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[RP] Hotel-Dieu

Leoia
Léoïa n'étant jamais encore allé à l'Hôtel-Dieu, savait a peine où il se trouvait.
Non pas qu'elle ne se soit jamais fait mal, des genoux esquintés a passer par des fenêtres ressemblant à des portes des soirs...de grandes discussions intellectuelles bien sûr! Et autre bobos du style, elle en avait eu oui. Mais elle laissait toujours le mal passer, n'ayant pas eu le réflexe de se faire soigner.

Ce soir là, Paulette aussi amochée...bousillée qu'elle! Lui avait suggéré de venir se faire masser...soigner! à l'hôtel-dieu.

Je sais que t'es pas bourrée...qui l'est d'ailleurs?!

*hips*

Elles attendirent un moment qu'un majordome ou autre galant homme viennent les accueillir, mais que nenni, elles finirent par entrer.

De la lumière, là-bas! Sisi j't'assure, regardeeeeee!

Paulette s'essuyait le nez, Léo se frottait les fesses. Ah elles étaient belles les Pictaves!
Elles marchèrent quelque peu, laissant de belles flaques derrière elles, espérant croiser un masseur...soigneur!!!

Les *splitchs* et les *splotchs* accompagnaient les blessées de bon coeur.
Il était tard, il faisait nuit, mais ce n'était pas une raison pour ne pas trouver quelqu'un.
Y'a pas d'heure pour un pansement!

Léo se tourna alors vers sa voisine.


Dis, tu crois qu'ils ont un remède contre les chatouilles?

Elle était bien tentée de profiter du sujet pour assouvir sa vengeance, mais son nez rougi de sang l'en empêcha. Déjà sa robe n'était plus que gueille dégoulinante, elle voulait pas en plus la tâcher.
Mais inquiéter un chouilla la Paulette, c'était déjà ça!

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Paulette
"Pas bourrées du tout sommes-nous ! Chatouilles??? T'as trop mal aux côtes?? Héhé !! c'est que je n'y suis pas allé de main morte !! Et t'as pas intérêt à mettre ta vengeance au plat du jour, sinon je t'envoie un jet de sang !!"

Sur ces mots, paulette s'écarta en titubant de Leoia et se mit en position de défense. Puis se ravisa tellement elle avait froid.

"Aaatchouuum! Beuuurk, déjà que j'ai bon nez en combote !!! Ca ba blu c'te affaire! Rentrons!"

Pendant que Leoia se tenait toujours la main aux fesses en attendant qu'un masseur ...heu soigneur viennent la soulager de ses maux, Paulette prit un pan de sa manche (déjà qu'elle n'avait pas grand-chose sur elle) pour s'essuyer le nez.
Elles entrèrent par la porte où une fente de lumière se distinguait.
"Y'a quelqu'un??? Y'a deux détraquées qui ont besoin de massage...soin !"
Sandrae
Dra était à la préparation de ses tartes et tourtes, couverte de farine et de jus d'airelles, lorsqu'elle entendit un barouf particulièrement cacophonique : éclats de voix et de rires, bong sonores en tous genres. Une armée avait-elle envahi la place ? Les loups quittaient-ils les bois pour venir dévorer de la chair fraiche ? Une épidémie de rage poussait-elle subitement les habitants à se réfugier à l'hôtel-dieu ?
Elle s'arma d'un lourd gourdin, et féline se glissa par les couloirs pour défendre le lieu. A la place de ses pires cauchemars, elle aperçu deux drôlesses trempées et sanguinolentes s'esclaffer et gesticuler.

Arf, Paulette ! Leo ! vous avez eu chaud, un peu plus et je vous assommais... Barf, vous voilà dans u drôle d'état dites donc... Expliquez-moi ça, tandis que je vous soigne..

Laissant Brummell à ses ablutions, puisqu'il profitait généreusement du baquet déjà refroidissant, elle s'enquit de leur sort et les pansa. Débarbouillage, déshabillage partiel pour que les belles souillées ne prennent froid. Elle leur apporta aussi un peu de son GROG maison, le rhume menaçait déjà la plus jeune.

Tenez, buvez, euh, buvons ça, c'est un excellent remède contre tout. Alors, la taverne est bien proprette ?

