Felina
Chinon ... Bien trop tard.
Au revoir toi.
Une ombre qui glisse dans les ruelles de ce village inconnu ... encore un. Inconnu ... ? Pas totalement en fait. C'est là qu'il avait cassé sa pipe le gras double, le Juliuz ... Le maître es impertinence ... le ... lui ... quoi.
Elle avait bien été convié aux funérailles la tigresse, mais l'était pas dans le coin, occupée ailleurs, d'autres chats à fouetter pis surtout, faut pas dire mais les églises, les enterrements, les larmes, c'pas trop sa tasse de tisane hein ... Donc bon elle avait juste envoyé une missive, mais n'savait même pas si elle avait été transmise par la reine des Vilaines.
Et la voilà à Chinon, trop tard, bien trop tard. De plus les raisons qui la mènent ici n'ont rien, mais alors rien à voir avec le Juliuz, ne soyons pas hypocrite. Non elle a suivit un Borgne mélancolique dans sa folie de vouloir passer au travers d'une armée qui avait tué l'avant veille, un suicidaire au grand cur qui répondait à l'appel de sa frangine. Et la Rastignac, sous la carapace, elle l'aimait bien le Grincheux, futur compagnon d'armes, qu'elle connaissait pourtant très peu en fin de compte. Il voulait danser avec la mort, d'accord ... mais s'il comptait le faire seul, s'était carré le doigt dans son unique il lui.
Ce sont donc trois cavaliers, une montagne de muscle, un Borgne et une brunette qui avaient filé de Saumur à Chinon. Ils n'ont croisé personne, l'armée tueuse n'était elle qu'une légende en fin ce compte ? Peu importe, ils sont arrivés entier, toujours ça de gagné.
Désormais, Maleus a à faire dans cette ville, plus rien ne compte que sa p'tite soeur, et la Féline ça ne la regarde pas. Alors elle traîne ses bottes sur le pavé de la cité tourangelle, attendant qu'on lui dise qu'il est temps de partir.
Et c'est là qu'elle se souvient de Juliuz ... celui sans qui, peut être ne serait elle jamais devenue ce qu'elle est, lui qui lui avait montré comment se venger de la vie et des Hommes qui l'avaient tant fait souffrir par le passé. Son aura semble flotter dans cette ville aux allures morbides. Les rues sont désertes, les rares qu'elle croise semblent si tristes, ou ont un regard hagard.
Où va t-elle aller ? Au cimetière, se recueillir sur une tombe et parler à un corps plus très frais depuis le temps qu'il est enterré là ... allez à l'Eglise, prier pour la paix du Gras Double ... Non ... pas terrible non plus.
Soudain une idée germe dans l'esprit tordu et torturé de la mercenaire. Elle entre dans la première boucherie qu'elle rencontre, en ressort une grosse andouille à la main. Puis elle se dirige vers la mairie, se dernière demeure en quelque sorte. Enfin elle se saisit de sa fiole de calva, c'est qu'elle y prend goût depuis que le bretonneux lui a fait gouter.
Elle la lève, donne un gros coup de crocs dans sa charcuterie, se verse ensuite une large rasade de gnôle et en mâchonnant crie dans le silence de la grand place, déserte à cette heure où toutes les bonnes gens sont en train de souper.
A Ta Chanté mon cros Chuliuz !!!
_________________
Juliuz a dit : "Felina, que j'ai convertie aux joies du brigandage, une vraie perle de franchise et d'humour"
Au revoir toi.
Une ombre qui glisse dans les ruelles de ce village inconnu ... encore un. Inconnu ... ? Pas totalement en fait. C'est là qu'il avait cassé sa pipe le gras double, le Juliuz ... Le maître es impertinence ... le ... lui ... quoi.
Elle avait bien été convié aux funérailles la tigresse, mais l'était pas dans le coin, occupée ailleurs, d'autres chats à fouetter pis surtout, faut pas dire mais les églises, les enterrements, les larmes, c'pas trop sa tasse de tisane hein ... Donc bon elle avait juste envoyé une missive, mais n'savait même pas si elle avait été transmise par la reine des Vilaines.
Et la voilà à Chinon, trop tard, bien trop tard. De plus les raisons qui la mènent ici n'ont rien, mais alors rien à voir avec le Juliuz, ne soyons pas hypocrite. Non elle a suivit un Borgne mélancolique dans sa folie de vouloir passer au travers d'une armée qui avait tué l'avant veille, un suicidaire au grand cur qui répondait à l'appel de sa frangine. Et la Rastignac, sous la carapace, elle l'aimait bien le Grincheux, futur compagnon d'armes, qu'elle connaissait pourtant très peu en fin de compte. Il voulait danser avec la mort, d'accord ... mais s'il comptait le faire seul, s'était carré le doigt dans son unique il lui.
Ce sont donc trois cavaliers, une montagne de muscle, un Borgne et une brunette qui avaient filé de Saumur à Chinon. Ils n'ont croisé personne, l'armée tueuse n'était elle qu'une légende en fin ce compte ? Peu importe, ils sont arrivés entier, toujours ça de gagné.
Désormais, Maleus a à faire dans cette ville, plus rien ne compte que sa p'tite soeur, et la Féline ça ne la regarde pas. Alors elle traîne ses bottes sur le pavé de la cité tourangelle, attendant qu'on lui dise qu'il est temps de partir.
Et c'est là qu'elle se souvient de Juliuz ... celui sans qui, peut être ne serait elle jamais devenue ce qu'elle est, lui qui lui avait montré comment se venger de la vie et des Hommes qui l'avaient tant fait souffrir par le passé. Son aura semble flotter dans cette ville aux allures morbides. Les rues sont désertes, les rares qu'elle croise semblent si tristes, ou ont un regard hagard.
Où va t-elle aller ? Au cimetière, se recueillir sur une tombe et parler à un corps plus très frais depuis le temps qu'il est enterré là ... allez à l'Eglise, prier pour la paix du Gras Double ... Non ... pas terrible non plus.
Soudain une idée germe dans l'esprit tordu et torturé de la mercenaire. Elle entre dans la première boucherie qu'elle rencontre, en ressort une grosse andouille à la main. Puis elle se dirige vers la mairie, se dernière demeure en quelque sorte. Enfin elle se saisit de sa fiole de calva, c'est qu'elle y prend goût depuis que le bretonneux lui a fait gouter.
Elle la lève, donne un gros coup de crocs dans sa charcuterie, se verse ensuite une large rasade de gnôle et en mâchonnant crie dans le silence de la grand place, déserte à cette heure où toutes les bonnes gens sont en train de souper.
A Ta Chanté mon cros Chuliuz !!!
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Juliuz a dit : "Felina, que j'ai convertie aux joies du brigandage, une vraie perle de franchise et d'humour"