se décola de son corps pour se retourner à la manière d'un gant..

D'un coup horizontal et vif elle se débarassa de la tête de l'animal avant de se relever.

De son pied elle combla le trou dans le sol. S'est chargée d'une part par une carcasse et la fourrure dans l'autre main qu'elle rejoignit ses amis.

"J'avais justement besoin d'une coiffe pour l'hiver" murmura-t-elle.

Avec une corde elle pendit l'animal par les pattes à une branche non loin de là. Vallait mieux toujours garder un oeil sur son prochain dîner..

Ensuite elle s'assit de nouveau, fouilla quelques instants dans sa besace pour en sortir sa gourde et un chiffon.

Chelsy rinca ses mains puis déposa sur ses genoux la peau du lièvre et commença à nettoyé les poils souillés par le sang...

D'un oeil elle guettait le combat qui ne devrait plus tarder à s'engager non loin d'elle...

Lefier narguait Angel qui s'approchait de lui. Soudain il vit un éclair argenté puis sa hache lui échappa des mains.


- « Pas de fioriture inutile en combat, ça fait beau mais ça n’aide pas… »
- « De plus ton bouclier trop près de toi ne te sert plus, il ne fait que te ralentir et en aucun cas ne te protège… Garde une petite distance entre lui et toi… »


Lefier plissa des yeux en entendant Angel lui donner des conseils. Lef n'aimait guère ça. Il savait qu'il n'était de loin pas le meilleur bretteur de la Cosa mais de là à se faire désarmer d'un coup. Une telle ramassée ne lui était plus arrivé depuis son duel contre Zoulys.


- « Avant de défier, assure-toi déjà que tu sois en pleine possession de tes moyens… Pas au début d'un combat… Je ne connais pas l’Ost de Savoie mais si tu en à été Capitaine cela fait un peu douter du reste… Déjà avec une hache qui reste quand même restreinte pour les attaques frontales, le bouclier restreint encore plus celle-ci du fait de son amplitude… Tu ferais mieux d’opter pour une épée courte voir une dague si tu désire combattre a la hache… Sinon prend l’épée… »

Puis Angel lui tourna le dos pour rejoindre l'homme en paille. Lefier savait qu'il allait peut-être mettre son chef en colère et que ce coup était petit mais bon il avait une revanche à prendre. Sans même ramasser sa hache il se glissa derrière Angel lui fit un magnifique croche patte, recula en direction de son arme à terre un petit sourire au coin des lèvres en regardant Angel la tête dans la boue qu'a formée la rosée matinale.

Mon ami lors d'un duel on ne tourne jamais le dos à un adversaire. Tu as de la chance que justement je n'aille pas de dague ni de petite épée sous la main.

Lef se pencha prit sa hache d'une main ferme, tenant son bouclier de côté laissant son torse à découvert, un peu fléchit sur les jambes, prêt regardant Angel d'un regard pétillant mais sérieux

[A quelques centaines de pas]

L'homme qui s'entraînait avec son épouvantail avait arrêté ses exercices un moment. Alors qu'il allait recommencer, l'autre homme présent le provoquait. Cela ne sentait pas très bon et devenait moins intéressant. Un croche patte, des sautes d'orgueil. Diraak en avait assé vu et il décida de continuer son chemin.

Allez Barbac, en route, nous devons reprendre notre quête. La pause a assé durée.

Le charroi s'éloigna et entra dans le village.
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[Quelque part dans la pampa vaudemontoise]


Imbibé, le pas plus sûr et les mains fermes, le grand blond reprit la route de sa vieille bicoque. Il était temps de se mettre à l'ouvrage et d'affûter armes et muscles pour les prochains combats. Tandis qu'il marchait, il esquissa petits pas de danse mêlés de génuflexions pour assouplir ses articulations inférieures. Les mains jointes, il fit tourner poignets et coudes devant lui. Pas un craquement... Mais plutôt une belle flexibilité alors que les muscles roulaient avec satisfaction. Le sourire aux lèvres, l'échevelé continua son manège alors qu'un ou deux passants le regardaient avec des yeux ronds de surprise. Mais il n'en avait cure, concentré enfin sur son corps qui répondait à la moindre de ses sollicitations. L'inaction finalement ne l'avait pas trop rouillé.

Les derniers combats menés lui revinrent en mémoire avec une agréable sensation au ventre et un goût de métal dans la bouche... "Le sang versé à venir sans doute" pensa-t-il alors qu'il faisait pas chassés vers la droite puis vers la gauche, en arrivant tout près de sa vieille bicoque. Les souvenirs des dernières paroles de son maître d'armes résonnèrent à ses oreilles...

Inutile de trop cogiter à l'avance. Un combat ne se passe de toute façon jamais comme tu pourrais le prévoir...
Mais rappelle toi seulement ceci : Le duel est comme une danse... Un pas en avant, un en arrière. Quelques tournoiements et des feintes pour attirer ton adversaire où tu veux qu'il soit, comme tu voudrais attirer ta cavalière un peu plus près de toi.

Quant à l'entrainement à l'épée grand clampin, laisse le donc aux gens peu sur d'eux ! Tu sais tout ce que tu dois savoir inutile de perdre énergie à agiter ton épée dans les airs pour le plaisir ! Mais garde ton corps alerte c'est tout ce dont tu as besoin...