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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
Brummell
La donzelle s'éloignant, Brummell en profita pour retirer ses frusques (non pas que ça l'aurait dérangé de les retirer en sa présence, faut dire...). Louchant sur lui même, il admira quelque temps son corps d'athlète luisant à la lueur du feu. Par Aristote, qu'est-ce qu'il était bien fichu, quand même... Mais si l'eau était bien chaude, le sol l'était vachement moins. Il s'immergea finalement dans l'eau chaude et savonneuse, entreprenant de se récurer avec soin les aisselles, les oreilles et tous le reste...

Alors qu'il s'attaquait aux orteils, un courant d'air vint le saisir jusque dans son baquet. Grommelant, il releva la tête.

-Sanguienne, mais qu'est-ce que c'est encore que cette bicoque?

Cherchant du regard la cause de son désagrément venteux, il jeta l'oeil vers la porte de l'Hotel Dieu. Dame Sandrae venait d'ouvrir l'huis sur deux silhouette... fort appétissantes, foi de Brummell!

Sans voix, les bras ballants, les fesses collées au fond du baquet, l'idéal masculin de la moitié féminine de l'univers regardait de tous ses yeux. Encore plus lorsque Sandrae commença à dessaper les deux drôlesses...

-Ventregris et Saint Antoine...

Replaçant du bout des doigts sa langue qui pendant lamentablement sur son menton, Brummell se saisi d'un vêtement ample abandonné sur un tabouret et, ainsi couvert, se dirigea vers les demoiselles.

-Bonsoir, belles pictaves! Vous avez semble-t-il bien froid... Dame Sandrae, voulez-vous que je vous aide à les frictionner? Si je peux rendre service...

Un sourire idiot sur le visage, son regard allait de l'une à l'autre des trois jeunes femmes (Sandrae aussi pouvait avoir besoin d'être frictionnée! Ah non, elle a un tendre...), tout prêt à rendre service à n'importe laquelle d'entre elles. Surtout celle à laquelle la médicastre venait d'ôter la robe
Judu83420
Sieur Judu était tranquillement en train de travailler dans la mine de Poitiers, il cherchait de l'or en vain mais pas moyen, il ne trouvait aucune pépite, il avait honte de lui, à sa gauche, un jeune homme avait rempli la totalité de son bol, Judu jaloux comme il était arracha le bol des mains du mineur et parti en courant et là, malheureusement pour lui, il tomba au fond de la mine, le propriétaire du bol volait descendit voir l'accident et frappa Judu à coups de pieds.
Le pauvre Judu était entierrement blessé lorsqu'il entra dans l'hôtel-Dieu.


-Aïe, j'ai mal, aidez moi !! Je ne peux plus travailler avec mes nombreuses blessures ! Aïe, Aïe ...

Sieur Judu exagérait toujours ces peines mais aujourd'hui, il avait vraiment eu mal.
Dans l'attente d'un soignant, Judu alla s'assoir sur une petite chaise, où il patienta un instant, seul.
Paulette
Paulette et Leo virent Dra s'avançer vers elles.
"C'est quoi que tu caches derrière toi? T'allais nous frapper??!! Nous qui avons si bien nettoyé ta taverne??"

Après un rapide examen de l'état des deux demoiselles, Dra entreprit de les faire entrer dans la pièce où...un fort athlétique homme, était en train se de frictionner.
Paulette complètement embuée de par son nez qu'elle tenait avec sa manche ensanglantée, et par l'alcool bu en taverne, ne vit pas grand chose avant que l'homme ne prit un drap pour se vêtir.
Sandrae avait commencé à la déshabiller. Déjà qu'elle avait pas grand chose sur elle !

"je sais, je devrais acheter quelques vêtements, mais je n'ai que des guenilles. Je fais ce que je peux pour l'instant ! Donne moi quelque chose pour éviter ce rhume que j'ai déjà."

Sandrae lui tendit un bol d'une substance que Paulette ne voulut absolument pas savoir, et se dit que pour la bonne cause=> son état physique, elle devait le boire. Sinon, Sandrae lui interdirait de boire pendant quelques jours, voire des semaines pour sa convalescence.

