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[RP] Quartier "Le Cloaque"

--Masao



Sans moi … Sans moi … Comment ça sans moi ?


Le vieux tenait le pigeon idéal et il n’avait aucune intention de le laisser filer …


Pas fossoyeur … Pas fossoyeur … J’t’en foutrais moi des pas fossoyeur …

Répéta t-il pour lui-même en extirpant sa bourse de ses poches.

L’irrésistible attrait provoqué par le scintillement doré des kobans fit le reste, et les deux hommes repartirent ensemble vers l’arrière de la maison, et inutile de vous dire que ce n’était plus Masao qui tenait la pelle …




Une des particularités premières des latrines … C’est que petit à petit, bein, elles se remplissent … Généralement dans ce cas, on recouvre d’une ou deux pelletées de terre pis on part préparer un nouvel emplacement un peu plus loin … C’est justement ce qui réconfortait le vieux crabe dans son idée car, ainsi, personne ne pouvait s’étonner de voir quelqu’un creuser souvent dans le même secteur et le cachotier n’éveillait pas les soupçons. Pis il s’imaginait bien cette idée malsaine germer dans l’esprit torturé du vieux singe …


Bref il demanda à son nouvel employé de creuser là où il avait repéré ces traces d’anciens trous, là où la terre était la plus riche en engrais …


Sunnuke fit un peu la moue mais se décida tout de même à creuser. Chacune des pelletées soulevées de terre déclenchant une panique générale chez les nombreuses mouches ayant élu domicile dans le dernier trou en date, à à peine quelques pas.


Le monde animal n’est tout de même pas avare de bizarrerie.

Pensa Masao en les regardant rentrer au bercail tout de suite après quelques boucles scabreuses et complètement dénuées de sens. Il réalisa ensuite que leurs œufs baignaient la dedans et, tout en se remémorant l’infinie douceur et le grain soyeux de la peau de la poitrine de sa chère et tendre mère, il remercia son âme d’avoir opté pour le corps d’un humain lors de sa dernière réincarnation …


Enfin bref, Sunnuke creusait, et creusait … Pendant se temps, les mouches s’envolaient puis revenaient, s’envolaient puis revenaient … et toujours aucun signe du magot …
--Sunuke


Cela faisait un bon moment que le bucheron creusait, suivant à la lettre les instructions du vieux.

Il y avait maintenant trois trous et tout une horde de moustiques, de moucherons et d’autres insectes aillés avait rejoint les mouches dans leurs drôle de farandole.


Que pouvait-il bien chercher ici ce vieux, en y mettant tant d’ardeur ?


Sunnuke avait bien une ou deux idées sur la question, soit un corps, ou les restes d’un corps, soit un trésor ou du moins, quelque chose de grande valeur.
Bien sûr, dans le cas où cette hypothèse se confirmait, l’envie de retourner la pelle contre le vieux pour le dépouiller serait forte, mais il savait pertinemment qu’après sa mésaventure, lors de sa dernière visite, si réellement il tenait à rejoindre le fameux clan de brigands, il ne pouvait se permettre aucune gaffe, ni aucun faux pas.


Il chassa donc cette pensée de son esprit et se remit à l’ouvrage. En profitant tout de même, par une innocente question, pour tenter de faire avancer ses recherches …


Dites moi Sensei … Je suis à la recherche de deux membres du clan des Lézards, Neehlane et Esculo …

Auriez vous une idée de l’endroit où je pourrais les trouver ?
--Masao



Pfffffffff !!! Où trouver les lézards ? Et puis quoi encore … Déjà qu’il lui soudoyait 30 kobans pour creuser ces foutus trous …

Bein oui … Y a toute une solidarité chez les lézards, chacun protège l'arrière des autres et le vieux n'allait pas balancer comme ça de telles informations …



Tout d’un coup, l’vieux crabe fut tiré de ses réflexions …

« Klank ! »

Hein ? Comment ça « Klank ! » ?

Re « Klank ! »

Il se jeta sur le bûcheron pour lui arracher la pelle des mains.


