Baudouin
Un frôlement, plus doux que le souffle léger de la brise et que le duvet d'une plume. Il fronça les sourcils et se fit violence. Non, il ne devait pas. Ni la désirer, ni l'aimer, ni rien du tout. Elle était une amie, il l'appréciait, elle l'aidait, lui aussi, un point c'est tout.
Parfois il est tellement plus simple de se mentir, parce que la vérité peut-être compliquée et douloureuse à regarder en face.
Il la regarda tendrement, assise, là, cheveux au vent, elle avait les joues roses et ses lèvres avaient la forme adorable d'une fraise dont il se demandait à l'instant quel goût elles pouvaient avoir. Rageusement, en colère contre lui, il chassa ses vilaines pensées, attrapant à son tour un morceau de pain et de lard et y mordant à pleine dent.
Il sourit en l'entendant. Non, il ne regrettait pas Tréguier, elle ne pouvait pas imaginer comme il était bien, là, près d'elle.
C'est merveilleux Amy, je suis très bien ici, moins seul qu'à Tréguier et puis c'est une ville si vivante! Il y fait bon vivre! Je suis sûre que tu seras une bonne mairesse. Cette ville a de la chance de t'avoir ma douce amie.
Tu dis que je ne voulais pas venir ici? Ah bon?
Il lui sourit malicieusement se souvenant de sa fuite. Oui, il avait fuit, en courant, il s'était sauvé pour Tréguier, sans demander son reste. Pourquoi? peut-être qu'il avait peur de la joie qu'il avait ressenti en la voyant, parce qu'il n'aimait pas les tavernes et que pourtant lui, l'ours sauvage, avait pris du plaisir à s'y retrouver, avec ces gens qu'il ne connaissait pas et qui faisaient partis de l'entourage d'Amarante.
Il prit l'outre pleine qui se trouvait dans le panier, la déboucha et la tendit à Amy.
As-tu soif? Que nous as-tu mis dans cette outre ma belle Amy?
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Parfois il est tellement plus simple de se mentir, parce que la vérité peut-être compliquée et douloureuse à regarder en face.
Il la regarda tendrement, assise, là, cheveux au vent, elle avait les joues roses et ses lèvres avaient la forme adorable d'une fraise dont il se demandait à l'instant quel goût elles pouvaient avoir. Rageusement, en colère contre lui, il chassa ses vilaines pensées, attrapant à son tour un morceau de pain et de lard et y mordant à pleine dent.
Il sourit en l'entendant. Non, il ne regrettait pas Tréguier, elle ne pouvait pas imaginer comme il était bien, là, près d'elle.
C'est merveilleux Amy, je suis très bien ici, moins seul qu'à Tréguier et puis c'est une ville si vivante! Il y fait bon vivre! Je suis sûre que tu seras une bonne mairesse. Cette ville a de la chance de t'avoir ma douce amie.
Tu dis que je ne voulais pas venir ici? Ah bon?
Il lui sourit malicieusement se souvenant de sa fuite. Oui, il avait fuit, en courant, il s'était sauvé pour Tréguier, sans demander son reste. Pourquoi? peut-être qu'il avait peur de la joie qu'il avait ressenti en la voyant, parce qu'il n'aimait pas les tavernes et que pourtant lui, l'ours sauvage, avait pris du plaisir à s'y retrouver, avec ces gens qu'il ne connaissait pas et qui faisaient partis de l'entourage d'Amarante.
Il prit l'outre pleine qui se trouvait dans le panier, la déboucha et la tendit à Amy.
As-tu soif? Que nous as-tu mis dans cette outre ma belle Amy?
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