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[RP] La lice canine: "Tue Waf-waf, tue !"

Gnia, incarné par Sancte


Tout en prenant note des paris, la Saint Just voyait la cote de Socrate monter en flèche et elle hésitait à miser sur lui. D'hésitations en hésitations, l'ange gardien sur l'épaule droite lui intimant de veiller à ses dépenses se disputait le haut du pavé avec le petit démon juché sur l'épaule gauche qui lui sussurait à l'oreille de miser et de faire fi des finances en berne de la Comtesse.

Plissant le nez de contrariété, Sa Grandeur haussa les épaules pour chasser les deux emmerdeurs et posa les mains sur son ventre arrondi pour résumer les paris et annoncer le début de la finale, non sans s'être encore rincer le gosier auparavant.


Pour cette finale, la totalité des mises s'élève à 65 écus.
Sur Socrate, Saane mise 10 et la Sauvage, 5 écus.
Sur Titus, Sancte parie 5 écus, le sieur en mantel qui schlingue mise 20 et la Rastignac surenchérit à 25.

Lâchez vos chiens. Rien n'va plus !


Et rien n'allait plus pour la Saint Just non plus. Lorsqu'elle vit la conclusion du combat, elle fut intimement convaincue que dire aux gens de ne pas céder à leur démons, c'était la plus grosse connerie qu'elle ait jamais entendu.


Citation:
Socrate vs Titus

Socrate : 5, 1, 0 + 6, 0, 0 = 2, 1, 0
2 - Oh la jolie estafilade sur les flanc = 2 points.
1 - Claquement de mandibule sur du vent !
0 - Et paf le chien ! Canines acérées qui s'enfoncent dans la gorge = 4 points.
> 6 points

Titus : 6, 1, 8 + 9, 3, 6 = 6, 4, 5
6 – Ca montre les dents mais l'adversaire ne fait pas mouche.
4 - Et un cubitus entre les dents, un = 1 point.
5 – Nan mais on est pas à la saillie quoi, on est pas venu pour les câlins canins !
> 1 point

Socrate l'emporte !

Citation:
Paris

Socrate vs Titus : 65
Socrate : Saane : 10 - Annelove : 5
Titus : Sancte : 5 - Betoval : 20 - Felina : 25

Gains : Saane : 43,3 - Annelove : 27,7

Merci à tous de votre participation^^ En espérant revoir vos persos et d'autres à la prochaine session.




Sancte
Yavait pas à tortiller. Le vif Socrate y avait trempé son biscuit, dans l'arrière train du gros Titus. En lui faisant roter du sang en prime ! Le front déplissé et l'odorat en berne, le bon et généreux bourgmestre vit son champion se défaire de son adversaire avec une facilité qui frisait l'ignominie. S'il ne voulait pas minorer sa victoire, il fallait toutefois prendre en considération le fait que de vaincre un bouledogue n'avait rien de très glorieux. Aussi, après avoir épousseté ses épaulettes, Iohannes convoqua ses seuls épigones et ses empoisonneurs pour qu'ils se chargent des conséquences logistiques de la répartition des gains. La réputation de Socrate était faite et si Dieu le voulait, elle ne ferait plus désormais que décoller. Laissant donc ces gens à leur affaire comptable, il alla prêter main-forte aux rebouteux qui s'occupaient de la bête triomphante au-dessous de son estrade. Le dos tourné aux tracas organisationnels, le magistrat au nez creux avait perdu sa partie de PMU mais fit de mauvaise fortune bon cœur. Son lévrier devenait légende et de ce constat, il en déduit qu'il devrait désormais le cacher jusqu'au dénouement de son existence. Au moins avait-il la certitude que ce dernier ferait l'ouverture des prochains combats et que la discipline sportive des combats de chien devrait désormais composer avec lui. Et la Comtesse qui lui avait tant vanté les mérites de ses dogues piteusement défaits ... sans doute ne la reverrait-il plus jamais s'en gargariser depuis.

Félicitations à Anne et Humbert qui remportent une somme rondelette !

