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[RP] Quartier "Le Cloaque"

Esculo


Officiellement appelé "Le Quartier du Clos Aqueux" par les autorités de la ville de Kiyosu, le quartier est plus connu par les habitants sous le nom de "Le Cloaque".

C'est le quartier pauvre et mal famé de la ville, si ce n'est quelques demeures en bord de mer.
Dans ses ruelles sombres se retrouvent filles de petites vertus, brigands, assassins, pirates, mendiants, soulards et toutes autres sortent de raclures qui composent ce monde.

Entrer dans le Cloaque, c'est entrer dans une ville dans la ville. Une ville qui reconnait ses propres chefs, ses propres lois, ses propres valeurs.

Au centre du quartier, au carrefour de toutes les mauvaises rencontres, se trouve la plus importante bâtisse : la gargote "Aux Fières Raclures".

Si vous n'avez pas peur de perdre votre innocence, si vous ne craignez pas de finir égorger dans une ruelle sombre, si vous cherchez quelqu'un qui pourrait s'occuper à votre place d'une basse besogne, alors entrer dans "Le Cloaque"...mais attention au trop plein de sensations.

Esculo
"Il fait noir, je suis couché sur mon lit, mais je ne sais pas dire quelle heure il est.

Dans n'importe quel autre quartier populaire de n'importe quelle autre ville, on vous dirait "attention, ne sort pas quand il fait noir ! C'est dangereux !".

Dans Le Cloaque il fait toujours noir...ou il ne fait jamais jour...question de point d'vue.

Le noir c'est beau ! Ça respire la liberté. Quand il fait noir, vous pouvez faire ce que vous voulez, on vous remarquera à peine.

Le Cloaque ! Que j'aime ce quartier dans lequel j'ai débarqué quelques instants après que mon bateau soit à quai.
Que j'aime ses coins et recoins secrets, ses habitants et leur caractère, ses gargotes toujours pleines, ses rues qui ne dorment jamais...et puis...cette sensation de manger la vie à chaque instant et de remarquer la chance qu'on a de survivre au milieu de ce chaos, de s'endormir en se disant qu'on a vécu une journée de plus et de remercier les Kamis de nous donner cette possibilité.

Le Cloaque, ce repère de raclures, cet amas d'êtres abjects, cette fourmilière de miséreux.
Ces vies qu'on veut cacher du regard des gens honnêtes et travailleurs qui n'ont eu que pour chance d'être nés avec des kobans en poches et d'avoir su saisir des opportunités qu'on n'aurait jamais proposé à des petites gens.

Je me couche le soir et j'entends le voisin du dessus, un peu éméché, qui bat sa femme parce qu'elle ne lui a pas apporté son repas à temps.
Je me lève quelques heures après, et je vois par le fenêtre cette même femme sans vie, pendue à une corde.
L'homme n'aura rien à cacher, la justice ne rempli pas son rôle dans l'quartier.

Et finalement c'est tant mieux.
En dehors de nos rues ils nous parlent de code d'honneur et de justice.
Mais ils sont enchainés à leurs propres règles.
Ici la règle elle est la même pour tous : Survivre !
Et c'est souvent le plus fort qui gagne.

Il fait noir, je suis couché sur mon lit, et je ne sais toujours pas dire l'heure qu'il est. Au dessus, mon voisin est entrain de s'taper sa nouvelle femme."

Zaitochi
Zaitochi jeta un rapide coup d’œil sur sa bicoque délabrée, puis tourna la tête vers la taverne des fières raclures, juste de l’autre coté de la rue.
Non, il n’avait vraiment pas envie de se coucher si tôt ...

L’écureuil félin et le vieux singe rentraient tout juste d’une partie de chasse aux pigeons dans la campagne environnante et, non, ce n’est pas que la récolte ait été formidable, même si elle était loin d’être ridicule, mais le vieillard avait vraiment envie de s’en jeter un petit dernier avant de rejoindre sa paillasse crasseuse pour un repos amplement mérité.

Il adressa une petite tape amicale sur l’épaule de Scrat pour le motiver.

