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[RP] Quartier "Le Cloaque"

Mieko
Les bras croisés, les pieds négligemment jetés sur la table, Mieko écoutait de son air sombre, sérieux, celle qui s'était enfin décidée à cracher le morceau.

Tiens donc... Tu cherches à rejoindre un clan... Et tu tiens à tout prix à discuter avec moi, on dirait. Je n'crois pas aux hasards douteux, ma mignonne. Donc si c'est au Lézard que tu fais référence, et que l'idée te trotte de nous rejoindre, va falloir commencer à être plus directe que ça, pour commencer. Tu as déjà épuisé toute ma patience. Par contre, si c'est à un autre clan auquel tu penses...

Mieko ricana d'un air mauvais, tout en caressant le manche de son wakisashi.

... Tu ferais bien de m'en parler. J'aime accueillir à ma façon les futures recrues des clans adverses.

Elle marqua une pose, dévisageant la jeune femme, qui rosissait à vue d'oeil. Elle ne semblait pas spécialement à l'aise, et Mieko n'avait aucune intention de la tirer d'affaire. Si la petite comptait rejoindre les siens, elle avait intérêt à avoir une carapace bien plus cuirassée que cette pauvre petite voix chevrotante et ces mains qui se nouaient. Enfin, elle eut l'air de prendre sur elle, malgré l'intense effort que cela sembla lui coûter, car elle poursuivit, d'une voix plus ferme...

"Nous avons d'ores et déjà, un ennemi commun...qui a juré par tous les kamis de vous faire la peau et la mienne!"

Mieko éclata d'un rire profond, épais, et, se saisissant de la bouteille, se rinça longuement l'oesophage, dans un geste naturel, presque inconscient, témoin d'une longue habitude en la matière. La fiole s'envola entre les mains de Keita, la laissant se désaltérer à son tour.

Et encore une gentille petite fille naïve qui s'imagine que le grand Lézard aux multiples ennemis va pouvoir venir la protéger... Ben voyons.

Reprenant son sérieux, Mieko la fixa du regard.

Tu m'fais perdre mon temps, petite.
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Sayassa
Keita attrapa la fiole de saké et s'en prit une bonne lampée...

Tu m'fais perdre mon temps, petite.

puis contre toute attente la fracassa d'un coup sec et rapide contre la table et dans un mouvement leste, plaça le côté tranchant près de la carotide de Mieko qui la prenant pour une 'gourde' ne s'etait pas assez méfiée.

"Ecoute moi bien à présent !! On a assez rigolé..."

Keita savait que l'effet de surprise passée, Mieko reprendrait le dessus aussi elle devait se montrer convaincante et vite !!!

"La petite fille naîve que je suis, pourrait vous être utile, n'empêche !!!Vous devez savoir qu'on est jamais assez nombreux !! Et j'ai plus de ressources que vous ne le pensez !!"

Elle courut alors le risque de libérer Mieko espérant avoir fait passer son message...et se tint prête à une riposte de celle ci !
Mieko
Clac!! La bouteille explosa pour devenir méchamment tranchante, et même menaçante... La petite, poussée à bout, renversait les rôles, et tenait désormais la brigande, de son arme improvisée.

Ecoute moi bien à présent !! On a assez rigolé...

Les yeux se plissèrent, un fin sourire se forma au coin des lèvres de Mieko... Elle ne bougeait pas, et écoutait... les paroles de la jeune femme, mais aussi les subtiles messages que transmettaient son corps. Et Mieko comprit. Elle comprit que la main de Keita ne tremblait pas, qu'elle ne transpirait pas non plus, qu'aucune peur ni aucune colère ne se dégageaient d'elle, et qu'elle était fermement décidée à se faire prendre un peu au sérieux. Mieko comprit aussi que son interlocutrice n'était peut-être pas si douce et si niaise qu'elle en avait l'air, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Au passage, elle apprécia la proximité du verre aiguisé près de sa gorge, elle pour qui la vie et la mort étaient si étroitement imbriquées au quotidien qu'elle n'en redoutait aucune des deux... Elle apprécia la froideur avec laquelle Keita la menaçait, et inclina doucement la tête en guise d'appréciation lorsque cette dernière s'écarta, après avoir terminé son élocution.