Cette dernière leçon, le blond l'avait retenue pour sûr. Lui à qui le simple mot travail donnait plus de froides suées que tous les pèlerins du monde s'en était fait une hygiène de vie. Seul comptait le fait que os et muscles répondaient à l'appel et pour l'heure, ceux ci répondaient parfaitement à la moindre de ses sollicitations.

Il entra enfin et déposa son havresac sur la table de bois. Deux outres mirabellées se répandirent comme de petits coussins dans un "floc floc" plutôt prometteur, mais le blond s'intéressa de prime à son écu. Il le prit à deux mains et s'arc-bouta pour en éprouver la résistance. "Bien, bien... C'est de la bonne ouvrage mordiou !"
Enfin il saisit Patience, sa belle rapière, qui jeta un éclat froid, sitôt sortie de son baudrier de cuir. Les yeux plissés il parcourut la lame avec minutie...

De longues minutes s'écoulèrent alors qu'il passait ses doigts sur l'acier... Non décidément, il ne serait jamais fervent adepte de la violence. Il repensa à la bande ces soit-disant repentis, des pèlerins plus prompt à dégainer leur haine et leur épée que le foutu pardon dont ils étaient censés trouver le chemin et il esquissa un sourire. Sans une insulte, mais avec seulement quelques provocations habiles de sa part, ils avaient montré là toute leur naïveté touchante. Et ils osaient encore prétendre être de bons bougres sur la voie du Très Haut... Foutaises ! Ils montraient encore que la seule violence était le dernier refuge de leur incompétence.

Trois duels à la suite ! Cette fois le morceau risque d'être un peu gros à avaler... Enfin ça me donnera toujours l'occasion de rire un peu...

Patience Patience... Un autre sang sera bientôt ton dû...

Il éprouva le fil de l'épée et sourit à la perle carminée qui gonfla sur la rondeur de son pouce. Promesse tenue. Jamais il ne dégainait sans verser ce liquide écarlate...
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"Gnothi seauton"

Le duel avait tourné court, Chelsy était resté là, attentive au moindre mouvement brusque. Elle avait failli se lever lorsque Lefier avait crocheté Angel. Mais elle avait préféré attendre attentivement la réaction de ce dernier. Calme, comme toujours, un calme froid, rigide,...digne d'un homme, d'un vrai.

Quelques paroles s'échangèrent, Lef avait l'air d'insister mais la discussion semblait close, du moins pour Angel.

Chelsy termina de sécher la peau du lièvre. La brume commençait à s'envoler. Le soleil pointait son nez et montait vers le zénith. Onze heures... il était temps pour elle de préparer le feu. Malgré la lumière envahissante la chaleur se faisait attendre.

La brunette se releva d'un bond, d'un seul. Elle prit la direction de l'orée et commença à ramasser du bois. Elle choisissait le bois le plus sec possible, très vite ses bras furent rempli... A quelques pas d'elle un craquement, elle se pencha sur le côté et vit le géant posé entre deux arbres. Il avait le regard fixe sur les deux autres hommes.

- Psssss! Keith! Viens par ici! Je vais cuire du lapin pour ce midi, ça te tente? Après cette nuit de chasse je suis sûre que tu en as envie!

- Pis tu m'aides à ramasser du bois s'il te plait?

Elle souleva ses bras remplit et d'un sourire la demoiselle l'invita à l'accompagner...

Cette fois Vaudemont était loin derrière lui. Une première dans cette direction. Avec regrets, il pensa qu'il n'était encore jamais allé visiter Nancy, la capitale lorraine. L'air vif lui fit remonter son col. La journée était froide et la pampa plus déserte que jamais. Pas un chat dans le coin. A croire que même la nature se mettait au diapason. Mais pas de traces non plus de l'adversaire du jour. Bon forcément hein avec la brouillasse qui fait dans ce foutu pays en cette époque de l'année c'est tout juste si on y voyait à dix pas. Comme ces pensées trottaient dans sa tête, le blond ronchonna :

On aurait du faire ça à deux groupes de deux, finalement... Dommage qu'il n'y ait pas de témoin et puis avec cette brume qui sait si on va arriver à se trouver ?

"Est ce que c'est celle là cette sacrée prairie ?"
Comme à son habitude le blond laissa sa langue inlassable aller à sa guise. Le sang battait à ses veines, plus lourd, plus lent, tandis que son coeur ralentissait sous la concentration imposée par son cerveau. Faire le calme en ses muscles, retrouver cette respiration qu'il calquait sur un ressac de plus en plus lent, comme sous l'effet de la marée océane... Une part de ses pensées déroulait l'écheveau des différentes positions et enchainements avec cette arme particulière qu'était le bâton... A deux mains... Une main... Les pas qui vont avec et la position du corps avec le bouclier si besoin est...
"Marche, marche... Alors est -ce qu'il est là mordiou ? ou vais je être obligé de gueuler comme un loup ? Hum... non avec ma chance serait capable d'attirer le reste de la meute..." Ces pensées lui arrachèrent un ricanement, même sobre et à la veille du combat, il ne perdait pas le sens de l'humour...
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"Gnothi seauton"

Tapie dans la brume entre deux arbres, Chelsy attendait depuis de longues minutes. De loin elle observait Angel, attentif au moindre bruissement. Elle se faisait donc le plus silencieuse possible pour ne pas déranger sa concentration.