Les Lézards ? Bah oui, bien sûr que j’les connais ! Tu les trouveras sûrement « Aux fières Raclures », juste un peu plus loin sur le sentier …


Que voulez vous, c’est comme ça, l’esprit de famille c’est bien beau, mais Masao était avant tout un homme d’affaires, et les affaires bein parfois … elles passent avant le reste.
Pis il était hors de question que le pigeon ne dépose, ne serait-ce qu’un doigt, sur la malle de bois qu’il venait juste de découvrir. Il s'empressa de le payer puis de le renvoyer.



L’étranger s’éloigna, pis c'est l’vieux crabe qui creusa …



--Sunuke


Sunuke s’éloigna, ses trente kobans durement gagner en main, se demandant ce que pouvait bien contenir cette mystérieuse cassette dans le jardin du vieux. Peut être passait-il à coté d’une occasion en or après tout.

L’idée de faire demi-tour et de le dépouiller pour en avoir le cœur net lui tourna longuement dans la tête. A un point tel, qu’après quelques dizaines de pas, il s’immobilisa et faillit rebrousser chemin.
Puis la voix de la raison l’incita à reprendre sa route. Il était là pour rencontrer les lézards et rien d’autre, il ne savait absolument rien de ce gars et il ne fallait surtout pas faire d’impair.

Il reprit donc sa marche vers l’auberge qu’il connaissait d’ailleurs fort bien.

Quel drôle de coïncidence ! Lors de sa dernière visite, il avait du tuer l’ancien tavernier qui refusait de lui restituer l’argent escroqué à sa pauvre mère et, aujourd’hui, c’est de ce même endroit qu’allait débuter sa nouvelle vie.

A moins bien sûr, que ce fâcheux évènement de son passé ne le rattrape …



La suite ici :[RP] Un duel au Cloaque, quoi d'plus normal ?
http://forum.shogunkingdoms.com/viewtopic.php?t=22492&sid=ekoCivuG3X81lc9SRxqVRZou3
Mieko
Sa besace miteuse jetée en travers du dos, une flasque de sake à la main, qu'elle descend à longs flots réguliers, Mieko longe les ruelles mal éclairées, un léger rictus de satisfaction au coin des lèvres.

Enfin, elle était arrivée. Le brouhaha de la gueusaille qui s'interjectait à tout va, dans lequel perçaient des hurlements... de douleur, de colère, c'était selon, était une couche épaisse dans laquelle ses pensées venaient se fondre sans se dissoudre.

L'avait bien cru ne jamais arriver, Mieko, avec un rafiot en carton pareil. Pas la faute du capitaine, finalement. C'avait été dur à avaler, mais l'était pas un mauvais bougre, malgré son sale caractère et son ego de cochon.

Au sol, des pavés inégaux jonchés de détritus aux allures improbables... Têtes de morues aux relents n'étant pas sans rappeler ceux d'une vieille catin croisée en Otomo, un soir de désoeuvrement sur le port d'Usuki, des éclats d'objets hétéroclites, reliquats probables de vieilles batailles de pochtrons, déjections humaines, longues flaques de vomi, acide et toxique, morceaux de tripes baignant dans la boue... Les narines frémissent au contact de ce doux fumet... Y'avait pas à dire, le quartier lui plaisait.

Restait plus qu'à trouver la rue d'la Soif. La bicoque du Rustre s'y trouvait, autant y payer une p'tite visite. Ca devait être là. La rue était étroite, parcourue de courants d'air glacials et cinglants, et le brouhaha s'y faisait plus assourdi, comme suspendu par l'ambiance malsaine du lieu.