Elle cracha pourtant au sol, sans montrer aucune émotion, afin de signifier qu'elle n'était pas pour autant intimidée par la jolie prestation à laquelle elle venait d'assister.


Tu penses avoir des ressources, c'est bien. Le prouver, c'est mieux. Tu vas me montrer ce que tu as dans les tripes, et nous verrons. Tu vas te joindre à nous pour l'attaque du Sô de Ueno, puis je te mettrai à l'épreuve pour la suite. Tu montreras de quoi tu es capable.

Une nouvelle rasade de sake se déversa dans la gorge de la brigande, tandis que le regard sombre scrutait Keita avec attention. La curiosité l'animait... Qu'est-ce qui se dégagerait de cette étrange jeune femme? L'épreuve du sang et des lames le dirait sans doute.
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Tsuba
Tsuba venait prendre quelques bouteilles de saké dans la taverne avant son départ.
En entrant il ne vint pas déranger Mieko qui était déjà en pleine discution avec une jeune femme, on sentait l'agacement sur le visage de la Lézarde.
Le jeune Nézumi se rendit directement au comptoir acheter son liquide, le serveur lui passa deux bouteille, d'un clin d'oeil Tsuba le remercia.


Avant de passer la porte de la taverne il lança un coup de tête à Mieko pour lui dire aurevoir.

J'ai pas l'temp de passer au domaine avant d'partir, j'part dessuite.

A la croisée des chemins ma soeur,
lui lança t'il.

Tsuba ressortit rapidement et alla chercher sa belle pour leur départ de Kiyosu.
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Naya
La jeune femme avait la bougeotte. Elle marcha longuement retraçant les avenues de la ville, passant devant marchands ambulants, gamins et personnes. Nayana erra toute la journée sans s'en rendre compte. Son esprit était ici et ailleurs. Aussi étrange que cela puisse paraître, l’atmosphère changea au fur et à mesure de ses pas, tantôt il était clair et agréable mais là, l'air était étouffante. Le ciel s'assombrissait à vu d'oeil, une vue hostile s'offrait devant les yeux de Nayana. Elle fut parcouru d'un frisson en voyant ce paysage des plus dramatique. Elle resta immobile un moment, le monde tournait sans elle, il s'agitait de toute part.
Elle vit des enfants ici et là mendier, des adultes les repoussant d'un coup de pied, des prostitués aguicher les hommes et parfois même s'accoupler devant tout le monde. Une femme pleurer toutes les larmes de son corps mais personne vint à elle pour la soulager. cet endroit sentait la pestilence à plein nez, il était immonde et pourtant...
Contre vents et marées, la jeune femme ne se laissa pas submerger par cette sensation de désarroi qui émanait de cet endroit. au contraire, elle repris sa marche d'un pas décidé.
Alors voici l'envers du décor... se dit elle. Tandis que certains vivent dans l'opulence eux vive dans la misère...

Elle pris la décision de prendre le temps de visiter les alentours bien qu'une partie d'elle aurait voulu respirer ailleurs. Par dessus tout, elle se souvint des avertissements qu'on lui avait fait concernant ce lieu. Foi de Nayana rien ne pourra la faire repousser ni l'effrayer. Elle bomba le torse, redressa le menton et pris une profonde respiration avant de se mêler à cette foule.
Yotari
Yotari arrivait enfin à Kiyosu. Il ne prit pas le temps de visiter les beaux quartiers, il n'en n'avait surtout pas l'envie.
Il était venue ici dans un but précis et n'était pas prêt d'en découdre.
Il alla directement dans les environs du Cloaque, un quartier mal famé qu'on lui avait indiqué.
Il fréquentait beaucoup les endroits de ce genre, il faut dire que depuis bientôt vingt ans, l'art des armes lui avait procuré maintes occasions de se vendre comme mercenaire, quoique les quinze dernières années de sa vie avait été au service d'un général ambitieux qu'il le payait toujours régulièrement.
Malheureusement, la dernière bataille avait été un échec complet et les autorités du Daimyo de Uchi lui avait intimé l'ordre de rester à leur pleine et entière disposition comme prisonnier de guerre et lui avait subtilisé tout son or et ses biens.
Seul son Naginata (Fauchard) et son Kodachi (Sabre Court) lui avait été laissé.... et ces armes lui avait grandement servi lors de son évasion de Miyoshi.