Elle l'avait dit, elle serait là pour l'encourager de loin, elle savait que d'autre pélerins la rejoindrait bientôt pour soutenir Angel, non pas par la force, mais par la pensée...

En effet, il n'avait pas eu besoin de leur interdire d'intervenir dans le duel pour que chaque membre de la Cosa sache qu'il en était hors de question. Tous, ils avaient de l'honneur et tous savaient qu'un duel engage sa parole envers l'adverssaire.
Alors même si cela devait mal tourner... aucuns d'eux n'interviendrait avant que le combat soit terminé et le vainqueur élu.

Le brouillard pesant n'allait pas faciliter la visibilité du combat. La jeune femme se pencha en avant et fronça les yeux. Angel avançait, face à lui une ombre, sans doute Grandstef, qui d'autre oserait s'aventurer sur le lieu d'un duel annoncé plusieurs jours à l'avance?

Mais...impossible... Chelsy plissa les yeux un peu plus, elle n'était pas certaine, pourtant si, une autre ombre non loin derrière Grandstef... Qui? Qui avait eu le culot de se rendre sur le lieu du duel?

Avec surprise la jeune femme reconnu la troisième personne après quelques secondes. Elle equarcquilla les yeux, elle n'en revenait pas, c'était chose impenssable que de voir ici, la...la chose du Duc! La blondasse... N'avait elle point de cerveau? Point de respect pour la parole donné par son amant? Ou encore était ce le Duc qui n'en avait tout simplement jamais eu?

Son regard se porta à nouveau en direction d'Angel. Sans hésiter il avait bondit sur Grandstef et un bruit métallique parvînt aux oreilles de la demoiselle. Suivit d'un cri.

-« Venez donc bande de lâche !!! »

Une vague de fourmillement monta subitement dans le ventre de la Chelsy. Le combat venait de commencer, un combat tronqué, inégal. Impuissante elle ne lachait pas la scène des yeux et refuserait d'en perdre une miette...

Quelques cloches plus tot, sur la route entre Vaudémont et Nancy

[A poor lonesome CAC]

Une plantureuse blonde, très plantureuse même vu son état- juchée sur un rétif chantonnait le long de la route dans le petit matin blême. Chantonnait... ben oui quoi de plus normal ?
Troubaba d'amour, troubladour, maîtresse troubadour de métier, pour l'heure CAC ambulant qui déambule nonchalamment sur le sentier qui la mène à la capitale.

Quenotte, son infidèle canasson -le retif n'est fidèle qu’à son appétit insatiable- profita d'un relâchement de l'attention de la jeune femme pour dériver légèrement et arracher ci et là des touffes d'herbe tendre le long du sentier. Cyann tout à son chant ne réagit tout d'abord pas. Si bien que la vieille jument se croyant tout permis, s’arrêta carrément -c’est plus pratique pour brouter , enfin parait il ! -Amis lecteurs, ne croyez pas les mauvaises langues : je n'ai jamais essayé ! Comme quoi faut pas croire tout ce qu’on vous raconte-
La blonde lève un sourcil et s'exclama alors tout en talonnant l'animal

Oh toi alors ! Tu n'as pas changé hein ! Tu es toujours aussi ….*
Toujours à vouloir se remplir la panse d'abord ! Et tu crois que j'vais te laisser la bride libre rêve donc espèce de bourricot unijambiste !

Ah elle a du vocabulaire et des idées notre troubadour ! Et entre Quenotte et elle c'est une longue histoire ... d'amour ... la jument renâcla puis, reprit son allure tranquille, pas bon de forcer ! La blonde regardait le paysage magnifique qui s'étendait devant ses yeux océan. Des trilles rouilles aux palais flamboyants, raies magiques, qui drapait lumière en applique, là une ocre série de feuilles effilées et nervurées, là des plus rondes encore jaune d’or. Un écureuil jouait à Tarzan –à l’exception du pagne- sautant de branches en branche. La jeune femme l’observe admirative mais le rongeur manque le gland qui était l’objet de ses acrobaties, gland qui choit plus bas sur un lit de mousse. Cyann observe la prairie et tire sur les renes ; la jument agite ses naseaux mécontente

Halte là tête de mule ! Ne vois tu pas ? Ne vois tu rien bougre d'équidé mais ouvre donc tes yeux ! Regarde parbleu ! Nous voilà revenues sur les lieux de ce foutu duel ! Tu sais bien celui où j'ai surpris Sabifax à califourchon sur cette ... traînée rousse totalement dénudée ! Il s'en est bien sorti un seul bras de casser… tu parles j'aurais du lui casser l'autre pour sur ! Ah l'innocence qu'il nous jouait !

Parle en imitant la voix d'un Sabifax tout contrit

mais non ma C. adorée, jte jure que j'savais pas qu'elle serait nue et si j'avais su j'serai pas v'nu ..


Grumphh tu parles... A la première roucoulade, il abdique le sacripan!

Quenotte lui jette un regard torve

Ben quoi ! C'est pas vrai ptet ce que j’dis ? Ah mais tu aurais vu sa tête quand je lui annoncé que le prochain étranger, le premier venu, j'allais le défier en duel et combattre nue pour lui rendre la pareil... ah ça valait le détour !

