Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>

[RP] Quartier "Le Cloaque"

Neelahne
Elle le regarda en haussant les sourcils,il parlait de mort,de tortures,il venait ici et prenait de haut les gens du coin et en prime une de ceux qu'il voulait rejoindre.
Il n 'arriverait pas à l 'agacer ni à la mettre en colère.


-Si tu savais combien ca me passe au dessus que tu me crois ou pas,que tu meurs ou pas ou que tu soit armé ou pas.


-En revanche ce que je vois montre que tu ne sais rien sur nous.Des renseignements à donner?Oui et tu le feras lorsqu'il arrivera,au pire il te saouleras si cela est pour toi une torture....quoi qu'il avait pas gouté la mixture de Kuan.

Elle se rapprocha du Marumaru en souriant.

Du bout du pied elle recula les lames du visiteur pour les lui rendre.Tu n 'aimes pas n est ce pas être pris le dernier des idiots.....en plus par une femme......?Une simple....femme...

Elle insista bien les trois derniers mots.
A ce moment là elle dévoila son poignet tatoué...d'ordinaire elle n 'aurait même pas pris la peine de parler aux passants mais celui ci avait un quelque chose....de .....elle se l 'expliquait pas.Le manque d'humilité de cet homme allait lui jouer bien des tours et le fait qu'il lâche ses armes le montrerait-il comme faible?Elle espérait bien que non,chez eux pas de lavettes,on abandonne pas ses armes,on ne se rend pas.A ce moment là n 'importe qui aurait pu venir lui faire gouter du savoir faire des écaillés,le saignant et lui ôtant ce qu il jugeait comme pauvre vie.



-Mais pourquoi as tu toujours ce mot à la bouche,tu souhaites tant mourir?La vie est un cadeau,il ne fait pas la bafouer ni la mépriser.

Elle soupira et le regarda....oui S'culo va venir.
_________________
Yotari
La femme lui renvoya ses armes du pied et ne semblait même pas avoir envie de répondre à son défi.... elle était imperturbable, au contraire de Yotari qui était impulsif dès qu'il s'agissait d'une attaque à son honneur.... peut-être la seule chose qu'il considérait comme important.
Elle parla ensuite de la vie comme un cadeau pour aller à l'essentiel: l'homme qu'il attendait allait venir
.

Bon... si y viens, tout est bon.. y'a plus qu'à attendre.

Pendant que le guerrier rangeait ses armes, il repensa à la question de la femme:

Citation:
-Mais pourquoi as tu toujours ce mot à la bouche,tu souhaites tant mourir?La vie est un cadeau,il ne fait pas la bafouer ni la mépriser.


Il se tourna alors vers celle avec qui il "parlementait" depuis tout à l'heure.

Tu m'as d'mandez p'quoi j'parlais tant d'mort et tu m'as bien dit qu'la vie était un cadeau. J'me trompe?
Ben j'vais t'répondre c'que j'en pense.
Si j'méprise la vie, c'est parc'qu'pour l'moment, j'en ai rien r'çu si c'n'est parmi les pires choses qui soit.
'lors j'dis qu'vaut mieux la mort qu'la mise en cage.

_________________
--Torgnole


Un long grognement rauque, et la lourde carcasse se mit en mouvement. Les deux fentes noires et perçantes lancèrent un regard à Nee, puis à Maru. La brute voulait s'assurer qu'elle pouvait intervenir. Mais tout ces ronds-de-jambes commençaient à échauffer sa patience, déjà ordinairement limitée.

Dans l'arrière-plan, l'épaisse silhouette musculeuse se déplaça, pesamment, jusqu'à disparaître dans l'obscurité d'une mansarde délabrée. Elle ressortit, quelques minutes plus tard, un sac de jute bien rempli jeté sur l'épaule. De son pas lent, l'homme vint se planter aux côtés de la Lézarde. Elle faisait partie des rares femmes que Torgnole respectait. Sans ménagement, il jeta le sac à terre, et le tira d'un geste sec pour en révéler le contenu. Un lourd coup de pied à la masse inerte, difforme, qui gisait désormais sous les regards, et un crachat sur les restes méconnaissables du visage trépassé, pour ponctuer son mépris sans bornes.

