Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] Le petit Lupanar - Maison Close réouverte.

Maelys.
Maelys était installé au comptoir... écoutait de loin la conversation..
Quelques paroles ne lui plaisait pas trop mais bon.. Elle lâche un petit soupire discret..

Puis voit Crak partir avec une rouquine... mouarf elle qui n'aimait déjà pas trop quand il la taquinait avec les rouquines... là le voir partir avec une... bref elle fit exprès de faire tomber son verre pour faire du bruit ainsi il la remarquerait peut être... possessive, non du tout, elle n'aimait juste pas savoir qu'il allait passer du temps seul, avec une fille du lupanar... Elles n'étaient pas prête à tout ces filles pour prendre du bon temps ?

Elle avait confiance en Crak... juste pas confiance aux autres demoiselles ou même dame qui pourrait lui tourner autour... après tout il n'était qu'un homme et quels hommes ne craqueraient face à une belle dame entreprenante.

Elle se lève pour ramasser ce qu'elle avait fait tomber... regardant par la même occasion Crak qui ne semblait pas l'avoir vu... haussement d'épaule, tant pis, elle resterait la pour le moment..
Rolin
[Rolin vs Lulu]

Rolin suivait Lulu jusque dans les escaliers. La grosse avait beau se dandiner voluptueusement, elle ressemblait à une poulette qui traînait péniblement son gras dans une ascension infernale. Tant et si bien que le brun avait la sensation, non pas d'aller droit vers les méandres du plaisir, mais plutôt de conduire un bestiau à l'abattoir. Et cela, il ne pouvait le concevoir. L'essoufflement de la donzelle, bien qu'étant presque imperceptible, ne faisait que renforcer ce sentiment ô combien fâcheux dans un moment pareil. En matière de proie, il pouvait dénicher n'importe quoi. Le dahut même ! Et c'était bien la difficulté de saisir une proie qui faisait la force de la récompense. Plus l'effort lui paraissait soutenu, plus il savourait sa récompense. Mais là ? Point d"effort. Et donc, quelle récompense ? Non, cette femme n'était pas si appétissante que cela finalement.

Tandis que ses pieds se posaient de plus en plus péniblement sur les marches qui défilaient à vitesse réduite, ses anges gardiens firent leur apparition.

L'ange d'abord, avec son auréole et sa robe blanche, bref, celui que Rolin écoutait le moins, prit la parole.


Rolin... fais demi-tour ! Rebrousse chemin tant qu'il est encore temps... tu ne vas quand même pas céder à la facilité. Ca ne t'apportera rien. Même pas de la joie. Un simple divertissement... et pense à Exquiz que diable !

Le diable justement, avec ses cornes et son trident, tout de rouge vêtu, coupa net son opposé.


Ne l'écoute pas mon beau ! Tu vas bien t'amuser... regarde là celle-là... elle n'attend que toi mon beau... tu ne vas quand même pas te refuser un instant d'euphorie ! Et à elle non plus...

Il avait raison le bougre. M'enfin, l'autre aussi. Ni l'un ni l'autre n'avaient tort finalement. Quoi qu'il en soit, Rolin secoua la tête et les deux êtres tout droit sortis de son imagination s'envolèrent on ne sait trop où.

Malgré son trouble apparent, il entra dans la chambrine. Et lorsque survint le moment tant attendu du festin, Rolin ne trouva pas le moyen de planter sa fourchette dans le met. Il refusa même de se faire dépiauter. Immobile, le nez devant "l'assiette", il attendait désormais le déclic. Sans doute la grosse pourrait-elle le convaincre de trouver l'appétit si elle venait à trouver les arguments adéquats. A défaut, Rolin s'en irait sûrement en prenant bien soin de récupérer ses sous...

_________________
La pitié du bourreau consiste à frapper d'un coup sûr.

Rolin d'Ailleurs
--Agathaa.