Des volets branlants, noircis, comme carbonisés, des murs ne méritant pas cette appellation tant leurs parois semblaient ténues, de minuscules meurtrières faisant office de fenêtres... Et pourtant, les quartiers du brigand semblaient dégager une solidité ancrée dans les lieux, implacable, indélogeable, menaçante.
Un léger sourire un peu sauvage au fond des prunelles, la jeune femme pousse silencieusement la porte de bois noir, pour pénétrer l'antre glacée. Des étagères, généreusement garnies de tetsubos variés, deux bancs, des coussins rongés par les mites, une cheminée en son centre, l'âtre froid. Un sourire, imperceptible, carnassier, tandis qu'elle s'approche des étagères... En bois, les tetsubos, il n'avait pas menti. Elle se saisit de l'un d'entre eux, le soupesant pour en évaluer l'équilibre... Pas mal, mais il avait raison. Lui faudrait un alliage mi-bois, mi-fer. Mais ce n'était pas encore le moment. Reposant l'arme à sa place, elle continue à arpenter l'endroit, indifférente à l'ambiance lourde, étouffante, qui y règne. Une seconde pièce. Maculée de sang, de touffes de cheveux sanguinolentes... Vide. Pour l'instant. La lueur carnassière refait surface dans les prunelles, tandis que ses pas la conduise à un escalier de pierre, attenant à la pièce principale. Elle s'y engage, impassible. Les murs suintants d'humidité crasseuse rendent le lieu plus glacé encore que le reste de l'endroit. La voilà dans la cave. Elle n'est pas seule, toutefois. Il semblerait que d'autres pensionnaires y aient déjà établi leur dernière demeure. Avachis les uns contre les autres, les corps sont méconnaissables... Crânes fracassés, membres tordus dans des positions invraisemblables et os leur déchirant la chair pour ressortir à l'air libre, brisés. Pragmatique, Mieko. Son regard impassible détaille le tableau de carnage qui s'offre à elle et une idée s'impose, nette, impérative. Elle a besoin d'un futon, pour ce soir. Son regard est attiré par un vieux sac de jute qui traîne dans un coin poussiéreux. Elle s'en empare, et s'approche des macchabées, leur arrachant les lambeaux de fripes d'un geste sec, avant de fourrer le tout dans le sac. 'Restera plus qu'à faire bouillir le tout, et ce sera parfait. Elle jette le futon improvisé sur son épaule, et s'éloigne. Faudra qu'elle pense à remercier le Rustre, quand il sera de retour. Sans un regard en arrière, elle quitte la bicoque, pour rejoindre ses quartiers, quelques blocs de mansardes plus loin.

Rejetant la tête en arrière, elle s'enfile la dernière gorgée de la flasque qui ne l'a pas quittée, avec une satisfaction évidente. 'Va être temps de réapprovisionner tout ça, ses réserves commencent à être légères.... Plus que quelques litres d'avance.
Le temps de bazarder ses quelques possessions dans le taudis qui va être le sien, et la voilà en direction du marché. Il est temps de s'occuper des choses importantes.

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Mieko
La besace pleine du précieux nectar, la jeune femme allait enfin pouvoir prendre quelques instants pour faire le tour de ses quartiers. Le quinze, ouais. C'était un peu en contrebas. L'air glacial fit voleter sa longue chevelure, lui balayant les reins, tandis qu'elle franchissait les derniers pas jusqu'à la bicoque, sans un frisson.

Les lieux étaient frustres, mais offraient de l'espace, et de la lumière. Beaucoup de lumière. Deux grandes pièces aux larges fenêtres, séparées par un mur. En place de porte, un trou, rond. Pourquoi pas. Rapidement, Mieko se débarrassa du futon improvisé qu'elle avait préalablement astiqué au lavoir du coin, puis bouilli (quand même, hein...), et le déposa sur un bord de fenêtre, le temps qu'il sèche. Terminé.

La jeune femme se laissa enfin glisser au sol, et commença à fourrager dans sa fidèle besace. Des litres et des litres de sake, oui... Ses flasques... Faudra penser à mettre tout ça dans un coin frais. D'un geste elle écarte les boissons. Elle cherche autre chose, qu'elle a en réserve. Des petits souvenirs d'Otomo. Wakisashi, hanbô, kusarigama, makibishi en pagaille... Et autres délicates gâteries, qu'elle a "empruntées" à son... senseï, disons, en partant. Le souvenir de ce vieux malappris lui fit froncer les sourcils, un instant. Servir les puissants, les protéger, traquer les brigands, ne plus réfléchir par soi-même, et puis quoi, encore... Pourquoi pas une p'tite turlute au daimyo corrompu jusqu'à l'os au passage? Elle soupire, exaspérée. Traquer les brigands... J'vous jure. Traquer les mous du cerveau, ouais.

