[RP] La volière aux Faucons ...

Viken

Viken écouta les explications de Maryse et sourit.

Ben oui ...ça me parait non seulement clair, mais en plus efficace. On va donc faire comme tu le préconises, à moins que quelqu'un ait une meilleure idée.

Puis il entendit Maelly.

Citation:

Bon, on fait quoi maintenant que les tranchées sont faites, car j'ai fini moi.

Ben ...on y plante un pilier pour pouvoir poursuivre l'ossature de la volière. Enfin , si j'ai bien compris les plans de Maryse.
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Maryse

Maryse sourit doucement en écoutant ses amis , elle se dit que ce voyage sur la Bretagne fût une excellente idée.

Saint Brieuc lui a fait découvrir des personnes magnifiques , la replongé dans de vieux souvenirs .

-Bien alors on y va et faisons de cette volière la plus belle réussite Breton -Flamandes !!! Aux piliers !!

Amarante.

Viken était de nouveau occupé avec Maryse qui mettait ses muscles à l'épreuve. Pour sa part elle continuait les troues qui servaient pour les fondations des piliers. Ils travaillaient tous en parfaite harmonie et cela lui faisait chaud au coeur.

Elle préférait ne pas penser au départ de son amie. Cela arrivait à une vitesse effarante et bientôt le village retrouverait son calme presque tombale ...

La journée avait passé et la fin d'après midi était là. De plus elle savait que Maryse devait aller chercher son frère a Rohan. Elle mettrait les planches avec Mae le temps du petit voyage de son amie. Planter des cloues, elle savait faire ça d'autant qu'elle avait eu des nouvelles de Cerdanne, qui devait accoster bientôt ... Très bientôt ...

Le soleil déclinait, elle posa sa pelle et se frotta ses mains douloureuses sur ses braies.

Maryseeeeeeeeeeee !! J'pense qu'on peut arrêter pour aujourd'hui !!
De plus il faut que tu t'reposes un peu si t'veux aller chercher ton frère à Rohan ...

Se tournant vers Mae, elle l'invita à la suivre aussi ...
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Viken

Viken finissait de poser un des piliers en compagnie de Maryse lorsqu'il entendit Amy.

Amarante. a écrit:

Maryseeeeeeeeeeee !! J'pense qu'on peut arrêter pour aujourd'hui !!
De plus il faut que tu t'reposes un peu si t'veux aller chercher ton frère à Rohan ...

Regardant Maryse avec un petit sourire.

Ah mais c'est vrai ça ... faut qu'on aille chercher le boulet !! Et moi qui n'ait pas encore préparé mon cheval.
Pffff ... va encore falloir que je coure, et j'aime pas ça.

Récupérant ses affaires à la hâte, il se sauva bien vite retrouver Sanzi.
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Maryse

Maryse sourit en écoutant ses amis et d'un coup se sent épuisé .

-Je pense que vous avez raison il est temps de poser nos pelles , nous devons nous préparer pour le petit voyage.

Puis je crois que nos jolies brioches vont se débrouiller comme de vrais charpentiers .

La flamande sourit.

-Je propose un tour en taverne !! Profitons d'être ensemble . Nous méritons bien un verre de chouchen !!!

Amarante.

Deux jours plus tard :

Depuis que Maryse était parti pour Rohan chercher son frère, elle n'avait pas remis les pieds sur le chantier de la volière. Elle avait trop mal aux mains pour cela. Les piliers avaient été mis en place et il restait maintenant à mettre en place le plancher, à monter les murs en bois et la toiture.

Pour aider un ami à oublier "ses petits soucis" dira-t-on, elle lui avait donné rendez-vous à l'emplacement de la construction de la volière. Elle comptait bien le faire travailler pour qu'il cesse de penser à cette "peste", pour être gentille, de Cerdanne pour qui elle avait une dent contre elle aussi ... C'était elle qui avait ses faucons et voilà qu'elle repoussait encore son arrivée ...

Maryse et Viken avaient mis en place les deux premiers piliers et elle avait fait monter les deux autres par de bonnes âmes ainsi que les grosses poutrelles qui allaient soutenir le plancher. Tout ceci elle ne pouvait pas le faire. Elle avait beau ne pas avoir froid aux yeux, elle connaissait ses capacités.

Elle avait traîné avec elle une petite échelle pour pouvoir grimper sur les poutres. Il lui fallait maintenant monter quelques longues planches qui étaient sur le sable pour pouvoir faire le plancher et tenir debout sans risquer de tomber ...

En attendant Baudouin, elle mit l'échelle en place et grimpa sur une poutrelle en équilibre, se tenant au bout de rocher à porter de main et regarda en direction de la mer qu'elle pouvait voir au-dessus de la roche. L'air marin jouait avec ses mèchent couleur charbon. Elle était bien ici, elle se sentait bien dans ce village qui était le sien maintenant et dont-elle aurait la charge très bientôt ...

Poussant un soupir, elle regarda en direction du village. Baudouin était en retard ... Avait-il pu dormir un peu au moins ?
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Baudouin

Alors que la veille, la douce Amy avait su lui redonner du baume au coeur, il s'était levé dans un état affreux, hanté par de sombres pensées, culpabilisant. Il ne ressentait plus ni rage, ni haine, seulement un grand désespoir et s'il n'y avait pas eu Amy, il se serait sans doute jeté tout droit dans la Manche.

Mais la brune avait été là pour lui, elle l'avait soutenu, lui avait remonté le moral et elle avait besoin de lui. Besoin de lui... au moins une, se dit-il, pas comme Cerdanne qui vivait très bien sans lui.

C'est donc en se traînant qu'il se rendit à sa volière. Il s'était encore sans doute embarqué dans une drôle d'histoire mais au moins, il penserait à autre chose et il était fermement décidé à se tuer à la tâche. Plus rien n'avait d'importance à cet instant. Tout était flou.

L'âme amère, il avait décidé de se secouer, de montrer sa bonne humeur, de chasser les nuages, après un petit bain de mer revigorant, il prit le chemin de la volière, les manches retroussées, prêt à se rendre utile.

Elle était perchée sur une échelle et la voir ainsi ne pu que lui arracher un sourire, il pressa le pas et posant sa besace nonchalamment au sol il maintint fermement l'échelle pour éviter qu'elle ne vacille.

Douce Amy! La bonne journée à toi! Tu comptes te rompre le cou déjà? Descends de là, je vais m'en occuper, petit poisson.

Lui tendant la main et l'aida à descendre de son perchoir en souriant.
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Amarante.

A force de le chercher du regard, elle finit par le voir se matérialiser venant de la plage. Elle le suivit du regard jusqu'à ce qu'il fut arrivé près de l'echelle. A vu de nez comme ça, il avait l'air d'aller bien. Restait a voir en grattant un peu ...

Douce Amy! La bonne journée à toi! Tu comptes te rompre le cou déjà? Descends de là, je vais m'en occuper, petit poisson.

Elle sourit en le voyant tenir l'échelle pour qu'elle puisse descendre. Ce qu'elle fit sans attendre puisqu'elle avait prévu de le faire travailler. Une fois sur le sol sableux, elle lui sourit en le saluant d'un petit signe de tête et en déposant une bise sur sa joue.

D'mat Baudouin. Mais nan j'vais pô me rompre le cou ! Je regardais si je te voyais arriver. J'avais peur de ne pô te voir ...
Alors, es-tu prêt ? Il faut monter toutes les planches que tu vois là ...

Elle lui montra d'un geste de la main le tas de planche.

J'ai tout ce qu'il faut sur moi, des cloues et les marteaux sont posés vers des planches. Il faut d'abord faire le plancher ... Ca ira ?

Elle le regarda, le front légèrement plissé, se demandant comment il allait réellement ...
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Baudouin

Elle sauta lestement de l'échelle, lui déposant une douce bise sur la joue. Amy avait tout de l'épouse dont tous les hommes rêvent: douce, attentionnée, présente, elle était aussi une amie affectueuse et sachant donner son soutien ou montrer sa désapprobation. Sa présence changeait beaucoup de choses, en peu de temps Baudouin s'en était beaucoup rapproché. D'un côté, il se plaisait en sa compagnie, appréciant sa joie de vivre et sa vivacité, de l'autre il se sentait terriblement tourmenté. Pris dans les tourments de ses sentiments et les méandres de son désespoir.