Depuis quelques minutes, la jolie rouquine ne cessait de faire miroiter ses petites prunelles malicieuses vers le charmant jeune homme, qui venait de se proposer pour expérimenter ses massages sur son petit corps tout fin. En effet, elle espérait que ça... Etre la promise à l'expérience, la première à sentir ses doigts filer sur sa peau. Elle avait tannée sa maquerelle pour avoir la place, et avait fait en sorte que l'homme la demande. Elle était fière, et rosissait légèrement à l'idée de se dénuder juste .. pour un massage sensuel. Elle n'aurait rien à faire, pas cette fois. Juste ressentir, juste, se détendre, prendre un peu de plaisir, innocent?
Il lui déballe ses huiles, elle elle lui prend la main.
"Pas ici" lui chuchote-elle... "suivez moi, nous serons plus tranquille dans ma chambre..."
Elle l'emmène, s'accrochant bien à lui, être certaine de ne pas le perdre. Elle lui ouvre sa porte et lui fait découvrir son monde, douillet, confortable. Un lit, et pas grand chose de plus. Elle se tourne vers lui et plonge la main dans son sac.. en sort les quatre fioles qu'il lui avait présenté il y a quelques minutes. Elle les regarde, une à une.. et lui en soumet une, ses deux yeux brillants d'impatience.


"Jasmin.."
Crakity
Le jeune homme suivit la jolie rouquine de bonne grace. Ils arrivèrent dans une petite chmabre meublée sobrement, mais charmante, douillette.

Lorsque la jeune femme eut choisi son huile, il lui dit :


Bon choix, il lui sourit, otez votre tunique, otez tout même si vous voulez, j'vais commencer. Une préférence pour l'début? Une préférence tout court?

Il laissa la rouquine s'allonger pendant qu'il otait sa cape et son mantel pour être plus à l'aise. Il se tourna le temps qu'elle se déshabille. Puis il versa un peu d'huile sur ses mains, l'odeur de jasmin envahissant immédiatement la petite pièce. Il savait d'avance que masser une fille de joie lui plairait. Pour une fois, les rôles seraient inversés, il espérait qu'elle allait prendre du plaisir. L'idée de s'occuper d'elle lui plaisait assez, d'autant qu'elle était ravissante, ce qui ne gachait rien. Pour une fois, elle pourrait se laisser aller tranquillement, sans souci de ...rendement et sans avoir à penser à satisfaire les besoins d'un client. Bref il sentait qu'ils allaient passer un bon moment.

Ca va vous changer, on va être au p'tit soin pour vous!

Il lui fit un clin d'oeil.
_________________
--Noe
"Je les aime bien moi... tes bisous."

Noé devient tout rouge et n'ose plus bouger. Il regarde ses petites chausses, les doigts mal fermés sur son ancien trésor. Ancien parce que maintenant il en a trouvé un autre, un bien mieux !

Puis il reconnait les cries de sa furie de mère. Elle ne crie pas souvent, du moins pas contre lui mais ses envolées dans les aiguës sont reconnaissables à des kilomètres à la ronde. De surprise et aussi, il faut le dire un peu de crainte (il a l'habitude de se fourrer sous la table lorsque sa mère est de mauvaise humeur) il laisse s'échapper la belle pièce de cinq écus, dans un sursaut. Elle s'élève au-dessus de sa tête, vient taper contre le mur qui se trouve derrière les gamins, rebondie, tombe à terre et se met à rouler hors de leur cachette...


Elle déposa son petit doigts sur ses lèvres, entendant la Baronne couiner après Agatha.
"Faut pas qu'elle nous trouve... Ni elle ni les autres.."


Il retient sa respiration et fait oui de la tête. Il tient la main de Ninou, la sert fort.

Ninou, il faut que nous nous échappions...
Josephine.
Une fois ses cries poussés, Josephine s'était un peu calmée et écoute la tirade de Kris, dans un semblant de patiente, trahie tout de même par ses orteils qui s'agitent au fond de sa botte, signe de crise de stress.