Cyann rit toute seule à celte évocation. L’affaire est close depuis longtemps entre son amant et elle

Bon c’était de la flagornerie de ma part pour sur …. Tout le monde sait que je préfère de loin les duels de mots… M’enfin …je me débrouille à la hache : Il en sait quelque chose le Sabifax avec tous ses paris perdus au GFC …

Cyann lâche un rire en grelot puis, elle se puis glisse le long des flancs de sa monture et la laisse brouter à loisirs. Elle fait quelques pas et repère une souche. Ce simple rappel fait remontre à la surface des souvenirs. Elle grimace et revoit la scène avec un pincement au cœur. Puis, elle se détourne de ce passé trouble en se retournant, le regard au loin elle repère sa jument et tâte son épée à son coté. Toujours aiguisée. La blonde voyage sans cesse et se méfie des brigands. A mome,nt ou ele veut repartir, elle cherche des yeux Quenotte et ne la voit plus. Combien de temps est elle restée là à se remémorer ces souvenirs ? Elle se coud ses nattes blondes.

Ventrebleu la mule est encore partie à perpette à la recherche de cette herbe là dont elle raffole et moi je vais encore devoir lui courir après !
Mais pourquoi je suis là moi ?

Et oui ce n'est pas une simple question de rhétorique : comment et pourquoi notre plantureuse blonde en est arrivée a se courir après sa monture désinvolte dans le sous bois a l'aube en se gelant les miches plutôt que d’être confortablement installée dans son bureau les doigts de pieds en éventail devant un bon feu ? La bouteille de mirabelle a la main ? Enfin non en ce moment elle a droit qu-au lait.

Vous me direz ça tombe sous le sens, telle une lapalissade ! La blonde est blonde !
Mais qu'en est il en réalité ?

Un ou deux maires nancéens qui ne payent pas les impôts et refusent de respecter les lois lorraines et de remplir leur charge comme le demande la constitution. Une démisison, une ville laissée à l'abandon. Un devoir d' aller et de régler le problème de tout remettre en ordre pour le futur maire. ne pas kaiser couler cette mairie déjà en difficulté. la blonde à l'appel de la deux point deuze et du son duc adoré n'a fait ni une ni deux, elle a sauté sur son cheval et accouru à la capitale, n'écoutant que son sens du devoir et surtout pas la petite voix qui criat dns la lointain - Finalement, Quenotte va pas si lentement que ça...

"T'en va pas reste ici, j'ai tant besoin d'une amie" dixit la baronne Zahra qui craignait surtout pour "Gueule d'amour" hein parce elle a vu Cyann manier la hache, elle.
"Y'a un duel au soleil,va pas mettre les pieds dans ce noeud ... coulant" et Sabifax de rajouter anxieux "surtout dans ton état". Mais, seul le bruit des sabots dans le lointain leur avait répondu. La blonde, sa blonde, son éternelle amante était partie seule -enfin si on fait exception de sa bourrique- en direction de la capitale le laissant là, à ses angoisses... Et elle ... L'insouciante. Elle chantait vous dis-je ! A tue tète et gorge déployée !

Nous verrons bien si la cigale chante encore quand la bise sera venue...


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Angel se tenant prêt à combattre en attendant la réaction du blondinet qui ne se fera pas trop attendre… Il pensait… Un duc qui donne sa parole de fermé les route… va-t-il prétendre que celle-ci seront fermé qu’aux soldats... pourtant pas mal de témoins l’ont entendu de vive voix…

Tenant fermement sa hache et sa dague, fixant l’adversaire sans lâché sa vu périphérique pour essayer de na pas perdre de vu l’autre adversaire qui s’est immiscer dans se combat… La cuisse légère…Fréquente usé de la couche du duc... Que va-t-elle dire pour excuser cela… Qu’elle ne savait pas… Pourtant si proche d’un représentent de duché qui quand donne sa parole donne celle aussi de son peuple… Il n’assume pas les actes de son entourage médiocre ce duc…

Angel se surprit de pas avoir de colère mais ce concentra de plus en plus sur le duel, avait il le droit de juger des autorités qui usaient de sorcellerie par le manque d’honnêteté et d’honneur… Il en doutait fortement… Un sourire fut présent à cette pensée…

Ils n’ont pas souillé que leurs noms par leurs actes mais belle et bien le duché entier qui a élu ses gens là par confiance, surement endormit par leurs paroles pleines de mensonges… Comme leurs paroles d’honneurs s’il pouvait dire cela ainsi…
Angel était prêt à combattre deux au lieu d’un…
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Angel fut presque amusé de la parodie burlesque de la blonde non effarouché… Qui n’a pas du su dire non souvent dans sa modeste vie…
Elle s’avance… ses yeux se plissa quand elle prit la parole distinctement :

« Vil malandrin, rendez les armes ou je vous occis sur le champs ! »

Le regard sur son épée sortie en disait déjà long sur son intention, mais la surprise n’était plus de mise à présent…

- « Mes présentations… Angel…Ne fusse t elles même en cette position plus qu’incongru… Damoiselle Femme de joie au duc…
Et mes armes sont ici pour régler un duel avec cet homme là… En parlant de cela… Le votre vous informe pas des choses même au lit ou est ce vos cries qui couvre ses dires… »

