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[RP] Ultima Necat en Guyenne !

Kalimereth
"Ils sont hospitaliers en Guyenne, tu ne trouves pas mon ange ? Ils nous envoient de quoi boire."

Les paroles de Davor la tirèrent heureusement de ses idées moroses, après tout ne disait-on pas que l’amour était plus fort que tout… alors il ne pourrait rien lui arriver, rien lui arriver… Elle laissa échapper un léger rire en lui répondant

Ca… ce n’est sûrement pas moi qui vais m’en plaindre je crois ! Et puis ça nous aidera à nous réchauffer, les soirées et les nuits commencent à fraichir sérieusement je trouve.

Voyant son tendre occupé et accaparé par ses fonctions, nombreuses et Ô combien variées, elle s’éclipse discrètement, non sans lui avoir au préalable glissé un doux baiser en lui murmurant qu’elle le rejoindrait un peu plus tard.

Se couvrant les épaules d’une étole de laine, le soleil de ce début de novembre ne suffisant pas à prendre le dessus sur la fraîcheur matinale, elle entreprend de faire le tour du campement, en profitant pour passer un moment avec ses quelques amis qui étaient du voyage, et saluer ceux qu’elle ne connaissait pas ou très peu. Ses pas l’amenèrent aux portes du campement, qu’elle franchit à la recherche d’un peu de quiétude, et de solitude. Elle n’avait jamais vraiment eu l’habitude de la foule, et son éloignement du monde ces derniers temps n’était pas fait pour améliorer cette situation. C’est donc avec grand soulagement qu’elle se retrouve au calme, dans un proche bosquet, plongée dans ses pensées, plongée dans le passé, se remémorant avec nostalgie les récits de Bertal sur la campagne qu’il avait mené aux côtés de Davor, et sur les innombrables anecdotes que son tendre Davor avait pu raconter lors de leurs soirées en taverne, déjà bien avant qu’ils ne soient éperdument amoureux l’un de l’autre. Tant de temps avait passé depuis… et tant de bonheur lui avait été offert…

Moment nostalgique oui, mais combien reposant aussi. Elle avait décidément du mal à supporter tout ce charivari, tout ce protocole, toute cette foule même… et passer quelques heures loin de tout ça, ne pourrait que lui faire du bien. Elle choisit donc de s’assoir au pied d’un arbre, le dos appuyé contre le tronc, le regard perdu dans la course que se faisaient quelques nuages éthérés.

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Alara
[Administration : mot femelle qui commence comme admiration et finit comme frustration.*]

Fièrement juché sur son rétif, la brune orgueilleuse ne put réprimer un regard froid et méprisant à l'ombre qui se glissait derrière le Comte, pour lui murmurer on ne sait quel fiel à l'oreille. Lui qu'elle respectait tant, comment pouvait-il s'abaisser à ce genre de personne ... Les émeraudes se fixent à ce visage qui lui inspire que rage et haine. Mais elle sait aussi qu'elle se doit de prendre sur elle et respecter le choix de l'encouronné, se plier aux choses sur lesquelles elle n'a pas ou peu d'action. Les lèvres se pincent pour éviter toutes paroles intempestives qui dépasseraient sa pensée. Ne rien dire ... Du moins pour le moment ... Et patienter, oui c'est ça, patienter. Tout vient à point à qui sait attendre.
Pour ne pas perdre contenance, son regard reste figé vers le Cap'Comte. Le rétif, lui, commence a s'agiter sous la selle. Il n'aime pas rester inactif de la sorte. Puis la décision tombe comme un couperet. La demande est refusée. Une légère moue réprobatrice se dessine sur le visage de la sauvageonne. Puis c'est une grimace de contrariété qui déforme ses traits. Les doigts se crispent sur les rênes tandis que les mollets viennent au contact des flancs malingres, faisant piaffer le récalcitrant d'impatience.

Enfin n'y tenant plus, la voix claque comme un coup de fouet dans l'air. Tranchant et incisif.


Z'en faites donc pas d'savoir si c'est trop loin ou pas ... C'maint'nant qu'j'veux bouger.

Les talons des bottes s'enfoncent dans les côtes apparentes du cheval, qui renâcle avant de partir au galop furieusement. Et alors qu'elle s'éloigne sans se retourner, elle crie à l'intention de l'encouronné.

J's'rais rentrée avant l'coucher du soleil ! Avec un butin rien qu'pour vous !

Elle ne sait si le Comte lui a répondu ou pas et elle s'en moque. L'âme perfide qui plane à ses côtés, ne peut que lui avoir insufflé des idées fausses pour la mettre en porte à faux. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid ... Elle se fera justice elle même ... En temps et en heure ...


Les lieux sont avalés à une vitesse folle, le rétif se défoule et galope à grandes foulées. La vie citadine s'éloigne, la campagne change peu à peu, le paysage est différent. A la sortie de la ville elle s'est mise à longer le fleuve qui doucement s'écarte de plus en plus. Puis elle ralentit l'allure dans un trot soutenu et progressivement passe à un pas nonchalant.

