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[RP] L'aube d'une détermination...

Grandstef
- « Très bien… il est temps d’en finir… »

Redoutable oui, redoutable ce jouteur là. Serrant les dents à la vue des armes choisies par le capitaine, il réprima une grimace et plongea son regard noisette dans les émeraudes de son adversaire. Déjà il savait que son bouclier ne survivrait pas au coups assenés par la hache puissante... Derechef il se félicita d'avoir apporté Patience et la petite dague qui ne le quittait jamais. Cette dernière lui avait été donnée en Helvétie par l'irlandaise...

- « Yaaaah ! »

- « Huuumpf !!! »

Le coup fut terrible d'efficacité et ses muscles vibrèrent jusqu'à l'épaule tandis que le tintement clair du bouclier indiquait déjà qu'il avait pris une belle entaille. Un demi pas en arrière... Il raffermit sa prise et de la main droite fit tournoyer son bâton par dessus l'écu pour contrer l'enchaînement à la dague sur son flanc découvert. Stratégie de défense... Le blond était déjà mal embarqué...

Toujours en appui sur la jambe gauche fléchie au maximum pour ne présenter que le bouclier aux coups d'Angel, il tentait de voir relief du terrain qui s'éclairait un peu plus sous les rayons du soleil qui chassaient la brume. Une poignée de secondes et un ou deux coups de haches suffiraient à ce que son bouclier soit hors d'état. Mais il voulait garder usage de son bras gauche pour continuer le combat. Une seule chance lui restait : pouvoir dégainer Patience avant un coup fatal qui l'aurait handicapé... Un pas en arrière encore, les yeux fixés sur son adversaire. Le cri l'avait un peu désorienté et il reconnaissait que son ennemi savait y faire... L'aiguillon de la crainte lui tarauda un court instant les entrailles. Il se pouvait bien que l'homme soit plus aguerri que lui. Il repoussa sa peur en ricanant pour lui faire face... Quand bien même il saurait faire face et combattre avec fougue et honneur. Pour l'instant s'armer des deux patiences était son lot...
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"Gnothi seauton"
Angel.
Le coup porter vibrait encore dans son bras droit… Le choc pu ce voir sur le bouclier marqué qui perdait un peu de sa couleur rouge vif…
l’encaissement était évidant pour son adversaire, le pied d’appui était là pour ça mais Angel était pas dupe… Se rappelant des techniques du grand frère…
« Tape toujours où cela se prévoit pour enchainé sur moins prévisible… ».
Dans un mouvement de chat, fit tour sur lui-même à l’inverse du sens de frappe du premier coup…
Dégageant la lame de sa dague d’argent familiale vers le flanc qui se devait ouvert à présent…

Le regard perçant en s’apercevant le bâton venir contrer la lame… les regards se croise, un sourire de contentement sur le visage du brun apparaissait de nouveau.
Le mouvement du blond était parfais malgré le choc du premier coup, encore un recule…

Dans un geste fluide, Angel se redressa rapidement comme un bond arrière pour repartir sur la proie… Malgré l’apparition de sueur perlent doucement sur ses mèches brunes quelques peu souillé de celle-ci… la détermination mélangé de savoir faire de l’homme en était assez pour le motiver…

Angel relança de suite un coup au maximum de sa force avec la hache sur le bouclier…
Le bruit fût plus sourd que le premier, le coup était fait pour… La hache traversa la protection de fer et dans un mouvement encore plus violent tira vers lui pour attirer l’homme vers lui, ouvrent la garde de son épaule…

Il lâcha son arme planté dans un geste aussi rapide puis d’un passage rapide incisa le haut de l’épaule d’un passage rapide de sa dague…
Puis reprit distance, non sans marque d’un effort marqué…

Puis lentement sortie la jumelle d’argent accroché sur la ceinture dans le dos… Sachant que la hache ne servirait plus… Comme son bouclier…


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Grandstef
Ah celui fit mal !

Le blond serra les dents sur un cri de douleur qui voulut lui échapper. "Non je ne lui ferai pas ce plaisir !"

Il rejeta le bouclier sur le côté sitôt qu'Angel eut repris distance et grimaça aussitôt. L'épaule gauche était touchée mais semblait encore répondre. Toutefois il sut aussitôt que la coupure était assez profonde pour qu'au fil du combat cela devienne difficile de lutter... Le répit fut suffisant toutefois pour qu'il puissse, de la main droite, dégainer Patience... Le souffle court, il la tint le long de jambe droite en se tournant de trois quart vers Angel...