A nouveau, il chassa vite les idées qui pouvaient lui traverser l'esprit et adressa un sourire tendre à son amie.

Oui, Amy, je suis prêt et tout ce que tu as préparé est parfait, ça ira très bien. Je vais de suite m'atteler au plancher.

Alliant le geste à la parole, il prit un tas de planches, les clous et le maillet et s'agenouillant, commença à disposer les planches et à les clouter comme il se devait. Plus il s'occuperait, moins il ne penserait.
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Amarante.

Elle le regarda se mettre à l'œuvre. Baudouin était un homme solide, bien plus âgé qu'elle, mais cela n'empêchait pas son affection pour lui. Cerdanne lui faisait vivre un véritable enfer et elle avait décidé de le soutenir autant que possible dans cette épreuve difficile ... Cette peste enragée était son amie, mais depuis un certain temps déjà, elle ne comprenait pas son comportement.

Baudouin était en train de mettre la touche finale à une volière qui ne verrait certainement jamais de faucon, puisque Cerdanne ne les lui amènerait pas ... Quand les planches pour le sol furent posés, elle en fit passé d'autres à son compagnon de fortune dans ce dur labeur, puis elle grimpa aussi sur le promontoire, maintenant un peu plus sur. Elle avait une belle vue de là et cela la fit sourire.

Elle se tourna ensuite vers Baudouin qui était accroupit, entrain de fixé la dernière planche du sol. Le soleil faisait briller les quelques cheveux gris qui parsemaient ses tempes et elle trouva cela d'un coup très beau.

Elle attendit que les coups de marteau aient enfoncé le dernier cloue pour se pencher vers lui.

T'avances vite dis donc !! J'vais t'aider pour monter les parois des murs, ce s'ra plus facile à deux ...

Elle fixait ses émeraudes sur lui avec tendresse. A travailler comme ça, au moins il ne pensait pas. Elle retint une envie subite de toucher du bout des doigts les cheveux gris sur ses tempes, mais c'était plutôt inconvenant de faire ça. Elle se releva brusquement et agrippa une planche qu'elle mit en place ...

Comme ça c'est bon ?
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Baudouin

En l'entendant, il ne put que sourire et releva la tête. Elle était belle dans la lumière du jour, elle était fraîcheur, vivacité, jeunesse, stabilité, paix. Il sentait la nuit l'entourer, l'environner et là, devant ses yeux se trouvait la lumière.

Il avait à peine achevé de poser le plancher, qu'il se précipita vers Amy pour lui donner un coup de main.

Attends moi Amy! Je ne voudrais pas que tu te fasses mal!

Il s'approcha vivement pour soutenir la planche et leurs mains s'effleurèrent un instant, il repositionna la planche et la regarda.

C'est bon comme ça? c'est pas trop lourd?

Les murs se montaient rapidement, à deux c'était en effet plus rapide et conversant de tout et de rien, c'était presque plus un moment de repos qu'un effort physique pour lui. Il prenait beaucoup de plaisir à travailler pour et avec elle. Il ne savait pas trop où tout cela allait le mener, mais au moins il était bien.

S'étirant, il fit craquer son dos et regarda à nouveau Amarante pour être sûr qu'elle allait bien.

Pas trop fatiguée, douce Amy? N'hésite pas à te reposer si tu le souhaites, je peux avancer un peu seul aussi.
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Maryse

La flamande qui fait sa dernière balade avant le départ du Cissou observe au loin la volière qui se construit.

La jolie brioche est aidée d'un bel homme , Maryse est étonnée de voir les murs déjà debout , c'est donc rassuré qu'elle continue son chemin .

Dans la journée elle retrouvera Amy pour lui faire ses adieux , mais là sa dame de compagnie l'attend pour finir les achats de dernières minutes.

Amarante.

La journée ce passait bien. La volière avançait plutôt rapidement en fin de compte. Ils discutaient de tout et de rien, s'arrêtant de temps en temps pour se rafraîchir. Les journées n'étaient plus aussi chaudes, mais travailler faisait toujours transpirer.

Elle avait fini par lui dire que finalement la volière ne servirait certainement pas si Cerdy ne lui amenait pas ses oiseaux et lui, avait dit que cette volière servirait un jour. Il lui en avait fait la promesse et elle le croyait ...

Quand il était au petit soin comme ça, à lui demander si ce n'était pas trop lourd ou fatiguant, elle avait envie de lui dire qu'elle n'était pas en sucre et que tenir une planche pendant que lui la clouait n'était pas la mer à boire, mais elle n'en fit rien, car au fond cela l'amusait ...

De temps en temps, elle regardait en direction du village et à un moment, elle crut apercevoir Maryse, mais comme elle était trop loin, elle n'allait pas lui crier de venir. Elle savait qu'elle devait préparer son départ. Elle la verrait donc plus tard dans la soirée ... Elle eut un petit pincement au coeur en pensant qu'elle ne la reverrait plus, avant longtemps ...

Pas trop fatiguée, douce Amy? N'hésite pas à te reposer si tu le souhaites, je peux avancer un peu seul aussi.

La voix chaude de Baudouin la fit revenir à la réalité. Elle posa sur lui ses émeraudes et lui sourit. La journée était bien avancée et ils allaient pourvoir arrêter pour manger un peu.

Baudouin ! J'suis pô fatigué, mais je meurs de faim ... Si on arrêtait un peu ? Pis t'as travaillé comme un forcené ... Tu as monté le plancher, un mur complet et la moitié de l'autre ... A ce rythme-là la volière sera finie demain !

Elle rit, puis descendit de la plate forme pour aller chercher le panier qu'elle avait ramené et le lui tendit avant de remonter ce percher la-haut où elle avait une superbe vue sur le village tout entier ...
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Baudouin

La journée avançait, il n'avait presque pas pensé à ses soucis, à ses humeurs, à ses douleurs et Amy était un rayon de soleil.

Il s'activait, il ne sentait même pas la fatigue. Il comptait bien que cette volière soit vite terminée, il espérait pouvoir trouver des faucons et si l'avenir devait le rapprocher d'Amy, peut-être pourrait-il retrouver ses vieilles connaissances et prétendre à la place de maître fauconnier.

L'avenir le dirait.

Il planta encore quelques clous et se redressa en entendant Amy, passant sa manche sur son front. Il attrapa le panier qu'elle lui tendit et lui emboîta le pas pour aller s'asseoir en haut, posant le panier entre eux, la regardant, lui tendant un peu de pain et du lard fumé.

Tiens Amy, mange, ça te fera du bien.

Ses yeux marrons se plongèrent dans les émeraudes et un frisson étrange lui parcouru le dos.
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Amarante.

Elle l'avait regardé s'installer sur la plate forme puis elle tourna son visage vers le village. Elle essayait de ne pas penser aux élections, mais une part d'elle-même savait qu'il y avait une grande chance pour que le lendemain elle soit la nouvelle Bourgmestre de ce village qu'elle aimait tant ...

Tiens Amy, mange, ça te fera du bien.

Elle se retourna et croisa son regard. L'espace d'un instant son coeur manqua un battement. Elle rompit le charme en baissant les yeux sur le pain et le lard qu'il lui tendait. Elle tendit la main et ses doigts touchèrent les siens. Elle préféra ne pas faire attention aux battements de son coeur qui s'emballaient. Cet homme était celui de son amie et il était inconvenant d'avoir des sentiments pour lui ...

Elle prit le pain et le lard en hochant la tête en guise de remerciement, puis pour se donner une contenance, respira un bon coup et mordit à belles dents dans le pain ... Le vent jouait avec les mèches libres qui n'étaient pas retenues par le lien de cuir et ce petit air lui fit du bien car elle avait l'impression d'avoir les joues en feu ... Le regard toujours fixé sur le village, elle finit par briser le silence ...

Comment te sens tu ? Est-ce que ce petit exercice te fais du bien ? ...
Tu ne regrettes pas trop Tréguier ? Toi qui ne voulais pas venir ici ...

