Juliuz
Juliuz n'en pouvait plus, l'apocalypse selon Saint Jean s'était déroulée dans sa taverne.
Sa lassitude était telle que l'envie de hurler lui était passé. Il écoutait Amberle lui parler sans broncher.
Une corde??? pourquoi donc que t'aurais b'soin d'une corde? Pour pendre ce tas de pus de Labrinvilliers? J'tai dja dit, suffit de lui tordre le coup d'un coup sec et on en parle plus.
Bon d'accord d'accord.... j'en peux plus!! J'vais aller t'chercher tout c'qu'il t'faut et si j'peux trouver un toubib au passage que ça m'débarasse de cte saloperie d'malade!!
Juliuz tourna les talons et claqua la porte derrière lui et se rendit au marché. Chemin faisant il se rendit compte qu'il avait laissé son aumônière dans la taverne.
Bon foutrecul j'vais pas y r'tourner, j'vais faire les courses comme au bon vieux temps.
Il s'approcha de l'étal d'un charlatant ambulant tout chétif qui hélait la foule de sa voix aigrelette. Remède en tout genre, potion de jouvence, ustensiles divers et variés...
Juliuz l'air furieux se pointa devant et constata avec soulagement qu'il trouverait ici les fournitures d'Amberle mis à part les seaux.
Il interpella le marchand sans ambages : T'as pas d'seaux??
Le charlatant lui répondit d'une voix mal assurée devant le tas de graisse qui emplissait tout son espace visuel : Bonjour noble seigneur, je pourrais s'il plait à ma clientèle tr..
Juliuz l'interrompit d'un ton qui ne souffrait pas la discussion tant son énervement le submergeait. Ta gueule!! J'm'en branle d'ton verbiage! T'as des seaux en plus de c'qui ya sur ton étal ou pas?
Le bonimenteur hocha la tête en reculant d'un pas et saisit sous son établi trois petits seaux qu'il montra au ventripotent de mauvais poil.
Sans un mot Juliuz renversa au sol les objets dont il n'avait pas besoin et laissa sur l'étal seulement ce qui lui avait été commandé par Amberle.
Mais...mais ....mais mais mais... Mon étal... se mit à balbutier l'infortuné baratineur.
Juliuz ignora ses protestations et enroula le tout dans la toile qui recouvrait la table et enfourna le tout sous on bras gauche.
Bon allons-y, lança-t-il au charlatan qui se décomposait.
Voyant que le marchand ne bougeait pas, Juliuz pris d'un coup de sang le saisit par le col et le tira vers lui.
Allez en route j'tai dit!! finasse pas mon gars chuis mal luné ce jour!
Il se dirigea donc vers sa taverne en trainant par le col son généreux fournisseur qui gémissait ses protestations contre un tel traitement .
Ah merde!!! Faut qu'jtrouve un toubib!! Il se retourna et souleva de terre l'attrape-couillon pour se retrouver nez à nez.
Tu t'y connais en médecine le drôle??
Le marchand terrorisé préféra mentir de peur de subir la colère du tas de suif qui le suspendait par l'encolure et acquiesça de la tête.
heu vous pouvez le lâcher maintenant??
NAN!! Tu t'traines trop allez hop! Juliuz saisit par la taille le frêle charlatan et le maintint à l'horinzotale sous son bras.
De loin Juliuz devait ressembler à une bête étrange, une masse énorme et flasque qui portait sous ses bras deux formes longues. De retour devant sa taverne il ne pouvait en ouvrir la porte puisque ces deux bras étaient pris, il pencha la tête vers son souffre douleur toujours horizontal qui semblait tenter de se réveiller d'un mauvais rêve
Toi! T'as une main libre! Ouvre cte porte!
Sitôt entré il héla Amberle!
Oh la drôlesse!!!! J'ai c'que tu m'a d'mandé! Ramène toi!
Sa lassitude était telle que l'envie de hurler lui était passé. Il écoutait Amberle lui parler sans broncher.
Une corde??? pourquoi donc que t'aurais b'soin d'une corde? Pour pendre ce tas de pus de Labrinvilliers? J'tai dja dit, suffit de lui tordre le coup d'un coup sec et on en parle plus.
Bon d'accord d'accord.... j'en peux plus!! J'vais aller t'chercher tout c'qu'il t'faut et si j'peux trouver un toubib au passage que ça m'débarasse de cte saloperie d'malade!!
Juliuz tourna les talons et claqua la porte derrière lui et se rendit au marché. Chemin faisant il se rendit compte qu'il avait laissé son aumônière dans la taverne.
Bon foutrecul j'vais pas y r'tourner, j'vais faire les courses comme au bon vieux temps.
Il s'approcha de l'étal d'un charlatant ambulant tout chétif qui hélait la foule de sa voix aigrelette. Remède en tout genre, potion de jouvence, ustensiles divers et variés...
Juliuz l'air furieux se pointa devant et constata avec soulagement qu'il trouverait ici les fournitures d'Amberle mis à part les seaux.
Il interpella le marchand sans ambages : T'as pas d'seaux??
Le charlatant lui répondit d'une voix mal assurée devant le tas de graisse qui emplissait tout son espace visuel : Bonjour noble seigneur, je pourrais s'il plait à ma clientèle tr..
Juliuz l'interrompit d'un ton qui ne souffrait pas la discussion tant son énervement le submergeait. Ta gueule!! J'm'en branle d'ton verbiage! T'as des seaux en plus de c'qui ya sur ton étal ou pas?
Le bonimenteur hocha la tête en reculant d'un pas et saisit sous son établi trois petits seaux qu'il montra au ventripotent de mauvais poil.
Sans un mot Juliuz renversa au sol les objets dont il n'avait pas besoin et laissa sur l'étal seulement ce qui lui avait été commandé par Amberle.
Mais...mais ....mais mais mais... Mon étal... se mit à balbutier l'infortuné baratineur.
Juliuz ignora ses protestations et enroula le tout dans la toile qui recouvrait la table et enfourna le tout sous on bras gauche.
Bon allons-y, lança-t-il au charlatan qui se décomposait.
Voyant que le marchand ne bougeait pas, Juliuz pris d'un coup de sang le saisit par le col et le tira vers lui.
Allez en route j'tai dit!! finasse pas mon gars chuis mal luné ce jour!
Il se dirigea donc vers sa taverne en trainant par le col son généreux fournisseur qui gémissait ses protestations contre un tel traitement .
Ah merde!!! Faut qu'jtrouve un toubib!! Il se retourna et souleva de terre l'attrape-couillon pour se retrouver nez à nez.
Tu t'y connais en médecine le drôle??
Le marchand terrorisé préféra mentir de peur de subir la colère du tas de suif qui le suspendait par l'encolure et acquiesça de la tête.
heu vous pouvez le lâcher maintenant??
NAN!! Tu t'traines trop allez hop! Juliuz saisit par la taille le frêle charlatan et le maintint à l'horinzotale sous son bras.
De loin Juliuz devait ressembler à une bête étrange, une masse énorme et flasque qui portait sous ses bras deux formes longues. De retour devant sa taverne il ne pouvait en ouvrir la porte puisque ces deux bras étaient pris, il pencha la tête vers son souffre douleur toujours horizontal qui semblait tenter de se réveiller d'un mauvais rêve
Toi! T'as une main libre! Ouvre cte porte!
Sitôt entré il héla Amberle!
Oh la drôlesse!!!! J'ai c'que tu m'a d'mandé! Ramène toi!