[RP] Oratoire Saint Michel-Archange

On pouvais lire sur la porte en bois de chêne, gravé habillement, une prière à Saint Lescure et Saint Michel Archange, saint patron des lieux.

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Le jeune Malemort entra dans l'oratoire et remonta l'allé, voyant le cardinal venir vers lui. Il le salua respectueusement d'un hochement de tête puis le rejoignit et en souriant lui repondit:

le bonjour Eminence...

Là, le jeune Malemort eu un moment d'hesitation. Bien, oui il allait bien, il était en pleine forme, mais les responsabilité même pas encore arrivée se faisait deja sentir, neamoins plutot que d'attirer l'attention il coutinua de sourire et reprit:

Et je vous remercie, je me porte à merveille... Il n'en faut pas moins le jour de son baptême.

Le jeune Malemort posa alors un genou à terre et baissa la tête, il fallait bien respecter els forme pour saluer un prélat, et il en croisait si rarement en Alençon. Regardant le bout de sa nouvelle botte droite, il attendit qu'Aaron lui tende son anneau episcopale.

Aidé du cazrdinal, le jeune homme se releva puis chemina à ses coté dans l'oratoire.

Ma mére viendra je pense... J'epsere même malgré ce qu'elle peut dire sur l'Eglise...

S'aperçevant que deja, sa langue avait été trop loin, il il secoua la t^te et se reprit.

... Bien sur sur le ton de la plaisanterie, telle la carriére religieuse qu'elle dont elle me prête l'ambition. Malgré cela ma mére est profondement croyante et je suis sur qu'elle ne manquerait pour rien le baptême du premier de ses... Enfants. quant à un parrain ou une marraine, vous ne m'avez rien demandé à ce sujet et j'avoue que j'ai été moi-même assez euh... Je n'avais pensé à personne dans ce rôle...

Barahir sourit à la mention du défaut, un honneur quand même, il regarda le cardinal avec un regard voulant exprimer son regret pour l'embetement puis continua à la suite du prélat.

Ca serait un honneur eminence, même si je ne savais pas qu'on pouvait parrainner et officier, et pour ma mére, ou je vous en saurais gré, elle et les quelques autres qui doivent venir.

Son fils se fait baptiser... son fils à elle... Son bébé ! Lui qui s'amusait à faire flotter des coquilles de noix grimées en bateaux dans le bénitier de l'église de Bourganeuf ... Le baptême c'est la porte ouverte à tous les vices ça... Et s'il se faisait moine après ça ?

Non mais forcément... il avait fallut qu'il s'installe dans une des rares provinces de France a connaitre la présence de religieux actifs... En Limousin le risque est proche de zéro, des évéques fantomes, pas de curés, encore moins de confesseurs.... Avec ça, les familles pouvaient dormir tranquilles, aucun de leurs bambins de jurerait "pauvreté, chasteté et obbeissance"... Mais là...

Il faut dire que la Malemort craint moins la Peste que la Religion, que ses voeux pour trouver un confesseur capable de la guider sur le chemin d'Aristote, ou plutot de compréhension de l'église, car au fond, elle l'aime Aristote, seulement elle a du mal à entendre certains points du Dogme, ses appels là sont demeurrés vains, aussi s'est-elle résignée...

Mais ses croyances sont une chose, le péril que court son fils en est une autre... Qu'il soit un bon aristotélicien oui, mais un bon aristotélicien marié bon sang !Serait-il possible d'intégrer cette condition au baptême ? Bonne idée ! Elle le demanderait tout à l'heure...

Car pour l'instant, le coche s'étant immobilisé, elle conclu qu'ils sont arrivés... Pied à terre, elle pénètre l'oratoire et cherche des yeux son fils qu'elle identifie bientôt, en compagnie du Cardinal "Beaux Mollets" Aaron... Au moins apprécie-t-elle le choix de l'officiant, elle l'aime bien faut dire, même si elle ne peut qu'espère que le baptême de Barahir sera plus heureux que le mariage que le Cardinal célébra en Limousin pour elle et celui qui l'avait depuis abandonné...

Cardinal, Barahir, j'espère ne pas m'être fait trop attendre, vous savez combien il est difficile de circuler dans Paris hélas !
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- Vous savez, entre nous, quand on est chef de l'Eglise...

Le jeune Malemort sourit en entendant la reflexion du cardinal, il aimait ça, quand la verité et les idées étaient dites sans ambages, puis sa mére, sa mére... Alors qu'il s'appretait encore à defendre la pureté de la foi de celle-ci, une des portes de l'oratoire fut poussé et la Malemort rentra.

Mére ! Vous êtes venue !

Paris... La vicomtesse de Bapaume en foulait pour la deuxième fois les pavés chargés d'immondices. La première avait été expédiée rondement, allégeance au Roy lorsqu'elle avait été nommé à la tête de l'Artois. Aller-retour rapide et elle n'avait eu guère le temps de visiter. Mais cette fois-ci il en allait autrement.

Agnès et sa vassale et amie, Maltea di Favara avaient convenu de s'y retrouver pour y faire emplette de tout ce dont on pouvait rêver pour se marier avec élégance et classe et y visiter l'Eglise où l'union serait consacrée.
Maltea avait demandé à Agnès d'être son témoin et la jeune femme prenait son rôle très à coeur.
La partie la plus importante du séjour parisien, aux yeux d'Agnès, résidait toutefois dans la partie dévalisage en règle de boutiques et achats compulsifs.
Acquisition de tous les tissus nécessaires à la confection de la robe de la future mariée, bijoux, dentelles, fourrures, fanfreluches et autres accessoires féminins inutiles mais qu'il fallait absolument posséder, les jeunes femmes avaient consciencieusement dépensé de quoi faire avoir sans coup férir une attaque au trésorier de la Vicomtesse.

L'essentiel ayant été fait, l'on pouvait passer à la seconde partie du plan : l'Oratoire Saint Michel-Archange donc.

Un coche les démoula comme des flambys devant le perron. Agnès fut impressionnée par la beauté de l'édifice, dans le plus pur style gothique.

Se tournant vers Maltea, elle lança un joyeux

Ma-gni-fi-que ! Non vraiment, le cadre est fabuleux. Venez ma chère, entrons, imprégnons-nous de la majesté de l'endroit et recueillons-nous. Prions le Très Haut afin que votre mariage se déroule sous les meilleurs auspices.

Regard malicieux à la Dame de Menneville qu'elle savait peu encline à la dévotion, puis Agnès poussa lentement l'un des lourds battants des portes de l'édifice.
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C’était à s’en douter ! Après le coup du collier de Guyenne, là voilà qu’elle admirait la bague du prélat ! Qui aurait osé lui dire qu’il était son propre joaillier ! Du moins, le créateur des esquisses… Aaah s’il avait pu prendre femme, elle eut été comblée ! A moins que cet état de pamoison n’était qu’un prétexte pour ne point s’incliner… Le cardinal pencha plutôt pour cette seconde option. Il dit :

N’est-ce pas !

Tout en abaissant lentement sa main de plus en plus pour que la comtesse courbe le dos devant l’éminent prélat qui voulait la forcer, amusé, à s’incliner… Quand soudain, la porte de l’Eglise s’ouvrit de nouveau. Le prélat tourna instinctivement la tête alors que le grand chambellan étreignait son fils à l’étouffer.

Aaaah ! Voilà d’autres amis semble-t-il !

L’archevêque fit deux pas en direction du portail, tentant dans la demi obscurité de l’église d’apercevoir les deux jeunes dames qui venaient d’entrer.

Mesdames, approchez, approchez, nous n’avons pas encore commencé…

Puis, doucement, la lumière qui pénétrait l’édifice permit au prélat de deviner l’identité d’au moins l’une d’entre elle.

Hé bien ! Vous voilà bien entouré mon cher Barahir ! Sachez que votre invitée sera elle-même mariée en ce lieu le mois prochain…

Puis se retournant vers l’ancienne duchesse de Champagne et son accompagnante…

Approchez, approchez… Ne soyez pas aussi craintive ! Le lieu vous ferrait-il peur ?

Dit-il en souriant…
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Et voilà que la curiosité les avait poussées à interrompre une cérémonie. Le sourire qui lui était resté sur le visage après la tirade de Maltea sur la visite du Châtelet s'effaça rapidement et se transforma en un masque empreint de gravité et de recueillement.
Bien lui en prit puisque le chapelain s'avança vers elles et les enjoignit à s'approcher. Agnès répondit un chhhhhuuuuut à peine audible aux réflexions à mi-voix de Maltea et se laissa tirer vers la lumière.

