[RP] La vengeance du Lézard

Chez lui :

Il fît le tour de sa propriété sûrement une dernière fois. Il inspecta chaque recoin, pour voir si il n'avait rien oublié. Il avait nettoyé le sang de chaque carcasse, vérifié ses 12 lames, il les avait même affutées pour l'occasion. Les lézards avaient encore pris possession d'Oda en prenant le So de Nakatsugawa. Mais la retraite leur avait porté un dur coup. Deux des siens blessés à mort, et l'ancêtre qui avait cassé sa pipe et sa canne. Point de larmes mais les yeux du Loup s'étaient embués en apprenant la nouvelle. il était entré dans un rage effrayante qu'il avait du passer sur ses carcasses pour le moment. Mais ce moment était terminé. L'heure était à la vengeance et au sang.

Il lança un dernier regard en arrière, sortit et ferma la porte sur sa vie à Gifu. Il lui restait une dernière tache à accomplir. Une tache de sang et de vengeance. La nuit serait longue et demain les rues de Gifu seraient rouges.

Devant le point de rendez vous, il rejoignit ses compagnons, ils étaient tous présents, tout ceux qui avaient pu venir étaient venus.
Tous les visages de ses frères et sœurs tendus et crispés par ce besoin de vengeance. Ils se regardèrent, échangèrent quelques signes et en silence partirent donner le spectacle d'une danse mortuaire et du chant de l'acier.


Dans les rues de Gifu :

Le Loup marchait en tête, c'est lui qui connaissait le mieux les lieux. La ville il aurait pu la parcourir les yeux bandés et à l'odeur de ses rues. Le groupe se déplaçait furtivement dans un silence quasi total. De temps en temps seule la lune reflétait un éclat argenté sur un poignard au clair. Le Loup prenait les chemins les moins surs, les coupes gorges dans lesquels la garde ne s'aventurait pas. Seul un habitant croisa leur chemin, un ivrogne qui venait de sortir d'une gargote pour soulager sa vessie. Avant même qu'il ai pu détacher son hakama, il sentit un filet chaud couler sur son torse, il vit une trainé écarlate et mourut en quelques instants. Le Loup lécha sa lame et repartit à l'assaut de la ville. Le groupe accéléra le pas, ce premier sang avait gonflé l'adrénaline de tous les lézards présents.


Devant le Sô :

Deux gardes seulement pour garder les portes sûrement quelques uns de plus à l'intérieur, et l'éventuel présence de la milice.
Aucune importance plus ils seraient nombreux et plus le sang coulerait, le prix de la mort et des blessures de ses amis serait élevé.

Il se retourna vers ses amis et leur dit :

- C'est le moment, faites couler le sang... Pour Zaï !

Il dégaina un kunaï ajusta son bras et dans un éclair argenté qui traversa la nuit le premier garde tomba, l'aiguille plantée dans la gorge. Le temps que le second prenne la mesure de la situation une lame lui transperça le ventre. Le Loup récupéra le kunaï et entreprit d'ouvrir la porte avec 2 crochets. Il pouvait remercier sa mère d'avoir été une Shinobi émérite.

Une fois que la serrure céda, la porte s'ouvrit sur lui et ses compagnons.
Il placarda un papier à l'entrée du Sô.



La vengeance commençait maintenant, au moment ou le silence se brisa sur le Sô de Gifu

{P} : Sujet déplacé en gargote à la demande de l'auteur

[Chez Axou & Lili]

-Apportes moi du Saké, sale fainéante!

Il était tranquillement assis au bord de son étang, regardant la jeune femme se retourner vers lui. Sous une frange taillée à la va vite, deux petits yeux étincelaient d'une étrange lueur.

Un sourire rempli de malice ensoleilla son visage.


-Mon cher Axouni, je vous trouve un tantinet mal élevé. Et pour ne pas utiliser un vocabulaire plus pompeux plus longtemps, je dirais même que vous n'êtes qu'un sale porc en manque de pouvoir.

Les lèvres d'Axouni se découpèrent dans un large sourire.

-Bon d'accord, c'est mon tour. Humpf, A chaque fois c'est la même chose..