Une longue goulée de sake glacé pour faire passer la fâcheuse pensée, et elle reporte de nouveau son attention sur les armes. Ca avait tout de même eu du bon, cette escapade chez les shinobi. Lui avait du moins permis de surveiller cette bande de m'as-tu-vus qui se prenaient pour des ninjas, avec l'intention de renverser Oda... Franchement. Enfin elle avait eu la confirmation qu'ils n'étaient pas à la hauteur, et elle était partie, emportant avec elle le savoir-faire de certaines de leurs meilleures armes. Et ça, ça valait le détour. L'avait même un p'tit cadeau pour le gamin, quand elle le verrait. Un truc pour se défendre contre les gros malins qui avaient la sale manie de l'attraper par la gorge pour le laisser gigoter dans les airs...

Des planches de bois, des clous... Parfait. La haute stature se relève... Au boulot.
...
Etagères posées, bancs et table construits, emballez c'est pesé. Viande séchée en pagaille, armes et autres réjouissances vont rejoindre les planches alignées, tandis que les bouteilles sont disposées dans un bac à glace, à l'ombre. La flasque, quant à elle, retourne sagement dans la besace familière, accompagnée d'une ou deux bouteilles de réserve. Deux, allez. Une seconde flasque pour la maison, hop, sur la table.

Ses besognes accomplies, elle tire enfin un vieux carnet usé jusqu'à la trame, dégorgeant d'une liasse de vieux papiers, une plume et de l'encre, avant de s'installer à la table pour commencer à écrire. De l'autre côté de l'océan, il y avait un petit paquet de gens qui s'activaient pour le Lézard, et ce n'était pas le moment de perdre le contact.
De sa longue écriture serrée, elle commença à rédiger son premier message, sa flasque toujours à portée de main.

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Esculo
Une bouteille de saké vide à la main, Esculo essaye de marcher sur un fil invisible, mais l'exercice n'a pas l'air évident.

La jambe gauche devant la jambe droite, les bras écartés, un hoquet et le sol qui se dérobe sous lui.

Et puis voilà qu'il se retrouve à terre, au milieu de la boue du Cloaque, pas seulement formées par les pluies.

Difficilement il se relève et regarde les dégâts sur son hakama.


Par les kamis, * HIPS * un tout n'veaux ! * Hips *
Pourquoi qu'la terre * HIPS * elle tourne ?*


Ses yeux se posèrent ensuite sur la bouteille. Elle était cassée.

Kuso ! * HIPS *

Il regardait autour de lui. Ou pourrait-il bien trouver des réserves ?

Une porte était entrouverte. Et l'illumination fit son apparition sur le visage d'Esculo.
D'un pas pressé, mais toujours aussi maladroit, il se dirigea vers la maison.

Sans hésiter, il entra. Une femme lui tournait le dos, elle était entrain d'écrire.

Un sourire carnassier aux lèvres il lança.


Femme ! Du saké et vite.

P't-être bien qu'il n'allait pas repartir qu'avec le saké d'ailleurs.
Mieko
Parmi le raffut provenant de l'extérieur, un appel, classique.

Femme ! Du saké et vite.

La jeune femme ne se poserait pas plus de questions que ça, si la voix, complètement avinée, ne semblait pas provenir de l'encadrement de sa porte, et, qu'en plus, son timbre incertain ne ressemblait pas étrangement à celui de ce vieux pochtron d'Esculo.

Du sake. Sur-le-champ. Ben voyons. Reposant sa plume, Mieko se leva pour aller accueillir, ou plutôt cueillir, celui qui semblait bien trop mûr pour continuer à picoler.

Sur son palier, Esculo, plein de boue fraîche, éméché comme à son habitude, c'est-à-dire complètement plein, un sourire sauvage sur la trogne. Impossible de s'énerver contre ce gars-là... Et c'est avec un sourire amusé que Mieko répondit à l'appel impétueux du jeune Lézard.


Kon' 'Sculo! Ne reste pas là à te geler l'cul dans la boue, entre, va. Tu tombes bien, je je viens tout juste de m'réapprovisionner.

