Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9   >   >>

[RP] Quartier "Le Cloaque"

Kuan
Après avoir reçu sa paye, le gamin ne se fit pas prier et les conduit à l'endroit voulu. Il n'avait rien de plus simple pour trouver ce quartier mal famé : suivre les petites gens, et la misère. Rien qu'à l'odeur. De ce chaos le Lézard est roi. Les insultes que balançait le vieux n'avait rien de vulgaire et n'arracha même pas un sourire à Kuan qui en avait entendu des sacrés mieux faites !

Il ne souciait pas le moins du monde des pieds des vieux, mais s'assurait simplement de ne pas les semer. Enfin il n'y avait que deux idiots pour ne pas trouver le chemin du Cloaque tout seul. La destination fut bientôt atteinte, et le mioche leur adressa un sourire narquois.


V'là z'y êtes.

Il les planta là sans demander son reste. Le roublard comptait avertir les raclures que pigeons bien dodus étaient venus se jeter dans la gueule du loup. Le premier qu'il croiserait se remplirait les poches.
_________________
--Horo_sha
Hora-Cha suivait le gamin avec difficulté, mais ce dernier veillait à ne pas les semer.
Ils arrivèrent rapidement à l'entrée de ce cimetière de la raison qu'est le cloaque.
Au moment ou le mioche allait les abandonner, il l'agrippa par l'épaule de sa main crochue.
Il lui glissa quelques mots à l'oreille accompagnés d'un certain nombre de postillons.

Hep n'oublie pas, j'ai encore quelques belles crottes qui n'attendant que de passer dans ta main.
Alors si tu as des gens importants à nous montrer n'hésites pas, tu augmenteras ta petite fortune.
Tu sais que ma compagnes rêve de les rencontrer...

Il le relâcha et le regarda filer comme un lapin.
Il plongea alors son regard dans celui de Rodo.
Mon ange regarde moi ce spectacle, cela ne te rappelle rien ..
Il lui montra de la main les tas d'ordures jonchant les ruelles boueuses. Des femmes et des hommes, lie de la société, parcouraient les ruelles.






Hai nous sommes bien là ou nous voulions.
Restes maintenant à trouvez ce que nous cherchons sans se faire sécher hihi.


Tsuba
Cela faisait un petit moment que Tsuba n'avait pas foulé les rues crades du cloaque, l'air y était toujour aussi pestilentiel et les gens toujour pouilleux, un endroit comme il les affectionne tant, surtout ce quartier.

Avant d'aller dans la taverne le jeune homme fit le tour du quartier pour retrouver l'atmosphère du lieu et aussi pour retrouver certaine petite crapule qui lui devait de l'argent, c'est d'ailleur ainsi qu'il mit la main sur l'une des progénitures d'un de ces mauvais payeurs.

Il lui attrapa le bras qu'il tordit en arrière pour le bloquer et le balancer contre un tas d'ordure, c'est que les gosses du cloaque était particulièrement sauvage, Tsuba les traitait comme tel en ne leur laissant pas le bénéfice de l'age.

Ton père me doit du fric sale gosse !

Et alors c'est pas mon problème, laisse moi partir où j'te casse la gueule, le gosse sortit un petit gourdin de derrière lui qui avait échappé à l'oeil de Tsuba.

Quelques secondes que dis je quelques centièmes de secondes le mome se prit une grosse claque qui lui renversa la tête en arrière et s'applatit une nouvelle fois dans les ordures, de son pied le jeune lézard écrasa le poignet tenant le gourdin.

Au moin tu as plus de couille que ton père c'est déjà ça !
Tu lui diras que Tsuba veux son fric, compris ?


Le visage blème et la bouche tremblottante le gosse se pressa pour répondre.

Ou... oui sama...

Allez barres toi !

Le garçon prit ses jambes son cou et si le ton de Tsuba n'avait pas était aussi autoritaire il ne se serait certainement pas arréter net.

Attend ! Restes là !

En se retournant le gosse fut surprit par le gourdin que le jeune homme lui lança.

N'oublies pas ça ! Ca pourrais te servir !

En un instant on ne vit plus le gamin nul part, le dédale des ruelles était tel que l'on pouvait vite disparaitre.

Tsuba continua sa route dans le cloaque, saluant au passage des connaissances et s'arretant parfois pour regarder des armes de mauvaises contrefaçon.
Il cherchait un lieu pour étancher sa soif aprés ce petit voyage pour venir rendre visite à ses frères et soeurs du clan.