Elle se tourna vers lui, un petit sourire narquois sur le visage. Elle se souvenait qu'il était parti comme un voleur sans même le lui dire. A l'époque, elle voulait le pousser à rester dans le village pour avoir Cerdanne près d'elle. Elle avait cherché dans tout le village sans le trouver. A la fin, elle avait su par la douane qu'il était parti en direction de Tréguier ...
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La volière aux Faucons ...

Amarante.

RP ouvert à tous et surtout aux bras musclés

Maintenant qu'elle avait envoyé ses missives à ses deux amies, elle devait se mettre au travail pour construire la grande volière qui abriterait, bientôt ses couples de faucons. Cerdanne et Adelinda étaient toutes deux dans des régions où il était facile d'en trouver et elle leur en avait demandé. Comme elle s'était mis en tête d'en élever, il fallait bien ça ...

Avant de commencer, elle était passée voir un forgeron pour qu'il lui fasse une grande grille pour empêcher les faucons de partir, mais qui laisserait la lumière du jour et les intempéries faire leur oeuvre pour que l'animal soit comme dans la nature. Elle avait aussi décidé de construire cette grande volière non loin de chez elle près d'un à-pic rocheux.

Les rapaces aimant faire leur nid sur des aplombs rocheux dans les hautes montagnes, elle voulait qu'ils soient le plus possible comme s'ils étaient libres. La seule différence avec ceux qui étaient restés sauvages, c'est que ce serait elle qui allait les nourrir et ils chasseraient pour elle où pour ceux qui viendraient la voir pour chasser avec eux.

D'où lui venait cet entichement a ces animaux ? Elle ne savait pas trop. Elle aimait cet air majestueux qu'ils avaient en vol et puis c'était de magnifiques oiseaux. Rapide au regard perçant. De redoutables prédateurs et cela lui plaisait.

Quand elle fut partie de chez le forgeron avec une boite de clou, elle fila chez le charpentier qui lui avait préparé toutes les planches dont elle aurait besoin. Elle avait aussi récupéré des marteaux et des cordes pour faciliter le travail puis elle partit en poussant la charrette à bras.

Elle regarda le temps. Il était grisâtre, mais les nuages n'étaient pas menaçants. Elle espérait avoir bien avancé avant la fin de la journée. Petit détour par chez elle et elle prit le panier garnit où elle avait mis son déjeuné, puis elle partit vers l'à-pic rocheux où elle avait donné rendez-vous a Fanchon. La jeune femme n'était pas encore là, alors elle en profita pour tout déballer toutes les planches sur le sol.

Elle avait aussi demandé à son frère s'il pouvait venir, mais là elle n'était pas du tout sûre de voir pointer son minois. Prenant la première planche, elle regarda où elle pouvait la mettre tout en s'encastrant dans la roche ...

Aller ma vieille, au boulot !!
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Maelly

Maryse

Le pas souple , la tête ailleurs la jeune femme parcourt la ville en admirant les demeures , à la recherche d'une jeune fille rencontrée peu de temps avant en taverne .

Maryse lui avait promis de venir l'aider dans la construction d'une volière , la jeune flamande ne pouvait résister à prendre à nouveau le plaisir de manipuler le bois .

Il faut dire que la jeune femme , maitre charpentier aimait travailler sur différent projet et en voir l'évolution .

Son dernier ouvrage étant le Cissou ; la jeune femme voulait changer de registre et Amarante jeune brioche lui plaisait .

Elle découvre enfin le lieu , Maryse se lança dans un bonjour joyeux.

-Bonjour dame oiseaux !! Je peux me joindre à vous ? !!

Amarante.

Bonjour mon amie, alors tu veux construire une volière comme ça ?

Mais c'est du boulot tu sais, heu moi je ne sais si je te serais bien utile, j'ai pas des gros bras, mais je peux vous apporter des brioches bien chaudes et du thé si tu veux pour remonter le moral des travailleurs.

Je passerais de temps en temps voir l'avancement des travaux comme ça.
Enfin si tu as besoin, demande moi.

Une planche dans les mains, elle sursauta quand elle quand elle entendit parler Maelly. Elle ne savait pas du tout comment s'y prendre pour construire cette volière ... De plus il lui fallait trouver un Maître fauconnier, si elle voulait prendre soin de ses magnifiques rapaces ...

D'mat Mae. Bin t'sais j'pô d'gros muscles non plus hein ... Mais j'refuse pô des rafraîchissements, si t'veux bien en amener ...

Elle reprit ensuite ce qu'elle était en train de faire en mettant une planche Dans un creux qu'offrait la roche. Elle y tapa dessus avec un marteau pour la faire entrer, mais cela restait précaire ... A ce niveau-là, sa volière allait s'envoler à la moindre bourrasque de vent ...

-Bonjour dame oiseaux !! Je peux me joindre à vous ? !!

Elle se retourna et vit arriver Dame Maryse. Elle lui sourit et posa son marteau sur le sable pour la rejoindre.

Oh ! Maryse !! Que j'suis contente de t'voir. J'sais pô du tout par quel bout commencer ... C'va ressembler à rien si j'ai pô un peu d'aide ...

Elle fronça son joli petit nez puis lui sourit un peu désabusé. Elle essayait de faire cette volière pour se changer les idées, mais elle avait toujours le coeur triste. Elle ne savait plus trop quoi pensée ni quoi faire. Rester ou partir de Bretagne après ce qu'il s'était passé ? Là était toute la question.

Elle qui était sûre et certaine de vouloir rester il y avait deux jours à peine, ne savait plus maintenant ... Elle chassa tout ça de ses pensées et se tourna vers la volière.

J'sais pô trop comment m'y prendre en fait, j'ai jamais construit de cabane avant ... Et j'pô envie que mes faucons s'envolent à la première occasion ...
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Maryse

Maryse sourit en écoutant la jeune Amarante qui se pose tant de questions.

Puis tournant la tête d'un côté et de l'autre , elle cherche un endroit plus fiable .

-Je pense que si tu fais ta volière ici , cela sera plus facile , mais c'est un maçon qu'il te faut en premier , creuser des tranchées et monter tes murs au fur et à mesure , le bois sera utile pour ton toit .

Maryse espère ne pas vexer la jeune femme en essayant de lui expliquer son idée .

-Je te propose cette solution si tu veux !!

Amarante.

-Je pense que si tu fais ta volière ici , cela sera plus facile , mais c'est un maçon qu'il te faut en premier , creuser des tranchées et monter tes murs au fur et à mesure , le bois sera utile pour ton toit .

Son sourire s'effaça petit à petit. A mesure que Maryse parlait, elle se rendait compte que ce n'était pas aussi facile que cela, de construire une volière ... Pourtant, elle voulait simplement un abri pour ses petits volatiles ...

Ses épaules s'affaissèrent comme si un poids lourd venait de s'y poser. Elle n'y arriverait jamais à ce rythme-là ... De la maçonnerie ? Elle n'avait pas pensée à ça ... Cela allait prendre encore plus de temps et elle ne savait pas quand Cerdanne arrivait ...

-Je te propose cette solution si tu veux !!

Sourcils arqués, elle la fixait de son regard émeraude ...

J't'écoute, d' toute façon j'sais pô comment m'y prendre, alors toutes suggestions sont bonnes à prendre ...
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Maryse

Maryse observe le visage de la jolie brioche , il lui donne l'impression qu'elle se démoralise un peu , ce qui l'ennuie et c'est avec le sourire rempli d'encouragement que la flamande commence à lui expliquer la directive à suivre .

Elle essaie d'être le plus simple possible , au bout d'un moment , Maryse relève la tête .

-Je suis désolé mes dames oiseaux , mais quand je me lance dans mes explications , je ne m'arrête plus .

Les plans tracés sur le sable la fait sourire.

-Jolie Amarante si tu veux les plans , je te les dessine en taverne ce soir avant de partir pour Rohan , mon époux est parti se reposer , je vais en profiter pour me balader !

La flamande lui sourit doucement .

Amarante.