L'homme qui se tenait debout devant elle voulut bien aider Dra à les guérir...en les frictionnant!
Leoia était déjà sans robe, et n'avait que sa chemise en dessous.

"Dra ! Tu oublies qu'il y a un homme ici ! Il nous voit presque toutes nues et lui aussi est presque tout nu !! Que fais-tu dans ce dispensaire??
C'est vrai qu'on s'est un peu amusé avec l'eau censé être utilisée pour nettoyer ta taverne. Mais je te jure qu'elle est propre maintenant ta taverne. Le sol glisse parfaitement !!"
Sandrae
Dra sifflotait paisiblement, faisant fi des récriminations de Léo, qu'elle envoya chercher des couvertures dans la réserve. Celle-ci y courut bien vite, mais n'en revint que très tardivement. Les couloirs de l'hospice ne formaient pourtant pas un labyrinthe, mais la belle avait dû trouver quelques bonnes bouteilles quelque part.
Paulette gesticulait tant qu'elle devenait passablement dangereuse, comme si 12 bras lui avaient poussé dans la soirée. Dra évitait soigneusement de s'en prendre un en pleine figure, mais l'exercice se révélait particulièrement délicat. Elle parvint finalement à ses fins, et la fit s'asseoir. De son œil panoramique, elle saisit la silhouette du Beau Brummell, s'extirpant de l'eau tiédie et se couvrant succinctement.
Tandis qu'elle tentait de donner de la tête partout, sieur Judu entra vivement, ou plutôt en rampant, le visage couvert de sang et les habits méchamment lacérés.

Tiens, sieur Judu, vous voilà mal en point... Et bien, avant osculation, vous allez passer à l'étape décrottage. Messire Brummell va vous aider, pendant que je me charge des damoiselles... Déposez vos outils sur cette chaise, et filez donc vous débarbouiller, vous êtes méconnaissable, présentement. Et puis, dites-moi donc ce qu'il vous est arrivé, par Athéna, vous voilà claudiquant et sanguinolent...

Elle entraina les messieurs un peu plus loin, afin que Paulette puisse revêtir une tunique en toute décence. Comme elle n'avait plus d'habit dans sa malle, l'apothicaire lui céda sa robe du bure, fort peu seyante mais particulièrement couvrante et chaude. Puis sortit de nouvelles tasses, qu'elle remplit d'une tisane bien brûlante de sauge et menthe.

Bon, les tartes doivent être prêtes, Paulette, file les chercher, je vais voir ce qu'il advient de Judu.
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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
Merveille.du.mounet
Merveille, à la limite d l'hystérie, déboule en coup de vent dans l'Hôtel Dieu..

Mesdames....., Mesdames....., Quel désastre....!
On vient de repêcher le beau corps musclé de Sire Brummel dans le Clain....


Que s'est-il passé ici hier au soir...? Etiez vous donc dans un tel état ...que vous l'auriez par inadvertance balancé dans le caniveau avec l'eau du bain...?

Se tournant Vers Dra, elle ajoute d'un air désolé...

Ah.... On a aussi retrouvé le corps du jeune Sire Benzakour.... le malheureux, semble-t-il, s'est risqué hors les murs tout seul.....

Avisant le jeune Judu étendu avec une piteuse mine, elle ajoute:

Dra , prend soin de lui..il ne faudrait pas qu'il lui arrive une telle mésaventure...
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Merveille.du.mounet
--Un_voyageur
Rififi était un petit voyageur et il se dirigeait vers le Sud, le Sud lui avait-on dit regorgeait de merveilles en tous genres...

Il passa par l'hôtel Dieu qui grouillait d'activité, et bizarrement, il se sentit bien ici et décida d'entrer voir ce qui s'y passait..

Il vit des gens qui s'amusaient d'autres blessés et interrogea celle qui devait être la tenancière de l'établissement, s'il pouvait faire quelque chose pour leur venir en aide.