D'une voix basse, gutturale, le malfrat prit la parole en désignant le macchabée.


Ca, c'est ce qui arrive aux gus qui s'prennent pour des petits malins quand ils arrivent par ici. Celui-là s'est cru sorti de la cuisse d'un kami parce qu'un Lézard avait voulu le rencontrer, et qu'il savait se battre. Il n'est pas tombé sur le gars qu'il attendait, mais sur un aut' gars du Clan. Lui a mal parlé, l'a pris de haut, comme si l'autre en face n'était qu'des chiures de rat moisies.

Un temps d'arrêt, tandis que les fentes vivaces observaient celui qui traitait Neelahne de haut, depuis un moment déjà.

... Un peu comme toi, en fait.

A terre, le corps n'était plus que bouillie. Pas un os qui ne fut fracturé, les membres étaient mous, percés par endroits de fragments d'os brisés. La peau n'était plus qu'une toile d'ecchymoses aux tons variant du rouge au violet, en passant par toutes sortes de subtiles nuances. Le flanc révélait une plaie béante, là où le tissu du vêtement s'était englué de sang, collant à la peau sur une longueur d'une trentaine de centimètres. Le crâne semblait, quant à lui, avoir été fracassé à plusieurs reprises, et les traits du visage n'étaient pas même devinables.

Torgnole se rapprocha du nouveau venu, et, les pieds bien campés au sol, son regard vrillant planté dans le sien, s'empara d'une poigne d'acier de l'encolure du kimono de l'homme, pour le tirer à lui. Bien que ce dernier soit assez grand, il le dominait facilement d'une demi-tête. Baissant légèrement le visage pour mieux ancrer l'intensité de ses pupilles jusqu'au fond du cerveau de l'individu, il gronda, sans hargne.


Tu as fait la guerre, grand bien te fasse. Mais ici, tu t'attaques à un Lézard, tu le traites avec le mépris dont tu fais preuve depuis tout à l'heure... Tu en auras cinquante qui te tomberont sur le dos en même temps pour le venger. Femmes y compris. Tu n'auras pas tes compagnons d'armes pour te prêter main forte, ici. Tu ferais bien de montrer plus de déférence à la dame, si tu espères encore rejoindre le Clan des Ecaillés un jour. Parce que laisse-moi te dire que si ce jour arrivait, et bien la bonne femme qui t'énerve à l'heure actuelle deviendrait ta soeur d'armes, et tu lui devrais alors une allégeance sans limites, comme à TOUS les autres membres du Clan, en fait. Le respect est le maître mot, même envers les donzelles. Alors ton impatience et ton air hautain, on n'en veut pas ici. Qu'est-ce qui te fait croire que Le Lézard voudrait d'une recrue comme toi, qui crache son mépris sur ses membres, à peine arrivée? Hein?

Relâchant d'une poussée brusque l'homme en arrière, la crapule recula d'un pas, puis de deux, sans abaisser ses pupilles brûlantes, enfonçant, martelant de son regard acéré la teneur de ses propos.
Marumaru
Durant toute l’algarade de l’imposant voyou, Maru était resté en retrait, jaugeant jusqu’aux plus infimes des tressautements du guerrier qu’il avait pris pour cible. Lorsque le premier recula de quelque pas, tenant en son joug par un regard fixe et torve l’étranger, dont les yeux ne se dérobaient pourtant pas, Maru lança un regard entendu à Neelahne avant de lui tendre son kiseru, l’invitant à en savourer l’ivresse. Il s’avança, et posa sa main sur l’épaule haute de l’infâme brute.

Holà, Torgnole ! Ne nous fais pas de la farine à meule de celui-là non plus. Le gaillard est insolent, mais bien exténué. Tu t’amuserais autant que sur un de tes sacs de frappes, rempli de riz. Débarrasse-nous plutôt tes cochonneries, là ! Ça empeste le chien crevé c’t’affaire...