Elle est plus ou moins touchée, plus ou moins d'accord avec les remarques de Kris.
Il peut toujours la menacer de la battre, elle s'en fiche royalement. De plus elle a tendance à penser que lorsque les hommes disent à une femme qu'elle a de la chance d'être une femme parce patati ou patata, ce n'est souvent que du vent. Si elle avait un homme, Kris aurait-il vraiment entamer une baston dans le lupanar ? Question à méditer. splatch.
"un bisous tendre d'une fille de joie"... hm... Ce qui inquiétait Josephine, ce n'était pas réellement ce que son gamin pourrait faire mais ce qu'il pourrait voir dans ce lieu... Et non elle ne démordait pas à ce sujet, la moralité de Noé était plus importante que le reste. Soule ou pas soule, la question n'était pas là. Qui se doutait que Josephine avait des idéaux du code de l'honneur chevalieresque lorsqu'il s'agissait de son fils ? Non, ça ne l'atteignait pas. splatch.
Elle devrait s'occuper de son fils plutôt que de vaquer à ses occupations... ça se voit que Kris n'a pas d'enfant. Le joue où Josephine aura les moyens d'avoir une nurse ou de ne plus travailler, on en reparlera. De plus à notre époque et surtout dans notre milieu, il fallait bien que les enfants se débrouillent et même qu'ils travaillent pour ramener un peu d'argent à la maison. splatch.
En plus Kris n'a même pas l'air de savoir si Noé est là ou pas, ce qui n'est pas très rassurant...
En revanche lorsque Kris fait allusion à Mordock, touché... Bien touché... Elle ferme sa bouche la petite Josephine. Elle qui avait plein de chose à lui répondre, aucun son ne sort de sa gorge. Elle le laisse partir, comme une cruche. Coulé.

Elle regarde autour d'elle soudainement un peu perdue. La vieille Baronne ne lui a pas adressée la parole, et elle n'est plus d'humeur d'aller agresser qui que ce soit. Elle se met à arpenter la pièce.

Noé, Noé ? Mon chéri où es-tu ? Je sais que tu es là ...

Elle lance un rapide coup d'oeil vers le couloir qui mène aux chambres, sans s'y aventurer pour le moment. Elle tourne dans la pièce, passe à travers les couples qui commencent à se former, regarde derrière les bancs, sous les tables...

Noé s'il te plait, viens me voir...

Une pièce roule et vient faire la toupie près d'elle. Cinq écus... Tient... étrange... N'est-ce pas la pièce qu'elle avait laissée à son fils ce matin pour qu'il s’achète un pain ?
--La_grosse_lulu


La porte venait de se fermer...

La grosse lulu avait passée le seuil et pris les devant. Elle lui avait offert un avant gout d'poire sucrée arrosée d'calva et une pincée de bonne humeur doublé de canailleries.
Le bougre ne bougeait plus, même sa bestiole ne se mettait pas au garde a vous! Bah lui alors... devait vraiment avoir des problèmes. Rare que Lulu fasse un effet aussi... inertique.
Elle titilla le loup avec un peu d'chaire fraîche, lui agitant sous le nez pour le faire d'abord baver, puis faire grimper l'appétit p'tit à p'tit parce que.. parait qu'il vient en mangeant!

Le brun restait dubitatif, même très perplexe.


"Alors mon mignon, t'aimes pas les dodues, bien en chaire? t'aimes pas le moelleux des rondeurs, la douceur de mes coussins... Tu peux y plonger ton museau si tu veux, tu peux.. en croquer un bout, faut goûter pour savoir! HUmm.. tu es sur que.."

Non on lui faisait pas à la Lulu, et tout ces hommes qui venaient la voir, ne venaient pas tout l'temps pour le plaisir de la chair. Pas profondément en tout cas. Quelque fois.. ils venaient la, le coeur gros comme une meringue,et débitaient leur mélancolie et leur problème de couple, pensant les régler avec une autre.. mais non. Ça couper même l'envie...et quand on en était là, c'était.. grave.

La Grosse s'aplatit face grasse sur le lit et regarda l'coeur ramollit.

"Allez parles, qu'est ce qui t'amène à v'nir me voir... de la rancœur? du désespoir? quand ça marche pas, ça marche pas. "

La Lulu était comme ça, l'coeur aussi gros que l'reste, et c'est peut être ce coté ... qui plaisait à ses habitués.
--Agathaa.



La mignonne retira sa petite tenue, qu'elle laisse tomber par terre, découvrant un corps fin, tacheté de rousseurs. Elle s'allongea sur le lit, à plat ventre, l'oreiller entre ses deux bras fins, et le corps en attente.
Jamais on ne l'avait massé, jamais on ne s'était occupé d'elle....

Elle ignorait ce qu'elle allait ressentir mais avait hâte.


Je n'ai aucune préférence... tout me conviendrez. Faites vous plaisir... autant qu'à moi.