Bonjour Gente Dame, je suis Rififi, je viens du nord, à moins que ce ne soit le Sud... je ne sais pas ... Je suis arrivé par là bas
Désignant le Nord, il reprit son babillage
C'est un bel endroit ici, on y trouve quoi ? ça sert à quoi toutes ses choses ? Il désigne de nombreux objets les uns après les autres, sans vraiment attendre de réponse, puis s'approche d'eux et les examine minutieusement...
Son regard se porte sur un homme en sang
Il a pas l'air bien, c'est pas un dispensaire ici non ? Parce que vous savez, moi j'aime bien les médecins, ils sont gentils, ils mettent pas Rififi dehors

Dites moi dites moi, comment puis-je aider ?
Faisant un gigantesque sourire qui lui fit craquer la mâchoire, il attendit tout de même une réponse...
Sandrae
Tandis que chacun vaquait à ses activités, Léo courant après des couvertures Paupau après des tartes, Brummell après les jupons, euh non, soignant Judu, Judu après sa santé, Merv' après un cadavre bien vivant, Dra après ses chimères, un nouveau courant d'air traversa les vastes salles de l'hôtel réaffecté. Suivi d'un rififi peu commun, lequel se baladait, indolent, d'étagères en armoires et de fioles en cornues. Son œil, interrogateur, se posa sur la médicastre, bien occupée à panser le sieur Judu, maintenant décrotté et souffrant de multiples plaies et contusions.

Rhooo, Merv', tu dois te tromper, le Beau Brummell est ici et va fort bien, par ma barbiche. D'ailleurs, je pense que tu peux le reconduire à la porte, il semble bien égaré, présentement.

Esquissant un sourire, elle convia le sieur à sortir, puisque son rhume tout autant que son aura olfactive étaient au beau fixe.
Soucieux de venir en aide à la donzelle, Rififi s'approcha de la table d'opérations.

Et bien, voui, donnez-moi donc l'aiguille que voilà, désinfectez-la par le feu, et puis nous allons recoudre ces quelques lambeaux de chair...

Le temps de nettoyer les blessures plus au profondeur, un peu d'alcool et décoction de genévrier et épilobe. L'aiguille saine lui fut tendue, la plaie recousue, le sieur Judu pâle comme la lune menaçait de tourner rapidement.
Une petite tasse de remontant plus tard, Paupau arriva avec les gâteaux tout chauds, fumant encore, à bout de bras.

Messire, je vous prie, prenez un siège. Et une part de ma dernière expérience culinaire. Désirez-vous autre chose ?
Vous semblez fort curieux d'en savoir davantage sur l'art du mire et de l'herboriste... Feuilletez à l'envi ce grimoire, vous y trouverez choses bien instructives...


Dra prit le temps de laver ses instruments, puis alla vider l'eau du baquet qui ne pouvait plus servir à rien, sinon à un bain de boue.
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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
--Un_voyageur
Rififi se fit un plaisir d'aider la dame et fit tout bien ce qu'elle lui demandait.

Il l'écouta ensuite ...
Citation:
Messire, je vous prie, prenez un siège. Et une part de ma dernière expérience culinaire. Désirez-vous autre chose ?
Vous semblez fort curieux d'en savoir davantage sur l'art du mire et de l'herboriste... Feuilletez à l'envi ce grimoire, vous y trouverez choses bien instructives...


Il mangea ce qu'on lui avait donné et parla en même temps
Merch'i beaucoup Madame le docteur ch'est très bon mhhhh

Finissant sa bouchée, il s'exclama :

Oh oui tout m'intéresse et il commença à lire le bouquin qu'elle lui désignait.

Il feuilleta quelques pages, puis, la voyant s'éloigner, se désintéressa du livre pour explorer la grande salle qui s'offrait à ses doigts rapides et experts qui touchaient tous les objets et de temps à autre, inconsciemment les portaient à l'une des nombreuses sacoches qu'il possédait.

Entendant des pas qui revenaient vers lui il retourna vite à sa lecture, comme si de rien était, et s'intéressa à la page qui était ouverte.

Il se retourna et vit la dame qui revenait.
Il lui sourit
C'est très intéressant ... on y apprend beaucoup de choses...

Prenant une pose très calme, il se replongea dans l'étude du bouquin.
Sandrae
Judu ne pipait mot. Il semblait plongé dans un semi-comas bien inquiétant. Peut-être déjà gagné par la gangrène, le cerveau malmené par un mal opaque. Dra le força à boire de ce breuvage à base de coquelicot, celui qui au commencement avait permis à Kil de s'endormir malgré la douleur et les blessures. Le sieur en effet en tarda pas s'allonger sur un lit disponible, et à sombrer dans un sommeil réparateur.