Et pendant que les vainqueurs se trouvaient aveuglés par le montant très honorable de leurs gains, Iohannes compris que ce genre d'évènements marquaient sans doute le début d'une entente particulièrement riches en évènements. Il restait toutefois assez incrédule sur l'hypothèse de cesser de dissimuler aux habitants de Montauban le genre d'activités qui se tramaient ici. Mais au fond, au diable la chicane ! Tous savaient de longue date qu'il n'était pas plus ange que démon. Autant en ce cas aborder la question avec la légèreté de l'intelligence. C'est qu'à force de vouloir apparaître meilleur qu'on ne l'était réellement, on finissait parfois par étouffer littéralement sous le poids de l'opinion populaire plutôt que de la dicter.

Résultats Finals a écrit:
Socrate - Titus: Socrate Vainqueur.
Gains nets: Saanne: 33.55 Anne_love: 16.45
Pertes nettes: Sancte: 5 Betoval: 20 Félina: 25




Du côté des perdants:
=> Sancte achète une miche à 11 écus
=> Betoval achète une miche à 26 écus
=> Félina achète une miche à 31 écus
=> Gnia achète une miche à 23 écus (pertes du combat précédent)

Du côté des gagnants:
=> Saanne vend 5 miches à 12 écus + 1 miche à 9.55 écus
=> Anne_love vend 3 miches à 12 écus + 1 miche à 10.45 écus (en tenant compte de ses gains précédents toujours pas distribués)

Comme toujours, me contacter quand vous êtes prêts pour les transactions

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !" S.I. - Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Saanne
Humbert était le parfait exemple du gueux qui sans crier gare, venait de gagner par quelques douteux moyens, près de deux fois son solde quotidien. Ainsi la providence, le hasard, ou de fumeuses circonstances ont fait que, bien que son chien se soit ramassé, il se retrouve cocu de la soirée. « Un sou est un sou » disait sa mère, voilà que le tarin avec sa mise de pécore triplait aux frais de la noblesse et de la bourgeoisie. Une belle historiette que le robin des bois local célébra par un vibrant :

- Saaaaaanté à ce vigoureux Socrate !

S'empressant de joindre le geste à la parole, il ne pu réfréner cet allant de gaieté de l'homme ivre. D'ailleurs il était loin de se douter que le manque d'engouement pour le bâtard du gouverneur était principalement dû au maître. Et peu importait après tout ! Ainsi alla-t-il empocher ses gains afin de poursuivre allègrement sa soirée...
Sancte
Humbert avait de bonnes raisons pour ne pas y aller de main morte sur la boisson qu'il faisait déjà couler à flots depuis les tonnelets mis en perce et qui feraient sans doute de lui un véritable déjeté aux lueurs de l'aube. 35 écus de gagnés dans la soirée, c'était davantage que ce que l'on pouvait espérer au bout de quelques séances de ramponneau. Mais surtout, la narration de son exploit ferait sans doute le tour de la campagne environnante, contribuant ainsi déjà davantage à la réputation mondiale (mais si décriée) de la Cité des Saules. Pendant ce temps, il se commanda un pichet et participa à son tour à l'ardeur des débats:

A la santé des survivants, et à notre bonne chance !

A l'exemple de son compère vacher, il n'arrêta pas de débourser pièces sur pièces en dépit de la perte de sa mise, afin qu'il puisse faire précéder son endormissement d'une nuit gaillardement animée ! Et de toute façon, personne vient faire chier le Gouverneur de Montauban. Même s'il dort jusqu'au milieu de l'après-midi.
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !" S.I. - Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Betoval
Un décret interdisant les combats de chiens?

La question trottait dans sa tête, c'était sauvage, sanglant mais ca avait bien fait monter son adrénaline.
Clair que c"était un spectacle qui avait de la gueule, et ma foi il préférait les chiens éventrés que les hommes dans le même état.

Mais il avait perdu, et ça ça l'énervait.