Les odeurs enivraient déjà l'atmosphère et venait se perdre sur sa peau de pêche. L'homme avait l'air d'être habitué, et il devait surement être un professionnel. Elle avait entendu qu'il travaillait déjà pour les Thermes.
Devrait elle le payer? mince, elle n'y avait pas penser à ça. Oh puis s'il fallait... Mais non. Elle venait de se souvenir qu'il avait lui même proposé ce service..."découverte". Peut être si elle se montrait plaisante aurait t'elle droit à quelques avantages.. discrets. Elle attendit que la séance débute.
Crakity
[Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes...]

Crakity admira le corps de la rouquine. Sa peau laiteuse mouchetée de tache de rousseur, ses fomes fermes et bien dessinées. La belle s'entretenait, pas de doute. Le jeune homme inspecta son coprs, leva ses pieds, les regarda, puis tata différentes parties de son dos pour y chercher des noeuds de tension. Sa connaissance de l'anatomie humaine du temps où il était assassin lui servirait aujourd'hui pour dispenser du plaisir. Il observa ses fesses... Bon, il devait être professionnel! Pas question de succomber aux charmes d'Agatha. D'une part il en avait fait la promesse à sa douce Brunette et d'autre part, il devait faire plaisir et pas se faire plaisir. Donc, pas de tatage de fesses, pas question non plus de s'attarder plus que de raison sur les petits pieds de la rouquine. Pro-fe-ssio-nnel!

La Baronne avait bien choisi la fille, elle devait se douter que Crakity avait un faible pour les belles rouquines. Il fallait se reprendre. Allez, au boulot, après tout il était en période d'essai, il fallait qu'il assure pour pouvoir se faire embaucher et gagner quelques écus de plus.


"Au fait, j'me suis même pas présenté j'crois. J'uis Crakity, enchanté. Bon j'vais commencer, détendez vous."

Le jeune homme avait enduit ses mains d'huile. Il ne savait pas trop si il devait faire un massage tonique ou plutot sensuel... Non, pas sensuel, il fallait se retenir, sinon ça allait mal tourné il le sentait.

Il posa ses mains sur les trapèzes d'Agatha, il avait relevé quelques tensions dans cette zone. Il la massa doucement pour commencer, puis accentua un peu plus fermement aux endroits où il sentait les muscles noués.

Il descendit ensuite ses mains le long du dos, appuya fermement en bas du dos. Il lui fit la totale. Roulé-palpé, massage des hanches, de la nuque, il prit un temps fou, remettant de l'huile régulièrement sur la peau de la belle afin de ne pas l'échauffer.

Une fois le dos terminé, il s'approcha de la tête d'Agatha et lui demanda :


"Comment ça s'passe? Vous voulez que j'vous fasse les jambes et les... pieds?"
_________________
Maelys.
Maelys avait terminé de ramasser ce qu'elle avait fait tomber... Crak n'étant plus dans là, puisque parti masser ou elle ne sait ce qui pourrait se passer, une des filles qui travailler ici... Elle se dit qu'il était temps pour elle de quitter ses lieux.

De toute façon, personne n'était venu à elle... Elle sortie sa bourse et lança quelques piécettes à la personne derrière le bas... Cet endroit n'était pas fait pour elle, elle avait dit qu'elle passerait faire un tour... Elle y était venue, maintenant elle pouvait repartir..

Elle se dirigea donc vers la sortie et quitta ces lieux en se disant qu'elle ne reviendrait certainement pas dans cet endroit ou elle s'était autant ennuyée..
Josselyn


Alors qu'il pénétrait dans l'antre interdite, Josselyn reconnut une silhouette familière, celle de Maelys. Elle semblait contrariée, et ne prêta aucun regard au gamin tant elle était songeuse. Un air perplexe prit possession du visage de Jojo, surpris de constater que l'ambiance n'était visiblement pas aussi chaleureuse qu'on avait pu le lui dire. Il haussa les épaules en se disant que la nonchalance de la brune n'était peut-être pas due à l'atmosphère qui régnait dans les lieux, et qu'il s'agissait en fait d'une simple saute d'humeur. Car malgré son jeune âge, il avait compris que le caractère des femmes étaient, et resterait un mystère pour l'ensemble de la population masculine.