Tandis que l'herboriste allait lui chercher une autre couverture, le voyageur se plongea - hum - dans la lecture poussée et assidue du grand grimoire. Lorsqu'elle revint, il était là, immuable, stoïque et passionné. L'œil professionnel de la médicastre reconnut là les incontournables qualités du métier. Sagesse et persévérance. Qu'elle-même incarnait, nul n'aurait pu dire le contraire.

Voulez-vous boire autre chose d'autrement tonifiant, messire ? Une petite liqueur ? Tenez, je vais vous démontrer les vertus digestives de la verveine.

Mais elle eu beau chercher sa fiole, impossible d'y remettre la main. Comme si elle s'était volatilisée. Grimaçant un peu, elle se rabattit sur de l'absinthe, qui possédait de comparables propriétés, et d'autres que l'on taira ici. Servit deux chopines, et reprit la conversation où elle l'avait laissée.

Ainsi, vous êtes en voyage ? Et vous allez loin comme cela ? Je projette moi-même de parcourir un peu le monde, en bonne et tendre compagnie. Mais à vrai dire, nous ne savons toujours pas où nous irons. Est-il des contrées plus plaisantes, plus douces, moins belligérantes, dans notre beau royaume ?

Elle sirotait l'alcool en toute quiétude, souriant à son interlocuteur.
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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
--Un_voyageur
Rififi était toujours plongé dans ses lectures lorsque la dame l'interpela.

Voulez-vous boire autre chose d'autrement tonifiant, messire ? Une petite liqueur ? Tenez, je vais vous démontrer les vertus digestives de la verveine.


Volontiers dame docteur ce serait un plaisir

La dame lui tendit une choppe. Il la prit puis goûta le contenu qui dégageait une bonne odeur alcoolisée.
Délicieux, comment nommez vous cela m'avez vous dit ?

Puis la dame lui posa une foule de questions, tant qu'il s'en perdit lui-même
Ainsi, vous êtes en voyage ? Et vous allez loin comme cela ? Je projette moi-même de parcourir un peu le monde, en bonne et tendre compagnie. Mais à vrai dire, nous ne savons toujours pas où nous irons. Est-il des contrées plus plaisantes, plus douces, moins belligérantes, dans notre beau royaume ?

Euh oui oui en voyage, j'espère pouvoir me rendre vers là-bas enfin vous savez le nord le sud, je ne sais pas vraiment où c'est mais pour l'instant je suis parti de mon village natal, je ne sais plus son nom d'ailleurs, mais je saurai le retrouver si un jour l'envie m'en prend, vous savez, on m'a dit que le Sud regorgeait de merveilles, mais de quelles merveilles, ça je n'en ai aucune idée, voyez vous, c'est mon oncle Taille-Crayon qui m'en a parlé, lui a déjà tout fait le Nord, le Sud, partout il me racontait tout pleins d'histoires quand j'étais petit.
Prenant un instant pour respirer, il reprit son babillage...

Oui mon oncle disait que partout il y avait des choses intéressantes à faire, même dans le dessous de la terre, il y est allé et m'a dit qu'il y avait découvert pleins de petits personnages qui se chamaillaient tout le temps en buvant, ce sont des gens très sympathiques, j'aimerais beaucoup les rencontrer, mais pour cela il me faut trouver le chemin de l'en dessous...

Il s'arrêta un instant pour réfléchir ...
Sandrae
Dra commençait à sentir les effets secondaires de tout ses traitements cumulés, la tête lui tournait agréablement. Il semblait que les damoiselles s'étaient éclipsées, lavées soignées et déjà presque guéries. Du moins, on ne les entendaient plus. Sinon le charmant babillage du sieur, l'hospice reposait dans un silence parfait, à peine troublé de part en part par de lointains piaillements de volailles.

Voui, c'est de l'absinthe... une liqueur que je produis moi-même.
Vous avez connu votre oncle ? vrai ? vrai de vrai ? Moi, en fait, je suis née ici, mais par contre, je n'ai pas vraiment de famille. Enfin, une mère, morte assez jeune. Et une sœur, qui vit chez les carmélites. Rhooo, je suis bien mieux ici, car si ces dames m'ont longuement enseigné la science des plantes, enfin, leurs mœurs sont des plus étranges. Ne pas boire, ne pas parler, ne pas aimer sinon Christos ou Aristote... Quelle affaire ! Mais il doit être bien doux, d'avoir pour soi des souvenirs aussi... rocambolesques.