Il bu a la santé des vainqueurs en ruminant sa défaite.
Il avait été bien crétin de parier sur le nom du fils de l'inventeur de l'impôt sur la pisse.
L'argent n'a pas d'odeur, mais la défaite a l'odeur de la ruine.

Putain de chiens.
Felina
Putain de chiens.

Dommage que le crasseux encapuchonné vienne de la lui voler cette réplique, car en peu de mots voilà qui résume parfaitement les pensées de la Rastignac à l'heure de la défaite. Certes elle avait sûrement été très mal inspirée de miser ses gains précédents et même plus encore sur le chien nain de la donzelle, mais perdre ne faisait absolument pas partie de ses projets.

Le pire était encore de voir le rictus et la flamme de fierté dans l'oeil du Bourgmestre. Qu'il est agaçant cet homme. Lui voilà désormais une raison de plus de fanfaronner et de briller sur le petit microcosme sur lequel il règne. Une veine de cocu, y a que ça comme explication.

Se levant une seconde fois de sa place, la Rastignac jette un regard mauvais au lévrier vainqueur puis un sourire forcé à son maître, avant de tirer sa bourse et de sortir 25 écus en grognant.


Voilà qui soldera mon compte ...

Les pièces sonnent et trébuchent comme il se doit dans la caissette de la juge, alors que la Rastignac tourne déjà les talons pour quitter la cave. Pourtant, et malgré l'amertume de sa risible défaite, elle reviendra, si d'autres combats de ce style sont organisés, et, bien évidemment si elle se trouve encore dans les parages.

Sur le seuil de la porte, elle hésite, puis se retourne et lance alors à la collégiale des propriétaires de molosses.


Merci pour l'spectacle.

Et hop, partie plus là la mercenaire. C'est que se confondre en remerciements et congratulations n'est pas vraiment son délire, aussi ne s'attarde-t-elle pas en ce lieu, préférant, et de loin, retourner à sa solitude.
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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Sancte
Betoval a écrit:
Putain de chiens.


Ou la saillie qui résumait au mieux la déconvenue des perdants. Arrivé à ce stade, on pouvait bien balancer son bonnet par-dessus les moulins. Le bon et généreux bourgmestre se rassit sur son fauteuil au cuir patiné par l'usure et abîmé par les rongeurs avant de décocher un sourire narquois à ceux qui furent en l'occurrence ses précédents adversaires et qui se réuniraient sans doute au centre de la placette extérieure pour deviser sur leur infélicité. La nuit étant avancée, la fatigue commençait à poindre, et par les soupiraux de ses paupières, c'est un regard serein qu'il posa sur le limier victorieux, qu'il jugea parfait en tous points. La lie canine battue, quant à elle, n'avait évidemment pas droit à ce genre de considération. Subséquemment à la beuverie initiée par le berger Lyonnais, Iohannes esquissa un simple souris, gardant pour ses seuls ouvriers l'étalement de ses vantardises avant que ses invités de fortune ne se froissent. On accédait jamais à l'opulence par hasard, mais au contraire, à force d'audace et d'abnégation. Installé près de la sortie, il comptabilisa la cagnotte qui s'accumulait dans les caisses du tripot et se félicitait de palper une recette conséquente. A chaque client, il remit un petit écusson de l'A.D. -une croix fourchée rouge sur fond noir- pour qu'elle se rappelle à leur bon souvenir lors des longues soirées d'hiver à venir.

Felina a écrit:
Voilà qui soldera mon compte ...


Dieu vous le rendra mon amie.

Il étendit ses panards au dessous de son bureau, attendant la fin de la soirée. A l'extérieur, un coche l'attendait déjà dans la nuit glacée, portière ouverte, en vue de le ramener à la plaça Ortel où se tenait, immense et majestueux, l'Hôtel de Ville de Montauban-la-Réformée. Il osa alors se tourner plus avant vers le curieux visiteur qu'il avait pris la peine de recevoir sans trop poser de questions alors que ce n'était pas vraiment le genre de la maison. Le Tripot de l'Amiral C. n'était pas une église aux locataires anonymes vouée au gardiennage de cerbères en tous genres.