-C'est vrai que niveau pouvoir, vous êtes vraiment devenu mou...On est bien loin de la prise du Sô

Il observa son visage, et s'arrêta sur la cicatrice qui lui fendait la joue. Elle avait survécu mais avait tout balancer. Comment lui en vouloir? C'était lui et lui seul qui l'avait emmené dans cette aventure...

Il l'avait par la suite revue, elle l'avait cherché. Il s'était senti très mal à l'aise, mais avait fini par comprendre ce qui s'était passé. Ils avaient fini pas se trouver, et habitaient dans un coin reculé de Gifu. Il allait à l'université, apprenait l'art de la Guerre, elle se reposait, encore fragile.

Viens, on va boire le Saké en Gargote.

[Dans les rues de Gifu]

A peine avaient-ils poser le pied dans la gargote municipale, qu'ils entendirent bruits de coup. Ils sortirent en courant et jetèrent un coup d'œil en direction du So. Un vrai carnage avait lieu.
Il fit une moue à Lily_puce qui tendit son index en direction d'une personne.

Il suivit son doigt et ouvrit des yeux tout grand. Le Loup! Il reconnut certains des compagnons Lézard. Il fit un large sourire à sa compagne, elle lui toucha le bras.

Il s'avancèrent un peu plus près, histoire qu'on les voit. Les lézard sauraient où trouver refuge, si ca tournait mal, Comme une invitation, il pencha la tête lorsque son regard croisa, dans la chaos, celui d'un compagnon lézard. S'en suivit un large sourire de satisfaction.

Ashura quitta le dojo, après l’entrainement. Elle se dirigea vers le quartier des gargotes. Elle avait envie d’un petit verre de saké. En marchant, elle s’enfonça dans une ruelle sombre. Elle avait l’habitude de l’emprunter, mais celle-ci lui paraissait encore plus noir qu’à l’habitude. Elle regarda le ciel, et voila l’explication, quelques nuages masqués la lumière de la Lune.

Son pas raisonnait, il n’y avait pas un bruit. Cela lui fit un frisson dans le dos. Elle accéléra sa marche, et déboucha sur une autre rue qui donnait sur quelques gargotes. Elle stoppa nette, elle sursauta légèrement, un homme était allongé la par terre.

Elle allait passer son chemin quand quelque chose attira son regard. La lune avait apparu derrière le nuage, éclairant la ruelle. Elle dévisagea l’homme à terre. Une empreinte d’horreur se dessina alors sur son visage. La devant elle, l’homme gisait dans une marre de sang. Un reflexe lui fit prendre sa lame, et regarda autour d’elle, mais pas âme qui vive. Celui qui avait fait ça était déjà loin.

Elle reprit son souffle, son rythme avait accéléré. Elle se demanda qui avait bien pu commettre un tel acte, et pourquoi ? Un règlement de compte peut être, cela était possible, pourquoi avait-elle décidé de passer par là.

Elle regarda encore, elle se dissimula dans l’ombre, écouta le moindre bruit, mais n’entendait rien. Elle décida de repartir et de prévenir quelqu’un en gargote.
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yuny, exténuée après une nuit entiere à tenter de reprendre le so, couverte de coup et de blessures alla poster un message un peu partout dans la ville...

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Kuan avait suivi le mouvement sans grande conviction. Il avait aidé à prendre le sô, et aidé maintenant à le défendre. Mais qu'est-ce que c'était pas drôle... Au moins à Nakatsugawa, il avait eu le temps de préparer des blagues avant l'attaque, avait nargué les gardes et s'était moqué du trouble causé. Là, ils étaient entrés très facilement à l'intérieur, et personne ne l'avait attaqué, si bien qu'il n'avait même pas pu utilisé son scalpel de la mort qui tue. Et lui, il ne tuait pas pour tuer. Que les méchants ! Ben oui c'est logique aussi.

Alors le marmot traînait dans le village, les mains dans les poches, en sifflant tranquillement, Berthe la belette sur ses talons. Il souriait de voir le bazar créé par ses copains, et s'amusait à balancer quelques crottes de nez, lâchait des poules dans les habitations, et bombardaient tout le monde de bombe à eau. Chacun sa méthode.