Les yeux fixés sur les mains de son adversaire, il avait soif de lui montrer qu'il n'était pas venu fleur au bâton... Soudain il enchaina les pas chassés vers l'avant en faisant siffler sa rapière par des taillants successifs...

Parade de la dague... D'une autre... Et encore et encore...

C'est lui qui avançait à présent, prenant garde à ne pas se faire coincer son épée entre les deux dagues. Une feinte au sol en faisant claquer la lame vers le bas mais un coup de poignet la rabattit violemment vers le haut du bras qui s'était abaissé pour parer. Un taillant coupant qui répandit le sang du capitaine...
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"Gnothi seauton"
Angel.
La réaction ne se fit pas attendre longtemps de la part du duelliste…Angel avait à peine reprit son souffle que l’homme défourna la rapière après avoir affiché une grimace non dissimuler a sa blessure…

La blessure le fit sortir de sa position de défense… Passage de tiers et attaque répéter direct comme il se doit a la rapière… Angel part comme il le peut des dagues, enchainent la gauche de la droite, reculent pour gardé une certaine distance…

Puis avec son pied gauche se stoppa pour faire comprendre qu’il ne le voulait plus… Il attaque de bas… Angel suit le mouvement comme par habitude, la feinte était présente, écarquillent les yeux, puis serrent les dents quand il sentit le fer froid pénétrer sa chair sur le biceps droit… Le sang gicla de part et d’autre… Souillent la chemise et la nature même…
D’un réflexe, il dégagea la lame puis un pas en arrière avant de regarder la balafre se former puis plisser de nouveau ses yeux verts en direction de son adversaire… Ardue le cancrelat pensa t il, s’essuya d’un revers de manche le front qui laissait apparaitre une chaleur dans le froid lorrain du matin…

Il savait qu’il n’avait pas le droit a l’erreur contre se genre d’arme… Angel sait que l’homme sait ce qu’il fait… Mais il ne trahira pas ça détermination en laissant transpirer la moindre émotion… Le doigt sur sa blessure, il porta celui-ci sur les lèvres comme pour être sûr que cela soit du sang…

Puis sans crier garde, se jeta de nouveau sur le poète, balayent la rapière de coup gauche et droite dans un mouvement perpétuel et enchainent les gestes aléatoire mais réfléchie vers la cibler… Les dagues croisées…Crocs du loup sur l’arme adverse laissant glisser les fers croisées contre celle-ci, pour que dans un geste précis, lança un coup de pied direct sur le tronc de l’homme qui ne peut qu’obéir a son corps bousculer en partant en arrière…


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Chelsy
Depuis le premier coup.... le premier bruit métallique, la jeunette était tenue en haleine par la fougue des duellistes. Elle n'était pas née de la dernière pluie, pourtant, elle n'avait jamais eu l'occasion d'assister à un duel dans les règles de l'art.
Enfin dans les règles, ça c'était sans compter sur miss blonde j'me mêle de tout et j'exhibe mon bide gonflé par la fierté du Duc.

Elle esquissa un sourire, c'était donc là qu'il avait mis tout son honneur, dans le ventre d'une troubadour? Pour ça qu'il ne lui en restait plus de sa fierté !
La chelsy avança de quelques pas pour mieux voir, il semblait que le grand blond était tout aussi contrarié de la présence de la maîtresse du Duc. D'un geste de la main il lui fit signe de reculer, des paroles inaudibles étaient envoyées dans la direction de la blonde.
Après quelques instant le grand blond se tourna à nouveau vers Angel. Nouveau signal de départ.


- « Yaaaah ! »

Le cri puissant fendit l'air pour atteindre Chelsy en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Un frisson glissa sur tout son corps, pas un frisson comme ceux amenés sur sa peau par les langues glacées du vent. Non, un frisson... d'effroi!
De là les coups commencèrent à se suivre sans pour autant se ressembler. Les armes et la technique des deux hommes étaient certes différentes, mais tout aussi impressionnante l'une que l'autre.
La jeune femme avait beaucoup à apprendre de ce duel, mais ce qui l'intéressait surtout ici, outre sa formation au combat, c'était l'issue de l'affrontement. Sa confiance en Angel était sans faille, pourtant elle ne pouvait retenir ses craintes. Ses pensées s'envolèrent quelques secondes vers Frances, qui sans aucuns doutes, ne devait pas fermer l'oeil.

Elle reprit ses esprits et suivit du regard l'enchainement d'Angel, cela avait été si vite qu'elle eut du mal a saisir chaque geste. Heureusement la brume se dissipait peu à peu, lui donnant meilleure visibilité. Si bien qu'elle pu percevoir une grimace sur la face de Grandsef.

-Touché! souffla la jeune femme.