Dis-moi mon vieux, pourquoi tu nous ouvrirais pas ta taverne ? Histoire de boire un verre pour fêter notre retour indemne ...

La queue du lézard, ou le nid de serpent, c’est ainsi que le vieux singe aimait surnommer l’endroit ou se croisaient les principales routes d’Oda. La croisée des chemins, une place hautement stratégique où se combattaient en permanence de nombreux groupes de voleurs et de voyageurs, l’endroit de loin le plus dangereux de tout le Kuni, si ce n’est du pays, c’est précisément là que les deux compères, en compagnie d’autres chasseurs, venaient de s’aventurer. Ensemble, ils étaient parvenus à dépouiller un groupe de paysans aussi stupides que lâches, dont le chef arrogant disait être un membre important du Clan Kimoura, ou Kimoucha, ou quelque chose comme ça …

Bref, après plusieurs jours de dur labeur, les deux hommes méritaient bien un verre et Scrat ne refusa évidemment pas la proposition du barbu.

Les deux hommes franchirent la porte et commencèrent à boire. Cela dura jusqu’au petit matin …
Neelahne
Une masure au bout le rue,elle regardait l 'endroit et émit un léger sourire à la vue de la charpente branlante et du plancher qui avait dépassé l'état de pourrissement...sans parler du remugle qui l 'obligeait à respirer par la bouche.Elle écrasa un cafard qui eu la malchance de passer par là et haussa le épaule.
Mais elle était chez elle.
Le numéro quatre.

Coïncidence,elle était face au temple,voilà de quoi prier les kamis et implorer les dieux .Tous les matins elle aurait une pensée pour eux,leur demandant de bien vouloir mettre sur son chemin les incrédules aux bourses remplies.

Elle ouvrit le pan d'un rideau dévoré par les mythes et regarda dehors.Elle humait l 'air, subtil mélange de poissons fumé et de couenne grillée.Et puis ce relent qui sortait de la terre elle même.

Son attention fut attirée par cette femme qu'elle avait croisée auparavant.A moitié nue ou à moitié habillée,tout dépendait...
Elle devait être belle autrefois,de beaux yeux èmeraude,une chevelure soyeuse.Aujourd'hui...un regard voilé mais qui en disait long,une voix éraillée,et ses mèches grossières qui encadraient son visage...

Elle se tenait la tête, accoudée au mur.Elle jouait des hanches devant les hommes en les toisant de son regard gourmand.Elle accostait à tout va,baladant ses mains sur les passants à qui elle aurait bien promulguer quelques douceurs contre menue monnaie.

De sa fenêtre Nee la regardait.Le temps l 'avait usé,ses traits témoignaient d 'une vie bien remplie ou peut être vidée de tout.Dans son esprit étaient consignés ses souvenirs,et surement aurait elle souhaitée en oublier certain.Combien de confidences sur l 'oreiller a t 'elle recueillit dans le creux de son oreille?Combien d 'hommes étaient venu quémander ses faveurs,la traitant comme un bout de viande et la méprisant...?Ne se demandant même pas quel était son nom...

Je l appellerai Lily.

Son corps était un temple,foulé et piétiner par ceux qui la considére comme une rien du tout,juste bonne à se coucher et à dévoiler son corps,s'offrant pour une heure ou pour une nuit à son amant d 'un soir.Elle avait sacrifiée une des choses les plus précieuse qu'un femme puisse posséder.
Sa chair ne lui appartenait plus mais son âme si.Personne ne pourra lui voler ni la violer.

La voilà aujourd'hui qui survit,perdant les hommes par leurs propres vices,les tentant.Se jouant d 'eux,elle devait connaître la nature humaine sur le bout des doigts.

Plus je la regardais et plus elle se fondait dans le décors,ici elle était chez elle à sa place.

Bordée par les rugissements de la mer,elle menait ainsi sa vie,Lily,la putain du Cloaque.

_________________
--Le_vil
Un homme encapuchonné s'avançait dans les ruelles sombres du Cloaque.

'pousse toi d'la !