Damned, un cardinal ! Juste le jour où elle s'était laissée aller à être frivole et dépensière. Agnès se raidit et envoya un message muet au Très Haut : "Oui oui promis, j'vais tâcher de me confesser un de ses quatre..."
Maltea semblait étrangement à l'aise avec la robe pourpre et avait baisé l'anneau sans se faire prier. Agnès s'en étonnait encore lorsque son amie fit les présentations.

Frissonnement contenu avec peine, Agnès avala avec difficulté sa salive et retint une petite grimace exprimant sa répulsion soudaine. Aaron... Sa mémoire faisait un effort inouï, une chose était sûre, aussi sûre qu'elle avait été élevée dans la haine du Champenois, Aaron de Nagan était tout aussi détesté en Artois. Maintenant s'agissait de se rappeler pourquoi... Une sombre histoire de messe ou de prêche... Agnès s'étonnait que l'homme d'Eglise ne soit pas aussi laid et repoussant que dans les histoires qu'on racontait pour faire peur aux enfants. "Agnès mange ta soupe sinon le vilain Aaron le saura et il viendra te chercher dans ton sommeil et t'obligera à adorer la statue de Caedes..."
Décidément, ses derniers temps, tous les principes acquis durant son éducation artéso-artésienne en prenaient un coup... D'abord se lier d'amitié avec une champenoise, ensuite rencontrer son promis qui n'était rien de moins que le petit fils du dict Caedes, et ensuite rencontrer Aaron en personne...

Et voilà que Maltea, pourtant allergique à tout ce qui touchait à l'Eglise, semblait en plus apprécier l'homme... Tout se perdait...

La Bapaume prit sur elle, donc, et un petit sourire crispé sur les lèvres, effectua une révérence un peu raide et se pencha pour baiser la bague.

Eminence... Hahem... Enchan... hmmm non... Ravie... Ravie ? non, pas ravie, m'enfin bref... de faire la connaissance de celui qui unira devant le Très Haut ma chère Maltea...

Vingt heures sonnèrent au clocher. Une demi-heure plus tard, les vingt coups frappés, les cloches se mirent à sonner à toute volée, comme elles l’avaient fait une heure plus tôt pour annoncer l’office, dans un bruit assourdissant, mélodieux et solennel, faisant trembler la petite église qui servait d’oratoire au cardinal Aaron dans la ville de Paris.

L’Archevêque de Reims avait pour l’occasion revêtu une soutane dans les tons de pourpre. L’église était décorée d’une myriade de fleurs qui embaumaient le volume élégant que les arches et la voûte donnaient à l’édifice. Déjà les invités étaient installés aux places qui leur avaient été réservées. L’archevêque les salua comme il se devait, puis il revint ensuite sur le parvis de l’église attendant les mariés et le reste des invités.
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[Pomponne, quelques jours auparavant]

Madame, une lettre pour vous.

Hmm ?...

La jeune femme releva la tête du parchemin sur lequel elle était affairée à dessiner le plan de l’ herbalurius qu’elle souhaitait faire implanter dans les jardins de son domaine. Liste de plantes à se procurer, liste à confier à son jardinier pour qu’il se mette à l’œuvre dès que le temps le permettrait.

Elle posa la plume dans l’encrier, et prit le pli que la servante lui tendait. Se saisir la fine dague posée sur le bureau, et en glisser la lame entre le scel et le fin parchemin, décacheter précautionneusement la missive avant de la déplier et de la parcourir du regard.
Une invitation. A un mariage.
Sourcils qui se haussent, d’étonnement.

Si elle avait ouï-dire qu’un tel événement était en préparation, Mag n’aurait cependant jamais pensé y être conviée.
Parce que les contacts avec Maltea s’étaient fait rares, voire inexistants au cours des derniers mois.
Parce qu’elle n’avait que rarement croisé le Duc de Brienne dans les couloirs du château de Reims du temps où elle était au Conseil champenois.

Le regard parcourut une nouvelle fois le vélin, s’arrêtant sur les détails.
La cérémonie aurait lieu à Paris, donc.
Après tout… Il y avait bien cette affaire dans la capitale, qu’elle remettait sine die, ce serait l’occasion de s’en acquitter. Faire d’une pierre deux coups en somme.

Elle s’étira. Regard vers la clepsydre qui déroulait le temps.
La réponse, plus tard.
Pour l’heure, il était temps de descendre dans la cour pour la leçon d’Aliénor. Car depuis qu’elle s’était retirée à Pomponne, elle avait décidé de compléter l’éducation que la gouvernante donnait à sa fille. A Ysabault, tout ce qu’une petite demoiselle bien éduquée devait savoir, à sa mère la pratique de certaines disciplines… un peu particulières.
La gouvernante avait froncé les sourcils devant le peu de conformisme de ce que Mag voulait enseigner à sa fille, mais la jeune femme en avait décidé de la sorte.
Ainsi avait-elle été élevée, ainsi en ferait-elle de même pour sa fille.
Et nul n’était là pour la contredire. Ou le faire à sa place.

Elle reposa la missive sur le bureau, et se leva. Gagna la cour où Aliénor l’attendait, une épée à sa petite taille et émoussée à la main. La Blanche saisit la bâtarde d'entraînement qu’un serviteur lui tendait et se dirigea vers le cercle, face à la fillette.
Sourire. Mademoiselle… En garde !


[Vendredi 13 février]

Epée battant son flanc au rythme soutenu imprimé à sa monture, elle avait quitté Pomponne à l’aube, en direction de Paris. Dans ses fontes, effets soigneusement pliés.
Elle avait hésité à faire préparer la voiture, mais avait finalement décidé de voyager « léger ». Plus rapide, plus maniable. Plus pratique pour ce qu’elle avait à faire, lorsqu’il s’agirait de parcourir les rues de la capitale.
A mesure qu’elle approchait, les villages se faisaient plus animés, la foule plus dense. Puis enfin les murailles de Paris apparurent à sa vue.
Passer la porte, puis se renseigner, adresse d’une auberge située à proximité de l’église où aurait lieu le mariage.

Elle dirigea sa monture à travers les rues pavées, jusqu’à arriver devant l’adresse indiquée. Dans la cour, elle put confier sa monture à un palefrenier afin qu’il en prît soin moyennant quelques écus. Puis, fontes sur l’épaule, elle pénétra dans l’auberge. Mander une chambre, et y déposer ses légers bagages avant que de repartir pour l’une des deux affaires qui l’avaient amenée en la capitale.


[En soirée]

Yeux fermés, douce chaleur du bain parfumé dans lequel elle était plongée. S’immerger complètement, puis ne ressortir que lorsque le manque d’air l’impose.
Ouvrir les yeux, regard vers l’extérieur.
Il était temps de se préparer.

Elle attrapa le drap posé à côté du baquet et sortit à regret du bain bienfaisant. L’odeur des huiles mélangées à l’eau, rose et lavande, parfumait son corps et ses cheveux, qu’elle frictionna de l’étoffe pour les sécher.

Sur le lit, étaient étalés les effets qu’elle avait prévu de porter.
Elle laissa glisser le drap, léger frisson, avant d’enfiler une chainse de lin blanc, que vint ensuite couvrir un bliaut de velours azur à l’encolure bordée de fourrure dont les larges manches tombaient jusque terre. Autour de ses hanches, elle accrocha une ceinture de métal enchâssée de sardoines, qui retombait par devant jusqu’au bas du bliaut et à laquelle pendait son aumônière. Elle glissa enfin ses pieds dans des chaussures en cuir de Cordoue.

Puis elle attacha ses cheveux encore humides en une lourde tresse lui tombant dans le dos, avant de poser sur sa coiffure un voile bleu retenu par un fin cercle de la même facture que sa ceinture.

Se saisir enfin de sa cape fourrée, sortir de sa chambre, et quitter l’auberge. Si elle avait choisi celle-ci, c’était bien parce qu’elle était située à deux pas de l’oratoire Saint Michel-Archange. Elle n’aurait pas long chemin à parcourir à pieds, alors que les cloches sonnaient déjà.

Le parvis débordait d’animation, invités qui arrivaient, chevaux et voitures.
Mag ne s’attarda pas, les joues rougies par le froid, et gravit les marches avant de pénétrer dans l’édifice. Légère pause à la porte, regard qui embrasse l’intérieur. Elle ne cherche personne en particulier, elle observe un instant.

Avant d’aller s’asseoir à l’ombre d’un pilier.

Le Duc resta songeur un instant, puis sourit au Cardinal, donnant quartier libre à ses hommes d'un geste de la main. Il répondit au prélat, toujours avec le sourire :

Que voulez-vous, ma famille n'aime pas les morts naturelles, alors je me suis arrangé pour que ce jour soit consacré uniquement aux réjouissances.