Lui tournant le dos, elle rentra à l'intérieur, tirer quelques bouteilles du seau à glace, pour les poser sur la table. Pas de flasque, l'alcool allait descendre à toute vitesse. Ca ne servait à rien. Sans se retourner, elle lui lança:

Sers-toi!
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Esculo
Fallait pas lui dire deux fois. Avidement, il se précipita sur les bouteilles contenant le précieux liquide. Bon il avait pas trop l'habitude de boire le saké froid, mais ca restait de l'alcool.

Une lampée, puis deux, puis...euh quelques unes plus tard, il se tourna vers Mieko.


*Hips* 'gato !

Il se passa la main sur la bouche et se dirigea sans hésiter mais en zigzaguant vers ce qui semblait être l'endroit où la jeune femme dormait, laissant une trainée boueuse derrière ses pas.
Faisant comme chez lui -après tout, ne l'était-il pas partout dans Le Cloaque ?- il s'installa confortablement.
Il scruta la jeune femme qui lui faisait face.


L'voyage a été bon ? *HIPS* Pas trop ennuyée ?
M'étonnerait qu'les marins *HIPS* soient des bons coups.


Le regard intéressé du Lézard se porta quelques instants sur la poitrine de la fille. Puis, il porta une nouvelle fois sa bouteille à la bouche.

Pourquoi qu'les kamis *HIPS* m'ont à la bonne comme ca en m'offrant d'aussi jolies choses *HIPS* ?
T'viens pas t'assoir ?


[...]


*HIPS*
Mieko
Les bouteilles se vidaient rapidement, sifflées par les deux saligauds et leur décente hors du commun. Gonflant son foie d'alcool, la jeune femme ignorait sa soudaine envie de pisser pour savourer davantage de liquide et empêcher le brigand de lui rafler seul toutes ses réserves. C'est qu'elle en voulait encore, et pas qu'un peu. Tout en reposant l'objet pour aspirer calmement le saké dans ses entrailles, elle eut un sourire amusé devant l'audace du Lézard. Pas gêné, celui-là. Non content de s'incruster chez elle, il voulait de surcroît goûter à l'hospitalité de ses cuisses. Indéniablement, son air de poivrot et son haleine d'ivrogne lui donnaient un certain charme, et elle répondit tout en retenant à peine un hoquet :

Z'étaient pas terribles, c'est vrai. Les filles se font rares sur les rafiots de ce genre, et ils ne savaient au mieux que se faire couiner entre eux... mais certains mâles du port ont su rattraper le coup.

Nouvelle gorgée qui vient brûler son oesophage, alors que quelques gouttes perlent sur ses lèvres et s'écrasent sur le sol poussiéreux. Enivrée comme elle est, le doute ne fait plus partie de son vocabulaire, et elle s'apprête à rejoindre Esculo sur sa paillasse lorsqu'un gamin fait irruption par le trou qui faisait office d'entrée en s'écriant de sa voix fluette :

M'dame, parait qu'le Rustre vous cherche !

Les yeux enfantins se posent sur elle, puis sur le Vil, avant de se détourner vers le sol. Encore un mioche qui veut plaire à la racaille en chef pour espérer rejoindre l'escouade de Kuan. Le petit avait un certain succès parmi la gueusaille de son âge, ce n'était plus un secret. Tout en s'emparant de sa besace laissée sur la table et en y fourrant une bouteille supplémentaire – ça ne pouvait que lui faire du bien - elle se dirigea vers la sortie en lançant au Reptile une dernière phrase :

Ce sera pour une aut' fois, Sculo. Faut que j'y aille.

Et zou. Déjà, elle s'en va pour entamer sa virée sur les chemins...

Edit: Ca m'fait mal au cul mais il le mérite, toute reflexion faite. Nathounet est le meilleur. ^^ Nat!! Tes ch'villes, bordel!!

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Kuan
Il était midi et un mioche était dans la rue.