Celui à qui il s'adressait était un vieil homme mort ivre qui comatait au milieu de la ruelle et gênait le passage du mystérieux personnage. Le vieux ronflant toujours, l'homme donna de grands coups de pieds dans sin ventre.
Visiblement, celui-ci était pressé d'arriver à sa destination et tout ceux qui se mettrait sur son passage en ferait les frais.
Enjambant le corps du vieillard assommé, celui qu'on surnommait le vil continua sa route.

Arrivé devant "Aux fières raclures", il entra et alla s'installer en habitué dans un coin sombre et relativement discret.
La personne avec qui il avait rendez vous n'était pas encore là.
Le vil maugréait. Il n'aimait pas perdre son temps.
Il commanda un saké au tavernier et attendit quelques minutes.


Enfin vous vla. Vous aviez perdu l'plan du quartier ou quoi ?

Celui qui lui faisait face était un simple messager. Il n'avait jamais vu son vrai commanditaire. Peu importe, seul comptait les kobans qu'il touchait à la fin.

Voilà vos instructions et quelques kobans d'avance.
Comme d'habitude, nous comptons sur vous pour être discret. Je ne reste pas...
Dit le messager en faisant un grimace.

Quoi ? l'odeur et les lieux vous indisposent ? M'étonne pas ! P'tite nature !

Et le vil s'en alla dans un rire gras.


Le messager parti, Le vil prit l'enveloppe et la bourse qui trainait sur la table.
Les kobans rejoignirent rapidement sa ceinture, c'est qu'il fallait pas laisser trainer ce genre de chose par ici, et l'enveloppe fini sous sa veste.

Peu importe si c'était un vol, un assassinat ou simplement effrayer quelqu'un, le vil le ferait. En attendant il avait des kobans pour s'amuser ce soir.


Tavernier, c'est ma tournée !
--Wasabi


Wasabi, une nouvelle fois, errait comme une âme en peine dans les dédales du Cloaque … Chaque soir, d’étranges pulsions le poussaient ainsi à quitter son taudis pour arpenter seul les rues du quartier.

C’était pire depuis quelques jours, depuis qu’il avait aperçu cette jeune femme, habitant visiblement seule, tout près d’ici. Durant deux nuits déjà, tapi dans l’ombre, il l’avait observée à son insu.
Non, ce n’est pas qu’elle paraisse crouler sur l’or, loin de là, mais l’appât du gain n’était pas à l’origine de ses pulsions. Il la trouvait à son gout, voila tout, et puis, qui sait, peut être qu’après s’être amusé avec la demoiselle, il parviendrait à dénicher chez elle, quelque chose d’intéressant …

En premier lieu, il avait hésité. C’est que, dans ce quartier, mieux valait savoir à qui on s’attaquait parce que, violenter la cousine d’un lézard ou la maitresse d’un membre d’un autre clan, c’était le genre de chose qui conduisait directement à la fausse commune, sans même avoir l’occasion de plaider sa cause auprès d’un juge …

Depuis, il s’était renseigné et, sauf erreur, la belle ne bénéficiait d’aucune protection. Le champ était libre, s’était décidé, cette nuit il passerait enfin à l’action.

Longeant les murs, il se faufila en direction de la rue du lac. Une fois devant le numéro 8, il fit une pause, vérifia qu’il n’y avait personne aux alentours, puis se glissa derrière les arbres, à l’endroit même où, plusieurs soirs durant, il l’avait observée sur sa terrasse.

Au début, il ne vit personne. Seule la lueur d’une chandelle indiquait que la maison n’était pas déserte. La bave commença à perler à la commissure de ses lèvres. Wasabi se frotta les mains, il allait enfin pouvoir gouter sa peau ...

Au moment même où il saisissait son poignard, s’apprêtant à surgir devant la porte, il entendit une voix. Une voix d’homme …

La garce !!! Pensa t-il en retournant vers le sentier. Demain, il lui ferait payer cet afront … Il s’en fit la promesse …
Esculo
J'ai vu un Yéti !

Si si je vous assure.
Il était tout velu et il sa baladait dans la rue...à poiles...c'est l'cas de le dire.
Et la vous allez pas m'croire !
Il arrive donc et paf, un coups d'patte dans celle de Berthe la belette verte.