Il observa les premiers invités qui commençaient à s'installer... L'avantage de Maltea, c'est qu'elle avait des amis partout ! Les quatres coins du royaume serait présent ce soir pour le voir se marier... Il y en avaient, la haut, qui devaient être vert de jalousie !

Il hésita un instant avant de regarder à gauche et à droite... Il était sur que Maltea ne tarderait pas... Du moins, il l'espérait... Ne le lui avait-elle pas dit ?

Avant que la jolie blonde aux yeux émeraude et sa fille ne descendent du carrosse, un homme était descendu, aidant ainsi la mère à descendre. Il était habillé en bleu ciel, la couleur du ciel et de la mer quand elle est calme. Accroché au niveau du coup, une cape de couleur blanche et argentée flottait derrière lui. Bien évidement, une épée d’apparat battait son flanc.

Il sourit en voyant la maman réprimander sa fille du regard. Ce mariage risquai être intéressant et amusant.
Un autre homme les accompagnés, apparament l'oncle de la blonde.

Il avait donc emboîté le pas des deux demoiselles, et se trouvait de l’autre côté de la maman, la ou ça fille n’était pas.

La cathédrale était aussi blanche que celle de Clermont était noire, fièrement campée sur son bout d'île. La foule serrée sur le parvis entra lentement, les entrainant dans son courant, et ils pénétrèrent dans la nef illuminée par le soleil d'hiver.

Amarré à la main de Tia, il se laissa remorquer jusqu'à un banc, où ils s'installèrent au mieux, attendant la suite, qui ne manquerait sans doute pas d'etre grandiose.

Il se pencha vers sa compagne, murmurant :

Tu n'as pas froid, tu veux ma cape ?

Après un long voyage depuis compiègne ils avaient finit par atteindre la capital .Après une courte alte dans une auberge afin de se préparer pour cet événement dont ils n'étaient point habitué vu leur rang ,ils avaient rejoint rapidement l'oratoire Saint Michel-Archange .Une foulle nombreux étaient déjà présente et se massait dans l'oratoire.

Col tenant la main de son épouse serrée dans la sienne rejoignit rapidement un banc dans le fond de l'édifice ,laissant les premières places aux grands de champagne.Il saluat rapidement de la tête ou d'un sourir les personnes présentes qu'il connaissait.

Le Duc réfléchit un instant, puis répondit au Cardinal :

Je pense qu'il est préférable que je l'attende devant l'autel. Il est de coutume que le marié ne voie pas son épouse avant cet instant là, et je n'aimerais pas y déroger.

Il sourit encore, et dit à voix un peu plus basse.

J'en oublie un assez grand nombre fréquemment pour essayer au moins d'en respecter une le jour le plus important de ma vie...

Il tourna la tête un instant vers Onagre, et ils se mirent en marche.

Nous entrons donc, si vous le voulez bien, votre Eminence.

Maltea était dans une pièce attenante à l'oratoire, attendant patiemment le début de la cérémonie. Elle s’y était préparée avec l’aide de sa suzeraine qui en plus d’être là en amie aujourd’hui, endossait le rôle de témoin.

Une jeune femme s’occupait de mettre en place les cheveux de Maltea.
Maltea avait décidé de les laisser libre et de les retenir par un diadème. Une fois fait elle regarda dans le miroir et sourit. Elle resserra un peu les lacets du corsage de sa robe. Elle l’avait choisie avec Gnia lorsqu’elles étaient toutes deux venue à Paris. Le devant de la robe était blanc et le reste de couleur bleu nuit, petit clin d’œil à son futur époux qui ne jurait que par cette couleur. Elle espérait d’ailleurs que celui-ci n’avait pas poussé l’extravagance à décliner la couleur dans tous les tons comme à la cérémonie d’hommage.
Elle se mira de face puis de profil et sourit. La robe était parfaite. Alors qu’elle se retournait sur son amie, elle entendit les cloches et son cœur fit un bond. Heureusement Gnia était avec elle et ce même si elle n’était pas loin d’être dans le même état de nervosité qu’elle. C’était en effet la première fois qu’elle se retrouvait témoin.

Plus les minutes passaient, plus la peur se faisait sentir.

Qu’adviendrait-il si elle n’arrivait pas à la combattre comme la dernière fois ? Elle s’était déjà enfuie devant des invités médusés et elle ne voulait pas faire ce coup là à Richard. Néanmoins c’était instinctif chez elle, le mariage lui faisait peur et ce même si elle le niait.
Ce qui l’inquiétait encore plus, c’était plutôt le fait de passer l’arme à gauche si l’envie de fuir lui prenait.

Afin de chasser ces pensées, elle entreprit de mettre ses bijoux puis alla jeter un coup d’œil dans l’oratoire. Les invités arrivaient et prenaient place.

Il était temps d’y aller. Nerveuse, elle essaya de se donner du courage en faisant un peu d’humour. Elle s’adressa à Gnia.

Vicomtesse, je pense que nous sommes attendues, tu m’attaches à toi au cas ou… comme ça je courrais moins vite que si j’étais seule et Richard aura le temps de me rattraper et de me faire entendre raison.

Elle lui sourit avant d’avancer vers la porte qui les séparait de la nef… La vicomtesse de Bapaume voyant l’état de nervosité de Maltea lui tendit une petite fiole en lui disant de boire un peu, que cela la détendrait. Maltea ne se fit pas prier et avala une rasade du breuvage avant de tousser.

T’avais pas plus fort ?

Elle lui fit un clin d’œil avant de reprendre sa marche.

Lentement, elle descendit la nef avec à son bras Gnia à défaut de père. Gian tenait la main d’Isaline, qui commençait à peine à marcher mais qui n’avait pas prétendu se faire porter.
Maltea la regarda attendrie, elle lui ressemblait de plus en plus, sans parler de son caractère de cochon… pauvre Richard, deux pour le prix d’une…

Elle reporta son attention sur les personnes présentes et sourit à ses amis tout en avançant, le cœur tremblant, vers son futur époux qui se tenait devant l’autel en compagnie de son témoin et vassal, le seigneur de Petit-Mesnil. Elle lui sourit nerveusement avant de saluer le cardinal selon l’usage.
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Après la Course Royale et ses résultats plutôt décevants, Belphegore avait décidé de rester sur Paris pour visiter cette grande ville qui la fascinait tout en la dégoûtant en même temps: tant de bruit, de gens circulant, d'échoppes plus mystérieuses les unes que les autres, tant de bâtiments grandioses...

Elle s'était attardée plus particulièrement auprès des herboristes, des médicastres ou des rebouteux, se mettant au courant des nouvelles trouvailles ou des soins récents.

C'est l'aubergiste, chez qui elle était descendue qui l'avait mise au courant d'un mariage somptueux de deux nobles de par chez elle, en province. Quand il lui avait révélé les noms des mariés, elle avait applaudi des deux mains, comme une petite fille:

"Maltéa? Ricw ???"C'est vrai?"

Un message, reçu un peu plus tard, confirma la nouvelle: son amie se mariat bien. Quelle surprise, la connaissant!! L'homme qui allait passer la bague à son doigt était un chanceux...Ou un masochiste!! Connaissant le caractère de Maltéa, et ses envies de liberté, Ricw devrait s'armer de patience et d'amour!! A moins que ce ne soit qu'un mariage arrangé, laissant totale liberté aux deux parties!!

Mais il fallait d'abord penser à s'habiller pour la cérémonie!! Belphegore n'avait que ses vêtements de voyage et de la Course. Rien de bien seyant ni de très habillé!! Ne disait-on pas que souvent on rencontrait son propre époux au mariage d'amis? Il fallait donc qu'elle présente correctement!!

Vérifiant dans sa bourse, elle constata qu'il lui restait assez pour s'acheter une robe. Fouinant dans une échoppe de tisserand, elle dénicha une robe de velours pourpre, dont le col était orné de fourrure immaculée d'hermine. Pas de bijoux sur sa peau laiteuse, seul un ruban de la même couleur s'enlaçait dans ses cheveux noués en une natte qui lui tombait au creux des reins.

Ne pouvant monter à cheval dans cet accoutrement, elle laissa Baladin dans les écuries de l'auberge, et loua un carosse. Elle espéra que son arrivée ne soit pas trop remarquée, il y aurait certainement la fine fleur de Champagne...Quoique...Non,pas de Champagne? Maltéa s'en était fait des "ennemis"....mais du côté de Ricw? Quels nobles seraient là? Bref...Son carosse de louage ferait à coup sûr tache parmi les armoiries présentes...Tant pis!!