Mais le bougre se ressaisît tout aussi vite, si bien que quelques instants à peine après avoir reçu sa blessure, et dans une subtile feinte, il toucha lui aussi Angel. Chelsy sursauta comme si elle avait elle même reçut le coup, priant pour qu'il ne soit pas trop grave. Oufff, soulagement, Angel se lança immédiatement dans un nouvel assaut.

La jeune fille était réduite à subir ce stress intense de loin, sans pouvoir bouger d'un poil. Elle vivait les minutes les plus longues qu'elles n'avaient connu depuis longtemps...
Grandstef
Sans une parole mais avec un grognement de frustration, le grand blond partit en arrière en faisant un grand moulinet de son bras libre pour retrouver un équilibre qui lui échappait.
Il fit glisser le fil de son épée entre les deux dagues et fouailla l'air interdisant à Angel de profiter de son avantage. Mais c'est comme toujours une toute petite chose qui décida du sort du combat. Même si l'œil averti de spectateurs aurait pu déceler que le capitaine avait plus d'expérience que le Clando's dans l'art du combat.

Sa tentative désespérée de reprendre posture de combat adéquate se solda par un échec quand son talon entra en contact avec une pierre qui faisait aspérité dans l'herbe verte et humide. Il glissa et tomba sur le dos...
Aussitôt son adversaire se rua sur lui et il ne put qu'esquisser roulades sur le côté évitant la pluie de coups qui s'abattait sur lui.

Parades de sa grande rapière... Mais en un combat rapproché, une fois encore son arme le désavantageait. Soudain l'éclat froid de l'acier brilla près de sa joue et lui arracha un cri impossible à retenir sous la coupure qui entailla sa joue et sa pommette. Une coulée de sang dévala jusque sur ses lèvres et tout en roulant sur l'humidité de la prairie, il sentit le goût métallique envahir ses papilles.

Angel lui sauta alors dessus avec plus de rage encore, pointant sa dague de la main droite vers le plexus du blond. Celui ci fit jaillir sa main puissante pour emprisonner son poignet d'une prise de fer pour empêcher le capitaine de le clouer au sol comme un vulgaire papillon. De sa rapière, il se défendait maladroitement des coups rapides qu'Angel assénait avec vaillance et malice. Le grand se battait pour sa vie avec désespoir, sentant l'avantage que son adversaire prenait sur lui peu à peu.

Soudain d'une feinte, le pèlerin obligea le blondinet à lever le bras et plongea d'un mouvement fluide sa dague dans son flanc. La lame pénétra dans les muscles bandés sans effort, tant le coup était bien distillé. Le blond poussa un hoquet en ouvrant de grands yeux et roula sur le côté avec force pour se dégager de cette emprise mortelle...
Le souffle court, il regarda son adversaire se relever d'une roulade agile, un sourire satisfait éclairait sa face. Il savait lui aussi que l'issue de leur affrontement ne souffrait plus de doute.

Grandstef se releva sur un genou péniblement, puis se redressa complètement devant son adversaire. Plongeant son regard dans les émeraudes scintillantes il se remit en garde et lui adressa la parole d'une voix entrecoupée en se tenant le flanc souillé. Sa main poisseuse de sang passa sur sa chemise maculée et tira enfin la dague mais il ne put la garder longtemps en main, tant les tremblements de sa blessure déjà mortelle l'handicapait. L'arme tomba sans un bruit sur la verdure que couvrait encore une fine pellicule de rosée.

Nous... Nous savons tous deux que je ne demanderai pas merci... Vous allez devoir me tuer...
Mais avant que vous acheviez votre ouvrage... Je, je veux vous mander faveur...


Du menton, il désigna sa besace qu'il avait laisser tomber au sol un peu plus loin avant le début de leur affrontement.

Vous trouverez la dedans trois missives... Les noms sont écrits dessus... Elfalzafa... Zahra et... Enguerande...
Je vous demande seulement de les faire parvenir à leur destinataires...


Le blond releva le menton en une attitude fière, tentant de lire sur le masque de cet ennemi qui finalement n'en était peut être pas un. Ils se ressemblaient en bien des points. Et c'était sans doute pour cela que la vie les avait jeté l'un vers l'autre dans ce combat titanesque. L'honneur brûlait dans les prunelles d'Angel, le blond le savait bien en ce petit matin gris où la vie s'échappait de son corps.
Sans attendre la réponse qu'il devinait déjà positive, il se rua en une manœuvre désespérée vers le fier combattant qui dressait devant lui...
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"Gnothi seauton"
Elfalzafa
[Épinal... A l'aube d'une matinée sous la brume.]