Il referma doucement la porte derrière lui, et enleva sa casquette, d'une main trainante. Son regard balaya tout ce qui l'entourait. Il découvrait de nouveaux visages, de nouvelles couleurs. Une femme plutôt enrobée passa devant lui, et se pencha en lui ébouriffant franchement les cheveux et en mettant ses formes les plus avantageuses sous son nez.


Et bien mon bonhomme, que fais-tu ici? Tu es trop petit tu sais! Enfin, ne dit-on pas que ce n'est pas la taille qui compte?!


Elle se redressa, et rit à gorge déployée. Elle repartit en se trémoussant et en terminant pas un:

Encore un qui va mal finir!

Josselyn la regarda se dandiner et s'engouffrer dans une pièce. Pas trop fier, il ne savait s'il devait quitter l'endroit ou pas. Il s'y sentait mal à l'aise, quelque chose venait perturber son esprit sans pouvoir identifier ce dont il s'agissait. Sa curiosité l'avait amené à pousser cette porte interdite et à venir se perdre dans un monde inconnu; il ignorait ce qu'il allait y découvrir.

Il passa machinalement la main dans ses cheveux, un peu inquiet, et reprit son investigation, à la recherche du mystère des lieux. Sa main serrait sa casquette, nerveusement, tandis que son regard se faisait curieux.
--Agathaa.



Mademoiselle se détendait au fil des caresses, sentant les mains viriles parcourir la peau de son dos, et les vapeurs de jasmin lui caresser le museau.Les doigts courraient sur ses hanches, et dévalaient sa nuque, appuyant ici et là, agréablement.

Il prenait du temps, et savait y faire... tout son corps devenu tendre, poupée de chiffon, malléable comme du beurre. Son esprit s'apaisait, oubliant tout ces hommes qui avaient défilé dans sa couche cette journée, et ne pensant plus qu'au plaisir qu'elle ressentait à l'instant présent.

Des frissons crépitaient de temps à autres sous son échine, témoins du bien être qu'elle éprouvait. Quelques soupires muet sortait comme un petit souffle d'entre ses lèvres carmins, croisant les murmures de son hôte.


"Et moi c'est Agatha... hummm... vous avez des mains...quel plaisir."

Le temps avait cessé, laissant les minutes défiler dans le vide comme pour mieux se plonger dans l'ivresse des sens. Éprouvant chaque geste comme l'empreinte d'une caresse délicieuse.


Mais voilà, il avait dévalé toutes ses courbes, et lui proposait, une suite? elle ne pouvait décemment pas refuser. Alors, elle fit répondit dans une voix suave :
"Tant qu'il vous plaira, je suis toute ouïe... mes jambes, mes pieds, ma tête..et si vous désirez, je chavire sur le dos. Mais, dites moi, je n'voudrais abuser plus que je ne le peux déjà."

Un sourire lâché dans le vent, un clin d'oeil teinté de malice, elle savoure.




--La_baronne




La Baronne était en train de déguster une pâtisserie dans le salon de thé, accompagnée d'un thé savoureux lorsqu'elle entendit la porte tintée encore une fois.

Didiou! ils ont tous le feu au derrière aujourd'hui? pénurie d'libido? humf. Au moins, on n'pouvait pas dire que l'affaire ne marchait pas. Et elle ne manquerait pas d'aller narguer les habitants qui lui avaient rit au nez à l'ouverture de sa boutique.

Revenant vers l'entrée, passant entre les tables et les catins qui riaient, elle bouscula un petit garçon qui était dos à elle. Ha! ça devait être le mioche que la donzelle cherchait tout à l'heure. Sans pudeur ni morale, elle attrapa le gamin par le col et l'amena comme une vielle chaussette vers l'autre bonne femme. Le petit était tout pâlot et n'avait pas bien l'air de comprendre ce qu'il se passait. Bah quoi? il ne pouvait pas avoir autant de morveux que ça dans le lupanar?

s'adressant à Joséphine :

"Tenez Ma Dame, je vous rend votre bien. Sachez qu'ici ce n'est pas une garderie! veillez à gardez vos minots chez vous!"