Elle écouta Maryse qui partait dans de grandes descriptions dont-elle ne comprenait vraiment rien à rien ... Elle regarda son plan dans le sable en fronçant ses sourcils pour essayer de décrypter quelque chose ... Non vraiment elle n'était pas doué, mais il allait falloir faire quelques choses si elle voulait que ce soit terminé avant l'arrivée de ses faucons ...

Elle lui sourit avec un hochement de tête en ce qui concernait les plans pour le soir même. C'est un peu découragé qu'elle la regarda s'éloigner pour partir à la conquête du village ...

Bon j'suis pô sorti de l'auberge moi avec mes faucons ...
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Maelly

Maelly arriva avec un panier rempli de brioche bien chaudes et du thé pour ravitailler tous ces travailleurs qui aideraient Amarante.

Mais y'a personne, où sont les gros bras pour t'aider ? Et les plans tu les as ?

ho ma pauvre je ne suis pas plus doué que toi mais je veux bien t'aider si tu veux.

Tiens prend donc un peu de thé et une brioche, elles sont toutes chaudes, je viens juste de les faire moi même, j'espère qu'elles seront bonnes je ne suis pas pâtissières mais je me débrouille...

Bon alors on fait comment ?
Prend un marteau qui se trouve là, et attend les instructions...
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Maryse

Le pas rapide , Maryse avance vers la volière , ne voulant pas perdre de temps . Elle n'est pas seule , des amis sont à ses coter ainsi que des villageois .

Ils n'ont que quelques jours pour l'aider , la jeune femme ayant déjà construit des volières en Flandres , se permet de mettre son petit nez dans la construction .

Amarante lui avait confié son désarroi , ne sachant pas comment s'y prendre , donc naturellement elles avaient conclu qu'au retour de la flamande , elles s'y mettraient toutes les deux.

Quand tout ce petit monde arrive enfin , Maryse aperçoit la jolie brioche .

*-Bonjour!! nous voilà !!

Viken

Viken avait entendu Maryse parler d'un petit coup de main. Toujours là pour rendre service à son amie, il l'avait donc suivi jusqu'à cet endroit improbable.

Il examina les lieux en sifflant, se rendant compte de l'ampleur de la tâche. Pas découragé pour autant il remonta ses manches, puis regardant les filles se jeter sur les brioches, il ne put s'empêcher de râler.

Eh oh ... on est pas là pour prendre une collation mais pour travailler d'après ce que j'ai cru comprendre.

Il se reprit en leur adressant un sourire peu convaincant.

Bon ... on commence par où ? Parce qu'il y a tout à faire ici.

Vous avez de la chance, je vais avoir une semaine de libre pour vous donner un coup de main. Alors ... hop hop hop, on se crache dans les mains et on s'y met. Y a pas de temps à perdre.
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Amarante.

De retour sur son chantier de malheur, elle avait pris une pelle pour creuser la tranchée qui devait accueillir les fondations, dont lui avait parlé Maryse ... Elle avait laissé tomber sa jupe pour mettre les braies qu'elle avait gardés de son défunt frère et mit une de ses chemises aussi histoire de se donner un peu baume au coeur. Elle avait à peine commencé quand elle vit arrivé Maelly avec une collation ...

Mais y'a personne, où sont les gros bras pour t'aider ? Et les plans tu les as ?

Bon alors on fait comment ?

Elle s'arrêta pour saluer son amie et lui montrer les plans qu'elle avait dans une de ses poches.

D'mat Maelly ! Tiens regarde, faut creuser un troue tout le long ... C'est c'que m'a dit Maryse ... Alors j'creuse ...

Trugarez pour la brioche mais j'en prendrais une plus tard ...

Elle montra à son amie une autre pelle pour l'aider à creuser ... Quelque temps plus tard, elle avait l'impression de n'avoir rien fait. Elle avait les mains en feu et complètement démoralisé. Qu'est ce qui lui avait pris de vouloir des faucons ... De plus elle ne trouvait pas de Maître fauconnier ...

Elle était assise sur la partie sableuse à regarder ses mains qui la faisaient souffrir quand elle vit arrivé Maryse et Viken. Ils étaient déjà de retour et elle n'avait pas avancé d'un pouce. Elle fit une grimace amusé aux paroles de Viken, qui jouait déjà les petits chefs en prenant les choses en mains ...

*-Bonjour!! nous voilà !!

Eh oh ... on est pas là pour prendre une collation mais pour travailler d'après ce que j'ai cru comprendre.

Bon ... on commence par où ? Parce qu'il y a tout à faire ici.

Vous avez de la chance, je vais avoir une semaine de libre pour vous donner un coup de main. Alors ... hop hop hop, on se crache dans les mains et on s'y met. Y a pas de temps à perdre.

Elle se releva en leur faisant un sourire penaud ...

D'mat vous deux ! L'voyage est d'jà fini ? C'tait bien ?

M'Sire Viken j'ai fait c'que j'ai pu ... Bon c'pô grand-chose j'en conviens ... Mais bon ... J'ai jamais fait ça avant moi ...

Elle se tourna vers Maryse pour savoir si au moins c'était bien ça qu'il fallait faire ...

Est-ce que c'est bon au moins Maryse c'que j'ai fait ?
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Maryse

Maryse sourit aux paroles de son amie , elle regarde l'avancée des travaux .

*-Mais oui c'est déjà bien ma jolie !! Nous sommes venus t'aider , tu vas voir cela va aller plus vite !!
Puis on a un flamand aux muscles puissant !! Donc nous allons avancer .

La jeune femme attrape la pelle et la lance à Viken .

*-Au boulot mon ami !!!

C'est à grand coup de pelle que les tranchées apparaissent , tout le monde y met du sien.

Viken

Maryse lui avait lancé une pelle qu'il avait attrapé d'une main ferme. Il se demandait si elle lui avait envoyé pour qu'il se mette au travail ou simplement pour le faire taire.
Qu'importe, il se mit aussitôt à l'oeuvre, s'employant à créer de belles tranchées devant recueillir les fondations de la volière.

Il ne s'occupa pas de regarder si les filles étaient affairées à creuser des sillons dans les brioches plutôt que dans la terre. Il pensait que chacun devait y mettre du sien et qu'elles allaient se lancer à sa suite.

Il ne compta pas les coups de pelles et de pioches, creusant à grands coups de "han" cadencés. Cela lui faisait finalement du bien de se rendre utile et de se défouler un peu physiquement. Il ne voulait pas se ramollir, car il savait que Sanzi aimait parcourir la courbe de ses biceps du bout des doigts.

Il pensait d'ailleurs à sa belle lorsque sa pelle tomba sur une roche récalcitrante qui l'endommagea salement. Levant l'outil en l'air, il cria vers les filles.

Hey ... c'est quoi ce matériel ? Quelqu'un peut me réparer ça où je dois m'arrêter là ?
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Maryse

Maryse creusait toujours sans relâche , la tranchée devait être assez profonde pour bien solidifier les supports de la volière .

L'idée de construire la volière sur quatre pilonnes , lui était venue en parlant un moment avec la jolie brioche .

*-Vik !!! Râloche pas et vient m'aider à planter un pilonne , on va tester ta force !!

Un éclat de rire retenti , la flamande aimait taquiner son ami , ils se connaissaient depuis longtemps maintenant et leur amitié était un sentiment sincère , Maryse en était qu'heureuse puisque ce brugeois avait jeté son dévolu sur sa grenouille .

Sanzillusion

Sanzi arriva sur le chantier en chantonnant, balançant son panier au rythme de ses pas nonchalants.

Elle héla tout le petit monde réuni là :

"Coucou tout le monde ! "

Elle regarda autour d'elle, et observa ses amis qui s'activaient, en sueur.

"Ouhlà ! Il se passe quoi ici ? "

Elle s'approcha de Vik, attirée vers lui comme la limaille à l'aimant. Incapable de se retenir, elle passa alors sa main sur le bras de Vik en souriant.

Puis comparant les biceps de Vik aux siens elle déclara en riant :

"Vous êtes sûrs d'avoir besoin d'aide ? Parce que je vois pas à quoi je pourrais vous servir avec mes petits biscotos ! "

Alors, faisant un clin d'oeil complice à Vik, elle ajouta :

"Par contre, je peux peut -être donner des idées...
Enfin, je veux dire, je peux faire des plans, ou donner des ordres ! ça je sais faire efficacement !"