En ouvrant les yeux , la demoiselle sentait une boule au creux du ventre, un poids qui la prenait aux tripes, une peur inexpliquée, un arrière gout de sang... Un brin anxieuse, elle se leva d'un bon et alla jeter un œil dans la chambre voisine. Elle posa alors ses yeux sur Orywenn. La petite fille dormait paisiblement, elle la regarda longuement et soupira de soulagement. Il y a quelques temps elle avait été prise d'un mal qui avait bien failli l'emporter. Apaisée, Elfa ne le resta qu'un instant, un frisson parcouru son échine et ce sentiment persistait... Elle grimaça et espérait qu'il s'estompe. Mais il y a des jours comme celui-ci ou parfois on se lève avec l'ombre de la mort.

Soit, elle chassa cette idée de son esprit et décida de l'ignorer et pris le cours de sa journée. Une journée ordinaire dans cette vie, celle d'une boulangère qui avait repris son cours paisible. Le jour n'était pas encore levé, au dehors le brouillard était épais, et n'étais sans doute pas près de s'estomper, un triste jour semblait s'annoncer.


[Sombre après-midi... Un oiseau de mauvais augure.]

Un volatile lui apporta une missive dans l'après-midi, jusque la rien d'étrange me direz vous. Mais les choses n'arrivent jamais par hasard malheureusement. Le sujet de cette lettre, les fameux duels. Dans celle-ci on l'informait de l'évolution des combats, rien de bien réjouissant. Un seul nom lui venait en tête, Stef. Son nœud à l'estomac ce fit plus pesant encore. Plus de doute, il fallait qu'elle prenne la route. Dans une certaine précipitation, elle pris Ory par la main qui jouai tranquillement dans un coin de son échoppe. La petite la regarda surprise, avec de grands yeux ronds interrogateurs. Sans mot dire, elle parti à la recherche de Khira pour lui confier sa fille adoptive. Sans plus d'explications, une fois la petite entre de bonne main elle pris la route. Pour l'heure, elle ne pouvait expliquer la crainte qui la rongeait.

[Sur les routes ... La mort au rendez-vous]

Avec hâte, elle prit donc le chemin du lieu ou se tramait ces fameux duels, quelle idée stupide... un jour et demi de marche, ou plutôt une éternité... Une éternité pour tout imaginer, une éternité pour se ronger les sangs, un éternité pour... Il valait mieux arrêter de penser.

Grandstef et elle avait partagé un amour dans le plus grand des secrets, une douce histoire qu'eux seuls partageaient et qui leur appartenait . Les évènements n'ayant pas été propice pour ces voleurs d'amour, ils avaient décidés de mettre un terme a leur histoire. Les deux complices espéraient se retrouver un jour. Mais son amour lui manquai, il ne s'était pas dit au revoir, la déchirure avait laisser des marques, amis ils avaient été, amis ils resteraient quoi qu'il advienne.

Une halte à Vaud histoire de dormir quelques heures tout de même... Dormir un bien grand mot. À l'Aube, elle prit chemin, une demi journée, infinie demi journée, mais elle arriva, enfin.
Un attroupement s'était formé, comme toujours lors d'évènement comme celui qu'elle s'apprêtait à découvrir, les badauds restaient toujours la bouche en cul de poule a admirer le « spectacle ».
Arrivée oui mais trop tard? Elle se faufila parmi les curieux et resta pétrifiée quelques secondes. La blonde était arrivé trop tard, pour l'empêcher de commettre l'irréparable, cette stupidité masculine qu'est de défendre son honneur au prix d'une vie... Et quelle vie... Elle resta la, interdite, devant ce spectacle macabre. Que se passait-il dans sa tête, le voyant ainsi blessé, son corps se vider de son sang. Elle ne pouvait y croire. Les larmes au bord des yeux, ses deux mains sur son triste visage d'une pâleur effroyable.


Oh mon Dieu non, Stef !
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Angel.
Angel se releva doucement regardant l’homme qui a su être fier dans ses azures, la dague familiale planté dans son torse maculent ainsi la chemise de Steph… Il savait que cela était fini mais il se devait de l’accompagné jusqu'à la fin, mais il essaya et se réussi à mettre un genou à terre. Dans un souffle proche d’une douleur plus qu’intense forçant l’admiration, on pu distinguer sa dernière demande :


« Nous... Nous savons tous deux que je ne demanderai pas merci... Vous allez devoir me tuer...
Mais avant que vous acheviez votre ouvrage... Je, je veux vous mander faveur... »



Il disait vrai, en regardant son torse et la blessure trop engager pour ne pas lui donné la mort…