Lui il n'avait pas vraiment compris encore ce qu'était la mort, et encore moins que la vie ne se résumait pas un jeu grandeur nature. D'ailleurs, il veut la mettre en prison la vie. Parce qu'elle est pas juste ! Si si.

Moi j'y serai daimyo ! Alors faut être gentil avec moi maintenant, sinon après j'vous y met tous en prison.

Et devenir riche de crottes de nez tant qu'à faire.
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De la fenêtre de la gargote, Naka' sourit en voyant la bannière de leur clan volet au vent. Tout à côté, Esculo, tenant fièrement le poteau qui maintenait le tissu bien droit. Droit comme eux, les Lézards.

Ils avaient dit qu’ils maintiendraient les finances. Difficiles avec une trésorerie pareille. Il y avait fallu que même Le Loup mette la patte à la poche et fournisse quelques écus personnels. Ben oui, l'embauche d'un fonctionnaire ça se paie et pas qu'en mercis.

Bien que la Lézarde s'amusait et que tout son être réclamait vengeance pour les blessures de son amie et la mort du vieux, Naka' commençait réellement à s'ennuyer du Cloaque. Et, entre nous, l'administration d'un Sô, pas pour un Lézard hein. Mieux vaut tout casser.

Sur ces pensées, elle referma bruyamment le gros livre de compte et sortie furtivement de la gargote...
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Ashura après sa macabre découverte dans la rue, avait essayé de trouver quelqu'un le soir même mais le village semblait désert. Elle avait appris que le sô était tombé la nuit même par les Lézards.

La nuit qui suivit la prise de sô, elle, qui était une simple paysanne, son seul bien était sa terre et cette lame qu'il lui venait de sa famille, avait décidé de se révolter. On ne les avait pas choisis, pour elle il n’avait aucune légitimité. La révolte avait fait rage, mais ils étaient qu’une poignée face à la défense qu’ils avaient mise en place.

Pendant la révolte, elle avait été blessée par un des gardes. Mais par chance, quelqu’un s’était interposé entre elle et lui, au moment où celui-ci voulait lui porter le coup de grâce. L’homme qu’elle ne connaissait pas, lui avait dit de fuir. Elle était partie se réfugier.

Le lendemain, elle apprit que la révolte n’avait pas abouti. Elle se demanda si l’homme qui lui avait sauvé sa vie était encore en vie. Elle avait honte de s’être sauvée sans demander son reste. Elle avait soigné sa blessure au bras, sa première cicatrice, et se dit pour elle-même cela ne sera certainement pas la dernière.

Elle se dirigea vers le sô. Il y avait une bannière qui flottait au vent. C'était bien la première fois qu'elle la remarqua, elle était simple il y avait un symbole de dessiner dessus. Elle ne reconnut pas tout de suite, elle avança les yeux fixés dessus. Tout d'un coup elle reconnut un lézard la marque des Lézards. Son coeur ne fit qu'un tour, elle courut en direction du sô.
Elle contemplait la destruction du sô, elle resta là un moment. Elle avait pris avec elle la lettre du shomin

Elle se plaignait que le sô soit en piteux état, normal puisqu’il venait d’être pillé avant leur arrivée. Elle proposait même des postes de milicien pour se défendre, et mettre aussi un impot. Cela la fit rire jaune, la plupart des lézards qui étaient présents n’étaient pas de Gifu, ils s’en moquaient puisqu’ils ne paieraient pas. Tout ça pour les défendre.
Elle chiffonna le message.
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La vue baissée chez Pitite _vieille,mais elle savait reconnaitre un chat.Toute le monde criait aux lézards à droite,au lézards à gauche mais non d'un ptit kimono y avait rien qui y ressemblait dans le coin.

La nuit d 'avant il avait plus comme le saké coule en gargotte.Sa vue fatiguait et le papier était taché d 'encre dégoulinante.....
Elle tacha de lire malgré le vacarme assourdissant de la rue....Mais vont-ils pas se taire?!

En lisant elle essayait de réfléchir,vaine tentative de réflexion.............

Un papier usé,une écriture brelin brelanque.....