Un sourire léger se dessinait sur son visage… La femme qui fit bafouer un mariage n’était plus à un déshonneur prêt… Puis il reprit la parole :

- « Passez donc votre chemin, à moins qu’honneur ne soit pas dans vos prérogatives… Ce que je ne douterai pas un instant… »

De sa nature méfiante, et le savoir au combat il se méfiait les serpents sont souvent adepte à l’art de camouflé les choses alors que sa position
était la preuve que même une blonde pouvait savoir ce servir d’une épée…

- « A moins que cela soit un fait avérer dans le coin, que les duels ce fasse en nombre impair… »

Restant sur ses gardes, fixant le blondinet qui avait plus de parole en taverne quand lieu d’action…
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Angel attendait une réponse de la part de la blonde écervelée perdu a ramasser des pâquerettes dans son air bucolique…

Steph fît un mouvement de tête vers l’hôte non désiré avec un air à ne pas comprendre la situation. Angel aimait à pensé que si l’honneur était pas présente chez cette homme, il ne se tiendrait pas debout devant lui à cette instant…


- «Par la barbe de Christos, Cyann voulez vous bien foutre le camp ! C'est d'un duel qu'il s'agit et vous entachez l'honneur de votre Duc en venant vous mêler de ce qui ne vous regarde pas céans... C'est entre lui et moi mordiou ! Virez vos miches !!!»


Puis le grand blond refit fasse a lui en tenant les propos qui venait à justifier sa pensée :


-«Angel, sur mon honneur... Il vaut ce qu'il vaut, mais je n'ai toujours eu qu'une parole... Je ne présageais aucunement la présence de cette donzelle ici. En mon nom et au nom de la Lorraine toute entière je vous présente sincères regrets et vous prie d'accepter mes excuses pour ce qu'on pourrait qualifier d'un manque grave à l'honneur...»


Le gaillard au corps robuste prit sa position de combat d’un pas d’appuis et une protection du flanc…

Angel fit un opina du chef pour confirmer les dires de l'adversaire.


« Enfin… »


Pensa il, en apercevant la position de l’homme qui ne devait pas être à son premier combat…



« Enfin quelqu’un qui sait combattre… »


Un sourire apparu sur son visage a la confirmation de ses pensées à l’entende des mots qui suivirent :


- «Laissons là la donzelle et affrontons nous mordiou ! Il est plus que temps de régler ce différent qui nous oppose depuis tout ce temps !»


Angel savait qu’il ne mentait pas puis répondit sans ce faire attendre :


- « Très bien… il est temps d’en finir… »



Dans un geste sûr de lui, il reversa lame vers le bas sa dague et maintenu fermement sa hache à sa droite….

Angel se mit en position puis d’un regard ferme droit dans les yeux de l’homme qui lui faisait fasse…

La tension montait car les hommes faisaient fasse a une tension palpable, le soleil commençait a percé la brume, quelques lueurs lointaines se faisaient de moins en moins visible au levé du soleil…

Le silence règnait en maitre, les secondes passerère comem une éternité puis comme dans une danse rythmé un crie déchira le silence :



- « Yaaaah ! »



Le premier coup était partie a une vitesse de fauve… Lançant d’un revers, son bras doté de sa hache… un coup précis sur le bouclier rouge du grand blond… Un autre bruit sourd de métal contre métal perça le silence…
Le bruit figerait quelque novice pour Angel cela ravivait les souvenir de guerre…

Le combat avait débuté…
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Le coup porter vibrait encore dans son bras droit… Le choc pu ce voir sur le bouclier marqué qui perdait un peu de sa couleur rouge vif…
l’encaissement était évidant pour son adversaire, le pied d’appui était là pour ça mais Angel était pas dupe… Se rappelant des techniques du grand frère…
« Tape toujours où cela se prévoit pour enchainé sur moins prévisible… ».
Dans un mouvement de chat, fit tour sur lui-même à l’inverse du sens de frappe du premier coup…
Dégageant la lame de sa dague d’argent familiale vers le flanc qui se devait ouvert à présent…

Le regard perçant en s’apercevant le bâton venir contrer la lame… les regards se croise, un sourire de contentement sur le visage du brun apparaissait de nouveau.
Le mouvement du blond était parfais malgré le choc du premier coup, encore un recule…

Dans un geste fluide, Angel se redressa rapidement comme un bond arrière pour repartir sur la proie… Malgré l’apparition de sueur perlent doucement sur ses mèches brunes quelques peu souillé de celle-ci… la détermination mélangé de savoir faire de l’homme en était assez pour le motiver…

Angel relança de suite un coup au maximum de sa force avec la hache sur le bouclier…
Le bruit fût plus sourd que le premier, le coup était fait pour… La hache traversa la protection de fer et dans un mouvement encore plus violent tira vers lui pour attirer l’homme vers lui, ouvrent la garde de son épaule…

Il lâcha son arme planté dans un geste aussi rapide puis d’un passage rapide incisa le haut de l’épaule d’un passage rapide de sa dague…
Puis reprit distance, non sans marque d’un effort marqué…

Puis lentement sortie la jumelle d’argent accroché sur la ceinture dans le dos… Sachant que la hache ne servirait plus… Comme son bouclier…


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La réaction ne se fit pas attendre longtemps de la part du duelliste…Angel avait à peine reprit son souffle que l’homme défourna la rapière après avoir affiché une grimace non dissimuler a sa blessure…