Elle partit d'un grand éclat de rire et ouvrit son panier pour en sortir une couverture qu'elle étendit par terre pour faire une petite sieste.
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Llaumegui56

Llaume qui passait par là, entendit du bruit et alla voir ce qui ce passait.
Lorsqu'il arriva, il découvrit enfin le chantier dont lui avait parler Maryse. Il s'approcha d'Amarante qui donnait de grand coup de pelle pour creuser la trancher, malheuresement, il ce prit un coup en pleine figure.
Il ce releva comme il pu.

Moi aussi je suis content de vous voir ma chère!

Il rit.

cela fait 2 bonne heures que je vous cherche, Maryse m'a dit que vous aviez besoin de bras fort pour la réalisation d'une volières.
Je n'y connais pas grand chose en massonerie ni en charpentrie, mais si je peux vous êtes d'une quelquonque aide, faite moi signe.

Llaume aimait énormément les animaux, et les oiseaux de proie en particulier.
Avez vous réfléchie a la façons dont vous alliez élevé vos faucons amy?

Maelly

Maelly était contente pour son amie de voir autant de monde se mettre au travail.
Elle s'empara d'une pelle pour continuer la tranché que Vik avait laisser pour aider Maryse à mettre un pilonne.
Elle n'avait pas de gros bras mais ferait tout son possible pour aider, tout ce monde venu aider lui avait redonner du courage.

Allez Amarante courage, on est tous là...
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Viken

Tout affairé à aider Maryse à planter son pylône viken n'avait pas le temps de s'occuper de sa belle. De temps à autre, il jetait un petit regard à Sanzi dans l'espoir d'obtenir un sourire en retour. Il regardait Maryse consolider la fondation du pilier et lui demanda d'accélérer.

Bon Maryse ...dépêche toi ! J'vais pas tenir ce machin là toute la nuit moi.

Petit sourire à son amie, qui se démenait pourtant de toutes ses forces. Puis voyant Llaume dans les parages.

Eh ...Llaume, viens donc par ici prendre le relai au lieu de faire le joli coeur !
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Maryse

Maryse lance un regard mi sourire mi râle-rie en direction de son ami , puis elle regarde Sanzi assise sur la couverture .

- Dite brugeoise !! Ce n'est pas le moment de se détendre !! Aller hop on vient aider son tendre et surtout sa Maryse !!!

La flamande rit le coeur léger , les travaux avances et l'ambiance n'est que détente.

- Aller hop on y met un bon coup de pelle !! ce soir chouchen!!! Vik tient bien droit le pilier au lieu de regarder ailleurs!!!

Amarante.

Satisfaite de la réponse que lui avait donné Maryse, elle se remit à creuser son troue. Il commençait à y avoir du monde maintenant et elle finit par croire que la volière avancerait rapidement. Viken faisait toujours le paon au milieu de toutes ses femmes, mais il fut bientôt dérangé par Laume qui arriva en renfort.

Autant pour elle, elle ne le vit que lorsqu'il prit un bon coup de pelle. Bin oui, fallait pas s'approcher d'elle comme ça. Bon là, elle ne l'avait pas fait exprès, mais cela ne changeait pas grand-chose au fait qu'il aurait prit un coup pareil si elle l'avait vu venir ...

Moi aussi je suis content de vous voir ma chère!

Elle le regarda sans sourciller et avait même un petit sourire sadique sur le coin des lèvres. Elle aimait bien ce petit nouveau qui était arrivé au village et le martyriser gentiment allait être son nouveau passe-temps ...

Avez vous réfléchie a la façons dont vous alliez élevé vos faucons amy?

Elle le regarda suspicieuse. S'y connaissait-il en faucon ?

Humm ... Ne te met jamais derrière moi Llaume ou alors c'est à tes risques et périls ... Et non je n'ai aucune idée de la façon dont on élève des faucons ! Je suis d'ailleurs à la recherche d'un Maître. J'ai eu une réponse, il y a quelque temps, mais je n'en ai plus ... Alors je ne sais pas.

Maryse et Viken étaient maintenant occupés à mettre un pilier en place. Elle les regarda un moment puis continua à creuser un autre troue, tout comme Maelly qui avait pris la suite du jeune paon qui aidait maintenant la meneuse de chantier ...

Elle rit en entendant Viken rappeler à l'ordre le pitre qui se trouvait à côté d'elle.
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Le fil d’or enchanté, créations de Bannières.

Viken

Le premier pilier était désormais planté, bien droit vers le ciel et solidement ancré en terre. Viken prit un peu de recul pour admirer leur travail et tapa dans la main de Maryse en lui adressant un clin d'oeil complice.

Beau travail mon amie. Y a pas à dire, ensemble on est capables de grandes choses.

Puis se tapant sur les cuisses pour ôter la poussière qui souillait ses mains, il partit raccompagner Sanzi pour son départ chez les soeurs.

Il adressa un signe à toute l'équipe et leur cria.

Vous arrêtez pas pour autant, je reviens plus tard et j'espère bien trouver le chantier avancé.

Il partit d'un grand rire, emmenant sa belle en lui tenant la taille.
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Sanzillusion

Voyant Vik se diriger vers elle, Sanzi se poussa pour lui faire une place sur la couverture.
Mais, il la prenait déjà dans ses bras pour l'emmener direction les nonnes.

"Hey ! mais non ! je veux pas y aller, moi !! Maryse, retiens moi !!" rit -elle se laissant emporter. Puis, elle lui murmura à l'oreille : "emmène moi à la plage !"

Elle ramassa sa couverture, empoigna son panier et suivi Vik en riant
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Viken

Il avait accompagné Sanzi, la mort dans l'âme bien qu'il sâche qu'il la retrouverait très vite. Il savait aussi qu'elle s'échapperait à la moindre occasion ce qui lui redonna le moral.

Aussi, il décida de retourner au chantier pour voir où ils en étaient. Et là ... surprise, rien n'avait bougé.

Il se planta donc devant les filles et Llaume, les mains posées sur les hanches en guise de désapprobation.

Ben alors ... c'est quoi ce bazar ? On se croit en vacances dès que j'ai le dos tourné ?

Il tenta quand même un sourire de fortune mais au fond de lui, il avait bien envie de râler vraiment. Après tout, ce n'était pas son idée et il n'avait rien demandé. Il n'allait donc pas se taper seul tout le boulot.

Il attrapa néanmoins une pelle et se remit aussitôt à la besogne. Au moins ça lui occupait l'esprit, c'était déjà ça de pris.
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Maelly

Maelly leva la tête en entendant les railleries de Vik, et se dit qu'il était bien culotté de dire ces mots, alors qu'elle n'avait pas arrêter les tranchées avec Amarante.
Elle en tomba le cul par terre, la pelle à la main, les yeux grands ouverts d'étonnements, et poussa un grand soupir. pffff.

Et bien on peut dire que tu nous encourage toi, mince alors on est quand même là depuis le début avec Amarante et on chaume pas, mais excuse nous d'avoir des petits bras.

Maelly reprend sa pelle à deux mains et reprend sa tranchée de plus belle à grand coups de pelle.
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Amarante.

Ben alors ... c'est quoi ce bazar ? On se croit en vacances dès que j'ai le dos tourné ?

Viken était "enfin" revenu de sa petite balade en amoureux et le voilà qui braillait comme un sonneur de cloche. Elle éclata de rire en entendant Mae dire sa désapprobation haut et fort.

Viken savait se faire aimer !!

Allons Mae, ne t'énerve pas, tu vois bien que Viken joue les "Mâles" en puissance ...

Le fou rire commençait à la prendre et ce n'était pas l'air furieux du jeune homme qui allait la calmer.

Rooo, mais on travaille "Mon Seigneur" !! On ne fait que ça ... D'ailleurs à nous parler comme ça, vous allez nous retarder ...

Elle partit d'un rire qu'elle ne put calmer qu'en reprenant sa pelle ...

Allez donc aider Maryse, elle en à besoin ...
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Le fil d’or enchanté, créations de Bannières.

