Drian
Le chemin jusquà Montauban lui avait paru interminable. Lui qui sétait fait une joie de rejoindre enfin Cahors pour sy arrêter. Sy installer peut être. Mais au moins pour se reposer. Il navait pas lhabitude des longs voyages, et celui quil avait fait dans louest de la France lavait fatigué plus quil ne laurait imaginé. Surtout lorsquil avait du courir sur plusieurs lieues afin de semer des marauds qui lui avait volé tous ses biens. Ses biens
Ils se résumaient facilement. Quelques écus afin de pouvoir sacheter de quoi se sustenter, et une miche de pain presque rassis.
Mais il avait retrouvé sa moitié à Cahors et cela lui avait réchauffé le cur. Il lui avait expliqué son malheur en essayant denjoliver les choses. Il avait fui parce quils nétaient pas armés, mais si cela avait été le cas Peut être en effet aurait-il osé se retourner contre ses ennemis. Sils avaient été moins nombreux Mais peu importait tout cela désormais. Il se trouvait enfin à Montauban, les vêtements crottés par un si long voyage et un « oublie » de lavage. Etait-ce sa faute sil navait pas de vêtements de rechange ? Lui et sa jumelle étaient partis rapidement de chez leurs parents, après ce tragique accident. Fermer les yeux avant de les rouvrir. Vite. Chasser cette image. Ces cris. Ce sang
Ce fut la voix de sa chère sur qui le ramena dans le présent. Cette sur qui lui était si chère. Cette sur pour qui il donnerait sa vie. Pour qui il ferait tout pour la protéger. Tout. Même le pire
Dis Drian ? T'crois qu'j'pourrais apprendre, moi 'ssi les armes ? T's'ais faire toi l'épée ? T'm'apprendrais ? Comme ça j'saurais t'défendre contre les marauds ...
Un léger sourire le disputait à lenvie de hurler. Pourquoi voulait-elle apprendre à faire couler le sang ? Se rendait-elle compte de ce que cela provoquait ? Faisait ? Son pas se ralentit quelque peu tandis quil se rappelait cette odeur étrange. La montée de ladrénaline. Le plaisir sauvage
Drian ?! J'faim et j'suis fatiguée. N'y a pas d'auberge 'ci ?
Il cligna des yeux, comme sil sortait dune transe. Lâchant un soupir, il rattrapa le léger retard quil avait pris sur sa moitié afin de se trouver à nouveau à sa hauteur. Un léger sourire étira ses fines lèvres. Il était vrai que lui aussi commençait à avoir faim. Mais une auberge Sa main gauche vint caresser doucement la bourse qui pendouillait à sa ceinture. Il avait réussi à se refaire quelques économies. Cela navait pas été facile. Travailler dans une mine Pouah ! Comme sil était bon quà ça ! Il faudrait quil trouve une solution Pour eux deux. Pour elle.
On va là frérot ?!
Pffffff, tpeux jamais ttaire !
Une voix faussement en colère avant de laisser échapper un petit rire. Il aimait bien taquiner sa sur. Surtout quelle le prenait souvent à la lettre. Cela le faisait toujours rire. Même maintenant. Surtout maintenant. Maintenant quils étaient loin de tout ça.
Jcrois qujpeux toffrir ça. Jmangrai un sanglier !
'Jour. Vous cherchez quelque chose ?
Salut Ricky, merci pour tout.
Entrez, restez pas sur l'pas de la porte.
Il se tint dun coup sur ses gardes, son regard noisette sassombrissant sous la colère. Qui était cet inconnu ? Que leur voulaient-ils ? Sil voulait sa bourse, il faudrait dabord quil morde la poussière. Le jeune homme regretta soudain de ne pas avoir emmené son couteau. Ce couteau qui lavait délivré qui les avait délivré de leur passé. Un bruit sourd remonta de sa gorge comme un grondement. Il posa sa main encroûtée de terre sur le bras de sa sur afin de la tenir éloignée de ce qui pourrait arriver.
Psez-vous dla porte si vvoulez quon rentre. Et gardez vos mains dans vos poches si vvoulez pas le regretter. Zêtes prévenus !
Mais il avait retrouvé sa moitié à Cahors et cela lui avait réchauffé le cur. Il lui avait expliqué son malheur en essayant denjoliver les choses. Il avait fui parce quils nétaient pas armés, mais si cela avait été le cas Peut être en effet aurait-il osé se retourner contre ses ennemis. Sils avaient été moins nombreux Mais peu importait tout cela désormais. Il se trouvait enfin à Montauban, les vêtements crottés par un si long voyage et un « oublie » de lavage. Etait-ce sa faute sil navait pas de vêtements de rechange ? Lui et sa jumelle étaient partis rapidement de chez leurs parents, après ce tragique accident. Fermer les yeux avant de les rouvrir. Vite. Chasser cette image. Ces cris. Ce sang
Ce fut la voix de sa chère sur qui le ramena dans le présent. Cette sur qui lui était si chère. Cette sur pour qui il donnerait sa vie. Pour qui il ferait tout pour la protéger. Tout. Même le pire
Dis Drian ? T'crois qu'j'pourrais apprendre, moi 'ssi les armes ? T's'ais faire toi l'épée ? T'm'apprendrais ? Comme ça j'saurais t'défendre contre les marauds ...
Un léger sourire le disputait à lenvie de hurler. Pourquoi voulait-elle apprendre à faire couler le sang ? Se rendait-elle compte de ce que cela provoquait ? Faisait ? Son pas se ralentit quelque peu tandis quil se rappelait cette odeur étrange. La montée de ladrénaline. Le plaisir sauvage
Drian ?! J'faim et j'suis fatiguée. N'y a pas d'auberge 'ci ?
Il cligna des yeux, comme sil sortait dune transe. Lâchant un soupir, il rattrapa le léger retard quil avait pris sur sa moitié afin de se trouver à nouveau à sa hauteur. Un léger sourire étira ses fines lèvres. Il était vrai que lui aussi commençait à avoir faim. Mais une auberge Sa main gauche vint caresser doucement la bourse qui pendouillait à sa ceinture. Il avait réussi à se refaire quelques économies. Cela navait pas été facile. Travailler dans une mine Pouah ! Comme sil était bon quà ça ! Il faudrait quil trouve une solution Pour eux deux. Pour elle.
On va là frérot ?!
Pffffff, tpeux jamais ttaire !
Une voix faussement en colère avant de laisser échapper un petit rire. Il aimait bien taquiner sa sur. Surtout quelle le prenait souvent à la lettre. Cela le faisait toujours rire. Même maintenant. Surtout maintenant. Maintenant quils étaient loin de tout ça.
Jcrois qujpeux toffrir ça. Jmangrai un sanglier !
'Jour. Vous cherchez quelque chose ?
Salut Ricky, merci pour tout.
Entrez, restez pas sur l'pas de la porte.
Il se tint dun coup sur ses gardes, son regard noisette sassombrissant sous la colère. Qui était cet inconnu ? Que leur voulaient-ils ? Sil voulait sa bourse, il faudrait dabord quil morde la poussière. Le jeune homme regretta soudain de ne pas avoir emmené son couteau. Ce couteau qui lavait délivré qui les avait délivré de leur passé. Un bruit sourd remonta de sa gorge comme un grondement. Il posa sa main encroûtée de terre sur le bras de sa sur afin de la tenir éloignée de ce qui pourrait arriver.
Psez-vous dla porte si vvoulez quon rentre. Et gardez vos mains dans vos poches si vvoulez pas le regretter. Zêtes prévenus !