Les paupières s'abaissent sur les émeraudes redevenues sereines. Elle respire cet air iodé à plein poumon. Puis elle réouvre les yeux et se délecte du spectacle devant elle. Celui de l'estuaire de la Garonne où un magnifique spectacle se joue. Celui des oiseaux migrateurs qui s'apprêtent à partir loin ... Pour ne revenir qu'au printemps.

Ses souvenirs d'enfance remontent à la surface, elle se souvient de ses longues balades dans les marais avec son père. Lui qui lui à tout appris à chaque escale dans les ports. Lui enseignant tant les secrets de la terre que de la mer. Elle s'arrête sur le bord du chemin et c'est d'un regard émerveillé qu'elle se laisse submerger par son passé ... Puis un détail lui attire l'oeil. C'est bien ce qu'elle croit être, elle ne peut pas se tromper, non.

Le visage s'éclaire d'un sourire narquois. Elle a trouvé son butin et quel butin ...
Le rétif est attaché à un des rares arbres aux alentours. Elle repère une barque amarrée en bord de rivière, l'emprunte et rame jusqu'à l'objet de sa convoitise. Fort heureusement, en cette heure encore matinale, il y a peu de monde dans les parages, mais il faut faire vite, si elle ne veut pas se faire coincer. En quelques minutes le larcin est effectué, elle trouve même sur la barque, un sac en toile de jute pour emballer son trésor. Elle ramène la barque à son point d'ancrage avant de remonter sur son canasson pour retourner vers la ville.
Il ne lui reste plus maintenant qu'à trouver un endroit pour faire préparer son présent en échange d'une partie du butin ...

La suite au prochain épisode ! Bande de curieux ! Tsss ...


* Georges Elgozy


Les esprits tordus auront sans doute compris qui est "l'ombre" ... Comme dit l'adage : "Il ne faut pas se fier aux apparences"
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Melyna.
Armée d'une grosse pierre plate, elle tapait sur le pieu de bois, lentement... enfin à la mesure de ses forces donc très lentement, mais malgré tout celui s'enfonçait dans la terre. Et d'un ! Encore trois au moins ! A cette cadence la tente était loin d'être montée.

Faut avouer que si elle se débrouillait en cuisine, le bivouac n'était pas du tout sa spécialité... d'ailleurs il suffisait de regarder la tête de la tente pour remarquer qu'elle faisait la gueule ! Elle penchait tant d'un côté qu'on aurait pu croire une drôle de bestiole en train de vous cligner de l'œil !

Bon les quatre pieux en terre, on tend la toile d'un côté... on la tire de l'autre, les mats sont bien dressés.... Miracle ! Enfin un logement qui ressemble à... ben à un logement de champs de bataille quoi !

Allez encore un peu de courage pour installer les paillasses et rentrer leurs affaires à l'abri. Mel se redressa en se tenant les reins, avant de repousser une mèche vagabonde derrière son oreille. Ses pensées aussi se mirent à fuser dans tout les sens. Si pour la jeune femme participer à une campagne militaire était une première voyager avec Ducho en était une aussi. Leur séparation ces dernières semaines lui avaient paru un enfer aussi profitait elle de ces moments passés en sa compagnie au fil des routes ou au détour des tavernes pleinement. Mais ce qu'elle appréciait encore plus que tout, c'était sans aucun doute de pouvoir s'endormir dans ses bras chaque soir et retrouver la chaleur de son sourire à chaque levé de soleil.

La brune ne savait pas combien durerait cet heureux temps, car il faudrait bien aller un peu en découdre, ne serait ce que pour dérouiller toute cette joyeuse bande de poitevins, mais en tout cas, elle vivait pleinement chacun des moments qu'ils passaient ensemble bien décidé à ne pas en perdre une miette.

Inconsciente qu'au même instant le doux objet de ses pensées avait justement le regard fixé sur elle, Mel attrapa leur bardat et le glissa dans leur abri de fortune souriant à la pensée de ce qu'elle avait bien faillit faire la veille au soir. Si Ducho avait été un peu plus près sans doute l'aurait il entendu rire toute seule, la belle imaginant l'air de son homme si elle lui avait vraiment demandé.... Le rire clair finit par s'élever au dessus du camp.


Mel franchement tu as vraiment des idées saugrenue quelquefois !
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Meileen
Le mensonge sembla fonctionner. Sans doute Oane n'y vit que du feu, semblant particulièrement ravie de la proposition. Meileen n'en attendait pas tant... La jeune de Surgères sembla tellement excitée qu'elle ne tarissait pas de paroles ne laissant même pas la petite s'exprimer.

Cela fit sourire Meileen qui suivit la grande presque en courant.

Oh regardez nous touchons au but !

La fille de Davor s'arrêta pour s'assurer que c'était vrai et fini en marchant tranquillement les quelques mètres qui la séparaient du bord de l'eau.


La bonne nouvelle c'est que nous avons trouvé la rivière, la mauvaise... c'est que l'eau est froide ! Enfin la, si je ne fais rien, je vais finir par ressembler a une vieille mendiante alors hop au bain que diable ! du courage ! Il n'est ps ne le jour ou e serai toute crasseuse, foy de Surgères !


