Ayanah
[Sur le plafond, une araignée se tricotait des boooooooottes
]
La jeune femme avait récupéré les clés de lancienne auberge afin de la faire revivre et daccueillir les voyageurs. Elle cherchait désespérément où se situait la vieille bâtisse ; il fallait avouer quelle ny avait jamais fait attention auparavant lors de ses sorties hors de chez elle. Elle avait bien regardé le plan pourtant, mais son sens de lorientation faisait encore des siennes, même en terrain connu. Et certains disent que la nature est bien faite Peut-être quil existait une explication à cette tare
Sans savoir comment, Ayanah finit par se retrouver le nez collé contre une vieille porte en bois. Elle leva les yeux et vit « Coq Hardi » inscrit à la peinture rouge, bien que celle-ci sétait écaillée et que certaines lettres nétaient pas visibles. Elle était arrivée à destination.
Doucement, elle fit tourner la clé dans louverture et poussa la porte. Elle savança dans lembrasure et un violent éternuement lui arracha la gorge. Raah, saleté de poussière Fallait pourtant quelle y mette les pieds dans cette auberge pour pouvoir la nettoyer de fond en comble.
Rageant, elle attrapa une de ses dagues, dont elle ne se séparait jamais, et découpa le bas de sa chemise. Tant pis, cétait lété, elle aurait moins chaud avec une chemise plus courte.
Elle attacha le morceau de tissus sur le bout de son nez ainsi que sur sa bouche pour ne pas respirer la poussière qui avait envahie les lieux.
Le noir. Complet.
Non pas complet. Un fin rayon de lumière passait sous une fenêtre. Ayanah se dirigea vers elle pour louvrir. Sans savoir quune table barrait laccès. Table quelle se prit dans les jambes
Elle ne voyait pas dautre solution que de monter sur ce meuble pour ouvrir la fenêtre et y voir plus clair. Ce quelle sempressa de faire.
Les volets résistaient et la jeune femme dut forcer, jusquà se retrouver dehors, les quatre pattes en lair, à côté des volets qui avaient fini par céder, à tous les sens du terme Ca commençait bien.
Elle retourna à lintérieur, autant poussiéreuse, sinon plus, que la vieille auberge, en se demandant par quoi elle allait commencer. Un repérage des lieux simposait.
Méfiante, la jeune femme saventura sur le vieil escalier de bois craquant sous ses pas. Rassurant. On aurait presque pu se croire dans un sinistre manoir hanté par trois fantômes et deux goules. Un manoir qui tombait en ruine lorsque lon faisait le moindre mouvement. Heureusement, ce nétait (presque) pas le cas ici. Les fantômes et les goules ne se montraient pas et rien ne lui était encore tombé sur la tête. A part une petite araignée quelle sétait empressée de chasser. Rien de méchant. Tant que le plafond résistait Que demander de plus ?
Elle se retrouva à létage. Visiblement il y avait six chambres. Peut-être quelle pourrait en aménager une autre Chaque chose en son temps.
Munie dun balai, la jeune montalbanaise commença la rude tâche qui lattendait.
La jeune femme avait récupéré les clés de lancienne auberge afin de la faire revivre et daccueillir les voyageurs. Elle cherchait désespérément où se situait la vieille bâtisse ; il fallait avouer quelle ny avait jamais fait attention auparavant lors de ses sorties hors de chez elle. Elle avait bien regardé le plan pourtant, mais son sens de lorientation faisait encore des siennes, même en terrain connu. Et certains disent que la nature est bien faite Peut-être quil existait une explication à cette tare
Sans savoir comment, Ayanah finit par se retrouver le nez collé contre une vieille porte en bois. Elle leva les yeux et vit « Coq Hardi » inscrit à la peinture rouge, bien que celle-ci sétait écaillée et que certaines lettres nétaient pas visibles. Elle était arrivée à destination.
Doucement, elle fit tourner la clé dans louverture et poussa la porte. Elle savança dans lembrasure et un violent éternuement lui arracha la gorge. Raah, saleté de poussière Fallait pourtant quelle y mette les pieds dans cette auberge pour pouvoir la nettoyer de fond en comble.
Rageant, elle attrapa une de ses dagues, dont elle ne se séparait jamais, et découpa le bas de sa chemise. Tant pis, cétait lété, elle aurait moins chaud avec une chemise plus courte.
Elle attacha le morceau de tissus sur le bout de son nez ainsi que sur sa bouche pour ne pas respirer la poussière qui avait envahie les lieux.
Le noir. Complet.
Non pas complet. Un fin rayon de lumière passait sous une fenêtre. Ayanah se dirigea vers elle pour louvrir. Sans savoir quune table barrait laccès. Table quelle se prit dans les jambes
Elle ne voyait pas dautre solution que de monter sur ce meuble pour ouvrir la fenêtre et y voir plus clair. Ce quelle sempressa de faire.
Les volets résistaient et la jeune femme dut forcer, jusquà se retrouver dehors, les quatre pattes en lair, à côté des volets qui avaient fini par céder, à tous les sens du terme Ca commençait bien.
Elle retourna à lintérieur, autant poussiéreuse, sinon plus, que la vieille auberge, en se demandant par quoi elle allait commencer. Un repérage des lieux simposait.
Méfiante, la jeune femme saventura sur le vieil escalier de bois craquant sous ses pas. Rassurant. On aurait presque pu se croire dans un sinistre manoir hanté par trois fantômes et deux goules. Un manoir qui tombait en ruine lorsque lon faisait le moindre mouvement. Heureusement, ce nétait (presque) pas le cas ici. Les fantômes et les goules ne se montraient pas et rien ne lui était encore tombé sur la tête. A part une petite araignée quelle sétait empressée de chasser. Rien de méchant. Tant que le plafond résistait Que demander de plus ?
Elle se retrouva à létage. Visiblement il y avait six chambres. Peut-être quelle pourrait en aménager une autre Chaque chose en son temps.
Munie dun balai, la jeune montalbanaise commença la rude tâche qui lattendait.