_________________
Sayassa
Il faisait nuit...une nuit noire à se demander si un jour, le jour avait existé...Keita ne voyait seulement qu'à quelques mêtres autour d'elle.
Regard à gauche, à droite, devant...

Elle rentrait d'une soirée en gargote, un peu tard, il est vrai puisqu'elle s'était endormie et que ses nombreux "amis" n'avaient pas pris la peine de la réveiller. S'étaient ils d'ailleurs aperçu de sa présence, nul n'aurait su le dire.

Des jours qu'elle était ici à kiyosu et comme partout, elle n'arrivait pas à s'intégrer à la communauté du village.
Keita avait donc décidé de s'éloigner en dehors du village, à l'écart et avait trouvé un endroit tranquille ou dormir, bien abritée sous un tas de rochers qui avaient été disposés la sûrement pour protéger les voyageurs égarés...
Elle y avait élu domicile et justement en ce soir froid, glacial, elle y rentrait...

Cependant, alors qu'elle sortait du 'Taishou Akuma'
elle avait du se tromper de direction...Cette gargote était située sur le port et non loin du quartier...un peu mal famé de Kiyosu...ou elle se retrouvait à présent...
C'est d'abord l'odeur nauséabonde qui la renseigna sur le lieu puis les détrituts jetés ici et là alors que le reste de Kiyosu était si propre, si bien entretenu...
Ici, des tas de détrituts, des flasques de saké trônaient le long des ruelles...
Pourtant pour le moment, alors que cet endroit la nuit débordait d'animation, elle n'avait pas croisé âme qui vive mais elle ne se plaignait pas, au contraire...
Chaque bruit la faisait sursauter, elle avançait d'un pas rapide mais ne pouvait pas ne pas entendre
les rires gras des "filles de la nuit" comme elle les appelait et des hommes qui les accompagnaient...

Puis un bruit sourd, non loin d'elle la fît se retourner d'un coup

'HAAAAAA"

ne put elle s'empêcher de crier. Elle voulut s'enfuir en courant mais ses jambes en avaient décidé autrement et elle resta la inerte, incapable de bouger, regardant l'ombre s'avancer.

Elle eut alors la certitude que ce soir serait son dernier soir...elle ferma les yeux s'imaginant déja, morte dans cette ruelle sâle et sombre....Ceux qui la trouveraient là la prendraient sûrement pour ce qu'elle n'était pas...Très vite, tandis que l'ombre n'était plus qu'à quelques mêtres, elle revit sa vie en image...Shishen, son premier ami, qu'elle avait laissé pour partir à l'armée...Puis Chan...Chan qui était son contraire, Chan avec qui elle n'était plus, car incapable de se comprendre l'un..l'autre et puis...cet autre homme...

C'est alors qu'elle sentit la chaleur de 'l'autre' et garda ses yeux fermés, attendant la fin...sa fin...
Mieko
Encore une nuit passée à se pochtronner la trogne... La brigande avait une bonne descente, et le gosier vite sec. L'heure était désormais bien avancée, et elle avait abandonné les derniers soûlards vacillants, leur préférant l'air glacé, revigorant, de la nuit. Elle avançait, sans trop se soucier de son itinéraire, arpentant le Cloaque à longues enjambées, s'emplissant les poumons des effluves nauséabondes de son quartier avec délectation.

Elle finit par déboucher sur le port... Dans la nuit, les ombres des bateaux se découpaient à peine, grandes masses imposantes, dont seuls les grincements des ancrages et les quelques craquements du bois de leur coque en révélaient la nature exacte. Quelques gueulements de matelots ivres perçaient ponctuellement le silence, tandis qu'un faible brouhaha semblait provenir d'une taverne un peu en retrait. Parfois, une bouteille en jaillissait, projetée par quelques soiffards, probablement au cours d'une baston, et éclatait dans un claquement distinct sur les pavés de sa cour intérieure, prolongement naturel des docks. Mieko aimait particulièrement cette ambiance, aussi n'était-il pas rare de la voir rôder dans les parages, une fois la nuit tombée.

