Naelhy
«Et le sarrassin il est bien hein?» long moment de réflexion pour la gentille demoiselle qui s'était affairée à lui préparer une eau qui prenait froid «Vous pensez qu'il est mieux vous aussi, hein? Le bain va être froid que vous dîtes? Vous voulez que j'me baigne sans avoir choisit avec quoi? Vous rigolez?» Pas chiante pour un sous, après tout elle retrouvait les plaisirs d'un minimum de luxe, autant la laisser dans son délire «Oh! Ben oui! Le gallique! parfait! Vous pensez que j'vais me baigner dans de l'eau froide peut-être? Vous rigolez?»
Je vous raconte même pas toute l'ampleur l'emmerde monumentale pour faire le choix. De l'eau de Rose au vin, tout y passa. Qui a dit qu'il fallait souffrir pour être belle, il suffisait juste d'un peu de réflexion. Ayant finalement porté son choix pour un savon au nom imprononçable dont vous en avez sûrement rien à faire elle hésita un temps avant de rentrer un orteil dans l'eau. Et si elle était pas comme y faut? Ca casserait sûrement tout le moment, après aussi longtemps et autant de saleté il se devait bien d'être exceptionnel non?
Et elle retira la bague de sa mère, cadeau d'adieu volé avant de se faire la malle, se décida à se glisser dans l'eau, laissant partir la demoiselle sans un bruit elle croisa les jambes, les doigts de pied en éventail.
L'hygiène, source de bien des préocupations et pour le moment, la préférée de la blonde. Par d'autres temps elle les auraient fuit, c'était tout de même une corvée, un bain. On prenait une cuve, fallait y mettre de l'eau, ça fatiguait les servantes, bien qu'elle s'en était toujours royalement foutue, et ça l'ennuyait toujours de devoir choisir de quel savon user, car on ne rigole avec son apparence quand on aime tant se regarder le nombril. Alors les bains, ça avait toujours été le dernier de ses soucis, choisir le savon prenait souvent bien plus de temps, et l'eau elle n'aimait pas.
Mais elle avait changé, on irait pas jusqu'à dire qu'elle adorait l'eau mais ça lui semblait une solution bien plus douce qu'avant. Juste avant de voler un âne pour rejoindre certaine cousine qui lui avait fait remarquer qu'on pouvait se faire plus de fric en se livrant à des activités bien plus passionnantes et dangereuses qu'un mariage. Elle avait poussé le vice jusqu'à la suivre. Mais le problème était bien la, le vice elle adorait, sauf qu'il y avait des limites, et à en juger par son odeur de poney la donzelle les avaient largement dépassées. Prise au dépourvus par se soucis d'odorat qui allait à l'encontre de l'adoration qu'elle portait à son nombril elle s'était retrouvée à mendier ce bain, ce moment d'hygiène et de plaisir, et surtout un remède pour lutter contre cette infection des naseaux qui suivait chacune de ses apparitions.
Elle avait trouver de quoi soulager ses maux en la personne d'un beau brun à l'allure des plus charmante, Anthoyne qu'il s'appelait, mais surtout qu'il possédait de quoi la rendre présentable et surtout moins dégueulasse, elle avait sauté sur l'occasion. Mais comme on dit, plus la faveur est grande plus la chute sera haute, ou peut-être est-ce l'inverse.
Barbotant dans la baignoire d'un brun à l'allure des plus charmantes la blonde retrouvait une seconde jeunesse et profitait de l'occasion pour se débouché le nez en usant du maximum de savon et herbe possible. Triste destin pour une teigne qui en d'autre temps avait l'air moins gueuse.
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Je narre. «Elle parle.» Et généralement elle vous emmerde.
Je vous raconte même pas toute l'ampleur l'emmerde monumentale pour faire le choix. De l'eau de Rose au vin, tout y passa. Qui a dit qu'il fallait souffrir pour être belle, il suffisait juste d'un peu de réflexion. Ayant finalement porté son choix pour un savon au nom imprononçable dont vous en avez sûrement rien à faire elle hésita un temps avant de rentrer un orteil dans l'eau. Et si elle était pas comme y faut? Ca casserait sûrement tout le moment, après aussi longtemps et autant de saleté il se devait bien d'être exceptionnel non?
Et elle retira la bague de sa mère, cadeau d'adieu volé avant de se faire la malle, se décida à se glisser dans l'eau, laissant partir la demoiselle sans un bruit elle croisa les jambes, les doigts de pied en éventail.
L'hygiène, source de bien des préocupations et pour le moment, la préférée de la blonde. Par d'autres temps elle les auraient fuit, c'était tout de même une corvée, un bain. On prenait une cuve, fallait y mettre de l'eau, ça fatiguait les servantes, bien qu'elle s'en était toujours royalement foutue, et ça l'ennuyait toujours de devoir choisir de quel savon user, car on ne rigole avec son apparence quand on aime tant se regarder le nombril. Alors les bains, ça avait toujours été le dernier de ses soucis, choisir le savon prenait souvent bien plus de temps, et l'eau elle n'aimait pas.
Mais elle avait changé, on irait pas jusqu'à dire qu'elle adorait l'eau mais ça lui semblait une solution bien plus douce qu'avant. Juste avant de voler un âne pour rejoindre certaine cousine qui lui avait fait remarquer qu'on pouvait se faire plus de fric en se livrant à des activités bien plus passionnantes et dangereuses qu'un mariage. Elle avait poussé le vice jusqu'à la suivre. Mais le problème était bien la, le vice elle adorait, sauf qu'il y avait des limites, et à en juger par son odeur de poney la donzelle les avaient largement dépassées. Prise au dépourvus par se soucis d'odorat qui allait à l'encontre de l'adoration qu'elle portait à son nombril elle s'était retrouvée à mendier ce bain, ce moment d'hygiène et de plaisir, et surtout un remède pour lutter contre cette infection des naseaux qui suivait chacune de ses apparitions.
Elle avait trouver de quoi soulager ses maux en la personne d'un beau brun à l'allure des plus charmante, Anthoyne qu'il s'appelait, mais surtout qu'il possédait de quoi la rendre présentable et surtout moins dégueulasse, elle avait sauté sur l'occasion. Mais comme on dit, plus la faveur est grande plus la chute sera haute, ou peut-être est-ce l'inverse.
Barbotant dans la baignoire d'un brun à l'allure des plus charmantes la blonde retrouvait une seconde jeunesse et profitait de l'occasion pour se débouché le nez en usant du maximum de savon et herbe possible. Triste destin pour une teigne qui en d'autre temps avait l'air moins gueuse.
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Je narre. «Elle parle.» Et généralement elle vous emmerde.