La blessure le fit sortir de sa position de défense… Passage de tiers et attaque répéter direct comme il se doit a la rapière… Angel part comme il le peut des dagues, enchainent la gauche de la droite, reculent pour gardé une certaine distance…

Puis avec son pied gauche se stoppa pour faire comprendre qu’il ne le voulait plus… Il attaque de bas… Angel suit le mouvement comme par habitude, la feinte était présente, écarquillent les yeux, puis serrent les dents quand il sentit le fer froid pénétrer sa chair sur le biceps droit… Le sang gicla de part et d’autre… Souillent la chemise et la nature même…
D’un réflexe, il dégagea la lame puis un pas en arrière avant de regarder la balafre se former puis plisser de nouveau ses yeux verts en direction de son adversaire… Ardue le cancrelat pensa t il, s’essuya d’un revers de manche le front qui laissait apparaitre une chaleur dans le froid lorrain du matin…

Il savait qu’il n’avait pas le droit a l’erreur contre se genre d’arme… Angel sait que l’homme sait ce qu’il fait… Mais il ne trahira pas ça détermination en laissant transpirer la moindre émotion… Le doigt sur sa blessure, il porta celui-ci sur les lèvres comme pour être sûr que cela soit du sang…

Puis sans crier garde, se jeta de nouveau sur le poète, balayent la rapière de coup gauche et droite dans un mouvement perpétuel et enchainent les gestes aléatoire mais réfléchie vers la cibler… Les dagues croisées…Crocs du loup sur l’arme adverse laissant glisser les fers croisées contre celle-ci, pour que dans un geste précis, lança un coup de pied direct sur le tronc de l’homme qui ne peut qu’obéir a son corps bousculer en partant en arrière…


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Sans une parole mais avec un grognement de frustration, le grand blond partit en arrière en faisant un grand moulinet de son bras libre pour retrouver un équilibre qui lui échappait.
Il fit glisser le fil de son épée entre les deux dagues et fouailla l'air interdisant à Angel de profiter de son avantage. Mais c'est comme toujours une toute petite chose qui décida du sort du combat. Même si l'œil averti de spectateurs aurait pu déceler que le capitaine avait plus d'expérience que le Clando's dans l'art du combat.

Sa tentative désespérée de reprendre posture de combat adéquate se solda par un échec quand son talon entra en contact avec une pierre qui faisait aspérité dans l'herbe verte et humide. Il glissa et tomba sur le dos...
Aussitôt son adversaire se rua sur lui et il ne put qu'esquisser roulades sur le côté évitant la pluie de coups qui s'abattait sur lui.

Parades de sa grande rapière... Mais en un combat rapproché, une fois encore son arme le désavantageait. Soudain l'éclat froid de l'acier brilla près de sa joue et lui arracha un cri impossible à retenir sous la coupure qui entailla sa joue et sa pommette. Une coulée de sang dévala jusque sur ses lèvres et tout en roulant sur l'humidité de la prairie, il sentit le goût métallique envahir ses papilles.

Angel lui sauta alors dessus avec plus de rage encore, pointant sa dague de la main droite vers le plexus du blond. Celui ci fit jaillir sa main puissante pour emprisonner son poignet d'une prise de fer pour empêcher le capitaine de le clouer au sol comme un vulgaire papillon. De sa rapière, il se défendait maladroitement des coups rapides qu'Angel assénait avec vaillance et malice. Le grand se battait pour sa vie avec désespoir, sentant l'avantage que son adversaire prenait sur lui peu à peu.

Soudain d'une feinte, le pèlerin obligea le blondinet à lever le bras et plongea d'un mouvement fluide sa dague dans son flanc. La lame pénétra dans les muscles bandés sans effort, tant le coup était bien distillé. Le blond poussa un hoquet en ouvrant de grands yeux et roula sur le côté avec force pour se dégager de cette emprise mortelle...
Le souffle court, il regarda son adversaire se relever d'une roulade agile, un sourire satisfait éclairait sa face. Il savait lui aussi que l'issue de leur affrontement ne souffrait plus de doute.

Grandstef se releva sur un genou péniblement, puis se redressa complètement devant son adversaire. Plongeant son regard dans les émeraudes scintillantes il se remit en garde et lui adressa la parole d'une voix entrecoupée en se tenant le flanc souillé. Sa main poisseuse de sang passa sur sa chemise maculée et tira enfin la dague mais il ne put la garder longtemps en main, tant les tremblements de sa blessure déjà mortelle l'handicapait. L'arme tomba sans un bruit sur la verdure que couvrait encore une fine pellicule de rosée.

Nous... Nous savons tous deux que je ne demanderai pas merci... Vous allez devoir me tuer...
Mais avant que vous acheviez votre ouvrage... Je, je veux vous mander faveur...

Du menton, il désigna sa besace qu'il avait laisser tomber au sol un peu plus loin avant le début de leur affrontement.

Vous trouverez la dedans trois missives... Les noms sont écrits dessus... Elfalzafa... Zahra et... Enguerande...
Je vous demande seulement de les faire parvenir à leur destinataires...