Elle demanda au cocher de la laisser quelques patés de maison plus loin, et relevant sa robe sur ses chevilles d'un geste gracieux, pour éviter la boue nauséabonde qui jonchait les rues de Paris, elle se dirigea vers l'Oratoire.

Elle fut tout d'abourd époustouflée par l'architecture du bâtiment, une telle audace dans les lignes, les sculptures et les vitraux lumineux. Puis elle jeta un coup d'oeil aux personnes déjà présentes.

Son regard accrocha une silhouette connue...Aimelin...Elle hésita à aller le saluer, regardant autours d'elle si elle connaissait d'autres personnes.
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Les deux jeunes femmes avaient pris possession de la sacristie et s'étaient trouvé un espace entre les calices et les aubes pour ajouter les dernières touches à la parure de la mariée.
Agnès plaçait, les doigts tremblants de nervosité, un magnifique diadème d'argent ciselé sur les cheveux soyeux de la future mariée tandis que celle ci se mirait dans une glace qui avait du voir des générations d'officiants vérifier que leur coiffe était bien droite avant d'aller célébrer messes, noces et funérailles.

Maltea se mirait dans la glace vêtue de la robe qu'elles étaient venues choisir quelques semaines plus tôt ensemble dans les échoppes parisiennes.
Tandis que Maltea se contemplait, le visage radieux malgré la nervosité, Agnès lissa une dernière fois machinalement les pans de sa robe qu'elle avait choisie simple afin de ne pas éclipser la beauté blonde de la promise. Simple et sombre, la robe était d'une beau vert émeraude, juste souligné d'une longue ceinture or. La bataille avec ses cheveux ayant encore une fois été perdue d'avance, elle s'était contentée de les ramener en une tentative de chignon qui n'avait rien d'ordonné.

Mais voilà que les cloches sonnaient, c'était l'heure. Les deux jeunes femmes au paroxysme de la nervosité se regardèrent de longues minutes comme pour se donner du courage l'une à l'autre. Puis Agnès sentit que la peur s'insinuait chez la future mariée. Elle lui tendit alors la cassette contenant ses bijoux avec un petit sourire d'encouragement.
Puis Maltea se tourna enfin vers elle et Agnès ne pu retenir un éclat de rire à sa tirade sur la faculté à courir vite quand on est attachées l'une à l'autre.
Fourrageant dans les replis de sa robe, elle en tira une flasque qu'elle tendit à Maltea.

Tiens ma belle, bois en une rasade, ça te détendra.

La Vicomtesse de Jaulges s'étouffait encore avec le breuvage qu'Agnès lui prit la flasque des mains et la vida d'une grande rasade. C'est les yeux brillants et les joues un peu rouges qu'elle entra dans l'oratoire et remonta la nef, tenant dans sa main celle de la toute jeune enfant de Maltea et à son bras la future mariée qu'elle menait à son promis, silhouette bleue debout devant l'autel. Le temps lui parut suspendu tandis qu'elles remontaient lentement l'allée centrale de l'édifice. Le regard d'Agnès se concentrait sur les trois hommes qui les attendaient.

Et voilà, la cérémonie allait pouvoir commencer, les futurs époux étaient réunis devant le cardinal. Agnès salua les trois hommes, et recula ensuite d'un pas, la menotte de la fille de Maltea toujours serrée dans la sienne.

Grenat sourit à Sharl, elle lui prit le bras, Isa était avec sa nurse, Sépa avec Caly, elle avait pas encore vue Altaiir.

Avec plaisir Cher Shalrnak.

Ils rentrèrent dans la cathédrale, avançant jusqu'à des bancs libre, ils étaient tous ensemble, la petite sur les genoux de sa nurse, Caly prés d'elle comme deux inséparables qu'elles étaient. La céromonie se déroulait tranquillement, Grenat écoutait les paroles du Cardinal.
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Sepa fut surpris que Grenat accepte d'entrer avec Sharl,enfin bref,Gwer était parti on ne sait où.Il rentra dans l'enceinte accompagné de Caly,il ne disait rien,totalement muet même.Il contemplait l'intérieur du bâtiment,très bien décoré pour l'évènement.Il s'installa à une place disponible où il pourrait voir sa nièce Isa s'amuser avec la nurse.Il avait dit à Grenat qu'il acceptait car celle ci n'avait pas de cavalier mais bon,le vide fut vite comblé.Il regarda quand même de loin les futurs mariés tout de même puis il reprit son attention sur Isa,ce n'était pas une nouvelle que Sepa n'était pas complètement dans la religion mais il s'efforçait pour le bien de sa famille.Enfin c'était son premier mariage,il verrait ce qu'il l'attendait si avec sa douce,qu'il avait du laisser à Ventadour, s'il venait à se marier un jour.Malheureusement celle ci n'avait pas d'origine noble,ayant perdu la mémoire et connaissant pas vraiment son passé.Il espérait que celle ci se rappellerait et qu'elle serait noble elle aussi.
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Clotus s'était apprêtée pour la circonstance d'une jolie robe vert émeraude qu'elle avait confectionnée elle même,ne voulant point mettre son amie Maltea dans l'embarras .

Le grand jour était arrivée Malt se mariait,Clotus n'avait pas voulu y croire jusqu'au jour ou elle reçu ce parchemin l'invitant à l'union de sa grace de brienne avec sa jolie duchesse comme elle aimait appelée malt.

Yedis avait pris un fiacre ,pour qu'ils puissent arriver sans être trop fatigués,pour clotus s'était sa première visite à Paris et s'est avec curiosité qu'elle regardait le paysage sous l'oeil amusé de son fiancé.

Ils étaient arrivés peu avant les invités est s'était installés au fond,clotus avait admirer le duc dans ses beaux atours et avait pus voir qu'au fil des minutes sa grâce marquait imperceptiblement de la tension avait il peur que malt ne vienne pas?

Clotus vit avec soulagement malt arriver,failli se lever et applaudir tant elle trouva son amie très belle au coté du duc,Clotus croisa les doigts pour que malt ne soi pas prise de panique et fuis une fois encore devant l'autel
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Maltea eut son attention accaparée par une personne prenant place. Elle ne se souvenait pourtant pas l’avoir invité. Elle n’en était pas étonnée, la Champagne regorgeait de pique-assiette en tout genre.
Il avait pourtant été discret, mais Maltea avait un sixième sens lorsqu’une personne passant son temps à la dénigrer se trouvait non loin d’elle. Elle se demandait d’ailleurs pourquoi un homme qui ne les appréciait pas, se permettait d’assister à leurs noces...
Elle se dit que la ville de Paris ainsi qu’une curiosité concernant les personnes de hauts lignages devaient surement jouer. Il n’était pas là pour eux mais bien pour se montrer et fanfaronner.

Elle espéra que ses amis ne penseraient pas qu’elle avait invité cet homme à la cérémonie. Une chance le sieur Cyriusblack n’était pas accompagné de son épouse hystérique.

Elle jeta un regard noir, espérant que celui-ci comprendrait que sa présence ne lui était pas agréable. Sans savoir pourquoi, elle avait le pressentiment qu’il était là pour faire esclandre.

Richard et elle n’avait invité que peu de champenois. Ceux-ci étaient bien trop aveuglé par leur science infuse et elle avait horreur des gens se fiant aux apparences et suivant tels des moutons beuglants l’avis des oiseaux de mauvais augures.

Elle se pencha sur Richard.

C’est toi qui a invité Cyrius ? Parce que si c’est le cas, je ne comprends pas comment tu as pu inviter une personne n’arrêtant pas de me critiquer et de me prendre pour la dernière des moins que rien de ce royaume.

Elle stoppa net lorsqu’elle vit le cardinal la regarder. Les explications viendraient plus tard, lorsqu'ils seraient seuls. Elle essaya d’oublier la présence de cet opportuniste lorsqu’elle vit la mère de Richard aux côtés de sa famille et de Francis.
Elle sourit. Elle était heureuse pour Richard que sa mère se soit déplacée. Elles avaient toutes deux eu une vive discussion et Maltea en avait été blessée, son orgueil avait fait le reste. Cependant, ne voulant pas envenimer les choses, elle avait préféré éviter la mère de Richard les jours qui avaient suivis. Elle savait par Francis qu’il y avait eu une mauvaise interprétation mais ne se considérant pas en cause, elle rechignait à faire des excuses. Peut-être que dans un jour proche, elle ferait un premier pas afin de crever l’abcès et retrouver ne serait-ce qu’une relation cordiale. Elle en était capable et ce pour l’homme qu’elle aimait et qui serait une fois la cérémonie terminée son époux. Elle connaissait les liens qui liaient la mère et le fils et ne voulait en aucun cas en ternir l’harmonie.