"Yop" qu'il lui dit. "t'es vachement appétissante, mais est ce que t'es glissante ?".

Et la Berthe qui le regarde et lui fait un clin d'oeil...

J'vous jure j'l'ai vu, là comme je vous vois tout de vert vêtus.
Je l'ai pas cru comme vous vous me croyez po.
Alors je me suis approché d'lui et je lui ai dit.

"Kon' yeti,
t'viens des montagnes dis ?
A coté d'toi je m'sent pti.
Mais qu'est s'tu fais ici ?

Tes perdus dans mes rêves ?
à moins que ce soit la fièvre,
Faut pas qu'j'en crève."

Et là il m'regarde de son 2m90 et m'fait,
"t'es vachement bien comme gars,
t'm'en passes un peu ?
dis tu m'en..."


...passes un peu d'ton opium magique ? demanda l'homme assis à coté d'Esculo.
--Tatoupike


Le 20 elle avait dit.. Le 20... Pfff c'est après le 19 mouai c'est ça entre le 21... Grrr lé où le 21..

Tatoupiké les bras chargés des paquetages de Rak reniflant, ronchonant comme à son habitude cherchait la baraque..

Regards à droite , regards à gauche , reniffle, pose les paquets à terre, se gratte..

Grrr .. M'aprendra m'aprendra.. C'tout près elle a dit.. pfff mouai dans ses rêves c'tout près.. c'tout près de quoi d'abord tssss... Ressemble à rien ici cte bouge oui .. Même pas un boxon pour se dénaturer le gourgon grrrr... C'tout près...


Grognant s'assoit sur le tas des paquets et sort une bouteille de saké qu'il boit avidement regardant les badauts leur crachant dessus au passage..
Neelahne
La nuit tombait.

A la lueur des lampions,les ombres dansantes sur les murs endossaient cet air menaçant.Apparences difformes sur les façades ,Le Cloaque prenait un autre visage.
Lieu de trafics en tout genre,les entrailles de la ville se révèlent comme le chien ouvre sa gueule.La vermine se montre s'habillant de la moiteur de la nuit et de murmures...
Le cartier était un limon submergé de canailles ,où les parias étaient les rois.Où aucune lois n 'avaient sa place sinon les leurs.

Neelahne se tenait dans l 'encadrement de sa porte.Elle vérouilla l'entrée et s 'en alla...

Elle regardait le va et vient des passants et souriait en voyant les échanges.Elle arpentait le trottoir en direction de la gargote,lieu de rendez vous des Lézards,mais aussi endroit où certains se plaisaient à venir.Nee repensa à la chienne de garde et au Loukoum.Sans oublier les moukères en chaleur qui se trémoussaient à la vue d 'un mal,sautillant et frétillant au moindre compliment.Poudre aux yeux,qui n 'a pour but que de se jouer de leur
naïveté et profiter de leurs corps faciles.

Elle resserra son kimono et tata sa cuisse,s 'assurant que sa lame n'avait pas glissée et que le lacet de cuir ne c 'était pas dénoué.

Elle traversa la ruelle en prenant soin d 'éviter les flaques de boue et de vomissures qui pourrissaient à vue d 'oeil.Là un rat crevé et ici un chat décharné qui léchait un semblant de poisson.

Face à elle une silhouette,les traits indistincts,la respiration forte et cette masse.Elle marchait sans baisser les yeux,,fixant sa route.Antre des ordures ,crevards et autres crapules,l 'endroit pouvait parfois se révéler dangereux.

Elle passa prés de lui sans un regard.Elle ne le reconnaissait pas,il semblait attendre.Il sentait la sueur .

Du coin de l'oeil elle perçut un reflet,un éclair furtif,des pas précipités.


- C'est lui!

Le temps de se retourner,elle vit un groupe se rapprocher,elle se colla contre le mur,laissant passer le convoi.Combien.....?quatre non cinq...la course poursuite continua plus loin.L 'écho en disait long sur la suite des évènements,bruits d'objet fracassés à terre,cris.Elle ne donnait pas chère de sa peau.

Demain un cadavre flottera dans le lac ou pourrira dans une fosse de fortune.