Pourtant, ce soir-là, une présence attira son attention. Des pas claquaient, lentement, presque tristement, sur les quais. La raclure éprouva une sensation bizarre, au creux du ventre, sans pour autant pouvoir se l'expliquer rationnellement. Il fallait qu'elle aille voir de plus près qui était cet individu. D'un geste rapide, elle porta une paume sur le manche de son wakisashi, petit couteau qu'elle portait à la hanche, et s'avança dans l'ombre. BAM! Elle venait de heurter une caisse égarée là, et qu'elle n'avait pas vue, trop saoule, sûrement, et toute à la préoccupation de cette éventuelle nouvelle proie. Voilà, elle s'était faite repérer. Pestant entre ses dents, elle se décida à opérer un changement de stratégie, et de se dévoiler.

Progressivement, elle sortit de l'ombre, le visage fermé, menaçant, son sugegasa lui dissimulant partiellement le regard. Dans sa main, la lame. Elle se dégagea enfin totalement pour apparaître devant celle qui s'avéra être une jeune femme à l'air esseulé. Glissant d'un mouvement fluide, elle se rapprocha en la contournant, tout près, jusqu'à sentir le dos de celle-ci contre son buste, la dominant de sa haute stature d'une demi-tête de plus... Inclinant le visage vers la gorge de sa victime potentielle, en un mouvement aussi doux que froid, Mieko huma l'odeur féminine, âcre de peur et de crasse, tout en pointant sa lame contre les côtes de la jolie, avant de lui susurrer...


Je n't'ai jamais vue par ici, ma mignonne... C'n'est pas un endroit bien fréquentable pour les poupées de ton espèce... Tu cherches ton chemin, ou tu attends quelqu'un...? Vaudrais p'têtre mieux pas s'éterniser ici, tu n'crois pas...?

Le coup de lame qui aurait mis fin à la triste existence ne vint pourtant pas. La criminelle voulait des réponses, avant tout, et comprendre pourquoi la présence de cette femme avait causé un tel pressentiment, étrange, au fond de ses tripes. Peut-être, après tout, n'était-elle pas la proie qu'elle pensait. Peut-être se révélerait-elle être bien plus...
_________________
Sayassa
Et voilà, Keita était là...figée, pas un seul battement de cil, on aurait du qu'elle était de cire hormis un léger souffle de vapeur qui s'échappait de ses lèvres par cette nuit froide.

L'ombre alors fut bientôt devant elle, elle distingua bientôt ce qui a la démarche ressemblait plutôt à une femme, mais elle dut lever la tête pour entrapercevoir son visage...Celle ci lui passa devant sans que Keita ne puisse faire un seul mouvement mais son nez se retroussa presque malgré elle.
L'odeur pestillentielle ne provenait pas uniquement des détrituts...se dit Keita
Elle ne réussit pas cependant à distinguer les traits de son 'agresseur' dissimulée qu'elle était par son sugegasa...
L'ombre se glissa dans son dos et bientôt Keita sentit une pointe se loger entre ses côtes...
Etrangement c'est à cet instant que toute peur la quitta...


Citation:
Je n't'ai jamais vue par ici, ma mignonne... C'n'est pas un endroit bien fréquentable pour les poupées de ton espèce... Tu cherches ton chemin, ou tu attends quelqu'un...? Vaudrais p'têtre mieux pas s'éterniser ici, tu n'crois pas...?


Cette voix qui lui susurrait ses paroles...Keita la connaissait...elle l'avait entendu sans se souvenir du lieu, ni de quand...
Elle attendit un moment, déglutit sa dernière larme de salive et doucement posa sa main sur la lame auprès de la main de son agresseur...appuyant un peu plus...elle sut alors qu'elle ne mourrait pas tout de suite...une sensation étrange...

Elle ne voulut cependant pas dévoiler ses cartes de suite et fit semblant de trembler et de répondre d'une voix dans laquelle elle fit transparaître autant de frayeur qu'elle le put mais s'amuser déjà intérieurement de la situation

"je...je...oui, vous avez raison...je me suis égarée..."

Et soudain la mémoire lui revint..cette voix...elle savait...

"je..je cherchais un p'tit chat....pour une jeune amie...on lui en a offert un...mais...un peu en piteux état...une fléchette dans le cou..."

Puis elle arrêta la sa diatribe, ne voulant pas que son 'adversaire' s'aperçoive qu'elle était découverte trop vite...
Mieko
Mieko est peut-être bien éméchée, mais pas assez pour avoir perdu tout sens de l'observation. Pas totalement, du moins. La voix de la jeune femme semble tétanisée de peur... Pourtant, sa main, qui vient d'effleurer la sienne en se posant sur la lame, est froide et sèche. Aucune trace de la moiteur qui accompagne habituellement la peur... Cette femme ne dit pas tout, c'est évident. D'ailleurs... Elle ne tremble presque plus.