Elle remarqua aussi la présence de sa sœur. Elles n’avaient pas été élevées ensemble, et n’avait fait sa connaissance il y avait de cela que quelques jours et ce par l’intermédiaire de leur cousine, la duchesse douairière de Vittel, Marjolainne Von Frayner.
Elle sourit en voyant sa cousine du côté paternel, elle au moins elles avaient grandi pratiquement ensemble. Elle fit un clin œil à Elleeve qui était venue accompagnée d’un jeune homme. Elle lui en avait touché mot dans une missive et ne l’avait point encore rencontré. La chose ne saurait tarder…
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[Pau ... Dans un passé pas si lointain ...]

Une lettre était arrivée ... A priori pas surprenant pour un Comte en exercice ... La lettre était de Maltea ... Petit étonnement, il n'en recevait pas beaucoup de la Vicomtesse de Jaulges, voir pas du tout ... Elle se mariait donc enfin ... Avec qui donc ... Ah ...

*Moment d'étonnement*

Le fils de Kurt Wagner ... Rien que ça ? Et il était invité à son mariage ? Une plaisanterie ? Une erreur ? Une ... surprise façon Malt ? Pourquoi pas après tout, il appréciait celle qui fut maire de Sainte-Ménéhould puis Duchesse de Champagne et puis ... Le bleu supporterait bien de le voir ... Si peu ...

En route mauvaise troupe ! C'était que la délégation Béarnaise avait fière allure ! Du monde sur la route en ces jours de joie et de festivités !

Y aurait-il tous ses "amis" de Champagne ? Sans nul doute, pas la noblesse déjà ...

Petit rire en y pensant ...

[Paris ... "Il pleut sur Paris ... Et mon coeur fait l'mouchard ... Mon âme s'est tarie ... Encline à s'émouvoir ... Il pleut ..."]*

Le voyage sans encombres, rien à raconter, comme d'hab' ... Arrivée à Paris ... ça valait pas le Louvres qu'il visitait tous les jours mais ça avait de l'allure ... Sûr que le Cardinal Aaron allait pas se plaindre de la beauté du bâtiment !

Bref, y avait déjà du monde ... Il reconnut Gnia de loin, et bien que l'ancienne Connétable était l'amie de Niria de Ponthieu, il ne la salua point parce qu'elle ne le connaissait pas et puis elle n'était pas Niria ...

Penser à l'Artois en venant au mariage du Duc de Brienne et de la Vicomtesse de Jaulges ... Paradoxal ? Pas vraiment, la champenoise avait terres Artésiennes ... Ils avaient l'œil pour apprécier le franc-parler et la verve de Maltea ...

Pas mécontent d'être sur place à peu près à temps, il scruta l'église un instant et repéra Lily qui saluait déjà Mag ... Une bonne surprise ... Mag ... Cela faisait longtemps également ...

Il rejoignit sur le banc la Champenoise et la Béarnaise les saluant d'un sourire ... Apparemment la cérémonie avait à peine commencée ...

En espérant que cela soit davantage intéressant qu'au Te Deum tout de même ...

*Les Wriggles -Le bouillon-

Il y a peu assis aux côtés de Maltea dans une taverne de Clermont-la-Scintillante, Jeanmerlin avait réussi à soutirer une invitation à la future mariée, mais et quoi qu'il fut ravi de participer à l'évênement mondain, il se débrouilla pour arriver très en retard à la cérémonie.
Les mains très encombrées d'un délicieux couvre-lit couleur carmin, de parchemins et d'une plume, il poussa la lourde porte de l'église avec le pieds, pénêtra dans le bâtiment mais ne put retenir la lourde porte qui claqua avec fracas dans son dos.

-Houps! et bien autant pour la discretion!

Jeanmerlin toujours dans la travée, se chercha une place dans l'édifice bien bondé quand il crut soudain lacher ses effets à terre!

-Hou! mais elle est venue Péti! et en plus dans la robe qu'elle devait me prêter!

Comme Jeanmerlin ne connaissait guère que Pétillante, il ne fit ni une ni deux et se transfera lui et tout son barda sur un banc non loin de la duchesse douairière et lui fit un petit coucou bien peu protocolaire ni cérémonial.

Le temps allait bon train depuis son arrivé à Montpellier. L'installation, le travail, le relationnel... Tout s'enchaînait très vite et cela comblait en le manque du à l'éloignement de sa belle, Dorianedeshautbois. Alors que son esprit vagabondait au souvenir de leur dernière rencontre, un pigeon se posa su rebord du colombier. Ouvrant la missive il découvrit que c'était sa belle qui le prévenait qu'elle passerait par chez lui pour faire la route ensemble jusqu'au mariage de leur amie Maltea. Heureux de savoir qu'il la reverrait pour cette occasion il se réjouissait. Il prépara son paquetage les jours qui précédèrent le courrier et à l'arrivé de sa belle il était fin prêt.

Après quelques jours de route, ils arrivèrent enfin à Paris. La traversé de la ville était des plus agréable malgré l'heure tardive de leur arrivé. Au détour d'une ruelle le carrosse s'arrêta devant une église. DarK sorti de son bord pour aller ouvrir à Doriane. De nombreux badauds étaient attroupé là pour voir l'évènement. Les gens affluaient de partout et ils se demandaient s'ils trouveraient encore de la place à l'intérieur. C'est main dans la main qu'ils pénétrèrent dans l'édifice.

Un monde impressionnant était déjà présent. Doriane fît un petit signe discret à DarK pour lui montrer des places disponible. Se glissant entre les gens ils allèrent s'installer. Les gens allait et venaient en tout sens. DarK ne connaissait pas grand monde à part la mariée. Beaucoup de monde était déjà autour et il se dit qu'il serait préférable d'attendre un peu. Doriane se pencha vers lui pour lui chuchoter. Un sourire s'afficha sur le visage de DarK avant qu'il ne lui réponde tout aussi doucement :

Oui j'espère aussi. En tout cas même si cela est la bonne quelque chose me dit que ce ne sera sans doute pas la fin de ses péripéties.
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Elle jouait machinalement avec le pendentif accroché à son cou, rose et chardon entrelacés, observant distraitement l’assemblée qui emplissait peu à peu l’Oratoire. Nombre de visages inconnus, d’autres qui ressurgissaient d’un passé lointain et révolu.
Mais qu’était-elle venue faire ici ? Ou alors était-ce justement en souvenir de ce même passé ?

Un baiser plaqué sur sa joue la fit se tourner, Lily l’avait rejointe. Sourire heureux de voir sa cousine, aucun mot échangé, juste le plaisir d’être côtes à côtes.
Moment trop rare de rapprochement entre la béarnaise et la champenoise.

Puis une phrase murmurée à son intention.

"Crois-tu que nous survivrons à ce mariage ?"

Sourire malicieux en réponse à celui de sa cousine, alors qu’elle lui réplique sur le même ton.

La question se pose surtout de savoir si eux signe du menton en direction des deux fiancés devant l’autel y survivront !

Et les souvenirs qui l’entraînent sur une même cérémonie par deux fois inachevée. Un promis absent. Une promise qui fuit.
Jamais deux sans trois, dit-on. Ou alors aussi, la troisième fois est la bonne. Laquelle de ses maximes se verra justifiée aujourd’hui ?

Un mouvement sur le banc à leurs côtés, et un Comte qui y prend place. Sourire franc et sincère à Varden, là aussi le passé rejaillit. Pas si lointain celui-ci, quelques missives, certes protocolaires, échangées récemment.
Qui sait après tout, si ce passé ne va pas décider de l’avenir ?

La main triture toujours le médaillon, mais les pensées se font plus sereines…

Péti vit arriver Jeanmerlin juste derrière elle qui lui fit un coucou très amical. Elle lui fit un grand sourire et se pencha pour lui déposer un baiser sur la joue en lui murmurant à l'oreille par la même occasion Désolée pour la robe, mais je pense qu'elle me va mieux qu'à toi quand même. Elle lui fit un clin d'oeil et se retourna

L'archevêque sourit en entendant une jeune fillette commentée déjà son entrée en matière ! Elle apprendrait un jour ce qu'est l'amitié au sens aristotélicien du terme et découvrirait ainsi les joies de l'amitié entre tout les fidèles de l'Eglise, liés spirituellement par l'Action Divine qui vivifie l'Eglise militante d'ici bas pour mieux glorifier l'Eglise triomphante des Cieux. Le prélat rendit les sourires peut être un peu nerveux du duc de Brienne assis sur son petit strapontin au devant du cardinal. Il le quitta ensuite des yeux pour monter en chaire... D'une voix forte, il reprit :

Lecture du Livre sacré – Hagiographie de Saint Valentin ::.