Elle arriva devant la gargote et poussa la porte.L 'endroit était bondé,sa place était réservé.


-kon'n ,racaille Lézardesques....

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Esculo
Il était là, allongé sur sa terrasse...enfin plutôt pallié communautaire qui donnait sur l'extérieur mais qu'il aimait appeler sa terrasse.
Faut dire que plus personne n'osait s'arrêter là de peur de finir 2 étages plus bas, les intestins à l'air et rongé par les rats.

Il fumait de l'opium qu'il avait encore réussi à dénicher on ne sait ou.

Le monde lui paraissait tellement plus beau après avoir fumé quelques fois.

Dans la rue venait d'éclater une dispute.
Il se serait trouvé avec une raclure, il aurait proposé un pari. 1 contre 3 que le gros cuisto du restaurent d'en face parviendrait à liquider son client peu volontaire lorsqu'il était question de régler son ardoise.

Pourtant on aurait pas donné cher du cuisinier lorsque l'autre avait sorti son couteau. Mais il était trop éméché pour savoir s'en servir, et le restaurateur était né dans l'quartier.
Nul doute qu'il ferait une bouffé du prétentieux.

En 5 min ce fut régler.
Les poches vides, le client finira dans la fosse commune quand quelqu'un pensera à la bouger lorsque la puanteur aura pris le dessus sur la paresse des passants.

Quelle bonne soirée...
Akane_dao_rak
Akane le baton en main a la recherche de tatoupiké qui était partit devant se prend de plein fouet les jambes d'Esculo et tombe face contre terre de tout son long.. Hurlant de douleur, prête à donner un coup de baton au chose qui se trouvait dans ses pattes.. Humant l'air , reconnaissant l'odeur familière.. Se relève doucement..

Hum.. c'est toi.. Qu'es que tu fais là allongé à terre..? tu apates les femelles..?

Tout en touchant sa cuisse qui dans la chute était bien écorchée. Faisant la moue , elle s'asseya doucement près d'Esculo sans lui demander la permission.. De toutes façons là ou ailleurs , elle était mieux assise a attendre son abrutis de cousin qui avait comme à l'acoutûmé du s'arrêter dans une gargotte pour brûler ses kobans de la semaine..
Kuan
Un gamin en vadrouille dans le quartier le plus mal famé du coin. Des haillons en guise de vêtements, et les pieds nus noirs de crasse, il vagabonde le sourire aux lèvres, son sifflotement si caractéristique le suivant dans sa démarche désinvolte. Pourquoi ne serait-il pas heureux ? Il a un terrain de jeu grandeur nature immense à disposition, des tas de détritus où se planquer après ses courses poursuites favorites avec le marchand du coin. Celui juste à la limite du quartier. Pas de vêtements, pas de richesse, sans parents, et avec tout juste de quoi se nourrir tous les jours, Kuan mène la belle vie. Il peut faire ce qu'il veut quand il veut, et ça c'est le pied !

Justement, le voilà qui se planque sur le côté d'une maison close, juste à côté d'un type écroulé dans la poussière, la bouteille à la main. Il sort son joli lance pierre fabriqué par Akane avec sans doute des bouts humains. Quelques crottes de nez placées avec application dans le projectile, et il visa l'orifice d'une maison, dans le seul but d'en salir l'intérieur plus qu'il ne l'es déjà. Un grand éclat de rire parvint aux oreilles des miséreux quand son coup porta dans la figure de l'habitant qui a eu la mauvaise (ou bonne selon le point de vue) idée de regarder dehors juste à ce moment là.
C'beau la jeunesse.


Lézard !

Histoire de signer son méfait puéril. Puis il repartit vers sa prochaine blague. C'est qu'il en a dans le ciboulot des inventions dans le genre, ce gosse.

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Neelahne
De retour d'un vagabondage du côté de bisounours Land,elle se précipita chez elle.Un sourire presque sadique sur les lèvres,une étincelle dans le regard,elle parlait a son elle intèrieure....au moins personne pour la contredire.

-Ah mais là mon garçon.....ça va pas se passer comme ca.Tu vas pas jouer les proprios pour locataires indésirables.