Puis Angel suivit son geste pour voir la besace désigné et doucement son regard se porta de nouveau sur le blond :


« Vous trouverez la dedans trois missives... Les noms sont écrits dessus... Elfalzafa... Zahra et... Enguerande...
Je vous demande seulement de les faire parvenir à leur destinataires... »



Il avait eue toujours en devoir de respecter les hommes dignes de ce noms, la demande serait exaucer, le duelliste le savait comme le regard qu’il lui porta quand Angel devina qu’il était temps…

Steph se rua sur lui sans un mot de plus, fier en tentant de maintenir tant bien qu’il pouvait l’arme vers lui…

Angel para sans difficulté, le coup qui ne pouvait pas arrivé au but puis le serrant contre lui, et passant son visage au niveau de son oreille pour relâcher ses quelques mots a peine distinct :

- « Adieu, mon ami… »


D’un geste sûr, il planta la dague sur le flanc gauche de l’homme atteignant son cœur… Un dernier soupire de vie se fut doucement entendre, puis dans le brun le retenu pour l’accompagner au sol, regardant l’homme qui comme un force de la nature laissait percevoir une étincelle dans ses yeux avant de disparaitre… Angel ôta l'arme de son corps... Puis susurra :


- « Resquiescat in pace… Amicus… »



Angel le marqua du bout de son index d’une croix sur le front du vaillant avant de lui fermer les paupières d’un geste de la main…


- « Je transmettrais ta volonté… »


Il alla sur le coté et récupéra sa cape puis revient le couvrir avec, dans un pas aussi lent, Angel prit la besace du malheureux et la passa en bandoulière… d’un regard beaucoup moins vif, il pu constater les trois courriers nommés, redressent le visage… Les badauds curieux commençaient a arrivés… Angel tourna doucement les talons, le regard vert humide n’éprouvant même pas l’envie d’une victoire mais celle d’une perte… Non sans mal, il reprit le chemin de Vaudemont…

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Elfalzafa
[Lorsque la vie fait place a la mort]

La jeune femme couru vers Stef et s'agenouilla à ses côtés. Elle déposa ses mains sur son visage, tentant d'y décelé le moindre signe. Ses yeux se tournèrent vers elle un instant...

Stef! Stef réponds moi je t'en prie... je t'en prie...

Elle le secoua légèrement, passa ses mains sur lui, ses petites mains maculées de sang, du sang de son ami. La gorge nouée, ses yeux s'emplirent de larme s'apercevant que ses blessures étaient grave, elle sentait sa vie le quitté. Elle le contempla longuement avant de se pencher sur lui le serrant dans ses bras, laissant échapper un cri, un cri silencieux, inaudible, la douleur était si vive qu'elle empêchai les sons de sortir, des larmes perlaient sur son visage, son visage marqué par la douleur ne pouvant cessé ses larmes.

Ses grands yeux bruns se tournèrent alors vers les auteurs de ce crime gratuit, sans but, sans sens aucun pour elle, c'est alors que la voix pleine de rage, de sanglot elle lâcha ces mots à cette homme deja en train de tourner les talons...


Vous, c'est comme ça que vous faites payer les gens de ce duché? Vous semez le doute, la discorde, menacer sans gène, puis n'assumez pas vos paroles? Et prenez des vie à présent? Vous vous faites passer pour des soit disant pèlerins sur le chemin de la rédemption? Elle est là votre rédemption? Vous vouliez me faire payer, je gage, vous avez réussi mais croyez moi je vous saignerai de mes propres mains, et j'aurai du le faire déjà il y a bien longtemps. Œil pour œil dent pour dent n'est-ce pas vos propres paroles?

La demoiselle regarda Angel s'éloigner, un regard d'une noirceur inhabituel, elle si douce, lui crachant sa colère et sa souffrance. Des mots de haine, de douleur qui résonnait dans le vide, voilà ce qui sortait de sa bouche. Impossible de contrôler ses paroles. Le principe du duel, elle le connaissait, mais le choc était trop fort, la colère et ses larmes l'aveuglaient...
Mais au final contre qui était-elle en colère? Contre elle qui était arrivée trop tard, quand bien même cela aurai-t-il changer quelque chose? En colère contre Dieu qui avait rappelé a lui encore une fois un être cher? En colère contre cette homme qu'elle tenait dans ses bras, pour l'abandonné en jouant à ce jeu stupide? Contre celui qui sous sa lame lui avait ôté la vie?