Mais cessons de parler du présent... désormais, Yotari, le guerrier atteignant bien 35 printemps était là, Naginata en main, cherchant celui qu'y l'avait contacté.

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Neelahne
Frottement de tissus,et petit air fredonné Nee était là.Retour à la maison,odeur connu,on reprend les vieilles habitudes,on marche que sur les pavés,les crevasses c 'est rempli de boue ca salit.Et puis que du côté droit,parce que à gauche c est le côté que préfèrent les ivrognes,alors si on veut pas s'entraver on va en fasse.

Le voyages fut court mais des plus agréables,la villes aux mille fruits les avait accueillit,et les escapades dans les arbres l 'avaient amusées.Les choses les plus courtes sont les meilleurs,évitons de trop vouloir sinon on se lasse.....gourmandise quand tu nous tient......

Elle entra enfin dans le Cloaque,quartier de son coeur,celui qu'ils avaient investis en arrivant ici des mois au par avant.Qu'ils avaient peu à peu battit ou détruit...c est au choix.

Elle vit un homme,étranger aux premières vues,elle ne l 'avait jamais vue ici en tout cas.C 'est vrai que souvent il y avait des égarés,ou des presque courageux qui franchissaient les dalles de leur sanctuaire.Et parfois ceux qui se lançaient des défis ,se trouvant étonnés de s'apercevoir qu'ici c 'était pas le coin de Monsieur et Madame Sourire.La vie moins lumineuse et surtout moins douces que de l 'autre côté de la ville.Ici pas de courbettes,pas de passes droit,sans parler des politesses protocolaires qu'il valait mieux ne pas prononcer.

Elle se campa devant lui,sans sourciller,le regardant.Détaillant de la tête au pied le visiteur.Se faisant ses commentaires perso,parfois laissant apparaitre une moue ou un froncement de sourcil.

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Yotari
Il avançait depuis quelques instants quand une femme vînt se mettre sur son chemin.
Elle le regarda de haut en bas et avait de temps à autre quelques expression sur la visage.
Pour sa part, Yotari ne bougeait pas d'un poil et gardait un visage de marbre devant cette femme qui avait l'air bien habitué au lieu.
Après une ou deux minutes de regard silencieux, le guerrier l'ouvrit
.

Toi, femme.
Si t'peux mett' d'une quelconque utilité, parles, mais s'non, enlèves-toi d'mon passage, j'suis pas là pour faire la cour aux femmes, j'ai d'aut' choses plus importantes à faire.

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Neelahne
Imperturbable aux mots du visiteur,elle resta là bien plantée devant lui à le toiser d'avantage.Un léger sourire pourtant se dessina et un éclair traversa son regard.Elle aurait pu en rire,et il pensait l 'impressionner?
En même temps ca détend,pt'être un comique de passage,ca tape dans l 'humour maintenant ca sait plus quoi faire...mais voilà...

Finalement,elle fit le tour de cet homme sorti de nulle part,comme le chat autour de la souris,se sentant d'humeur joueuse elle décida de continuer ce tête à tête qui n 'avait pas l 'air de lui convenir....au passage crachant à ses pieds,prenant soin de l 'éviter.....pour le moment.

Les mots tombèrent,calmes,posés,le ton un brin moqueur dans la voix,le défiant du regard,n 'hésitant pas à le fixer quand elle passait devant.


-Et vous êtes?....du coin?....de passage?...déjà un souvenir peut-être allez savoir....pas d'ici en tout cas...
-Vous vous présentez sur un territoire qui n 'est pas vôtre ,vous vous permettez de m 'ordonner de vous laisser passer votre chemin comme si vous pensiez que quelque chose vous est du ......et vous pensez que je vais le faire?