Je..je cherchais un p'tit chat....pour une jeune amie...on lui en a offert un...mais...un peu en piteux état...une fléchette dans le cou...

Un p'tit chat? ... Avec une fléchette dans le cou? La brigande fronce les sourcils et serre les lèvres. Elle le connaît, ce matou. Saburo avait pris sous son aile une gosse au baragouinage incompréhensible, et qui voulait un chat. Il lui avait demandé de lui en ramener un, en gargote... Elle lui aurait bien filé un chat crevé, d'autant plus que pour faire des expériences dessus, c'était plus sympa, mais le Lézard avait insisté pour qu'il soit vivant... Et sans puces. Sans puces, j'vous jure... Bref. Elle avait "anesthésié" à sa façon un minet du coin pour la petite, à contre-coeur. Et cette femme, là, dont elle ne se rappelait d'ailleurs absolument pas du nom, semblait s'occuper également de la mioche. Elle avait été témoin de la scène, ce jour-là. Et elle se souvenait de sa voix, apparemment.

Pourquoi tu parles de fléchette? Tu vas m'faire croire que tu cherches un chat qui se balade dans le quartier avec une fléchette plantée dans l'cou?

Non seulement la main de la jeune femme n'était pas moite, mais elle semblait même se réchauffer, au contact du wakisashi. De leur brève rencontre en gargote, Mieko n'avait conservé aucun souvenir, hormis le fait que la femme semblait pauvre. Trop pauvre pour attirer le moindre voleur. Faut dire qu'elle n'était passée qu'en coup de vent, et qu'à l'heure actuelle, sa mémoire n'était pas des plus vivaces, embrumée comme elle l'était par le sake.

Tu f'rais mieux d'laisser quelques affiches, pour qu'on retrouve ton chat. Ne m'fais pas croire que tu le cherches dans l'noir, ça n'a aucun sens.

La lame remonta, et vient caresser la gorge de la jeune femme, tandis que, d'une main, la raclure lui releva le menton, sèchement.

Alors?
_________________
Esculo
[De retour à la maison, allongé sur son lit à même le sol, une bouteille de saké à moitié vide dans la main, les yeux biens ouverts et fixant le plafond]

Mon cœur qui rebat à ton rythme, ma bouche qui regoute avec passion à l'alcool fabriqué à deux pas d'ici, mes oreilles qui se laissent de nouveau bercer au son des bagarres de rue.

Oh comme tu m'as manqué.

La nuit, avec pour plafond le ciel étoilé, il m'arrivait de laisser mon esprit s'échapper et parcourir tes ruelles sombres, nostalgique des moments passés en ton sein.

En mêlant ma vie à la tienne, jamais je n'ai eu de regrets.

Et je suis fier d'être de tes enfants, de te servir, de prouver à tous qu'il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal.

Le Cloaque, cet amas de p'tit merdeux, de miséreux, de moins que rien et d'orphelins ... des rues remplies de la plus crasseuses des fanges mélangé au sang de ceux qui ne t'ont pas survécu.

_________________

"Il n'y a ni bien ni mal, juste des forts et des faibles à l'instinct animal"
Tsuba
Il n'y avait rien de mieu que de retrouver ces ruelles boueuses et cette population hautes en couleur et en odeur, cette insécurité et cette ambiance gloque que transpirait le cloaque, Tsuba évita un ivrogne braillant à qui voulait bien l'entendre une chanson paillarde sur une putain qui avait jadis aimé.

Ses pas le menaient dans un des haut lieu de son clan, la taverne "aux fières raclures", où il savait que le saké et une place l'attendait.
Le jeune homme fut bousculé en entrant en son sein par deux petits brigants venu féter leur dernier méfait, Tsuba ne releva pas l'insulte faite il avait pour le moment juste l'envie de se poser et de boire.

Tsuba rejoignit le bar où il commanda sa friandise préferé, du saké qui savait qui allait le souler, il ne demandait que ça d'ailleur.