Le grand Torgnole fixa avec la même intensité le bonhomme d’âge mûr qu’il dépassait aisément de deux têtes, puis avisa calmement Nee du regard qui lui répondit par un hochement de tête imperceptible. Impavide, le colosse agrippa les restes informes de chair putride qu’il traînait maintenant en direction de la mansarde par laquelle il était apparu.
Alors que le voyou s’éloignait, Maru s’approcha du guerrier, de plus près, lui glissant ces quelques mots à voix basse...


J’ai vu tes doigts bouger, par réflexe. T’aurais pu tuer, à sept reprises. Mais tu t’es retenu... tu n’es vraiment pas venu jusqu’ici pour rien.

Maru recula de quelques pas, dévisageant l’étrange guerrier à la riche étoffe, avec une mine empreinte de gravité.

Je vais te répondre. La vie offre des régalades aux insoucieux et aux biens lotis, des sucreries, même. Nous, on peut bien sucer les cailloux. Ceci dit, on trouve des pépites d’or parmi les graviers de la rivière de Vie. Si tu n’en as pas goûté les fastes, savoures-en les plaisirs simples…
Tu n’es pas chez toi ici. Pas encore… Installe toi, prend une bicoque. Remets-toi de ton long trajet. Restaure-toi, prend un bain à l’onsen. Visite notre moine éclairé. Et surtout, après tout cela, viens faire un tour à cette petite maison des joies à l’entrée du port, où se côtoient belles et raclures. Quand le Lézard l’aura décidé, il viendra à toi, sûrement. Il saura toujours où te trouver...


L’expression de Maru s’était quelque peu adoucie. Après tout, ce guerrier avait fait le chemin qui, d’Uchi, comme le trahissait son dialecte, le séparait des terres hostiles d’Oda.

Sur ce, il se retourna vers la belle Neelahne qui avait eu tout loisir de se délecter des fumerolles capiteuses, tandis que, spectatrice, celle-ci ne ratait pas une once des paroles échangées.
Il lui rendit son sourire serein.

_________________
Shizuka
Une lumière semblait briller dans le Cloaque. Une toute nouvelle lumière. Un kimono blanc, un visage rayonnant, un sacré contraste avec le lieu. Shizuka n'était plus très loin de sa future maison. Elle avait réussit à dégoter deux paires de bras pour l'aider a faire venir ses possessions jusqu'à là. Oh, elle se douter bien que les deux hommes y voyaient un intérêt, mais au delà de l'insouciance Shizuka n'était pas femme à craindre quoi que ce soit. Non pas qu'elle était une guerrière accomplit, ou qu'elle est vécu dans la misère tout de sa vie, mais surtout que sa relation avec les Kami lui donne une vision très optimiste de la bonté des gens même chez les plus mauvais.

" Aaaah Nowaki j'espère que... "

Un doute, elle tourna la tête, personne...

" Gruuuumphffff ! "

Une fois arrivé devant la maison, qui a vu d'oeil aurait besoin de quelques petites réparations, elle fit signe aux deux hommes qu'elle s'installerait ici. Le numéro sept... Les trois personnes entrèrent, Shizuka plongea sa main dans un petit sac qu'elle avait trimballé tout le long du trajet, les deux hommes posèrent les caisses. Un regard échangeait entre les deux compères, ils avait la même idée, profiter de Shizuka. Le regard lubrique, l'intention malsaine, ils firent un pas vers elle avant de s'arrêter net. La miko fit entendre sa magnifique voix :

" To Hooooo, Kamiiii Emiiii... Tameeeeee* ! "

Une branche de Sakaki dans une main qu'elle agitait, elle alla jeter une pincée de sel au quatre coin de la maison. Les deux hommes se regardèrent... Une shinshoku ? Ils firent un pas en arrière avant de dire :

Euh... Ben on vous laisse.