-Votre esprit est-il animé de folie ou d'utopie?Ou un simple d'esprit?Peut-être vaut-il la dernière,une question de survie sans doute.Et puis chaque village à un idiot,c est une place remarquable,guère convoitée mais oh combien pratique lorsque les impairs sont commis.....

-Et moi si je vous demandez de reculer?

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Yotari
La femme faisant vraiment durer cette interlude.... le guerrier n'avait pas que cela à faire, mais il fallait tout de même remettre cette femme en place.
Il savait dans quel genre d'endroit il était venu, et pareille insulte était courante, mais Yotari n'avait pas le temps dans une joute verbale.


Nan, pas d'ici, et pas fait tout un ch'min pour m'faire embrouiller par une femme.
J'suis p'têt pas chez moi, mais j'ai bien d'quoi faire, pis, même si j'me fais égorger par les clients qu'aiment tes plaisirs, qu'est-c'ça change, si j'suis dans c'quartier, c'est d'jà qu'j'tiens pas à la vie.
J'ai fréquenté d'nombreux coins comme c'lui-là, c'est pas comme si t'étais la première qui m'fixe, attendant qu'j'sorte les kobans... mais là, j'ai pas l'temps et une bourse vide.
Quant à mon esprit, faut pas s'inquièter pour lui, y va sûr'ment mieux qu'c'lui d'beaucoup d'tes clients.
Faudrait êt' fou pour payer à coucher 'vec une donzelle si fouineuse.


Il l'observa une dernière fois.... et si elle n'étais pas fille de joie?

Bon, c'qui m'arrang'rait, c'est d'pouvoir d't'voir dégagez d'ma vue, 'lors si j'dois m'reculer pour qu'tu t'enlèves, j'suis pas cont'.
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Neelahne
Les mains derrières le dos elle le regardait,elle était pas grande Nee et elle lui arrivait pas bien haut,elle passa sa langue sur ses lèvres....Ca y est nous y voilà,le tu était de rigueur,une étape venait d'être franchit...

-Ainsi tu penses que je suis une des putains du coin,prêtes à entrouvrir mon kimono afin que celui ci serve de temple aux porcs de ton espèce contre une maigre monnaie....je vois....ai-je fais la moindre allusion à un tête à tête charnel?
Effectivement tu es bien un idiot ....même si tu n 'as pas l 'air de le penser,comme quoi on apprend à tout âge.Mais si tu insistes je peux te présenter les plus belles femmes qui assouviront le moindre de tes désirs...mais tu peux débattre avec mon époux sur mon accessibilité,il appréciera je pense.


Etait-il imprudent au point de risquer de se faire écorcher ou alors avait-il empoigné son courage?Patience....

-Et si je ne me pousse pas?Si je n 'en aie pas envie?tu vas faire quoi?Jouer de tes lames ?
Ici je suis chez moi,je cède le passage à qui je veux,qu'il face trois tête de plus que moi ou pas.Ici le Lézard règne et ce ne sont pas les étrangers qui vont changer cela,armés ou pas....
bref regard sur les armes.....

-Alors épargne toi des ennuis,ou tu dévoiles les raisons de ta présences en ces lieux ou tu pars.Choisis.Attention ma patience à ses limites et si la réponse ne me convient pas,ce sera de mes propres mains que je t'égorgerai...


Elle haussa les sourcils et inclina la tête .Toujours ce sourire,jamais d'énervement c'est ca le secret.Fallait dire que cela faisait bien longtemps qu'elle n 'avait pas accueillit de voyageurs et encore moins égorgés.Peut-être allait elle revenir à ses premiers amours....
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Yotari
Vraiment cette femme l'énervait.
Il espèrait en finir au plus vite.


Bon, t'as p'têt raison sur un point, t'es pas fille d'joie... en tout cas, c'est pas 'vec toi qu'on aurait d'la joie.

Léger sourire sur la visage de Yotari qui jusqu'alors était resté de marbre.

Mais t'inquiètes vraiment pas, ma tête va très bien... faut être intelligent et fort pour survivre à vingt ans d'guerre et vingt ans à traîner dans des quartiers comme c'lui là.
Et comme j'suis encore là, c'est qu'j'ai tout c'qui faut sur mes épaules.