C'est en cette année qu'arriva à la tête de l’Empire Romain un
nouvel Empereur dénommé Claude II. Or, ce rude militaire
païen avait édicté une loi inique et barbare : sous prétexte de
ménager les forces vives des jeunes gens en âge de combattre,
il leur avait interdit le mariage. L'Empereur se justifiait en
prétendant que les hommes qui étaient engagés dans une vie
maritale et familiale devenaient de bien mauvais soldats car ils
avaient alors des intérêts familiaux qu'ils ne pouvaient laisser
derrière eux.

Or, le prêtre Valentin avait gravement contrevenu à cette
prescription antinataliste. En effet, il bafouait ouvertement l'édit
impérial en mariant à tour de bras tous les jeunes gens qui lui en
faisaient la demande, son église étant envahie de couples
d'amoureux...

Aux jeunes gens amoureux qui venaient voir Valentin, celui ci
leur disait :

Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.
Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car
il vient de Dieu. Si vous avez conscience que l’amour que vous
vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de
Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire
votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son
Eglise par le sacrement du Mariage. Dès lors, le jour de votre
mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu :
car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le
centre de la célébration religieuse.


Quoi de plus approprié que ce texte de l’hagiographie de Saint-Valentin, saint que nous fêterons d’ici quelques jours… Nous sommes tous enfants de Dieu, nous sommes tous fait de Lui car le Créateur est la source de toute choses. Si nous sommes fait de lui, nous sommes fait aussi de ses infinies perfections. Certes, à la hauteur de notre condition d’humain, mais nous sommes fait en partie de cette matière divine qu’est Dieu. Dans notre cœur, c’est là qu’elle réside. Ce résidu de divinité, c’est notre foi, foi que nous faisons grandir, évoluer au fil de notre existence pour rapprocher notre âme du Tout-Puissant. Par la prière, par nos actions vertueuses, nous élevons notre âme vers le lieu où se trouve la source d’où elle provient.

Dieu est la source de toutes choses, il est celui par qui tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui. Et le Très-haut dans sa grande mansuétude nous à également donner la joie de pouvoir aimer.

Vivre, c’est déjà honorer Dieu, mais vivre le sentiment d’amour, c’est honorer Dieu une seconde fois… L’homme et la femme qui s’unissent devant Dieu et les hommes pour toute leur vive symbolisent cette amitié aristotélicienne que l’Eglise de Dieu véhicule jour après jours sur l’ensemble des terres connues. Par l’union, l’homme et la femme prouvent que le sentiment d’amour vit à travers eux, qu’ils se rapprochent encore plus du Divin Créateur. Enfin, lorsqu’ils perpétuent la vie, ils matérialisent cet amour dans un enfant qui un jour prendra exemple sur ses parents, épousera son âme sœur et perpétuera à son tour la vie que le Seigneur nous a donné un jour…

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L'instant était solennel... Les pensées de Richard l'étaient un peu moins. Pourquoi fallait-il que le doute l'assaille en cet instant ? Et si le vœu qu'il allait faire en cet instant ferait de sa vie un enfer ? Et si Maltea ne l'épousait que pour son duché ? Et si, et si, et si... Toutes les questions refoulées depuis bien longtemps semblaient ressortir à ce moment précis. Et si ce mariage devait être un fiasco, voila la peur qui le tenaillait depuis des jours, mais qu'il n'avait jamais pu formuler. Leur amour - sentiment étrange, s'il en est, qu'il s'était juré de ne jamais éprouver - avait réussi à tout surmonter, et pourtant la liste était nombreuse... Médisance, jalousie, méchanceté, iniquité, voila leur lot depuis qu'ils s'étaient rencontrés, et loin de les briser, cela les avait renforcés... Aurait-il vécu cela de la même manière, sans elle ? N'aurait-il pas embrassé l'autre camp, aveuglé par la gloire et le pouvoir, sans elle ? C'était plus que probable...

Il se tourna vers elle, et la contempla un instant. Devait-elle devenir son épouse, la mère de ses enfants, la femme qui l'accompagnerait tout au long de sa vie ? C'était sa conviction la plus intime jusqu'à cet instant. Il songea à leur première réelle rencontre, dans son bureau... aux regards pleins d'exaspération qui l'avait précédé... aux regards pleins d'amitié qui l'avait suivi... A tout ce qu'ils avaient vécu ensemble... les moments heureux, comme son hommage... les moments de souffrance, comme la blessure inguérissable de sa main... les moments de doute, comme la naissance d'Isaline... les moments de terreur, toutes ces fois où il avait cru la perdre...

Non, il ne pourrait plus vivre sans elle, c'était une certitude. Et oui, elle serait sa femme, la plus parfaite qu'il puisse trouver.

Maltea, je m'engage librement et sans contrainte à t'aimer et à te chérir dans le bonheur comme dans notre lot quotidien de souffrance. Je te jure fidélité, et protection, dans le meilleur, et surtout dans le pire, et ce jusque la mort me sépare de toi.

Il poursuivit :

Vous allez vous promettre fidélité. Est-ce pour toute votre vie ?Dans le foyer que vous allez fonder, acceptez-vous la responsabilité d'époux et de parents ?
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Elle pensait que s’en était fini des questions mais elle s’était trompée. El faut dire qu’elle n’avait jamais passé le premier palier donc ne pouvait pas savoir ce qui se passait ensuite. Oui bien sur, elle avait assisté à des mariages, mais jamais elle n’était assez concentrée pour en tirer quoique ca soit.

Pour toute la vie… comment pouvait-elle savoir ce qui pourrait arriver dans dix ans… étrange comme question. Cependant à l’instant même, elle pouvait le jurer car elle y croyait, ce qu’elle fit.

Je jure de lui rester fidèle toute ma vie et d’accepter au sein de notre foyer le rôle d’épouse et de mère.

Ca, ce n’était pas compliqué, elle avait déjà eu un enfant et n’avait rien du tout contre le fait d’être mère et de donner une descendance à son époux. Ils en avaient déjà discuté.
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Il attendait la réponse de Maltea , s'attendant à tout , sauf ce qui arriva .Il ne put s'empêcher de lacher un "Yes " de satisfaction tellement il était heureux que cette cérémonie ne devienne pas une foire d'empoigne .

Un immense sourrir s'afficha sur son visage et il en embrassa Kermor de joie .Maltea allait enfin devenir épouse .

Il se pencha sur Kermor et murmura "si un imbécile dit qu'il s'oppose à cette union je le pend " .

Se calmant un peu il attendit la suite de la cérémonie .

Léger soupir de soulagement. La cérémonie pouvait continuer ! Il jeta quand meme un coup d'oeil vers la voute, pour être sur qu'elle ne s'écroule pas... Il devait bien y avoir un truc pas net dans ce mariage, sinon ca ne serait pas logique... Et pourtant...

Oui, votre Eminence, je le veux.

Un mariage... un mariage dont l'annonce avait grand bruit ! A tel point que des convives avait été appelés jusque depuis le Saint Empire Romain Germanique.
Mazière faisait partie de ces nobles impériaux qui avait reçu l'un des innombrables parchemins d'invitation, et avait saisi là l'occasion de venir visiter Paris, Capitale Françoise, dont il pourrait ainsi comparer les fastes, et la cour, à leurs équivalents Aixois, que le Baron ne connaissait que trop par ses précédentes fonctions, et parmi lesquels trônait SM l'Empereur. De plus, la réputation de ses nobles hôtes ne pouvait être que plus motivante pour affirmer de sa venue...

Après diverses étapes en France, le voyage de l'homme s'acheva enfin, un soir particulièrement glacial, sur l'arrivée de son carrosse, estampé aux couleurs de Chaussin, dans l'univers parisien.
Fourbu par ses longues journées de route, il lui fallu se reposer, en sachant que le lendemain débuterait la cérémonie pour laquelle il s'était déplacé.
Rapidement, on lui trouva gîte correspondant à ses exigences nobiliaires... Et l'intendant Franc-Comtois passa, chose fort insolite, toute la nuit à sommeiller paisiblement... et seul.

Lorsque le jour-dit se leva, il fallu au valet du Baron user d'une diplomatie sans égale pour parvenir à extirper ce dernier de sa couche, tout en délicatesse, puisque, en effet, il était "huit or" et la préparation ne pouvait attendre...
Si la toilette prit un certain temps, l'habillage en revanche, ne fut l'affaire que de quelques demi-heures... Par-dessus sa fine chemise de soie, on boutonna un pourpoint moulant d'une colorée somptuosité, qui s'achevait sur un col bien haussé. Le tout se plaçait au dessus d'une harmonie parfaite de hauts et bas-de-chausses.
Aux extrémités, on enfila des bottillons à ses jambes, et des gants d'une blancheur éclatante à ses mains.
La boucle de sa ceinture ajustée, le Baron était paré à faire son entrée.