Son esprit embrumé, sans doute elle ne pensait pas ces mots. Elfa décida d'oublier les tristes spectateurs, témoins de cette scène et resta la, serrant ce corps contre le sien, les yeux dans les siens suspendue à une lueur de vie, son esprit s'évanouissait dans un crash silencieux ne pouvant arrêter ses larmes, elle déposa un dernier baiser sur son front. Ses « je t'aime » résonnait encore et encore. Le temps de s'aimer pour eux était passer bien trop vite, il était trop tard, à cet instant tout s'était arrêter, plus une ombre d'espoirs pour ces anciens amants qui avait foi en ce que l'avenir aurai pu leur offrir. Drôle de dernier rivage que ce sombre paysage offert par un cœur qui cesse de battre.

Il parait que la vie est facile et qu'il ne faut pas s'inquiéter, mais il y a des jours comme celui-ci ou parfois on se lève avec l'ombre de la mort...

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Chelsy
Fin de l'histoire... Angel venait de remporter le duel. Un long soupire de soulagement coula sa buée dans l'air toujours aussi frais. La sauterelle posa une main sur le grand chêne à ses côtés. Comme pour s'assurer qu'elle n'était pas dans un songe aussi profond que ceux que le sommeil pouvait lui apporter. Le visage de Gandstef dans son dernier soupire s'imprima en elle. Le visage de la mort.

Elle s'apprêtait à s'en faire demi tour quand une femme sortie de nulle part accouru et se jeta au chevet du défunt. Chelsy tourna vivement le visage quand elle entendit les cris poussés. Ils exprimaient une douleurs si profonde, si intense. Elle s'écria ensuite vers Angel.


Vous, c'est comme ça que vous faites payer les gens de ce duché? Vous semez le doute, la discorde, menacer sans gène, puis n'assumez pas vos paroles? Et prenez des vie à présent? Vous vous faites passer pour des soit disant pèlerins sur le chemin de la rédemption? Elle est là votre rédemption? Vous vouliez me faire payer, je gage, vous avez réussi mais croyez moi je vous saignerai de mes propres mains, et j'aurai du le faire déjà il y a bien longtemps. Œil pour œil dent pour dent n'est-ce pas vos propres paroles?

Dans d'autres circonstances la jeune femme aurait eut envie de lui fermer le clapet, lui dire que le Grandstef n'avait nul eut besoin de proférer des insultes à l'encontre d'Angel, qu'au final il avait eu une trop grande bouche en taverne! Mais elle ne le ferait pas... Elle savait que c'était la tristesse qui parlait. Et puis la bravoure du blond forçait le respect et il ne méritait nullement qu'on entache sa mémoire.

Elle fit demi tour en silence, cette nuit resterait gravée dans sa mémoire à tout jamais...
Enguerande59
Elle avait préparé la calèche qu’il avait construite de ses mains quelques années plus tôt pour voyager confortablement pendant sa grossesse. La vie lui avait été ôté par un homme dont elle avait appris à faire connaissance et, bien qu’elle ait toujours soutenu Grandstef dans ses décisions, elle ne comprenait toujours pas le pourquoi de ce duel. Luttant contre l’idée de se mettre entre les deux hommes pour épargner la vie du sien, Enguerande se contentait de rassembler le peu qui lui appartenait pour reprendre la route du Lyonnais. Là bas elle retrouverait des amis qui comprendraient ce qu’elle éprouvait et auprès de qui elle pourrait se consoler.

Anaelle dormait paisiblement et il était temps de prendre la route vers le lieu du combat….la nouvelle de la mort de Grandstef lui avait été rapidement rapporté et aussi étonnant que cela puisse paraitre, elle n’avait pas versé une seule larme…elle avait juste éprouvé le besoin de discuter avec les amis d’Angel pour savoir.

Pendant les longues minutes qui la séparait de lieu du drame, elle se souvenait de leur vie….elle regrettait désormais d’avoir quitté son duché natal pour partir à l’aventure….Leur rencontre était sans doute l’un des moments les plus intenses qui lui avait été donné de vivre. Et puis leur fille….elle se souvenait de cette nuit où il avait galopé devant cette même calèche pour prévenir Louise de la venue de leur enfant…de ce combat contre des brigands…de ce moment de silence où, enlacés , ils avaient contemplé les étoiles avant que ne viennent les premières contractions. Et puis leur mariage….elle avait bien cru qu’il ne garderait pas son sérieux devant un homme d’église mais il l’avait étonné….ce jour là, elle était persuadée d’avoir trouvé l’homme parfait. Et puis les années de vie commune….l’amnésie de la jeune maman…il s’était montré si patient avec elle afin de lui faire retrouver la mémoire.