La maison espère que le spectacle vous a plu votre Grâce, et que vous ne lui tiendrez pas rigueur de votre infortune, qui, comme chacun le sait, ne saurait qu'être éphémère.

Il n'était pourtant pas question de différer l'encaissement de ses paris voire de souffrir une quelconque doléance ou admonestation à ce sujet, quand bien même le combat aurait été artificiellement monté. Aussi le propriétaire des lieux laissa parler au surplus sa relative indifférence et se dépêcha de remettre un peu d'ordre en ce lieu-dit, rejetant tout de go l'idée de tester la susceptibilité du Duc de plus près. A partir d'une certaine heure, le tenancier qu'il était songeait davantage à apaiser la cohue plutôt qu'à exciter ses mauvais penchants ...

Ce que chacun sans nul doute comprendra aisément.




=> Sancte, Betoval, Felina: Encaissement OK.
=> Gnia achète une miche à 23 écus (pertes du combat précédent)

=> Saanne: Paiement OK
=> Anne_love vend 3 miches à 12 écus + 1 miche à 10.45 écus (en tenant compte de ses gains précédents toujours pas distribués)


Pour les combats à venir:
Léger changement de règle. Lors de l'addition des deux chiffres (celui de l'arbitre et celui du participant), si le résultat dépasse 9, est pris en compte pour la résolution le seul chiffre des unités.

Exemple:
8 + 6
Avant cela donnait: 14 => 1 + 4 => 5
Désormais cela donnera 14 => 4

Pour toute question, ne pas hésiter à me contacter.

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !" S.I. - Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Sancte


[Quelques jours plus tard, sur la porte du Tripot de l'Advocatus.]







Dans sa cave, le Sicaire attendait sagement avec son champion le débarquement d'une poignée de maîtres chiens, ainsi qu'une foule de badauds aux vêtements bigarrés et de mauvaise compagnie qui épieraient les bêtes du coin de l'oeil en vue d'y ajuster leurs mises. Il avait à un moment pensé à organiser un combat de coqs en attendant le retour de la Comtesse. Finalement, il préféra prendre les choses en main et lancer les inscriptions en attendant son débarquement prochain dans l'enceinte de la Réformée en espérant que cette nouvelle session soit au moins aussi attractive que la première.

Que celui qui ose défier le fin limier ici présent dans l'arène avance d'un pas en compagnie de sa bête !
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !" S.I. - Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Felina
Chaque jour qui passe enfonçait un peu plus la Rastignac dans une profonde solitude et la sauvageonne semblait avoir définitivement repris la place qui est la sienne. Se terrant au fond des bois toute la journée, elle n’en sortait qu’à de très rares exceptions pour se rendre sur le marché, soit pour vendre le bois qu’elle avait coupé ou acheter de quoi de sustenter.

Mais la veille, elle a poussé, enfin, diront certains, la porte des tavernes, retrouvant les résistants de Montauban, les quelques rares osant encore sortir de chez eux pour se jeter quelques godets au fond du gosier. C’est là, entre deux discussions philosophico-religieuse, que le propriétaire de l’Advocatus lui a parlé de l’organisation d’un deuxième combat de chiens, lui adjoignant de venir y participer avec le premier chien errant trouvé. Si la Rastignac, comme à son habitude, avait fait mine de refuser en grognant et pestant contre la race canine, pourtant la proposition lui plaît, tout autant que l'envie de revanche lui échauffe les sangs, et c’est avec une idée derrière la tête qu’elle avait pris congé de l’assemblée assez tôt ce soir là.

Aussi, dès sa sortie de l'estaminet, était-elle descendue dans les bas fonds de Montauban, s'engouffrant dans les ruelles crasseuses qu'elle commençait à connaître par coeur, pour recruter deux marauds aux bras larges comme des cuisses, mais à la cervelle d'oiselets, qui contre la promesse d’être grassement payés avait accepté de l’aider. C’est donc flanquée des deux molosses louches qu’elle a rejoint le bois.