La superstition est partout. Shizuka se retourna alors vers eux.

" Merci ! Si vous avez besoin de quoi que se soit n'hésitez pas à venir, ma porte sera ouverte. "

Ils partirent, elle continua à s'installer. La miko disposa dans la maison des shimenawa, des tresses de paille de riz afin d'écarter les Yokai* et les maladies. Ensuite sa sera le tour des effets personnelles... Elle pensa aussi à rendre une visite au Kannushi.

To Ho Kami Emi Tame* = O esprits anciens, accordez-nous votre bénédiction.

Yokai* = être vivant, forme d'existence ou phénomène auxquels on peut appliquer les qualificatifs extraordinaire, mystérieux, bizarre, étrange et sinistre

_________________
Marumaru
[ Connaissez-vous l’histoire de Yorikku ? ]



Ses orbites creuses semblaient vouloir avaler avidement le Temps qui suivait son cours.
Naguère plus que l’obscurité polissait son crâne lisse et insensible, à l’ombre de cette mansarde humide.
L’ivoire de ses dents écaties de terre et de boue ne donnait guère plus de signe d’un appétit jadis vivace.
Posé là, à même le sol, comme un témoin au mutisme suffocant d’une vie arrachée, il n’existait plus que comme objet.
Son ossuaire était disséminé aux quatre vents.
Mais nulle part, dans les limbes, ne lui restait t-il de corps.

Il ne vit pas entrer cet homme à l’allure défraîchie, vacillant et saoul.
Il ne devina pas que l’individu avait fait coulisser le bois délabré de sa cache par mégarde, et s’était engouffré à l’intérieur, guidé par l’instinct de s’assommer à l’abri du froid, afin d’y cuver en paix.
Il ne l’entendit pas non plus se cogner le pied, pester et maugréer.
Il ne lui tint pas rigueur de s’envelopper dans sa toile de chanvre, raidie et terreuse, que parsemaient des tâches marrons et qui traînait sur le sol nu depuis des décennies.
Il ne veilla pas de la nuit noire à l’aube rosée, jusqu’à la percée radieuse du soleil matinal.
Il n’observa pas ce vagabond s’éveiller vaseusement et regarder longuement autour de lui en se demandant où il avait atterri.
Enfin, il ne se sentit pas démasqué lorsque ce dernier s’approcha avec une mine louche en voulant voir de plus près ce...


Un crâne ? Ben qu’est-c' tu fais là toi ? C’est bien ma veine, de me choisir une crypte pour pioncer, tiens. Nan mais j’te jure. Regarde moi ça ! Ca fait des siècles que t’es là. On t’as dit que t’avais de beaux cheveux, tu sais ça ? Peut-être que je pourrais te vendre. Oh et puis non, t’es chez toi, non ? Ca meuble. Tiens, d’ailleurs, j’peux m’installer ici, tu permets ? Ah, j’apprécie ton hospitalité, dis-donc ! C’est bien ma veine, justement, je me cherchais une bicoque. Et un hôte bavard en plus. C’est quoi ton petit nom… Le sage Saiyuki ? Ou, Dame Aoi ? Hein ?...Oh attends, je sais... je vais t’appeler...

L’homme soulève doucement le crâne, comme s’il soupesait une relique.

Je vais t’appeler...

...Yorikku.

_________________
Kuan
BOOOOUH !

Le gamin éclata de rire devant la mine terrifiée du passant. Il venait de sortir d'un tas de détritus, les mains levées vers le ciel, la figure peinte en blanche, et le regard sadique. Évidemment qu'il fait peur. Rien que son nom fait trembler les grenouilles dans leur mares.
Il courut quelques rues, puis se dissimula derrière une personne ivre morte... non endormie, prêt à le refaire.


BOOOOOUUUH !

Un nouvel éclat de rire, et une nouvelle course. Il se cacha ensuite dans un groupe de femmes vendant leur corps au plus offrant, puis dans une barrique de saké, puis sous un étal, puis... Partout quoi.