Maryse

Un petit vent se lève doucement dans cet après -midi de dur labeur , le chant des pelles qui fracassent le sol donne une cadence soutenue , aidant les efforts de la troupe qui s'est regroupé pour faire avancer les travaux de la volière.

La flamande est assez fière de son pilier bien ancré au sol , la vue d'en faire autant avec les trois autres lui laisse , échapper un soupir discret mélangé de sourire .

La brugeoise aime passer du temps , s'obstiner à construire de petits édifices , son métier de charpentier n'est pas dû au hazard.

Cet un amour pour le bois lui a été transmit par son grand-père , un charpentier de renom sur les terres Normandes , reconnu par plus d'un noble , il entretenait les charpentes des demeures et châteaux.

Maryse l'accompagnait souvent et passait d'un grenier au toit avec la souplesse d'un félin.

Se tournant vers ses amis , Maryre regarde Viken et part dans un dédale de paroles qui ne vont qu'habiller son ami de tendresse.

-Ce jeune homme est bien taquin il me semble ! Toujours les phrases qui titillent pour faire sourire son monde , donner de la joie dans des moments de travaux intenses.

Je vois que cela fonctionne et c'est donc avec l'espoir que cela continue dans la bonne humeur que je lui propose de venir à nouveau me donner ce fameux coup de main , qui va nous permettre de pouvoir finir au plus vite pour nous rendre en taverne .

La jeune sourit malicieusement .

-Viken !! je t'attends !!

Viken

Il préféra ne pas répondre aux sarcasmes des "brioches". Voyant que le travail avait repris, il se dirigea donc vers Maryse pour lui venir en aide.

Je suis là Maman !! ... Petit rire au passage... alors dis moi tout. Qu'est ce que tu veux que je fasse ?
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Maryse

La flamande attend son héros

quand celui -là lui cri

Je suis là Maman !! elle ne sait pas si elle doit rire où bouder , mais bouder n'est pas dans sa nature.

-Bien mon fils ....Je pense que nous pouvons finir de planter les trois autres piliers ! Puis nous entamerons le plancher ! je propose un croiser de planche avant tout pour solidifier le sol et nous permettre de placer les autres planches les unes à côté des autres .

Maryse essaie de regarder si son ami a bien compris , car elle sait que ses explications ne son pas toujours très nette .

-Dite ce que vous en pensez svp vous tous

Maelly

Maelly donna son avis avec un sourire :

Et bien je ne m'y connais pas beaucoup maman (rit) mais d'après tes explications cela m'a l'air bien.

Ce croisé de planches me parait une bonne idée.

Bon, on fait quoi maintenant que les tranchées sont faites, car j'ai fini moi.
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Viken

Citation:

Bon, on fait quoi maintenant que les tranchées sont faites, car j'ai fini moi.

Ben ...on y plante un pilier pour pouvoir poursuivre l'ossature de la volière. Enfin , si j'ai bien compris les plans de Maryse.
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Maryse

Amarante.

Le fil d’or enchanté, créations de Bannières.

Viken

Viken finissait de poser un des piliers en compagnie de Maryse lorsqu'il entendit Amy.

Amarante. a écrit:

Maryseeeeeeeeeeee !! J'pense qu'on peut arrêter pour aujourd'hui !!
De plus il faut que tu t'reposes un peu si t'veux aller chercher ton frère à Rohan ...

Maryse

Amarante.

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Baudouin

Amarante.

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Baudouin

Amarante.

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Baudouin

Maryse

Amarante.

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Baudouin

Amarante.

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Baudouin

Un frôlement, plus doux que le souffle léger de la brise et que le duvet d'une plume. Il fronça les sourcils et se fit violence. Non, il ne devait pas. Ni la désirer, ni l'aimer, ni rien du tout. Elle était une amie, il l'appréciait, elle l'aidait, lui aussi, un point c'est tout.

Parfois il est tellement plus simple de se mentir, parce que la vérité peut-être compliquée et douloureuse à regarder en face.

Il la regarda tendrement, assise, là, cheveux au vent, elle avait les joues roses et ses lèvres avaient la forme adorable d'une fraise dont il se demandait à l'instant quel goût elles pouvaient avoir. Rageusement, en colère contre lui, il chassa ses vilaines pensées, attrapant à son tour un morceau de pain et de lard et y mordant à pleine dent.

Il sourit en l'entendant. Non, il ne regrettait pas Tréguier, elle ne pouvait pas imaginer comme il était bien, là, près d'elle.

C'est merveilleux Amy, je suis très bien ici, moins seul qu'à Tréguier et puis c'est une ville si vivante! Il y fait bon vivre! Je suis sûre que tu seras une bonne mairesse. Cette ville a de la chance de t'avoir ma douce amie.

Tu dis que je ne voulais pas venir ici? Ah bon?

Il lui sourit malicieusement se souvenant de sa fuite. Oui, il avait fuit, en courant, il s'était sauvé pour Tréguier, sans demander son reste. Pourquoi? peut-être qu'il avait peur de la joie qu'il avait ressenti en la voyant, parce qu'il n'aimait pas les tavernes et que pourtant lui, l'ours sauvage, avait pris du plaisir à s'y retrouver, avec ces gens qu'il ne connaissait pas et qui faisaient partis de l'entourage d'Amarante.

Il prit l'outre pleine qui se trouvait dans le panier, la déboucha et la tendit à Amy.

As-tu soif? Que nous as-tu mis dans cette outre ma belle Amy?
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Amarante.

Elle était heureuse de l'entendre dire qu'il aimait être ici. Elle fit quand même une petite moue boudeuse quand il fit celui qui ne savait pas de quoi elle parlait ...

Oui oui, ne fais pas l'innocent ... Tu es partie comme un voleur sans même me prévenir que tu allais a Tréguier ... Je savais que tu voulais y aller, mais pas aussi rapidement ...

Elle regarda, un petit sourire pendu au coin des lèvres. Elle faillit s'esclaffer quand il changea de sujet, façon pirouette ...

As-tu soif? Que nous as-tu mis dans cette outre ma belle Amy?

Elle avait envie de lui dire que c'était de la tisane, juste pour voir son expression de dégout, mais il lui tendait déjà l'outre rempli ni de chouchen ni d'hypocras. Elle avait de la cervoise fraiche dedans ... Elle prit l'outre et la porta a ses lèvres pour en avaler un bonne gorgée puis elle la lui rendit un sourire espiègle sur le visage ...

Humm !! Très bonne cette tisane aux fruits ...

Finissant son pain et son lard pour ne pas éclater de rire, elle se leva d'un bond. La journée avançait rapidement et ils avaient déjà bien trainé. Ils passèrent le reste de la journée à terminer les murs ...

La nuit commençait à tomber quand ils décidèrent de rentrer se mettre au chaud ... Ayant passé une journée plus qu'agréable avec lui, il lui tardait de renouveler cela pour enfin finir cette volière ...
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Le fil d’or enchanté, créations de Bannières.

Baudouin

Sourire aux lèvres, mâchouillant le lard et mordant vivement dans le pain, il faillit s'étrangler en l'entendant parler de tisane. Il haïssait les tisanes plus que tout, c'était du pisse-mémé, bon pour les vieilles! Il lui prit l'outre, sceptique et la renifla. Une bonne odeur de cervoise fraîche s'en dégagea et lui mit l'eau à la bouche tant il avait soif. Sans répondre, il en avala une grande lampée, assouvissant sa soif.

Se tournant à demi vers elle, il allait lui adresser la parole lorsqu'elle sauta d'un bond, déjà elle était en bas et s'éloignait. Il ramassa donc vite fait leur casse-croûte et lui emboîta le pas, la hélant, tenant le panier d'une main et lui attrapant sa main de l'autre.

Amy! J'ai... quelque chose à te dire... je... Hum. Amy, je dois aller à Vannes, rejoindre Cerdanne, elle doit y faire escale sous peu, à priori, je dois m'expliquer avec elle, ça ne peut plus durer tout ça.

Il serra plus fort sa main, plantant ses yeux dans les siens.

Je te promets de revenir, ma douce Amy. Je partirai demain, à l'aube.