_________________
Lymey


Pendant le voyage retour, Lymey n’avait pas connu d’attaque.
C’est au petit matin frais et humide qu’elle retrouvait le sentier . Elle portait ses mains en visière et contemplait la vue qui s’offrait à elle. Son cœur se mettait à battre comme mille gongs sous son kimono .
A droite , blottis dans la terre rouge, les toits serrés et moussus du quartier du cloaque, plus loin en bordure coincé entre la mer et le quartier antique , le onsen de la beauté éphémère, sa maison .

Le spectacle des maisons de bois branlantes, des ruelles sordides bariolées d’enseignes criardes, de linges claquant aux fenêtres réchauffait son cœur. Elle marchait entre deux boyaux puants entourée de cours intérieures bruissantes, derrières leurs murettes. Dans des dédales obscurs travaillaient des artisans de toutes sortes. Des senteurs fortes prenaient à la gorge. Fruits divers s’amoncelaient à côté des épices les plus variées.
Lymey déambulait au milieu d’enfants pieds nus en guenilles, de tavernes malfamées, de prostituées plus ou moins crasseuses. C’était la bousculade outre les deux vieux englués sur un banc, le menton branlant sur leurs cannes en roseau. Une femme balayait les immondices en chassant les cochons noirs qui erraient dans le ruisseau fangeux .
Elle passait devant la taverne « aux fières raclures » quelques ivrognes et brigands sortaient en se disputant.
Le tenancier devait être occupé ailleurs !

C’est au détour d’une ruelle , dans une bouffée subtile d’iode, de fruits pourris et de vase que lui apparaît enfin le mur du Onsen et la mer. Dans un grincement de gonds, Lymey pousse avec joie la porte du au 19 clos aqueux et regagne sa maison en toute hâte.
Elle fait soigneusement coulisser le panneau de la cloison et s’installe tranquillement pour un bain brûlant. Recouverte de coups elle espère que l’eau de la source sera réparatrice.


_________________
Sayassa
Keita avait répondu comme elle le devait mais se tût quand 'l'autre'lui dit

Citation:
Pourquoi tu parles de fléchette? Tu vas m'faire croire que tu cherches un chat qui se balade dans le quartier avec une fléchette plantée dans l'cou?


Keita savait que son agresseur avait compris qu'elle était découverte, au moins en partie.

Citation:
Tu f'rais mieux d'laisser quelques affiches, pour qu'on retrouve ton chat. Ne m'fais pas croire que tu le cherches dans l'noir, ça n'a aucun sens.


A ces paroles, Keita ne put retenir un léger sourire ironique...et fit une réponse d'une petite voix faussement tremblante

"Mais....si, si..je sais bien, il se fait tard..mais cette petite veut tellement son chat..."

La réponse ne fut sans doute pas assez convaincante car Mieko, qu'elle avait reconnu et dont elle avait si bien retenu le nom, fit remonter la lame et vint la poser sur sa gorge

Citation:
Alors?


Alors Keita, une nouvelle fois, posa sa main sur l'arme de son adversaire et d'un coup se retourna et fit face à la jeune femme.

Un large sourire éclaira son visage avant qu'elle lui propose :

"Et si nous allions régler cela plutôt en buvant un ou deux bons bols de saké ?"

Les "gargotes" ne manquaient pas dans ce 'Bouge'et Keita ne doutaient pas que la proposition alléchante qu'elle faisait serait acceptée.
Mieko
Elle ne manquait pas d'assurance, finalement, la petite chose frêle de tout à l'heure. Et ce n'était pas pour déplaire à la brigande. Les péons tremblotants et suppliants avaient le don de l'agacer au plus haut point.

La lame s'écarta légèrement de la jeune femme, sans que Mieko n'abaisse pour autant sa garde. Elle hocha la tête, froidement, et l'incita à avancer, du bout du wakisashi.


Allons aux Fières Raclures.

Un peu plus tard, à la gargote du Cloaque:

Mieko attrapa la femme par un pan de son kimono, et l'entraîna dans le fond mal éclairé de la taverne, avant de la pousser sèchement sur un siège dur. Elle tira une bouteille pleine de sa besace, qu'elle plaça entre elles, et la dévisagea en silence.
_________________
Sayassa
Et voilà, l'étreinte se relâcha un peu, suffisament pour qu'elles puissent toutes deux se rendre 'aux fières raclures' lieu que Mieko avait choisi pour parler tranquillement...A cette idée un léger sourire apparu sur le visage de keita qu'elle fit bien vite disparaître.

Tant que Mieko la prendrait pour une pauvre fille, elle ne se méfierait pas d'elle.

