Maltea
Maltea avait débarqué à paris le matin même. Elle y avait entrainé sa suzeraine et amie, Agnès de Saint-Just afin de trouver tout lattirail nécessaire à son futur enterrement. Elle avait décidé de se marier, ce qui voulait dire en gros, faire une croix sur sa liberté.
Elle se demandait dailleurs comment les femmes quelles connaissaient pouvaient avoir renoncé aussi facilement au plaisir davoir des amants et tout ça pour ne garder quun époux mais bon elle avait promis à Richard de rester sage, depuis elle priait pour ne pas faillir. Qu'est ce qu'elle ne ferait pas par amour...
Paris, cétait la seconde fois quelle y mettait les pieds, la première avait été pour son serment dallégeance au Roy lorsquelle était devenue duchesse de ce sympathique duché quétait la Champagne. Symbole de la décadence, la Champagne nétait plus peuplée que de boulets de grands crus. Elle avait même pensé en faire un élevage et les vendre au prix fort. Quoi de mieux quun boulet champenois afin de pourrir un duché voisin.
Au fil de leur promenade dans les différentes échoppes, lhumeur de Maltea était revenue au beau fixe et elle en avait même oublié les élections. La tournée des marchands détoffes, couturiers et tout ce qui va avec lavait épuisée. Quelle idée le marchand avait eu de lui montrer autant de superbes étoffes. Elle navait plus su ou donner de la tête. Pas que la jeune femme était futile enfin si quand même vu que quand elle déprimait, elle refaisait sa garde robe enfin bref Elle avait fini par un choix. Rien que pour sa robe, elle avait déjà envie dêtre au jour de la célébration. De plus avec un témoin comme Gnia, la journée risquait dêtre plus quenrichissante en fous rire. Elle avait aussi craqué sur une jolie parure dont les pierres qui la composaient, seraient du plus bel effet sur elle.
Heureusement sa bourse naurait pas à en pâtir, Gnia avait décidé de débourser et pour les quelques achats personnels quelle avait effectué, largent pris dans la cassette personnelle de son fiancé avait été bien utile. A se demander pourquoi il laissait toujours tout cet argent bien en évidence. Elle avait la conscience tranquille vu quil lui avait déjà dit que tout ce qui était à lui létait aussi à elle. Bon daccord, il rageait lorsque cétait pour des achats de ce genre mais tant pis. Elle avait bien le droit de se faire plaisir, surtout avec les attaques incessantes dont elle était la cible afin de couvrir les idioties de certaines personnes, incapables de soutenir leur lourd fardeau dincompétence.
Le cocher les avait déposées devant lEglise Saint Michel-Archange où devait se dérouler la cérémonie de ses épousailles.
Elles arrivèrent en minaudant et se dandinant comme des dindes devant la grande porte que Gnia poussa toute tremblante dexcitation.
Cest vrai que le bâtiment était des plus majestueux et Maltea nen menait pas large.
Elle surprit le regard malicieux de sa complice et lui tira la langue avant de la suivre dun pas hésitant. Pénétrer en ce lieu saint, lui faisait penser à une tentative de mariage qui avait avorté lorsquau moment de dire le oui fatidique, elle avait eu la lumineuse idée de senfuir en courant et en hurlant quil était hors de question quelle blasphème en disant oui à un homme quelle ne pouvait souffrir plus que ça.
Ce jour là, elle avait entendu la voix divine du très haut qui lui soufflait à loreille, quelle sapprêtait à faire la pire bêtise de sa vie. Et pourtant lui seul savait combien elle en avait déjà faites
Au fait jai oublié de te dire, après jaimerai visiter le châtelet, il se pourrait que je passe ma nuit de noce la bas, jattends toujours les résultats de la fameuse enquête pour cette pseudo haute trahison.
Il faut que je pense à aller massurer que je ne manquerais de rien et que les locaux sont assez confortables pour la pauvre duchesse que je serais.
Elle éclata de rire avant de pénétrer dans le lieu saint.
Ce nest quune fois à lintérieur, quelle se rendit compte quelles avaient débarqué au beau milieu dune cérémonie religieuse. Un baptême à ne point en douter.
La surprise fut encore plus grande lorsquelle reconnut Barahir.
Il avait lair si sage et en resta étonnée, tirant la cape de Gnia et bredouillant « on aurait ptet pas du entrer »
Elle remarqua aussi une dame se tenant près du cardinal Aaron. Elle lui rappela vaguement quelque chose et ce nest quen la détaillant un peu plus quelle se rendit compte que cétait la femme à qui elle avait reçu au nom du Roy son allégeance
Saleté de curiosité féminine tout de même !