Car bien que naïve, Dra ne croyait pas à l'histoire que le voyageur prenait un plaisir non dissimulé à lui raconter. D'autres, avant lui, lui avaient narré la mer : elle l'avait vue, et pouvait témoigner de sa splendeur. Un autre encore lui avait conté le bonheur des voyages : elle s'en irait très prochainement pour y prendre goût... ou revenir. Alors qu'un jour un homme frappe à sa porte pour lui parler de son oncle, cela passait, mais que celui-ci eut pour nom "Taille-crayon", elle sentait bien que l'on se moquait.
Par contre, sa curiosité fut piquée par ces rencontres inopinées avec les gens "du dessous".

Ah ? Et vous pensez pouvoir les retrouver ? Des petits personnages ? grands comme Tom-Pouce ? Vrai ? Rhooo... vous avez dû voir de drôles de choses, alors... Mais comment ferez-vous, pour pénétrer dans les profondeurs de la Terre, et en ressortir ? Ne risquez-vous pas de vous retrouver coincé, au beau milieu des farfadets ?
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Tant va la cruche à l'eau
qu'à la fin elle se brise.
--Un_voyageur
Rififi écouta ses nombreuses questions...
Ah ? Et vous pensez pouvoir les retrouver ? Des petits personnages ? grands comme Tom-Pouce ? Vrai ? Rhooo... vous avez dû voir de drôles de choses, alors... Mais comment ferez-vous, pour pénétrer dans les profondeurs de la Terre, et en ressortir ? Ne risquez-vous pas de vous retrouver coincé, au beau milieu des farfadets ?

Oh oui j'espère vraiment pouvoir y aller, mon oncle m'a dit que c'était vraiment chouette et que les Pas-Grands étaient mêmes très hospitaliers, ils offrent toujours beaucoup de tournées générales, ça lui faisait beaucoup plaisir, mais il ne se rappelle malheureusement plus de l'endroit par lequel il était passé pour se retrouver "sous-terre" et puis, il m'a dit que cela me ferait beaucoup de bien de vagabonder à travers le monde.

Mon oncle Taille-Crayon a aussi rencontré des gens étranges, m'a-t-il dit, dans les bois qui bordent les contrées des "Pas-Grands" et lorsque je les retrouverai, des êtres incroyables m'a-t-il dit, avec des cornes gigantesques
En disant ce mot, il écarta les bras le plus qu'il pouvait.

J'aimerais tellement les voir, mais mon oncle m'a précisé qu'ils n'apparaissaient que la nuit venue pour disparaître avant l'aube, c'est pour cela que j'essaye d'y passer le plus de temps mais malheureusement, pour le moment je n'ai pas pu en rencontrer un seul.

Ils pourraient certainement m'indiquer le chemin de "l'en-dessous" et ensuite je pourrai voir les "Pas-Grands" ce serait vraiment génial vous ne trouvez pas ?


Ne lui laissant même pas le temps de répondre, il continua son babillage incessant...

Pour ce qui est de ressortir, vous savez moi je ne me perds jamais, quoiqu'il arrive parfois que je m'égare légèrement, mais je retrouve toujours mon chemin une fois où l'autre, c'est quelque chose que nous devons avoir dans les veines, nous les "Kender"s, puisque oui, mon nom de famille est Kender. Nous avons toujours eu le sens de l'orientation, et nous savons dessiner de très belles cartes.

Il sortit un paquet de parchemins d'une de ses sacoches, en choisit un et le déroula. Des dessins quelque peu schématiques y étaient inscrits.

Voici une carte de ce qui se trouve par là-bas Fit-il en désignant le Nord il entreprit de décrire sa carte.

ça c'est la forêt qui est juste à côté du village, sinon j'ai cru apercevoir un lac un peu plus haut, il est dessiné ici

Faisant un énorme sourire, il s'interrompit pour laisser tout de même la dame médecin parler.
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