Aux côtés de la misère, se joue le jeu des plus innocents. Jusqu'à ce qu'il tombe sur un Lézard, ou quelqu'un de mal bouché.

_________________
--Tsukiko


BOOOUUUH !

Un petit diable au rire cristallin vint tirer le lugubre apothicaire de ses pensées, pour le faire sursauter, l'espace d'un instant. Fronçant les sourcils, l'homme suivit la silhouette du gosse qui s'enfuyait déjà, zigzagant entre les obstacles naturels des lieux. C'était l'horrible marmot qui était venu lui soutirer des renseignements sur Masufumi, le marchand de udons, quelques jours auparavant...!! En grognant, il accéléra le pas pour ne pas perdre le petit monstre de vue.

Heureusement, l'occasion se présentait à lui. Le môme venait de faire tomber ses grenouilles dans un tonneau de saké, et c'est perché sur ce dernier, les fesses en l'air et le bras plongé dans l'alcool de riz que Tsukiko vint le cueillir par le fond de la culotte, pour le soulever dans les airs, à hauteur de son nez.

En ricanant d'un air sinistre, il le secoua légèrement pour ponctuer son propos.


Comme on se retrouve, hmm...? Alors, comme ça, je suis moche? Quel dommage... Dis-moi, mon petit... Peut-être pourrions-nous rendre un grand service aux gens de cette ville, toi et moi...?

Un air doucereux de mauvais augure vint se peindre sur le visage grisâtre. D'un geste brusque, il lança le gamin dans le tonneau rejoindre ses grenouilles, et plaqua le couvercle sur le tonneau pour le refermer, en s'exclamant:

... En les débarassant de ta satanée présence pour un moment!! Ahahah!

D'un sourire satisfait, il s'éloigna dans la foule, sans prêter la moindre attention aux braillements furieux de Kuan enfermé.
Kuan
La vengeance est un plat qui se mange froid, et Kuan venait d'apprendre à ses dépends qu'il ne fallait pas embêter tout le monde. Il était en train de tremper consciencieusement une belle grenouille dans un tonneau de saké pour emmerder son propriétaire, quand soudain, il se fit soulever dans les airs, et se retrouva nez à nez avec la plus horrible des tronches qu'il n'aimait pas voir.

Kisama* ! Lâche-moi !

Qu'il protesta de toutes ses forces. Mais un gamin de dix ans n'est pas de taille quand la ruse ne peut intervenir. Il se fit enfermé dans le tonneau, avec ses grenouilles, la tête dans le saké. Il but la tasse une première fois, puis une deuxième, avant d'avoir la présence d'esprit de plaquer son visage contre le couvercle pour respirer. Son souffle s'accéléra, et il cogna très fort contre le bois. Mais son poids, plus celui du saké ne firent pas bouger le tonneau d'un poil. Kuan avait une sainte horreur d'être enfermé depuis la dernière fois, pire, il en avait une peur bleue.

Sortez-moi d'là ! Au s'cours!

Il paniquait le pauvre gosse. Sortira, sortira pas ?

(* Kisama = enfoiré)
_________________
Genji
Après quelques sakés en gargote, Genji rentrait chez lui, mangeant un bol de riz. Il entendit quelque chose taper à deux mètres de lui : il y avait quelqu'un dans le tonneau de saké, et il n'arrivait pas à sortir. Encore un ivrogne qui noyait son chagrin dans l'alcool, mais il n'en avait jamais vu au sens propre du terme. Il souleva le couvercle et vit un gosse, avec des grenouilles dedans. Après l'avoir sorti du tonneau, l'homme lui parla d'un air amusé :

