Kalimereth
"Ils sont hospitaliers en Guyenne, tu ne trouves pas mon ange ? Ils nous envoient de quoi boire."
Les paroles de Davor la tirèrent heureusement de ses idées moroses, après tout ne disait-on pas que lamour était plus fort que tout alors il ne pourrait rien lui arriver, rien lui arriver Elle laissa échapper un léger rire en lui répondant
Ca ce nest sûrement pas moi qui vais men plaindre je crois ! Et puis ça nous aidera à nous réchauffer, les soirées et les nuits commencent à fraichir sérieusement je trouve.
Voyant son tendre occupé et accaparé par ses fonctions, nombreuses et Ô combien variées, elle séclipse discrètement, non sans lui avoir au préalable glissé un doux baiser en lui murmurant quelle le rejoindrait un peu plus tard.
Se couvrant les épaules dune étole de laine, le soleil de ce début de novembre ne suffisant pas à prendre le dessus sur la fraîcheur matinale, elle entreprend de faire le tour du campement, en profitant pour passer un moment avec ses quelques amis qui étaient du voyage, et saluer ceux quelle ne connaissait pas ou très peu. Ses pas lamenèrent aux portes du campement, quelle franchit à la recherche dun peu de quiétude, et de solitude. Elle navait jamais vraiment eu lhabitude de la foule, et son éloignement du monde ces derniers temps nétait pas fait pour améliorer cette situation. Cest donc avec grand soulagement quelle se retrouve au calme, dans un proche bosquet, plongée dans ses pensées, plongée dans le passé, se remémorant avec nostalgie les récits de Bertal sur la campagne quil avait mené aux côtés de Davor, et sur les innombrables anecdotes que son tendre Davor avait pu raconter lors de leurs soirées en taverne, déjà bien avant quils ne soient éperdument amoureux lun de lautre. Tant de temps avait passé depuis et tant de bonheur lui avait été offert
Moment nostalgique oui, mais combien reposant aussi. Elle avait décidément du mal à supporter tout ce charivari, tout ce protocole, toute cette foule même et passer quelques heures loin de tout ça, ne pourrait que lui faire du bien. Elle choisit donc de sassoir au pied dun arbre, le dos appuyé contre le tronc, le regard perdu dans la course que se faisaient quelques nuages éthérés.
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Les paroles de Davor la tirèrent heureusement de ses idées moroses, après tout ne disait-on pas que lamour était plus fort que tout alors il ne pourrait rien lui arriver, rien lui arriver Elle laissa échapper un léger rire en lui répondant
Ca ce nest sûrement pas moi qui vais men plaindre je crois ! Et puis ça nous aidera à nous réchauffer, les soirées et les nuits commencent à fraichir sérieusement je trouve.
Voyant son tendre occupé et accaparé par ses fonctions, nombreuses et Ô combien variées, elle séclipse discrètement, non sans lui avoir au préalable glissé un doux baiser en lui murmurant quelle le rejoindrait un peu plus tard.
Se couvrant les épaules dune étole de laine, le soleil de ce début de novembre ne suffisant pas à prendre le dessus sur la fraîcheur matinale, elle entreprend de faire le tour du campement, en profitant pour passer un moment avec ses quelques amis qui étaient du voyage, et saluer ceux quelle ne connaissait pas ou très peu. Ses pas lamenèrent aux portes du campement, quelle franchit à la recherche dun peu de quiétude, et de solitude. Elle navait jamais vraiment eu lhabitude de la foule, et son éloignement du monde ces derniers temps nétait pas fait pour améliorer cette situation. Cest donc avec grand soulagement quelle se retrouve au calme, dans un proche bosquet, plongée dans ses pensées, plongée dans le passé, se remémorant avec nostalgie les récits de Bertal sur la campagne quil avait mené aux côtés de Davor, et sur les innombrables anecdotes que son tendre Davor avait pu raconter lors de leurs soirées en taverne, déjà bien avant quils ne soient éperdument amoureux lun de lautre. Tant de temps avait passé depuis et tant de bonheur lui avait été offert
Moment nostalgique oui, mais combien reposant aussi. Elle avait décidément du mal à supporter tout ce charivari, tout ce protocole, toute cette foule même et passer quelques heures loin de tout ça, ne pourrait que lui faire du bien. Elle choisit donc de sassoir au pied dun arbre, le dos appuyé contre le tronc, le regard perdu dans la course que se faisaient quelques nuages éthérés.
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