Une nuit... Il allait encore devoir passer une nuit sous son toit. Enfin... devoir, c'était plus un plaisir qu'un devoir, et une torture aussi... Il chassa encore les vilaines idées qui lui venait à l'esprit, priant pour savoir rester sage et se demandant s'il ne ferait pas mieux de partir à la nuit tombée. Advienne que pourra, l'avenir le dirait.

Il la suivit vers sa demeure, serrant sa main dans la sienne, il avait sa besace à préparer et un peu de repos à prendre avant de faire route vers Vannes.
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Amarante.

Sous un clair de lune ...

Il faisait nuit et elle n'arrivait pas dormir. Baudouin lui manquait terriblement et cela faisait à peine deux jours qu'il était parti pour retrouver Cerdanne a Vannes, pour s'expliquer une bonne foi pour toute avec elle ... Elle se leva de la couche où elle était allongée, enfila ses vêtements, ses chausses et mit une capeline sur ses épaules. Elle agrippa la couverture de laine qui était sur son lit et sortit en direction de la volière ...

Après quelques minutes de marche sur le chemin sablonneux qui menait à la plage de la baie, elle bifurqua en direction d'un apic rocheux, où sa volière était en construction. Arrivé devant la bâtisse à moitié terminé, elle lança la couverture qu'elle avait prise avec elle, sur la plate forme, puis grimpa à la petite échelle, pour se retrouver sur le promontoire qu'ils avaient construit tous les deux quelques jours avant ...

Fauchant la couverture qui jonchait le plancher, elle s'enroula dedans jusqu'au menton et alla s'asseoir sur le sol, dos calé dans un angle des parois de bois. De là où elle était, elle voyait très bien le chemin menant a Rohan. C'était par là qu'était parti Baudouin. Elle savait qu'elle ne le verrait pas surgir de derrière les fourrés, mais elle avait les yeux rivés sur ce chemin de terre, ses pensées s'envolant à toute vitesse ...

Avait-elle seulement le droit de le vouloir auprès d'elle ? De ressentir ce qu'elle ressentait pour lui ? Qu'allait-elle faire s'il ne revenait pas ? Dans ses missives, il lui avait certifié le contraire, qu'il reviendrait et cela l'avait rassuré mais ... Cerdanne l'aimait-elle encore ?

Elle soupira, aux prises avec toutes ses questions sans réponses. Elle ne comprenait pas son amie. Baudouin était parti, depuis peu et pourtant elle se languissait déjà de lui. Du cercle rassurant de ses bras, de ses baisers ... Comment Cerdanne avait-elle pu le laisser tout seul, tout un mois à attendre à Tréguier ? Elle savait son amie farouche et indépendante, mais a quel prix ?

Elle s'enroula un peu plus dans la couverture et posa la tête contre le bois. Elle avait confiance en lui et elle croyait dur comme fer qu'il ne lui avait pas menti et qu'il reviendrait. C'est l'esprit un peu moins torturé qu'elle finit par s'endormir sur le promontoire, bercé par le bruit des vagues qui venaient s'échouer sur la plage non loin ...
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Baudouin

Retour dans un havre de paix

Il avait fini par enfin revenir de Vannes et avait pris quelques jours de réflexion avant de poursuivre la volière. Elle lui avait tant manqué pendant ces quelques jours loin d'elle. Elle lui offrait ce à quoi il aspirait: une vie de paix, un foyer et... peut-être beaucoup d'autres choses encore. Il avait beau culpabiliser d'avoir laissé celle qui portait son enfant, il savait aussi que c'était le choix qu'elle avait fait, à vouloir toujours être par monts et par vaux et c'est comme cela qu'il s'était rapproché d'Amy et qu'il était tombé amoureux d'elle.

Ce jour là, il s'était levé de fort bonne humeur et avait pris le chemin de la volière pour continuer son travail. Il fallait qu'elle soit fin prête pour pouvoir enfin y mettre des faucons et qu'Amy soit satisfaite.

Il déposa les outils et se tourna vers la mer. C'était une belle journée et il avait beau faire frais, il décida d'ôter sa chemise sachant qu'en travaillant il finirait pas avoir chaud. Il aimait le grand air et l'air de la mer l'ennivrait, les embruns, l'iode. Il aimait cela.

Prenant les outils et les planches, il se remit à travailler les parois des murs, il avait encore du travail s'il voulait finir rapidement.

Pendant qu'il cloutait les planches, ses pensées vagabondaient et inlassablement elles s'en retournaient vers Amy. Il aimait la paix qu'il y avait entre eux, il aimait le douceur de leur relation et vivre avec elle était un vrai régal, comme s'il avait toujours attendu cela.
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Amarante.

La tension à la mairie était quelque peu retombé et elle avait l'esprit apaisé de savoir Baudouin revenu de Vannes. Elle préférait ne pas penser à Cerdanne. Après tout elle avait fait son choix. Elle avait renoncé à celui, qui la comblait elle ... Elle ne comprenait toujours pas son amie et préférait ne pas chercher comprendre, pour que son idylle avec Baudouin ne soit pas gâcher par son sentiment de culpabilité. Après tout, elle était responsable de ce qui s'était passé ... Par son absence répétée, il s'était rapproché d'elle ...

Chassant de ses pensées son amie, elle était sortie de la mairie et avait pris le chemin qui la menait chez elle. Elle avait envie de le voir, de le savoir près d'elle, de lui voler quelque baiser comme ça juste pour le plaisir ... Comme il s'était établi dans la chaumière voisine de la sienne, elle frappa à la porte et attendit. Au bout de quelques minutes, toujours rien.

En tendant bien l'oreille, elle crut entendre des coups frapper. Un fin sourire se fit sur ses lèvres. Elle partit vers sa porte et l'ouvrit. Elle prit une outre de cervoise et l'emmena avec elle. Il était sur la volière et allait le rejoindre. Ils n'avaient pas eu beaucoup de temps pour eux ses derniers jours et elle comptait bien profiter de lui jusqu'à ce le jour décline ...

Elle referma sa porte et partit sur le chemin de la plage, mais au lieu d'aller jusqu'au bout, bifurqua sur un petit chemin qui menait vers des rochers. Elle s'arrêta un peu d'arriver devant la bâtisse qui prenait forme de plus en plus. Il lui tournait le dos et était afféré à clouer les planches restante. Son coeur se mit à battre instantanément quand elle posa les yeux sur lui. Elle avait encore du mal à comprendre les réactions de son coeur pour cet homme, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas vivre sans lui ...

Après un soupir et le sourire aux lèvres, elle franchit les quelques pas qui la séparaient de lui ...

Humm !! Mais que vois-je ? Un bel homme aux bras musclés ...

Regard à droite, puis à gauche ... Personne ... Taquine elle lui chuchote ...

Si mon époux vous voit messire, il sera forcement jaloux de vous ... Vous ne devriez pas vous exhiber de la sorte ... La vu de vos bras musclés donnerait des idées impures à toutes les pucelles du village ...

Ne pouvant pas se retenir elle partit d'un rire joyeux, puis grimpa à l'échelle pour le rejoindre et lui tendre l'outre.

Tiens Baudouin, je t'apporte de quoi te rafraîchir ! Je pense que tu as soif après le travail que tu as effectué aujourd'hui ... Tu veux de l'aide ?
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Le fil d’or enchanté, créations de Bannières.

Baudouin

Il se redresse et la regarde, essuyant son front du revers de sa main. Un sourire éclaire son visage en l'entendant. Il attrape l'outre tendue et en boit plusieurs gorgées avidement, puis s'essuie la bouche et la regarde, malicieusement, la prenant par la taille.

Hmm... mais ma belle, votre époux n'est point là et je suis à votre service, pour votre plaisir, douce Amy.

L'enlaçant contre lui, il l'embrasse à pleine bouche, avec ardeur.

Ton aide? Amy, tu es adorable! Reste un peu, tu veux? mais ça ira je peux travailler seul, par contre ta présence est un ravissement pour mes yeux et un apaisement pour mon coeur. Reste un peu près de moi, ma douce.

Alliant le geste à la parole, il la garde un instant contre lui et regarde la vue qu'il a de la volière.