Arrivé sur le parvis du lieu de culte, le Noble put constater, à la descente de sa voiture, qu'il était, comme à son habitude pour ce genre de cérémonie, en léger décalage avec l'heure fixant le commencement du mariage. Qu'à cela ne tienne, il assisterait à ce qu'il pourrait... et se présenterait plus solennellement aux autres conviés plus tard.

Subrepticement, bien que l'allure aristocratique conservée dans sa démarche, Mazière s'infiltra en l'enceinte de l'oratoire, et prit place dans les dernières rangées des bancs qui se trouvaient là... Où s'était dûment entassés bon nombre de représentants de la haute-société Françoise. On pouvait effectivement observer de fort belles créatures de cette classe, pour la plupart entourés de large nanti à l'air hautain et faussement pieux... Bref, bien peu de contraste avec le décor dans lequel était déjà bercé le Baron en son Empire.
Nullement désagréable ceci dit, puisque les protagonistes changeant, le spectacle pouvait toujours se révéler intéressant, de quelque manière que ce soit.
Son regard se dirigea maintenant sur celle qui prétendait aujourd'hui au mariage, et qui, bientôt, devrait confirmer son rôle. Intrigante de splendeur demeurait-elle, délicieusement endimanchée dans sa robe bi-colore.
Il continua à la dévisager, avant de passer à l'homme qui devrait, sous peu, incarner le mari, puis à l'ecclésiastique officiant pour l'occasion, cardinal de son état.
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Max de Mazière, Comte de Belfort, Baron de Chaussin, etc...

Voici venu le temps de la phrase fatidique. Personne ne broncha dans l’oratoire et Maltea sourit.
Pour une fois on ne la contredirait pas…

Le cardinal enchaina et Richard devait prononcer le oui fatidique ce qu’il fit. C’était maintenant à son tour et ensuite ils seraient enfin mari et femme. Elle sourit à cette pensée. Jamais elle n’aurait cru oser franchir le pas.

Aaron se retourna sur elle et lui posa la même question. Elle ne fit pas de grandes phrases, trop émue pour ça. Cela était rare mais il fallait un début à tout.

Oui, je le veux!
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Les mouches qui avaient survolé l'assemblé pendant la question du Cardinal n'avaient plus osé bouger d'une aile tant le silence était... bruyant. Bruyant de pensées de toutes sortes, qui se bousculaient toutes les unes les autres, afin de se confondre et de savoir qui oserait dire "je m'oppose", qui oserait se mêler d'une histoire d'amour qui n'appartenait qu'à eux deux et ne regardait personne d'autre.

Et même si elles reprirent leur vol, elle durent s'arrêter pour la question qui entrainerait le Oui fatidique de Malt. Un sourire s'afficha sur les lèvres du jeune soldat quand elle le prononça et les mouches purent enfin reprendre leur vol en toute quiétude, tout risque de tempête étant écarté.

Son regard qui parcourait doucement l'oratoire croisa celui de Bel assise non loin d'eux, et il lui sourit, laissant remonter les souvenirs à la surface.
D'autres amies étaient là... visages qu'il était si agréable de revoir apres tant de mois.
Une réponse au sourire de Quasi avant de reporter à nouveau son attention sur la suite de la cérémonie.
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Clotus broyait la main de yedis sans s'en rendre compte,Maltea allait elle dire le oui qui la lierait à jamais à un homme,ou bien allait elle refusée.

Clotus retenait sa respiration prête a faire une syncope.quand maltea dit oui de sa voix claire et assez forte pour que toute l'assemblée entendent,Clotus
relacha sa respiration,.

elle avait dit oui,Clotus était heureuse pour Maltea bien des fois elle avait vu Malt comme personne ne la voyait ou seulement ses intime beaucoup la pensaient garce se qu'elle pouvait être à ses moments,mais surtout c'était une femme entière qui ne mâchait pas ses mots et qui n'hésitait pas dire les chose.elle pouvait être fragile et peu sure d'elle comme les deux fois ou elle s'était présentée au ducale ou pour la prise du château où beaucoup de beau monde l'avait descendu.

La voilà maintenant retourné à son rang et à ses obligations qu'il en découlera,Clotus souria en pensant à tout ce que malt détestait dans le protocolaire.
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La vicomtesse venait à son tour de dire le mot de la journée ! Le cardinal sourit et écarta les bras, cherchant du regard les témoins qui ne devait pas se trouver bien loin...

Que les témoins s'approchent pour l'échanges des anneaux...
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La cérémonie se déroulait sans l’ombre d’un problème. C’était maintenant au tour des témoins de prendre place.

Maltea se sentait observée, quoi de plus normal ? Cependant, la sensation était étrange. Elle se retourna et croisa son regard. Il était venu… Elle en était quelque peu déstabilisée… En une seconde, elle vit défiler devant ses yeux, leur rencontre, leur liaison puis l’amour qui les avait unis avant de se transformer en reproche et rancoeur. Elle n’avait pas su faire fi de ses défauts et les crises avaient eu raison de leur couple.
Son regard aujourd’hui, trahissait ce qu’il lui avait dit, mais que bornée, elle n’avait jamais voulu croire. Maintenant, en paix avec elle-même, elle avait compris.

Elle baissa la tête sur la petite blonde que Gnia tenait par la main et sourit. Elle était tout ce qu’il restait d’un amour passionné. Son deuil était fait. Elle avait appris à aimer Richard. Elle avait accepté de devenir sa femme. Elle l’aimait différemment mais sincèrement. Dragonet aurait toujours une place dans son cœur et sa mémoire. La vie les avait séparé, mais elle se disait qu’elle avait du avoir ses raisons. Elle avait retrouvé la sérénité et l’amour dans les bras de Richard, il lui avait redonné le sourire et elle savait qu’elle avait fait le bon choix et ne le regrettait en rien.
Elle lui sourit tendrement avant de reporter son attention sur son presque époux.
Une page de son passé venait de se tourner, seul le présent et le futur comptait maintenant…

Onagre s’approcha de Richard afin de lui tendre l’alliance. Elle espérait que Gnia, n’avait pas oublié de la prendre…
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Le temps se faisait long et la légendaire attention de l'enfant commençait à s'effriter dangereusement... Aussi, quand le Cardinal posa une question qui l'intéressa, l'enfant se reconcentra sur la cérémonie.

"Si quelqu’un doit s’opposer à cette union, qu’il parle maintenant ou se taise à jamais."

Voilà qui était intéressant ! C'était une drôle de question. Pourquoi personne ne répondait-il donc ? Il fallait qu'elle donne son avis sur la question. Mais alors qu'elle ouvrait la bouche pour dire ce qu'elle avait à dire, une main énergique se plaqua sur celle-ci. Le regard, quelque peu amusé de son frère, la mit cependant en garde: elle avait assez parlé pour aujourd'hui. Mais le doute s'empara d'elle. Devait-elle donc se taire à jamais ? Sa gorge se noua. Elle ne s'imaginait pas ne plus parler. C'était totalement impossible ! Cependant, Gabriel ne retira pas sa main avant que le Cardinal ait repris la parole.

Isaure se tourna vers celui qui venait de la contraindre au silence à vie ! Plus jamais elle ne pourrait parler, et jamais elle ne lui pardonnerait ! Pourtant, à sa grande surprise, des sons sortirent de sa bouche alors que les fiancés étaient sur le point d'être mariés.

Je ne veux pas ne plus parler à tout jamais ! Oh ! Mais je peux parler ! Écoutez-moi Gabriel, je parle encore ! Ma voix n'est pas partie !

Et l'enfant, rassurée, reporta de nouveau son attention sur le jeune couple, bien que des regards désapprobateurs se soient posés sur elle. Vivement qu'ils finissent de se marier et que le banquet ait enfin lieu !

Richard lui prit la main et glissa à son doigt un anneau dont la pierre noire avait des reflets bleutés. Elle sourit en pensant aux deux couleurs, le noir pour elle et le bleu pour lui.