Elle reposa le gamin sur ses pattes et repartit en tournant les talons, laissant les deux individus se reconnaître, persuadée d'avoir rassemblé les deux bonnes paires ensembles... à tord.
Josselyn


Après avoir été bousculé, Josselyn fut trainé par le col sans qu'il puisse réagir, complètement dépassé par les événements. Qui était donc cette femme qui s'était emparée si farouchement de sa petite carcasse sans pourtant lui adresser la moindre parole? Et où l'emmenait-elle de la sorte? Il n'eut pas le temps d'émettre la moindre objection qu'il était déjà abandonné devant Joséphine.

Il leva les yeux vers elle, tenant toujours aussi fermement sa casquette à la main. Il n'était pas à l'aise, et n'avait pas reconnu la mère de Noé. Oui, ses pensées s'entrechoquaient librement dans sa tête, sans véritable cohérence et traduisaient son malaise par rapport au lieu. Il fouilla donc dans sa poche à la recherche de quelques écus et les tendit à Joséphine.


B'soir. C'est la première fois que j'viens ici, je n'sais pas trop ce qu'il s'y passe. On m'a dit qu'il suffisait que j'donne de l'argent à une fille de joie pour qu'elle m'ôte mon ignorance fasse de moi un homme. Alors tu comprends, j'ai envie de grandir et de m'instruire. On commence quand? Maintenant?

Joséphine...une fille de joie... il ne savait pas exactement ce que c'était, persuadé que l'affection qu'on leur prêtait était pure et sincère, et qu'elles savaient apporter du bonheur à ceux qu'elles rencontraient. Quelque part c'était le cas. Mais une partie de la vérité avait été tronquée et expliquait les gestes et les paroles maladroites du gamin.
Josephine.
Alors que Josephine était encore à quatre patte en train d'identifier la pièce de 5 écus, la baronne lui renvoie un gamin dans les bras qui manque de lui marcher sur la main !

"Tenez Ma Dame, je vous rend votre bien. Sachez qu'ici ce n'est pas une garderie! veillez à gardez vos minots chez vous!"

Hein quoi ? Josephine reste perplexe devant le gamin qu'on lui a apporté.

Attendez ! Il y a erreur, cet enfant n'est pas le mien... !

Apparemment le lupanar n'est pas une garderie mais il semble être aussi attractif qu'un grand-huit... Tous les enfants de Castillon y trainent donc ?

Elle avait à peine eu le temps d'interpeller la baronne que le mioche lui tend une main pleine de petites pièces.


B'soir. C'est la première fois que j'viens ici, je n'sais pas trop ce qu'il s'y passe. On m'a dit qu'il suffisait que j'donne de l'argent à une fille de joie pour qu'elle m'ôte mon ignorance fasse de moi un homme. Alors tu comprends, j'ai envie de grandir et de m'instruire. On commence quand? Maintenant?

Josephine, sous le choc mis du temps à comprendre ce que le petit Jojo lui demandait.

Une fille de joie ?

Elle se retourne, cherche, ne voit personne et tilt enfin. QUOI ? Mais avait-elle l'air d'une fille de joie ! Alors ça, c'est un comble. Elle vient pour repêcher un gamin qui va vers la perte de ce qui peut lui rester d'innocence et pendant ce temps là un autre vient lui demander... ses services ?!
A regarder le gamin de plus près, il n'a pas l'air habité de pensée trop vilaine mais juste d'une curiosité mal placée, enfin du moins pour le moment. Ces interrogations tourmentaient-t-elles tant que cela les jeunes castillonais ? Il faudrait peut être ouvrir une école à Castillon et faire l'éducation des ces mômes au lieu de les laisser s'ennuyer et se retrouver dans un bordel !

Pendant qu'elle divaguait le jeune homme continuait de la regarder, en attente d'une réponse. Elle posa à nouveau les yeux sur lui puis se mit à sourire. Puisque le quiproquo était là, autant en jouer.

Mais mon chou, tu es trop jeune ! Je préfére les hommes murs et expérimentés, je pensais que cela se savait. Et tes petits écus ne sont pas séduisants non plus, si tu étais duc et que tu avais un château... à la rigueur mais là...

Elle rit, un peu puis repris son rôle de maman à la recherche de son fils.

Non, un peu de sérieux, range ton argent et aide moi à trouver Noé. Cet endroit n'est pas un endroit pour les enfants !
ah et j'oubliais... Je ne suis pas une fille de joie !
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)