Elle se demandait dailleurs comment les femmes quelles connaissaient pouvaient avoir renoncé aussi facilement au plaisir davoir des amants et tout ça pour ne garder quun époux mais bon elle avait promis à Richard de rester sage, depuis elle priait pour ne pas faillir. Qu'est ce qu'elle ne ferait pas par amour...
Paris, cétait la seconde fois quelle y mettait les pieds, la première avait été pour son serment dallégeance au Roy lorsquelle était devenue duchesse de ce sympathique duché quétait la Champagne. Symbole de la décadence, la Champagne nétait plus peuplée que de boulets de grands crus. Elle avait même pensé en faire un élevage et les vendre au prix fort. Quoi de mieux quun boulet champenois afin de pourrir un duché voisin.
Au fil de leur promenade dans les différentes échoppes, lhumeur de Maltea était revenue au beau fixe et elle en avait même oublié les élections. La tournée des marchands détoffes, couturiers et tout ce qui va avec lavait épuisée. Quelle idée le marchand avait eu de lui montrer autant de superbes étoffes. Elle navait plus su ou donner de la tête. Pas que la jeune femme était futile enfin si quand même vu que quand elle déprimait, elle refaisait sa garde robe enfin bref Elle avait fini par un choix. Rien que pour sa robe, elle avait déjà envie dêtre au jour de la célébration. De plus avec un témoin comme Gnia, la journée risquait dêtre plus quenrichissante en fous rire. Elle avait aussi craqué sur une jolie parure dont les pierres qui la composaient, seraient du plus bel effet sur elle.
Heureusement sa bourse naurait pas à en pâtir, Gnia avait décidé de débourser et pour les quelques achats personnels quelle avait effectué, largent pris dans la cassette personnelle de son fiancé avait été bien utile. A se demander pourquoi il laissait toujours tout cet argent bien en évidence. Elle avait la conscience tranquille vu quil lui avait déjà dit que tout ce qui était à lui létait aussi à elle. Bon daccord, il rageait lorsque cétait pour des achats de ce genre mais tant pis. Elle avait bien le droit de se faire plaisir, surtout avec les attaques incessantes dont elle était la cible afin de couvrir les idioties de certaines personnes, incapables de soutenir leur lourd fardeau dincompétence.
Le cocher les avait déposées devant lEglise Saint Michel-Archange où devait se dérouler la cérémonie de ses épousailles.
Elles arrivèrent en minaudant et se dandinant comme des dindes devant la grande porte que Gnia poussa toute tremblante dexcitation.
Cest vrai que le bâtiment était des plus majestueux et Maltea nen menait pas large.
Elle surprit le regard malicieux de sa complice et lui tira la langue avant de la suivre dun pas hésitant. Pénétrer en ce lieu saint, lui faisait penser à une tentative de mariage qui avait avorté lorsquau moment de dire le oui fatidique, elle avait eu la lumineuse idée de senfuir en courant et en hurlant quil était hors de question quelle blasphème en disant oui à un homme quelle ne pouvait souffrir plus que ça.
Ce jour là, elle avait entendu la voix divine du très haut qui lui soufflait à loreille, quelle sapprêtait à faire la pire bêtise de sa vie. Et pourtant lui seul savait combien elle en avait déjà faites
Au fait jai oublié de te dire, après jaimerai visiter le châtelet, il se pourrait que je passe ma nuit de noce la bas, jattends toujours les résultats de la fameuse enquête pour cette pseudo haute trahison.
Il faut que je pense à aller massurer que je ne manquerais de rien et que les locaux sont assez confortables pour la pauvre duchesse que je serais.
Elle éclata de rire avant de pénétrer dans le lieu saint.
Ce nest quune fois à lintérieur, quelle se rendit compte quelles avaient débarqué au beau milieu dune cérémonie religieuse. Un baptême à ne point en douter.
La surprise fut encore plus grande lorsquelle reconnut Barahir.
Il avait lair si sage et en resta étonnée, tirant la cape de Gnia et bredouillant « on aurait ptet pas du entrer »
Elle remarqua aussi une dame se tenant près du cardinal Aaron. Elle lui rappela vaguement quelque chose et ce nest quen la détaillant un peu plus quelle se rendit compte que cétait la femme à qui elle avait reçu au nom du Roy son allégeance
Saleté de curiosité féminine tout de même !