Armée jusqu'aux ongles d'un pain de savon,d'un peigne,d'un linge,d'une lame bien aiguisée,et du meilleur amie de la femme ...entre autre....un seau,elle décida que l heure de la guerre avait sonné.Adieu Poux et puces,et autres ......

Foulard sur la tête et cheveux bien serrés dedans ,elle ôta son kimono et endossa une tenue miteuse,la chasse va pouvoir commencer....

Un moment avant,elle avait croisée Kuan,ce môme recouvert de on ne sait trop quoi,et atteint de la démangeouille aigue.Non d'une nouille à potage,le gamin va pas nous refiler les rampant grattant.Se reproduisant a tour de bras,là ,ma gratouille je veille.

Elle passa la tête par la fenêtre et ne vit personne à l horizon......

-Kuan....Kuan.......Kuuuaannnnnnnn........j 'aie besoin de toi,on va à la mer!!!Chercher des moules!Pêcher la morue ....sauvage......il me faut un homme.
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Kuan
[Un autre jour, mais toujours en vadrouille]

Tiens c'qui qui l'appelle ? Il reposa la pauvre grenouille terrorisée à terre, et tendit l'oreille. Très vite, il parvint à l'origine de l'appel et salua d'un grand sourire Neelahne sans se douter du sort qu'elle lui réservait.

Nee' !
Moi j'y sais pêcher les moules ! 'Kire y m'a tout expliqué !


Mais certainement pas en parlant des bonnes moules. Il marcha un instant devant et se retourna vers elle.

On y va ? Pis faut j'm'entraine pour montrer à Yuna après !

Son oeil averti remarqua tout de même le drôle d'accoutrement qu'elle portait.

Pourquoi t'es habillé comme ça ? Y faut tout ça pour les moules ?
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Neelahne
En fière combattante de la crasse corporelle,elle sourit a Kuan.Ah mais l'est rapide le mioche,personne cavale comme lui.Il a pas l'air méfiant pour un poil,en même temps.....

-A oui Akire il t'apprends des trucs?J'espère que t 'es pas trop attentif,si tu veux pas finir comme lui.....ivrogne....et ivrogne...Chui pas sur qu'il soit de bon conseils ,mais si tu veux je te dirai moi ce qu'elles aiment les filles,parceque chui une fille hein,et que Akire c'est un garçon,c 'est nul les garçons .....au delà de dix ans...

-Alors pour les moules,écoute que je t'expliques,faut aller sur les rochers dans l'eau,et les......

Au même moment un convoi de grues passa,toutes plus roses et plus écoeurantes les une que les autres,ça jactait à tout va ,et vas y que je te parle de la dinde qu'a pas dit bonjour,et que je veux de la politesse et bla bla bla bla,sans oublier de passer par le kimono rose que l 'autre c était achetée....Une envie soudaine s'empara d'elle,les regrouper et les enfermer dans un enclos.On les attache,on leur met une muselière bien serrée.La première qui bronche on lui casse un ongle ou on la décoiffe,châtiment suprême.......


-Tu vois c 'est pas dur,simple comme bonjour.....


La falaise était en vue ,en empruntant le chemin de côté,on accéderait vite à la plage.Un oeil au gosse qui riait et qui ferait la gueule d 'ici peu.Pourvue qu'il m'épargne en cris,manquerai plus qu'il me perce un tympan.mais c 'est qu'il en serait capable .

L'action qui allait être entreprise était d 'utilité clanique,d 'abord nous, les autres on s 'en fou.Pa squestion qu'il nous infeste,même Nak c'était éloignée dans l'aprés midi.Elle avait dans l'idée de garder les mèches,on pourrait en faire des pinceaux en chveux de Kuan....par exemple....

Le vent souffla en apportant avec lui les embruns,elle regardait cet océan un instant,les vagues qui naissaient un peu plus loin et qui avançaient en entraînant avec elle tout sur leur passage pour venir mourir sur le sable...


Elle se dirigea avec Kuan sur les rochers,et posa ses accessoires de torture à même la roche.A nous deux.....
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