Elle parla alors du Lézard et lui demanda la raison de sa présence ici.

Hm... l'Lézard? Tout est bon, j'me suis pas trompé, c'est bien ici qu'j'dois m'rendre.
J'ai r'çu un message d'un certain "Esculo" qui m'a dit qu'si j'voulais êt' du Lézard, fallait qu'j'me ramène ici.
T'as eu ta réponse ou bien faut en plus qu'sa soit toi qu'y m'amène jusqu'à lui?
Pas qu'j'en ai marre d'toi, mais presque.


Le guerrier était plus qu'exédé.... faire bonne impression n'était pas du tout son genre et puis bon, cette femme n'était pas des plus accueillantes non plus.
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Marumaru
Eh alors, on ne peut plus se promener dans son quartier sans se faire traiter de putain ?

...retentit une voix teintée d’agacement, derrière Neehlane. Par-dessus l’épaule de la Lézarde, l’étranger découvrit le vieux Maru qui, assis sur un monticule de caillasses, le fixait d’un œil noir. Il prit une profonde bouffée de son kiseru, taillé main, et expulsa une exhalaison blanchâtre et dense, sans toutefois quitter l’individu des yeux. Cet accent lui était familier...

Dis moi, blanc-bec, c’est ton attirail de manches pointus qui te font avoir la langue virile et te sentir partout à ton aise ? C’est ça qu’on apprend aux militaires de l’ouest : les hommes sont des adversaires et les femmes sont des filles de joie ? Belle fierté...
La guerre, tu dis ? Tous ceux que tu vois autour de toi continuent d’ y survivre. La guerre ne fait pas que des morts sur les champs de bataille, détrompe-toi. Te crois pas le héros des landes parce que tu as réussi à garder ta tête sur tes épaules jusqu’à aujourd’hui.
La faim, la misère et la pauvreté n’ont que des combattants anonymes...


C’était une belle journée, et le gars Maru s’était réjouit à l’idée de profiter de l’éclaircie pour sortir se changer les idées dans les parfums rances de poisson frit et la fragrance prééminente des algues humides de son bon vieux chez-soi. Jusqu’à ce que ces paroles bruyantes, venant chatouiller les oreilles détendues du bonhomme, aient raison de sa bonne humeur.
Une loi du silence liait les gueux du Cloaque, une malsaine mais franche solidarité des bas-fonds, qui sourdait au delà des apparences crasseuses de ses habitants. L’insulte faite à Neehlane avait amassé quelques silhouettes inquiétantes, de visages balafrés et édentés, qui déjà s’étaient postées à la périphérie du face à face.

Personne ne prenait de bon augure que l'on insultât l'une des pierres angulaires de ces lieux, Nee, la Grande Soeur du Cloaque, dont le caractère impitoyable n'avait d'égal que la sérénité dont il prenait la suite.

Agile, Maru se remit sur pied d’un bond rapide et avança de quelques pas. Il pointa le bec de sa pipe artisanale en direction du mercenaire.


Tu l’sais ça ? Que la jeune femme à qui tu causes, en plus d’un époux qui s’échauffe vite face aux braillards de ton genre, a un frangin qui ne supporte pas qu’on la salisse? Eh ouais mon gaillard, tu parles à la frangine d’Esculo justement.
Pourquoi t’es là ? Je m’en fiche pas mal. Mais ça m’étonnerait fort que le Vil prenne qu’on insulte sa sœur en restant assis. Si tu vois ce que je veux dire...


Les regards alentours se faisaient plus menaçants. Quelques poings, déjà, se crispaient.
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Neelahne
Elle faillit en rire,mais voulait garder son sérieux face à celui qui dégager cette assurance,qui d'ici peu lui fera sûrement défaut.Marumaru était venu à l'écoute et se rendre compte par lui même du tourisme .Elle lui sourit et lui fit un clin d'oeil.

-Ainsi tu me juges de nouveau,et insinue que je ne pourrai combler un homme?Je vois que la réflexion semble être une chose dont tu te passes aisément.Et quand bien même je serai légère sur mes agissements cela changerai quoi?Dis moi je suis curieuse.