La petite éclata de rire à l'unisson avec Oane et entreprit de l'immiter, après avoir regardé derrière elle pour s'assurer que son père n'était pas là. Elle enleva alors ses vetements sales et entra doucement dans l'eau froide en retenant sa respiration.

Brrr c'est froiiiiiid!

Elle rejoignit la fille de Faooeit et lui balança un peu d'eau sur le visage avant d'éclater une nouvelle fois de rire.
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Cherche un futur mari! Ben oui faut bien!
Conrad.
[Ultima Conrat]

Il avait fait le trajet seul depuis le Poitou, il constituait à lui tout seul l'Avant-garde de l'armée comme il aimait le dire.Il faut dire qu'il avait eu beaucoup de travail depuis Poitiers, durant la trajet entre la capitale Poitevine et Saintes, il avait pisté un sanglier enragé.Hélas durant la traque, il s'était perdu et ne savait plus par où se trouvait Saintes.Il était arrivé aux premières lueurs du jour dans la Capitale Poitevine au lieu d'être à Saintes.Mais que voulez vous ? c'était la volonté du Très-Haut et Conrad l'écoutait, il aurait tout fait pour ce Très-Haut...enfin c'est ce qu'il disait aux autres, en vérité il n'y croyait pas vraiment mais il aimait quand même croire qu'il y avait quelqu'un au dessus des êtres humains...ça le rassurait...'bref revenons à notre histoire.Il était Donc revenu à Poitiers puis avait prit la route pour Saintes, le trajet s'était bien déroulé mis à part le fait qu'un lapin sans doute envoyé par le Sans Nom avait attaqué le Chichigland.Celui-ci avait embroché le lapin et l'avait dégusté comme repas du soir.Il était donc arrivé sur Saintes où Alixane l'attendait...celle-ci s'était moquée du Conrad, ce qui avait bien sûr abouti sur un duel qui allait être fait à leur retour dans le Poitou.

Vous voyez Alixane, vous ne pouvez pas gagner contre moi....je suis si fort, le Très-haut me guide et donc si il me guide, il guide mon bras, si il guide mon bras il guide mon épée et si il guide mon épée vous allez mourir !

Plusieurs heures s'étaient déroulées puis l'armée avait prit la route pour la Guyenne, Conrad assurant toujours l'éclairage, il n'avait rencontré aucune menace.Ils étaient arrivées le matin et avait monté le campement et se détendaient maintenant mais le Conrad ne voulait pas siroter un quelconque cocktails local mais plutôt répandre la parole du Très-haut auprès de Alixane.Il l'avait retrouvé près d'une grande tente et avant de lui faire admettre qu'elle devait lui obéir parce que c'était la volonté du Très-haut il voulait lui reparler du combat.

Non non non, maint'nant là toud'suite gné papotib' j'vous dis!

Et moi j'dis que j'veux vous voir en lice! Vous vous êtes moquée, c'est le tarif!

J'vous préviens, SSG ne va pas êt' contente si ses rangs s'déciment bêtement à cause de vot' entêt'ment, boudiou!

Bon. Après, alors? J'vous défie, et vous payez pour vos mensonges qui déplaisent au Très-Haut!


Il marmonnait dans sa barbe, il voulait régler les comptes tout de suite mais la donzelle ne semblait pas prête à se prendre une raclée, c'était très très clair, elle ne voulait pas se battre et usait de tous les moyens pour s'échapper.La voilà qui donnait des ordres maintenant.


Pis si vous voulez vous prendre une ramonée tout d'suite, continuez à vociférer comme ça et l'Chef y saura d'quoi il en r'tourne... Z'êtes en train d'beugler juste à côté d'sa tente, j'vous signale!
Pfffuu y'a pas idée hein?!


On règlera nos comptes plus tard ; à prendre ou à laisser. Vu?

Il avait fini par accepter les conditions d'Alixane et était reparti vaquer à ses occupations.Pendant qu'il priait sur une colline...enfin c'est ce qu'il avait dit, en fait il était juste allongé sur celle-ci en train de se reposer...donc pendant qu'il méditait il avait eu une idée, il s'empressa de dévaler la motte de terre et se retrouva dans le camp juste à côté de grande tente où Alixane se trouvait encore une fois.Il jeta un regard à la tente puis se tourna vers Alixane.

Si je ne vous connaissais pas, on pourrait croire que vous et SSG...'fnin bref j'ai eu une idée ! Celui qui gagnera pourra disposer du perdant pendant une semaine mais attention il y a des limites hein, si je venais à perdre je veux pas que vous me fassiez des misères.Mais bon, je vais gagner alors pourquoi s'en soucier....ça vous va ? bien sûr si vous n'acceptez pas vous allez perdre le peu de respect que j'éprouve pour vous et je vous prendrai pour une lopette jusqu'à votre mort.Donc vous acceptez et c'est la volonté du Très-Haut !

Il tourna à nouveau la tête vers la grande tente.

Vous croyez que si je demande à SSG de me donner sa tente...il acceptera ? J'aime bien cette tente...
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