Le blond releva le menton en une attitude fière, tentant de lire sur le masque de cet ennemi qui finalement n'en était peut être pas un. Ils se ressemblaient en bien des points. Et c'était sans doute pour cela que la vie les avait jeté l'un vers l'autre dans ce combat titanesque. L'honneur brûlait dans les prunelles d'Angel, le blond le savait bien en ce petit matin gris où la vie s'échappait de son corps.
Sans attendre la réponse qu'il devinait déjà positive, il se rua en une manœuvre désespérée vers le fier combattant qui dressait devant lui...
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"Gnothi seauton"

Angel se releva doucement regardant l’homme qui a su être fier dans ses azures, la dague familiale planté dans son torse maculent ainsi la chemise de Steph… Il savait que cela était fini mais il se devait de l’accompagné jusqu'à la fin, mais il essaya et se réussi à mettre un genou à terre. Dans un souffle proche d’une douleur plus qu’intense forçant l’admiration, on pu distinguer sa dernière demande :


« Nous... Nous savons tous deux que je ne demanderai pas merci... Vous allez devoir me tuer...
Mais avant que vous acheviez votre ouvrage... Je, je veux vous mander faveur... »


Il disait vrai, en regardant son torse et la blessure trop engager pour ne pas lui donné la mort…

Puis Angel suivit son geste pour voir la besace désigné et doucement son regard se porta de nouveau sur le blond :


« Vous trouverez la dedans trois missives... Les noms sont écrits dessus... Elfalzafa... Zahra et... Enguerande...
Je vous demande seulement de les faire parvenir à leur destinataires... »


Il avait eue toujours en devoir de respecter les hommes dignes de ce noms, la demande serait exaucer, le duelliste le savait comme le regard qu’il lui porta quand Angel devina qu’il était temps…

Steph se rua sur lui sans un mot de plus, fier en tentant de maintenir tant bien qu’il pouvait l’arme vers lui…

Angel para sans difficulté, le coup qui ne pouvait pas arrivé au but puis le serrant contre lui, et passant son visage au niveau de son oreille pour relâcher ses quelques mots a peine distinct :

- « Adieu, mon ami… »

D’un geste sûr, il planta la dague sur le flanc gauche de l’homme atteignant son cœur… Un dernier soupire de vie se fut doucement entendre, puis dans le brun le retenu pour l’accompagner au sol, regardant l’homme qui comme un force de la nature laissait percevoir une étincelle dans ses yeux avant de disparaitre… Angel ôta l'arme de son corps... Puis susurra :


- « Resquiescat in pace… Amicus… »


Angel le marqua du bout de son index d’une croix sur le front du vaillant avant de lui fermer les paupières d’un geste de la main…


- « Je transmettrais ta volonté… »


Il alla sur le coté et récupéra sa cape puis revient le couvrir avec, dans un pas aussi lent, Angel prit la besace du malheureux et la passa en bandoulière… d’un regard beaucoup moins vif, il pu constater les trois courriers nommés, redressent le visage… Les badauds curieux commençaient a arrivés… Angel tourna doucement les talons, le regard vert humide n’éprouvant même pas l’envie d’une victoire mais celle d’une perte… Non sans mal, il reprit le chemin de Vaudemont…
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Fin de l'histoire... Angel venait de remporter le duel. Un long soupire de soulagement coula sa buée dans l'air toujours aussi frais. La sauterelle posa une main sur le grand chêne à ses côtés. Comme pour s'assurer qu'elle n'était pas dans un songe aussi profond que ceux que le sommeil pouvait lui apporter. Le visage de Gandstef dans son dernier soupire s'imprima en elle. Le visage de la mort.

Elle s'apprêtait à s'en faire demi tour quand une femme sortie de nulle part accouru et se jeta au chevet du défunt. Chelsy tourna vivement le visage quand elle entendit les cris poussés. Ils exprimaient une douleurs si profonde, si intense. Elle s'écria ensuite vers Angel.

Vous, c'est comme ça que vous faites payer les gens de ce duché? Vous semez le doute, la discorde, menacer sans gène, puis n'assumez pas vos paroles? Et prenez des vie à présent? Vous vous faites passer pour des soit disant pèlerins sur le chemin de la rédemption? Elle est là votre rédemption? Vous vouliez me faire payer, je gage, vous avez réussi mais croyez moi je vous saignerai de mes propres mains, et j'aurai du le faire déjà il y a bien longtemps. Œil pour œil dent pour dent n'est-ce pas vos propres paroles?

Dans d'autres circonstances la jeune femme aurait eut envie de lui fermer le clapet, lui dire que le Grandstef n'avait nul eut besoin de proférer des insultes à l'encontre d'Angel, qu'au final il avait eu une trop grande bouche en taverne! Mais elle ne le ferait pas... Elle savait que c'était la tristesse qui parlait. Et puis la bravoure du blond forçait le respect et il ne méritait nullement qu'on entache sa mémoire.

Elle fit demi tour en silence, cette nuit resterait gravée dans sa mémoire à tout jamais...