Keita se laissa docilement entraîner vers le fond de la gargote, un lieu sombre,ou sans aucune manière, Mieko la poussa et la fit asseoir sur un siège bien peu confortable.

Pour le moment Keita ne disait mot, cela n'aurait sevi à rien de toutes façons mais lorsque sa 'kidnappeuse' sortit une bouteille pleine, Keita se retint difficilement de sourire d'un air satisfait.

Voila exactement là ou elle voulait en venir. La jeune femme avait déjà dû 'encaisser ' un bon nombre de saké ce soir là...Rien qu'à l'odeur qu'elle dégageait, Keita n'avait eu aucun mal à le détecter...

Et malgré encore toute l'assurance que semblait avoir Mieko, Keita avait un avantage certain, elle n'avait pas encore bu une seule goutte...

Son but était bien entendu de rendre la femme ivre morte et sans défense...

Pour l'exiter un pe, Keita lui lança

"Avant toutes choses, buvons un coup !!"

en prenant la bouteille des mains de Mieko, elle s'enfila une bonne rasade de saké...

C'est que la jeune fille, l'air de rien, avait malgré son jeune age, un bon entraînement dans ce domaine et espérer bien gagner ce pari.

Puis elle tendit la flasque à sa voisine.
Mieko
Un lourd instant, Mieko laissa son regard froid s'appesantir sur la jeune femme dont elle ne se souvenait toujours pas du nom. La haute stature se leva brusquement, et vient balayer d'un puissant revers de la main la bouche audacieuse, qui laissa aussitôt perler quelques gouttes vermillons. Pour l'exciter un peu, elle avait réussi son coup. L'humeur de la brigande n'était pas au beau fixe, ces derniers jours, et la désinvolture de la gamine l'agaçait.

D'une voix sourde, elle gronda:


Faudrait voir à pas m'prendre pour l'éternelle ivrogne du coin, petite.

Ponctuant ses propos d'une longue rasade de sake, elle poursuivit:

Qui es-tu? Et ne m'parles pas de cet imbécile de chat, tu veux. C'n'est pas c'que je veux savoir.

Elle abattit la bouteille toujours emprisonnée dans sa poigne crispée sur la table de bois brut, et se rejeta sur la chaise dure faisant face à l'étrangère.
_________________
Sayassa
cette fois, pas de possible retour en arrière...

La frappe de Mieko lui avait fait voltiger la tête et Keita se dit qu'heureusement qu'elle était bien accrochée à son cou...

Elle sentit bien vite un filet de sang, coulait de ses lèvres à son menton...qu'elle s'empressa d'essuyer avec son doigt..

Citation:
Faudrait voir à pas m'prendre pour l'éternelle ivrogne du coin, petite.


C'est sûr que sur ce coup là, Keita n'avait pas été très maligne, imaginer un seul instant qu'elle ait pu saôuler Mieko...Il faut bien avouer qu'elle y avait cru sans trop y croire !

Citation:
Qui es-tu? Et ne m'parles pas de cet imbécile de chat, tu veux. C'n'est pas c'que je veux savoir


Et voilà, elle sentait bien qu'à présent, elle serait obligée de répondre. Son minimum d'intellignece et de sens commun lui disait qu'il valait mieux ne pas tergiverser...
Le tout était de savoir ce qu'elle voulait révéler ou devait pour que Mieko la laisse tranquille.
Il fallait savoir doser...c'était comme quand Keita cuisinait...mélanger, doser...non pas qu'elle cuisinait souvent keita d'ailleurs...

Elle releva la tête, un air de défi dans le regard, juste assez pour ne pas énerver la jeune femme davantage.

Puis se décida à parler, avalant une goutte de son sang au passage

"Je m'appelle Keita..."

mais au vu du regard de Mieko, Keita comprit que cette seule réponse ne lui suffirait pas...

"ça fait quelques jours que j'vis ici...enfin, à Kiyosu...j'écoute, j'apprends...et j'ai entendu parler d'un certain clan...à qui je pourrais être utile...sûrement...si on me laissait une chance"

Au fur et à mesure, le doute imprégnait l'esprit de Keita aussi, sentant sa voix tremblotait, elle respira et se reprit ! Ce n'est pas ainsi qu'elle convaincrait Mieko

"Nous avons d'ores et déjà, un ennemi commun...qui a juré par tous les kamis de vous faire la peau et la mienne!"

Keita décida de ne pas en dire plus pour le moment
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)