Tout plein de crottes de nez contre la promesse de les guider au Cloaque. Voilà le marché conclu la veille. Kuan s'estimait largement gagnant, et pensait qu'ils ne feraient pas long feu là dedans dès qu'il aura filé avec sa récompense. Le garnement poireautait gentillement (oui gentillemment !) devant l'auberge des étrangers. Il avait les cheveux décoiffés, et la mine radieuse. Les mains dans les poches, il sifflotait tranquillement, se demandant quelle prochaine mauvaise blague il allait pouvoir faire.

Berthe la belette tournait autour de lui à l'affut de quelques bestioles plus petites qu'elle. Le gamin la regardait, amusé, et l'aidait en bloquant parfois ses proies d'un pied bien positionné. La souffrance de petits êtres innocents l'enorgueillissait d'un sentiment de puissance.

Il était midi, et un mioche jouait dans la rue.

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--Rodo
Rodo sortit de l'auberge accompagnée de Horo-Sha. Ils avaient convenu de se retrouver devant l'auberge la veille. Ils avaient conclu un marché dont elle était ravie. Certes, elle n'avait pas grande confiance dans le petit bonhomme rencontré la veille, mais il pouvait lui apporter ce qu'elle voulait. Ils avaient donc accepté le marché sachant à qui ils avaient à faire.
Rodo regarda le petit gamin jouer dans la rue et souria. Une bonne chose qu'il soit là. Ils pourraient aller là où ils avaient prévu d'aller et faire ce qu'ils voulaient. Parfait. Armée et avec un grand sourire, elle continua de le regarder et se demanda s'il allait remarquer qu'ils étaient arrivés.
Elle se tourna vers Horo-Sha et lui souria.
--Horo_sha
Horo-Sha sourit à sa compagne.


Il repéra du coin de l'œil le gamin qui les attendait
et le regarda jouer avec sa belette.
Il possédait dans une feuille de riz la récompense promise.
Il avait demandé à tous les nez environnant de bien vouloir lui faire un don. La plupart avaient répondu favorablement à sa requête et il disposait ainsi d'un bon volume à monnayer.
Il n'était pas inquiet pour la conservation, la feuille de riz les empêcheraient de secher.
Et fraiches elles étaient encore plus précieuses.

Ils allaient donc découvrir le fameux Cloaque.
Ils en avaient entendu parlé et connaissaient le danger de s'aventurer en ces lieux désertés des Kamis.
Mais c'était leur destin et ils l'acceptaient.
Il passe un bras autour de la taille de Rodo et attendit que Kuan se manifeste.
Kuan
Le gamin les reconnut, et s'avança vers eux.
Fidèle à lui-même, il commença par tendre la main pour recevoir son dû avec un sourire de parfait petit ange.


D'abord l'crottes de nez, pis après j'vous emmène.

Celui là ne bougerait pas, tant qu'il ne serait pas sûr de se faire rouler.
Faut dire que ses ainés réussissaient si facilement à l'entuber qu'il se méfiait maintenant des paroles d'adultes.
La belette grimpa sur son épaule en tournant autour de son corps, et y planta ses petits griffes.
Le général Berthe fixait les étrangers d'un regard à faire trembler un grain de riz dans son bol.

_________________
--Horo_sha
Hora-Cha regarde le mioche arriver et sourit lorsque ce dernier lui tendit la main.
Tu as raison, jeune homme,s'agirait pas de te faire pigeonner.
Il se retourna, ouvrit la feuille de riz et pris un bon volume de crottes referma la feuille, se tourna vers Kuan et lui remit la somme convenue.
J'y ajoute cette prime (il donna un grosse sauterelle vivante) en cadeau à ta belette. Mais t'y habitue pas. Nom d'un chameau qui pue quand qu'y pète!!


Nous v'la à jour de la cotisation, donc si tu veux bien nous conduire maintenant dans ce lieu infâme et
puant que l'on appelle le cloaque.
Ah vii, juste un truc, s'il te prenait l'idée de nous larguer en route dans un coin moins pourris que celui où tu dois nous mener. Ben dis toi qu'on s'en fout..


Hora-Cha regarda sa compagne et lui sourit de sa seule dent encore valide.
T'es t'y prêtes à affronter tes pires cauchemars ?
Passe que là ca va être du sérieux question odeurs pestilentielles. Nom d'un pou chauve !!!




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