Elle retint son souffle lorsqu’il prononça les paroles d’usage. La cérémonie avançait et dans très peu de temps, elle serait son épouse. Elle en était la première étonnée. On ne pouvait pas dire que leur histoire avait commencé dans l’amitié. Elle ne savait pas le souffrir, puis un bête accident avait eu raison d’eux et ils avaient appris à s’apprécier dans un premier temps, puis l’amour avait fait le reste. Aujourd’hui, il se donnait corps et âme…

Elle vit Gnia et Isaline s’approcher. Elle fut émue de voir sa fille présenter l’anneau. Elle sourit à son amie et caressa la joue de l’enfant avant de prendre la bague.
Elle remercia le ciel en même temps d’avoir choisi un témoin moins tête en l’air qu’elle.

Plongeant son regard dans celui de Richard, elle lui prit elle aussi la main. Même geste si ce n’est que la sienne tremblait en lui passant l’anneau. Elle essaya de se calmer mais l’émotion s’entendait dans sa voix lorsqu’elle prononça la formule rituelle.

Richard, je te reçois comme époux et je me donne à toi pour t'aimer fidèlement tout au long de notre vie.

Elle entrelaça ses doigts aux siens quelques instants, comme pour qu’il lui donne un peu de son calme.
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"Richard, je te reçois comme époux et je me donne à toi pour t'aimer fidèlement tout au long de notre vie."

La toute jeune italienne porta les deux mains à sa bouche pour étouffer le petit cri de joie et de soulagement aussi, qui tentait de s'échapper de ses lèvres. Les joues d'Ève était rouges de plaisir et de grosses larmes d'émotion se pressaient à ses paupières, à peine retenues par les longs cils bruns qui masquaient ses prunelles de jade. Un battement d'eux et elles seraient libérées.

Car en ce jour bénit, celle qui avait été son modèle durant toutes leurs années d'enfance, celle à laquelle elle s'était efforcé de ressembler pendant si longtemps se rebellant contre l'autorité maternelle et l'amour parfois étouffant de ses quatre frères, avait fait une croix sur ses années de douce folie pour rentrer dans le rang, et accepter enfin le bonheur auquel elle avait droit.

Si elle n'avait pas eu peur de se faire rabrouer par sa grande cousine Maltéa, elle aurait traversé la nef sur toute sa longueur pour se jeter dans ses bras en riant aux éclats.
Les parents de cette dernière, c'était certain, en auraient mangé leur chapeau avec les plumes s'ils avaient pu voir le vilain petit canard à cet instant précis. Le cygne majestueux qu'elle était devenue tout en restant disponible pour ses proches, en aurait à leur remontrer, belle ironie, dommage qu'ils ne soient pas présents en ce jour glorieux.

Elle serra la main de son poète, pour contenir son excitation en attendant la fin de la cérémonie, priant la madone pour qu'elle presse un peu ce cardinal qui prenait tout son temps alors qu'elle avait si hâte d'embrasser la mariée.

Le cardinal leur enroula une écharpe autour des mains. Maltea sourit à Richard, chassant rapidement une pensée.

Ils étaient mariés… cette fois, rien ne pouvait plus arriver. Elle était son épouse envers et contre tout, peut-être fallait il dire contre tous… elle poussa un soulagement, fière d’être allée jusqu’au bout. Elle se demanda qui avait perdu son pari et qui s’était vu rafler des écus. Elle devrait demander une liste afin de demander sa part. Après tout, s’enrichir sur le dos des gens n’était pas gentil, un bon geste envers elle, serait plus que généreux.

Aaron continua la cérémonie et invita l’assemblée à prier et se recueillir, ce qu’elle fit avec dévotion.
Une fois finie, elle se dit que le très haut devait être débordé avec toutes les demandes de pardon qui venaient de quitter l’église et elle sourit…
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la duchesse Marjolainne avait retenu son souffle pendant toute la céremonie ,mais quand elle entendit le prêtre dire "mari et femme " elle sourit et attendit qu ils sortent de l oratoire pour aller les feliciter.
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Il se secoua un peu. Cela semblait sur le point de se terminer, puisque les serments étaient échangés. Signe annonciateur du banquet. Il se redressa un peu, sourit à Tia en se retenant de lui demander si c'était fini.

Il brillait au fond de ses yeux foncés une petite étincelle de plaisir lorsqu'elle regardait son amie. Des yeux qui savaient aussi noircir lorsque la belle avait quelque chose à lui reprocher, et verdir, ce qu'il préférait nettement, lorsqu'ils fixaient les siens, à les toucher.

Il avait écouté distraitement les chuchotements échangés entre Tia et sa voisine, tandis qu'Sv semblait rêvasser. Ainsi c'était une cousine de la mariée. Le monde est petit, et l'Italie entière semblait s'être déversée dans le royaume de France. Il aimait bien les italiennes, elles le faisaient rire, persuadées qu'elles étaient que la fierté et le caractère étaient leurs apanages. Si elles savaient ce que produisait la Champagne...

Il jeta un coup d'oeil à la robe chatoyante de l'officiant, se rappelant que lui aussi avait porté soutane. Un soir ou deux. Il se mordit les lèvres pour ne pas éclater de rire.

Maltea se demandait si la cérémonie était finie. Elle profita que le cardinal ne la voit pas pour regarder richard et lui faire une grimace signifiant « ça y est tu crois ? c’est fini ? »

Elle jeta un regard derrière elle et leva les mains au ciel comme pour signifier son incompréhension et surtout son impuissance.

Le cardinal, surement plongé dans sa prière, avait dû oublier le mariage qu’il célébrait.

Elle faillit éclater de rire à cette pensée. Néanmoins n’y tenant plus, elle dit d’une voix basse :

Eminence, que fait-on maintenant ?

Elle commençait par avoir des fourmis dans les jambes et puis la chaleur des lieux lui montait à la tête. A moins que ce ne soit l’alcool que Gnia lui avait fait boire avant de se présenter face au cardinal et à son époux.

De plus elle avait faim et elle avait peur que dans ce silence religieux, son estomac ne la trahisse en criant famine devant toutes les personnes ici présentes.
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A l'invitation du cardinal, Agnès s'était recueillie avec dévotion. Son esprit songeait non sans plaisir à ce qui venait de se dérouler sous ses yeux. Enfin, Maltea, suffisamment éprouvée ces derniers mois, trouvait là un instant de quiétude et de bonheur. Elle espérait de tout coeur que la vie soit dorénavant plus clémente avec la jeune femme, elle le méritait.

Elle fut tirée de ses méditations par le chuchotement de Maltea à l'adresse de l'officiant et se retint d'éclater de rire. Son Eminence fut tiré de ses prières et bien qu'impatiente d'entamer les festivités, Agnès écouta avec grande attention ses dernières paroles. Elles étaient précieuses à la jeune femme qui hésitait tant quant à ses véritables sentiments pour le beau seigneur qu'elle fréquentait maintenant depuis des mois. L'aimait-elle assez pour un jour unir sa vie à la sienne ? Les paroles du prélat étaient comme la seule et unique question qui valait la peine de se poser et elle les retint dans un coin de sa mémoire pour s'en soucier quand l'heure viendrait.

Le chant de la chorale prit fin et le cardinal félicita les mariés. Agnès attendait cet instant avec impatience, celui qu'elle préférait dans les mariages, celui où en un instant on passait du religieux et du recueillement au populaire et à la liesse.
Allant chercher au fond d'elle la voix qu'elle avait à maintes fois prises par le passé, quand il s'agissait de présider à un conseil comtal ou municipal, de prendre la parole et se faire entendre aux grand feudataires, elle s'écria

Vive les mariés !!

Sa voix se répercuta sur les arcades de pierres de l'oratoire avant d'être reprise mainte et maintes fois par l'assistance tandis que les premiers chapeaux volaient des les airs.
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Aaron sortit de sa torpeur et reprit la cérémonie. La bénédiction suivit ainsi que le chant de la chorale. Celui-ci retentit et les voix s’élevèrent dans l’oratoire. Lorsqu’il prit fin, le cardinal leur présenta ses félicitations.
Maltea lui sourit et le remercia une fois de plus.

Je ne vous remercierai jamais assez, éminence, d’avoir accepté de nous unir.

Elle allait continuer lorsque la voix de son amie et témoin retentit elle aussi dans l’édifice suivie de celles des autres personnes présentes.

Elle prit son amie dans ses bras et lui murmura : « bientôt à ton tour, j’espère ». Elle lui sourit avant de se retourner vers Richard.

Nous y allons mon... époux?

Prenant le bras de son époux, ils se dirigèrent vers la sortie. Elle se rendit compte que prononcer le mot époux, lui avait fait quelque chose. Qui se serait imaginé qu'elle se marierait un jour? Pas elle en tous cas, elle avait eu assez de désillusions mais avait réussi à les dépasser...

C’était fini, ils étaient mariés, personne ne pourrait plus s'y opposer… Le temps leur dirait s’ils avaient eu raison…
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