Regarde... regarde comme c'est beau. La mer... le sable... la ville... Amy, nous sommes bien ici, n'est-ce pas? Je suis si heureux d'être près de toi! Merci... merci de ton accueil et merci de me donner de quoi m'occuper!

D'ailleurs ta volière est presque finie, tu vois? Ensuite, je te trouverai des faucons, promis!

Un instant son esprit s'envola vers elle, celle qui aurait du ramener les faucons, celle qui portait son enfant. Ses muscles se contractèrent et il resserra son étreinte autour de la taille d'Amy. Ne pas regarder en arrière, il était temps d'avancer.
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Maelly

Maelly arriva ébahi devant la volière qui était presque fini, et ouvris de grand yeux.

Mais vous avez super bien avancé pendant mon absence, ho désolé Amy, j'aurais voulu y participer plus, mais j'étais obliger de prendre la route.

Mais je vois que tu as bien été aidé. dit cela en regardant beaudoin avec un sourire.

Bon je vais essayer de venir la finir avec vous.

Maelly bise Amy.
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Amarante.

Il était si beau dans l'effort, elle ne pouvait pas détourner son regard de lui. Il l'attirait comme un aimant. Il lui prit l'outre et en but quelques gorgées avant de la prendre par la taille. Elle se laissa faire avec plaisir, savourant ses mains puissantes dans son dos. Répondant à son baiser avec passion, le coeur battant la chamade comme à chaque fois ...

Elle se recula un peu pour tourner son regard dans la direction qu'il lui montrait, mais elle resta blottit contre lui pour savourer ce moment d'intimité.

Oui c'est beau et j'aime ce village, mais j'aimerais que tu me fasses visiter Tréguier un jour. Si tu t'y plaisais, c'est que ça ne doit pas être si mal que ça. On ira quand j'aurais fini mon mandat ... Enfin si tu en as envies ...

Elle lui donna un petit baiser sur le coin des lèvres puis nicha son visage dans le creux de son épaule, l'entourant de ses bras pour être au plus près de lui.

Ne t'inquiète pas pour les faucons, chaques choses en son temps et nous en avons pour nous. Peut être en trouverons nous lors d'un petit voyage qui sait. Mais pour l'instant savourons l'instant présent comme il vient. Rien ne presse puisque tu es avec moi ...

Mais vous avez super bien avancé pendant mon absence, ho désolé Amy, j'aurais voulu y participer plus, mais j'étais obligée de prendre la route.

Elle tourna son visage de l'autre côté en entendant la voix de Mae. Elle se décolla un peu de Baudouin et sourit à la jeune femme qui avançait vers eux.

hey !! Mae ... Oui tu as vu ça ?! Et c'est grâce a Baudouin !
Tu ne connais pas Baudouin je crois ?

Elle se dégagea de l'étreinte de l'homme qu'elle aimait et embrasse son amie.

Baudouin, voici Maelly. Elle est Marchant Ambulant pour SB.

Puis de chuchoter à son amie ...

Il ne veut pas de mon aide, mais lui tenir compagnie il ne dira pas non.
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Maelly

Enchantée messire Beaudoin, vous avez fait du beau travail, c'est magnifique en plus la vue qu'on a d'ici.
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Baudouin

S'arrêter un peu lui avait fait du bien. Sentir la présence d'Amy lui faisait tant de bien et l'air de la mer était un délice. Il salua la jeune femme qui s'avançait vers eux et s'inclina.

Bien le bonjour belle damoiselle, ravi de rencontrer une amie d'Amy! Et, merci du compliment, mais le travail était déjà bien avancé lorsque j'ai pris la suite. J'espère que ce sera terminé ce soir, à dire vrai.

Il reprit les clous, le marteau et une planche et tout en les écoutant distraitement, il se remit à la tâche. Il ne fallait pas traîner. Il voulait travailler vite et bien pour la belle mairesse de Saint-Brieuc, pour elle, il aurait tout fait. Il trouverait des faucons, il l'aiderait à mener à bien sa volière, il l'emmènerait à Tréguier à la fin de son mandat, il lui ferait faire le tour de la Bretagne.

Continuant sa tâche, il lança un regard à Amy, heureux, amoureux. Enfin le bonheur lui souriait, enfin il se sentait posé, à sa place, aimé, aimant, occupé. Un instant, son esprit se sauva, un nuage sombre embua son regard, il pensait à la femme, à l'enfant à naître qui étaient là-bas, au loin, qui n'avaient pas besoin de lui, mais que, pourtant, il ne pouvait pas oublier. Plantant un nouvelle planche, il regarda à nouveau Amy. Le bonheur était à sa porte, il ne devait pas tout gâcher, pas cette fois.
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Amarante.

Les présentations étaient faites et Baudouin c'était remis à clouer ses planches pour pouvoir terminer avant la nuit. Elle le laissa faire et partie discuter un peu avec Maelly qui devait repartir pour Rohan lui chercher du bois. Quand tous les petits détailles de cette expédition furent mise au point, elle regarda s'éloigner la jeune femme puis revint auprès de l'homme qu'elle aimait.

Elle s'installa sur le plancher, adosser contre un mur en bois et le regarda un long moment sans le déranger. Savourant chacun de ses gestes, chaque roulement de muscles rythmé par le son regulier du marteau sur les cloues. Elle lui parlait de temps en temps, pour briser le silence, mais elle était comme hypnotisé par lui. Un véritable aimant l'attirait. Ses doigts la démangeaient tellement, elle avait envie de le toucher, mais il ne fallait pas. Pas ici ...

Elle finit par cligner des yeux et détacha enfin son regard émeraude de lui. Elle regarda le ciel qui s'assombrissait et se leva pour s'approcher de lui.

Baudouin ?! je vais rentrer nous préparer un bon repas chaud. Ne tarde pas trop, tu as assez travaillé aujourd'hui. De plus tu as quasiment fini. Quelques finitions et ce sera parfait.

Elle se hissa sur la pointe des pieds et l'embrassa longuement avec toute la tendresse qu'elle pouvait lui donner. Elle descendit ensuite et prit le chemin qui la menait à sa petite chaumière ...
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Amarante.

Et le temps passe ...

Cela faisait maintenant plus d'une bonne semaine que la volière était terminée. Elle voyait rarement Baudouin depuis quelques temps, mais elle ne se plaignait pas. Il travaillait fort, mais elle avait peur qu'il ne s'épuise comme ça, à vouloir oublier ce qu'il avait laissé derrière lui ... Elle savait que ce n'était pas facile pour lui, même si elle était convaincue des sentiments qu'il avait pour elle, elle savait que ce n'était pas une situation plaisante.

Bien calfeutré dans sa cape et malgré le froid, elle se dirigea vers sa volière sans ... Oiseaux ... Elle resta là un grand moment à la contempler. Fier sur ses piliers, elle était superbe ...

Enfin elle grimpa les quelques marches de l'échelle qui avait été fixé sur le côté et, entra. Il y avait seulement la place pour pouvoir marcher et prendre ce qu'il fallait pour nourrir les bêtes ... Enfin quand il y en aurait ... Peut-être devait-elle pensée à mettre autre chose que des faucons ...

Non cette idée ne lui plaisait pas ... Un pigeonnier ? Ici il y en avait déjà un et les pigeons étaient ... Comment dire ... Des oiseaux moins majestueux, bien qu'ils fournissaient un travail d'exception ... Elle ne le dénigrait pas, au contraire puisqu'elle envoyait très souvent des missive un peu partout.

Dans un soupir, elle s'installa sur une bordure et regarda vers la mer légèrement agité. Le ciel était plutôt gris et brumeux et un petit crachin tombait. Elle referma sa cape sur ses épaules. La volière n'étant pas un endroit idéal pour s'abriter du froid. Pourtant, elle aimait venir ici. Elle s'y sentait bien ... Une sorte de coin secret, où personne ne pouvait l'atteindre, même si c'était loin d'être le cas puisque la volière était à la vu de tous ici ...

Elle resta là, un long moment, les yeux perdu dans le vague au milieu des flots, a pensée à tout et a rien à la fois ...
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Le fil d’or enchanté, créations de Bannières.

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[RP] La volière aux Faucons ...