Le regard d’Angel la tira de ses pensées….l’assassin de son mari repartait et au loin une ombre penchée sur un corps. Une profonde inspiration avant de faire s’arrêter le convoi et descendre les deux marches avant de poser les pieds sur le sol. Doucement, elle s’avança vers les deux formes humaines avant de reconnaitre son mari dans les bras de cette autre femme.

Ce n’était ni le lieu ni le moment pour faire un scandale mais elle estimait avoir le droit elle aussi de le serrer contre elle. Sans se montrer brusque, elle s’agenouilla près de son mari et regarda la femme droit dans les yeux :

Je suis Enguerande…l’épouse de Grandstef…et bien que je ne sache pas qui vous êtes….je vous demanderais de bien vouloir vous reculer afin que je puisse l’emmener chez nous….

Enfin elle baissa les yeux vers lui pour observer une dernière fois le visage sur lequel elle avait vu tant de bonheur. Tout en passant les doigts dans ses mèches blondes… elle se pencha à son oreille pour lui murmurer :

Rose et lilas mon amour…..

Si son esprit ne s’était pas encore échappé de son corps…elle savait qu’il comprendrait ses mots. Engue leva les yeux et regarda rapidement autour d’elle à la recherche de quelques volontaires pour l’aider à mettre la dépouille de son mari dans la calèche.
Zahra.2
[Elle ne le reverra plus.... passion éphémère, tentation consommée ]

[ à Vaudémont post duel ]

Un parchemin roulé tendu de la main de l'assassin,
dans une taverne de Vaudémont,
Impassible, fallait qu'elle le soit, cet homme qui l'a dévisagé sourire aux lèvres puis qui lui lançait
" Grandstef avait une attirance pour vous?" , elle avait répondu sur un ton neutre "je ne sais pas", puis cet ange, démon en fait, avait ressenti que la connétable mentait, et se voulant être sincère elle lâcha "oui, on s'attirait", puis elle resta silencieuse en lisant cette missive qu'il lui avait adressé, une lutte acharnée contre la colère et la tristesse, ne pas chialer devant ce "coléreux", ne pas lui sauter au coup, "c'était le jeu, c'était le duel, c'était son honneur", puis quoi encore? des regrets , pour avoir approuver ce duel, pour quoi le destin était aussi cruel?

Il a gagné de l'estime , c'te assassin, l'apprécie au final, le grand blond,
lui qui avait de l'honneur, dans la tête de l'enivrée de Lorraine ça se bouscule, trop de regrets, s'il elle avait su, elle aurait peut être tenté de fuir ce destin, peut-être qu'il aurait survécu, peut être pas ?

Mais peut-être que si elle était allée jusqu'au bout de ses desseins lors de sa chasse au clando's le Stef serait partie loin de cette Lorraine, peut-être qu'elle n'aurait pas eu le plaisir de goûter à un zeste d'amour avec lui, peut-être qu'il serait encore là, avant d'être amant ou ami, ou clando's adoré, il était père...

Songeant à sa dernière danse avec lui, songeant à ce jeu de chasse qu'elle avait entreprit avec lui, de fuite contre la tentation, ils avaient cédé, rien de plus logique pour deux "alcooliques".


Non elle ne s'était pas déplacée, non elle n'avait pas couru pour le voir,
non elle n'était pas forte, la mort elle flirtait trop avec elle, c'était devenu une rivale qu'elle avait accepté avec trop de mal, la vie de la brune était une succession de passions, et de deuils, peut-être qu'en acceptant la mort de cet homme elle se pliera mieux à ce destin, qu'était le sien.

Plongeant à nouveau son amertume dans sa seul maîtresse qu'est la liqueur, elle et sa soif, qui n'a pas de fin, elle qui demeure éternelle, elle et ce duché qui l’empoisonnait plus que de raison.

Ne pas céder à la colère et supporter encore de voir l'assassin, sourire et être fier , encore une victoire à ajouter à ses exploits.

Si la mort pouvait être défiée elle l’aurait fait,
Mais hélas, elle ne le pouvait , le temps pansera encore cette blessure,
Le souvenir du blond sera gravé là, dans ce qui servait de cœur à ce bout de femme, affronter encore une chose, le regard de la veuve dans cette taverne, lui présenter ses condoléances sincères et pourtant, rester maladroite,
Elle détestait les histoires de cœurs la Zahra, elle en avait fichtrement peur, sa maladresse, cette horreur de devenir dépendante, ce sevrage que lui imposait Dieu en lui arrachant ces êtres plein de vie,
Puis comment se targuer d’être sincères quand elle pourrait être qualifiée de simple « maîtresse » ou catin de luxe pour certains, eh oui, songeant à cette feinte qu’elle lui avait lancé au grand blond

« c’est tentant hein, mais non, je ne vous sauterais pas dessus, et vous promettez moi de ne pas me sauter dessus,
ils diront « la baronne s’est fait sautée par le clando’s dans c’te taverne, drôle la chasse aux sorcières » !