-Ce n est pas le temps qui fait d'un homme ce qu'il est ,mais le chemin qu'il a parcouru,alors vingts ans de guerre ne valent pas plus que quinze d'errance.Les conflits auraient dû t 'apprendre qu'on ne se méfie jamais assez de qui l 'on en face de soi.Et que les apparences sont trompeuses.Peut-être une mise au point s'impose t-elle........qu'en penses tu?

-Si tu regardes Marumaru tu n 'y verras qu'un vieillard,en tendant l 'oreille tu pourras entendre mais écouteras-tu?Il vient de t 'apprendre bien des choses.


Grand sourire qui vient illuminer son visage......puis se mit à rire...fit quelques pas et se cala prés du Maru.

-Effectivement ici vit le Lézard ,et celui ci règne en maître sur sa terre.Et avant que tu en fasses parti il va falloir baisser d 'un ton.Ici tu n 'es que gibier à l 'heure qu'il est et non chasseur.

Ainsi il était là sur demande de son frère,c 'est intéressant ,et l 'on commence juste à s 'amuser.Marumaru aussi aurai sa part,on partage chez nous.

-Zut je t 'indispose, oh grand guerrier?Il va falloir t'y faire,ce que tu aimerai investir comme terrain de jeu est mon terrain de chasse.....et si tu veux voir Esculo il va falloir te débrouiller,mais j 'aie une longueur d'avance sur toi je sais où se trouve mon frère.

Et voilà,elle l 'avait dit,et il l 'entendait de sa propre bouche histoire d'être sur d'avoir bien entendue,elle se mordit les lèvres et ne cacha pas sa satisfaction.Léger plissement des paupières....puis elle sifflota,le narguant et l 'encourageant à continuer elle était pressée d'entendre la suite et Marumaru aimait les histoires sans aucun doute..........et?
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Yotari
Bon ben voilà, y'avait pas assez d'une femme, fallait en plus un viellard et plusieurs silhouettes anonymes se cachant dans l'ombre.
Et on lui faisait la morale... bah, il n'avait pas fait tout ce chemin pour écouter de sages paroles sur la pauvreté et la faim.. il avait réussi à la quitter une fois engagé comme guerrier et depuis, il faisait tout pour oublier cette trouble période de son passé.
Tiens, la soeur du fameux Esculo celle-là?
Qu'importe, cela lui ferait une étape de plus à franchir pour prouver qu'il était digne d'être des Lézards.


Mouais... considérons qu'j'veuille bien croire qu't'es la soeur d'l'homme que j'cherche.
Sa change pas grand chose pour moi.
J'suis v'nu ici avec deux solutions en tête à mon voyage: la réussite ou la mort dans un coin d'rue.
'Lors si en plus j'peux l'avoir dans un combat, j'aurais tout gagner dans mon histoire: une belle mort.
Et même si vous trouvez sa bête ou tout simplement inutile, faut savoir qu'pour moi, c'est la seule solution envisageable à la fin d'ma vie.


Soupir de découragement... va encore falloir la supporter final'ment.
Il se tourna vers le viellard à la pipe mais ne lui répondit... au moins celui-là n'avait pas tout de suite dit qu'il était stupide.


Bon d'accord.... j'suis donc gibier maint'nant, comme tu dis.... 'lors chasses-moi.

Le guerrier lança ses armes à terre à quelques mètres de lui.

Vu, j'suis même assez fou pour l'faire sans rien pour m'défendre si c'n'est moi... si sa sa prouve pas qu'j'suis prêt à tout pour avoir c'que j'veux, j'comprendrais donc jamais la logique des femmes.

Un bon ton de défi était pris, car il commençait à en avoir plus que ras le bol de cette femme qui la narguait... un homme en plaine aurait déjà été tué s'il avait osé faire de même à Yotari.

Quoique.... ton frère m'a d'mandé des infos.... se s'rait bien d'pas l'faire attendre.
Dans tout les cas, que j'lui donne moi-même ou qu'y m'torture pour les avoir, lui a c'qui veux, et qu'y m'tue parc'qu'j't'ai insulté ou qu'y t'laisse me tuer, t'es gagnante, 'lors autant allez l'voir au plus vite nan?

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