-Habitants....au hazard nous prions le sô,
nous ne prendrons pas de roux.....roux.....qu 'est c 'est?et .......
Alors.....prendre les vieux .....ben tiens je vais t en mettre moi des vieux!
-Recoudre pour l'armée.....alors non seulement ca circule mais en plus faut bosser pour......
lancer des rateaux.....et qui va me le rendre ensuite?
et .....quoi?...donner des mots à Kuan?....a oui il veut lire ce petit....

-Mais pourquoi les lezards..........moi j 'en vois pas..........un bruit récurant la titillait ....bzzzzzz,saleté!!!!!et paf!La tapette tueuse s 'abattît sur Bzz la mouche.....ah mais quand c 'est pas les chats c est les mouches......

Elle leva le nez ne pouvant terminer sa lecture et vit une paire de moustache s'approcher dangereusement de sa frimousse....vilain chat!!!!!!Veux tu t 'en aller!Et la tapette frappa de nouveau......
Ses betes sont de plus en plus grosses,on les nourris trop......

Armée de sa fidèle tapette elle décida d'aller au sô pour remettre les idées de l 'administrateur en place...non mais on a jamais vie ca ,laisser une ville se faire envahir de chats,coudre pour l 'armée,y en a ils feraient n importe quoi pour se faire élir!

La victoire avait été belle. La Cuite qui suivit encore plus. mais voilà, après les abus des librations, comme d'habitude vient la gueule de bois.

Les 3 jours suivant furent éprouvant car le saké etait a sec, rien donc pour la faire partir cette gueule de bois!

La défense du So ne fut pas trop difficile au début, et puis passé l'aveuglement de la rage de vengeance, l'envie de découper du paysans innocent ne lui venait pas à l'albinos. Après tout ils étaient bien comme lui ces petits traines misères, des esclaves d'un Daimyo qui n'en avait que faire de ce qu'il considérait comme de la vermine, la plèbe. Allez leur expliquer ça, aux paysans du coin.

Bon d'accord, ils s'étaient un peu emportés au début ce qui avait causé quelques victimes collatérales lors de la prise du So, mais ces pauvres miséreux devaient se rendre compte de leur statut d'esclave du Daimyo et se rallier aux Lézards, le seul clan à s'opposer ouvertement à la corruption rampante et au dictat d'un Daimyo(tte) qui se prenait pour l'égal d'un dieu!

Ouais bon, avec leurs fourches difficile d'engager la conversation politique...

Et le 4eme jour arriva, cette fois ils étaient venus en force... L'albinos remarqua meme une grand mère au premier rang et une sorte de bushi qu'il avait déjà vu quelque part brandissant un sabre...

L'était temps de mettre un terme à la discussion politique se dit l'albinos, et de tirer sa révérence. Descendant les escaliers, il cria:

"Naaaak, Le Vil, Gamin, c'est maintenant, faut qu'on se caaaaaaaaasse!


Comme à son habitude dans ces moments là, l'albinos choisit d'éviter la mort glorieuse et jetant une torche au reste du So encore debout, repéra ensuite où se dirigeait la fumée rabattue par le vent et courut sous son couvert pour s'enfuir du So. Bousculant la petite vieile au passage, il s'excusa:

"Scuser ma ptite dame, c'est qu'avec cette fumée je ne trouve plus le chemin pour aller reprendre le so aux brigands!"

Puis il s'éclipsa par derrière...

[village de Gifu]

Hinks avait accepté de prendre le So en main et déja les choses s'amélioraient. Quelques brigands tentaient vainement de reprendre le pouvoir à Gifu.

Tous ceux qui avaient participé à cette libération avaient été présent sur la place et parmi les paroles et discours, nombreux se souviendraient du discours de Shinken.


Pourquoi voulez-vous que nous dissimulions l'émotion qui nous étreint tous, hommes et femmes, qui sommes ici, chez nous, dans Gifu debout pour se libérer et qui a su le faire de ses mains. Non ! nous ne dissimulerons pas cette émotion profonde et sacrée. Il y a là des minutes qui dépassent chacune de nos pauvres vies.

Gifu ! Gifu outragé ! Gifu brisé ! Gifu martyrisé ! mais Gifu libéréééé !
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