L’avait pas les épaules pour supporter ce genre de rumeur, mais là, ranafout qu’elle se disait une fois la promesse rompu, ils s’étaient aimés, tellement aimés que même la veuve l’avait appris, lui lâchant :

« je sais ce que vous avez fait la veille de ce duel, au lieu de passer sa dernière soirée avec sa fille, et moi, il a passé avec vous. »

Coup de poignard dans ce cœur si solide habituellement, puis rencontrer cette veuve et cette douce orpheline au boucle d’or comme son père, les gambettes qui ne tiennent plus, oh non ce n’est pas l’ivresse, non, elle ne titube pas la Zahra, elle agonise, son âme est en train de la torturait, pire sa conscience, lui joue des tours, tournant le dos à cette femme qui emporte « leur » blond loin de cette terre de Lorraine, elle lâchera un simple

« adieu » après s’être confondue en excuses maladroites, puis à contourner cette douleur, cette compassion,
sensation d’avoir volé un tendre moment de cette homme à cet enfant et cette épouse, puis ce côté sombre qui lui dit « t’l’as pris ton pied ! même pas de regrets *hips * ! Carpe diem ! » faut bien abuser de son temps avant que la mort le fasse.

De lui, du grand blond, il ne restait plus que ce p’tit bout blond, magnifique , angélique, un peu comme lui,
La baronne l’aurait bien enlevé arraché, juste pour sentir son odeur , pour voir le visage de son « vilain », ses boucles blondes, garder ce souvenir, mais elle n’était pas foutue de garder le fruits de ses entrailles, ses deux bâtardes angevines, elle se contenta de boire et boire encore, tentant d’oublier tous ces visages, cette veuve, puis cet enfant puis lui.

« puisque c’est ainsi*hips* je chasserais la tentation *hips* la lorraine et ma flasque resteront mes placebos, * *hips * à tout ceux que je pourrais aimer je dirais « je vous hais » , juste pour vous protégez de mes flirts toxiques et de la mort qui vous irait trop bien ! *hips * ! dieu ait pitié de nous le clando’s ! * hips*»

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Je ne suis pas "folle " vous savez?
Elfalzafa
[Un dernier adieu - Lieu du Duel]

Elfa était dans une sorte de bulle étrange, ou reposai le corps sans vie de son ami là pressé contre elle. Mais une voix la sorti de ses songes. Elle se rendit compte que le froid l'avait engourdit et se demanda depuis combien de temps elle était restée assise là. Elle regarda cette jeune femme s'approcher d'elle, silencieuse, elle n'avais pas besoin de lui dire qui elle était, elle le savait. La demoiselle la connaissait d'une certaine manière.

Sa femme n'avait point besoin d'être froide, la blonde ne s'opposerait pas. Ce n'était pas le moment de justifier sa présence, lui expliquer qu'ils étaient devenus amis dès son arrivée en Lorraine et que depuis ils ne s'étaient plus quitté et avait passé leur temps a faire les quartes cents coups, vider les tavernes tout en tentant de refaire le monde a leur image. Quand bien même l'aurait-elle compris? Ce qu'elle tairai en revanche c'est l'éphémère histoire qu'ils avaient eu, et cette tendresse qu'ils gardèrent l'un envers l'autre, mais amis ils étaient quoi qu'il arrive alors il n'y avait rien a ajouté. Quoi de plus légitime pour Enguerande d'être ici. Il l'avait tant aimé cette femme, elle qui lui avait offert leur fille, ils avaient partagés leurs vies n'avait été qu'un seul souffle, et dieu sait quelle importance elle a pu avoir a ses yeux.

Elle sécha ses larmes la regarda encore un instant ses yeux plongés dans les siens, avant de se relever et de s'éloigner de quelques pas afin de la laisser vivre ce dernier instant.
Tout était calme ici, l'odeur de l'automne se mêlait avec celle du sang, elle connaissait cette odeur, mais ne s'y habituait pas . La demoiselle se devrait d'être forte pourtant, la vie continuait et la mort jamais bien loin d'elle. Elle proposa alors son aide à la veuve pour qu'elle puisse emporter son défunt complice avec elle, sans doute là ou ils avaient vécus une vie heureuse. Elfa ne savait pas si cela aurai été le choix de Stef, mais sa place était pourtant là bas, auprès de sa famille vers sa dernière demeure.

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