On a voulu piquer du saké et on est tombé dedans? Bravo, c'est la goute de saké qui a fait déborder l'tonneau...
Hideyoshi
Après avoir rencontré Nakayama en gargote et qui s'était avéré être une lézarde, Hideyoshi s'engagea dans le quartier du cloaque selon ses indications afin de rencontrer un type au nom de Rustre. Il paraîtrait que ce type au surnom peu commun fréquentait l'endroit et qu'il s'occupait de recrutement en quelque sorte. Si ça se trouvait, c'était le même type à la massue facile qu'il avait rencontré il y a quelque temps. Enfin peu importe, retenir les noms était pas son point fort, par contre la descente de sake c'était autre chose.
Et c'est ainsi qu'il marcha dans le cloaque, c'était pour lui un endroit où il s'y sentait à sa place. Après un moment, il tomba sur un type bizzare et ce qui était peut être son gamin enfin peu importe.
Il s'adressa au type qui parlait au gamin.


Salut,j' voudrais pas t'empêcher de noyer ton gamin dans hummm... Il jeta un coup d'oeil dans le tonneau Un tonneau rempli de grenouilles, tiens drôle d'idée, mais tu saurais pas où j' peux trouver un type qui s'appelle le Rustre ou quelque chose dans le genre?

Et il attendit une réponse à sa question, qu'elle vienne d'un des deux, ça n'avait pas d'importance, il voulait juste une réponse.
Genji
En entendant le type, Genji avala sa salive. Il n'aurait pas cru que ça pourrait porter à confusion, les ennuis auraient pu se produire.

Ce gamin n'est pas à moi, je l'ai péché là dedans.


L'homme regarda les grenouilles.

Et j'suis pas assez tordu pour en faire une soupe ! Je suis aussi pommé que toi, j'connais pas beaucoup de monde de concret.
Neelahne
Nee entendait Kuan se plaindre,il avait encore fait une bêtise,ou roulé un passant.Elle lui avait dit déjà :Kuan un jour va t 'arriver des bricoles......et le jour était arrivé.

Soucieuse de ce sale gamin elle décida quand même de jeter un oeil du coin de la rue.........une puanteur vint lui chatouiller les narines,mélanges d'eau croupie et d'un elle ne savait pas quoi.......

Elle remonta un peu son châle sur son nez et fit la spectatrice....

_________________
Kuan
Ouf. Quelqu'un souleva le couvercle du tonneau et l'en sortit avec force. Le gamin cracha le saké qui s'était infiltré sans sa bouche, parce que le saké à la grenouille... C'est pas très bon. Mais voilà que le type l'accusait de vouloir voler son saké.

J'rien fait c'pas moi ! Rien volé !

Il voulut pointer du doigt le Boiteux, mais il était déjà loin le sale type. Celui-là s'il le retrouve...

C't'un m'sieur qui m'a poussé dedans.

Un autre homme s'approcha ensuite et le gamin, pressé de changer de sujet, ramena son grain de sel.

C'ui vous cherchez, c'est l'plus fort ! Alors t'y as 'térêt d'avoir une bonne raison, sinon y va te casser la tête.
_________________
Asumi
[nouvelle gargote Izakaya, n°7 du quartier]

Cela faisait bientôt une semaine que je m'étais installée à Kiyosu.
Pour le moment, je souhaitais rester discrète et apprendre à connaître les habitants de cette cité.

J'étais parfois intimidée par les personnalités rencontrées mais j'avais appris à devenir forte durant mes voyages et en côtoyant mes clients, et je savais donc leur tenir tête.

Je passais mes journées entre la pêche et la préparation d'une pièce de théâtre que j'avais promis de monter pour dans que jours. Inlassablement, je travaillais les mêmes pas et les mêmes répliques. Je voulais atteindre la perfection, j'espérai ainsi pouvoir bientôt gagner ma vie en tant qu'actrice et arrêter le difficile métier de courtisane.

Les soirées, je les passais souvent dans la gargote Izakaya de Shizuka. Jusqu'à ce jour je n'avais que fait d'heureuse rencontre.
J'avais même eu la chance d'exécuter quelques pas de danse grâce à un musicien venu passer quelques instants en ma compagnie...

Pourtant l'on me parlait souvent de lezard, de brigand...
Mais la ville semblait étrangement calme.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 7, 8, 9   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)