[Elle ne le reverra plus.... passion éphémère, tentation consommée ]

[ à Vaudémont post duel ]

Un parchemin roulé tendu de la main de l'assassin,
dans une taverne de Vaudémont,
Impassible, fallait qu'elle le soit, cet homme qui l'a dévisagé sourire aux lèvres puis qui lui lançait
" Grandstef avait une attirance pour vous?" , elle avait répondu sur un ton neutre "je ne sais pas", puis cet ange, démon en fait, avait ressenti que la connétable mentait, et se voulant être sincère elle lâcha "oui, on s'attirait", puis elle resta silencieuse en lisant cette missive qu'il lui avait adressé, une lutte acharnée contre la colère et la tristesse, ne pas chialer devant ce "coléreux", ne pas lui sauter au coup, "c'était le jeu, c'était le duel, c'était son honneur", puis quoi encore? des regrets , pour avoir approuver ce duel, pour quoi le destin était aussi cruel?

Il a gagné de l'estime , c'te assassin, l'apprécie au final, le grand blond,
lui qui avait de l'honneur, dans la tête de l'enivrée de Lorraine ça se bouscule, trop de regrets, s'il elle avait su, elle aurait peut être tenté de fuir ce destin, peut-être qu'il aurait survécu, peut être pas ?

Mais peut-être que si elle était allée jusqu'au bout de ses desseins lors de sa chasse au clando's le Stef serait partie loin de cette Lorraine, peut-être qu'elle n'aurait pas eu le plaisir de goûter à un zeste d'amour avec lui, peut-être qu'il serait encore là, avant d'être amant ou ami, ou clando's adoré, il était père...

Songeant à sa dernière danse avec lui, songeant à ce jeu de chasse qu'elle avait entreprit avec lui, de fuite contre la tentation, ils avaient cédé, rien de plus logique pour deux "alcooliques".


Non elle ne s'était pas déplacée, non elle n'avait pas couru pour le voir,
non elle n'était pas forte, la mort elle flirtait trop avec elle, c'était devenu une rivale qu'elle avait accepté avec trop de mal, la vie de la brune était une succession de passions, et de deuils, peut-être qu'en acceptant la mort de cet homme elle se pliera mieux à ce destin, qu'était le sien.

Plongeant à nouveau son amertume dans sa seul maîtresse qu'est la liqueur, elle et sa soif, qui n'a pas de fin, elle qui demeure éternelle, elle et ce duché qui l’empoisonnait plus que de raison.

Ne pas céder à la colère et supporter encore de voir l'assassin, sourire et être fier , encore une victoire à ajouter à ses exploits.

Si la mort pouvait être défiée elle l’aurait fait,
Mais hélas, elle ne le pouvait , le temps pansera encore cette blessure,
Le souvenir du blond sera gravé là, dans ce qui servait de cœur à ce bout de femme, affronter encore une chose, le regard de la veuve dans cette taverne, lui présenter ses condoléances sincères et pourtant, rester maladroite,
Elle détestait les histoires de cœurs la Zahra, elle en avait fichtrement peur, sa maladresse, cette horreur de devenir dépendante, ce sevrage que lui imposait Dieu en lui arrachant ces êtres plein de vie,
Puis comment se targuer d’être sincères quand elle pourrait être qualifiée de simple « maîtresse » ou catin de luxe pour certains, eh oui, songeant à cette feinte qu’elle lui avait lancé au grand blond

« c’est tentant hein, mais non, je ne vous sauterais pas dessus, et vous promettez moi de ne pas me sauter dessus,
ils diront « la baronne s’est fait sautée par le clando’s dans c’te taverne, drôle la chasse aux sorcières » !

L’avait pas les épaules pour supporter ce genre de rumeur, mais là, ranafout qu’elle se disait une fois la promesse rompu, ils s’étaient aimés, tellement aimés que même la veuve l’avait appris, lui lâchant :

« je sais ce que vous avez fait la veille de ce duel, au lieu de passer sa dernière soirée avec sa fille, et moi, il a passé avec vous. »

Coup de poignard dans ce cœur si solide habituellement, puis rencontrer cette veuve et cette douce orpheline au boucle d’or comme son père, les gambettes qui ne tiennent plus, oh non ce n’est pas l’ivresse, non, elle ne titube pas la Zahra, elle agonise, son âme est en train de la torturait, pire sa conscience, lui joue des tours, tournant le dos à cette femme qui emporte « leur » blond loin de cette terre de Lorraine, elle lâchera un simple

« adieu » après s’être confondue en excuses maladroites, puis à contourner cette douleur, cette compassion,
sensation d’avoir volé un tendre moment de cette homme à cet enfant et cette épouse, puis ce côté sombre qui lui dit « t’l’as pris ton pied ! même pas de regrets *hips * ! Carpe diem ! » faut bien abuser de son temps avant que la mort le fasse.

De lui, du grand blond, il ne restait plus que ce p’tit bout blond, magnifique , angélique, un peu comme lui,
La baronne l’aurait bien enlevé arraché, juste pour sentir son odeur , pour voir le visage de son « vilain », ses boucles blondes, garder ce souvenir, mais elle n’était pas foutue de garder le fruits de ses entrailles, ses deux bâtardes angevines, elle se contenta de boire et boire encore, tentant d’oublier tous ces visages, cette veuve, puis cet enfant puis lui.

« puisque c’est ainsi*hips* je chasserais la tentation *hips* la lorraine et ma flasque resteront mes placebos, * *hips * à tout ceux que je pourrais aimer je dirais « je vous hais » , juste pour vous protégez de mes flirts toxiques et de la mort qui vous irait trop bien ! *hips * ! dieu ait pitié de nous le clando’s ! * hips*»

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Je ne suis pas "folle " vous savez?