En effet, près de la cabane de bûcheron qu’elle s’est octroyée d’office,, la Rastignac y a observé depuis quelques jours une bête de bonne facture qui sûrement ferait parfaitement l’affaire. Rôdant autour de chez elle chaque soir, le canidé aux crocs acérés semblait affamé, aussi cette nuit là, elle n’eut que peu de difficulté à l’attirer à l’aide d’un morceau de viande fraîche. Et c’est là que les deux s’avérèrent fort efficace pour fondre sur l’animal, luttant quelques minutes avec l’enragé pour lui passer la corde au cou et le priver ainsi définitivement de toute liberté.

La Rastignac s’était alors accroupie face au chien loup, non sans rester à distance raisonnable et à s’être assurés que les deux hommes le maintenait, puis elle avait plongé son regard ébène dans les yeux jaunes de la bête.


Désolée mon vieux … Mais aujourd’hui la liberté n’est plus. Tu es à moi et tu vas devoir la reconquérir.

Quelques consignes à ses deux comparses d’un jour avant qu’ils ne la laissent tranquille, et la Féline était enfin partie dormir.

Le jour du combat, et comme convenu ce soir là, c’est donc accompagnée de l’un des deux colosses sans cervelle, maintenant fermement le chien-loup affamé contre son flanc, que la Rastignac se présente devant les caves de l’Advocatus, peu avant l'heure officieuse du début des combats.




Une fois devant Sancte, elle le salue, se retrouvant soudain assez bête de n'avoir pas réfléchit avant au nom de son chien, aussi c'est sans aucune originalité qu'elle s'entend dire :

'Soir Sancte. Pouvez rajouter Wolf à la liste des combattants !
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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Sancte



Si autrefois il aurait répondu du tac-au-tac, la réponse se fit attendre pendant au moins cinq bonnes minutes.

"Cairn, mettez Socrate et ce galeux dans leurs cages respectives. Je crois que nous avons notre outsider. Ou bien un autre, mais celui-là fera bien l'affaire. Le combattant est ajouté.
Sans deux autres participants, nous nous contenterons d'une seule confrontation."


C'est qu'on était pas là pour un pique-nique. Une fois que Félina eut le dos tourné, le nécrophage exagérément espiègle s'inclina et colla un bon coup de pied au derrière à la pauvre bête à laquelle il venait de passer la muselière. Pendant ce temps, les petites frappes de Montauban s'étaient réunies alentours et réchauffaient graduellement leur humeur à coups de godets. Un alcoolisme qui reflétait bien le désœuvrement de la cité en cette période pré-hivernale. Depuis la première manifestation de la lice canine, on pouvait pas dire que la notoriété du généreux bourgmestre était grimpée en flèche du côté des protecteurs des animaux, des demoiselles farouches, et du gros tas de lopettes que la moindre goutte de sang effrayait. Au surplus avait-il renforcé une légère réputation auprès des rebuts de la fossarela, qui passaient leur temps à se contredire avec beaucoup de trivialité à son sujet.

"- C'est un Prince, un vrai !
- Un démagogue corrompu.
- C'est bien ce que je dis !
- Crétin."

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !" S.I. - Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Gnia
Certes, la défaite du molosse avancé par l'arbitre des derniers combats canins avait été cuisante. Certes, l'on aurait pu penser que la Saint Just serait restée sur cet état de fait et aurait changé de champion. Certes, l'on aurait même pu imaginer que l'artésienne aurait carrément laissé tomber les duels canins.
Et c'était certes mal connaitre l'Infâme.

La Comtesse, de retour de ses voyages oenologiques, pénétra d'un pas assuré dans la pénombres des caves du tripot. Sous la mante, le corps avait perdu les surplus disgracieux de la grossesse tout en retrouvant les rondeurs appétissantes perdues en Béarn. Sous la large capuche, un visage lumineux faisait oublier les halos bleutés sous des yeux qui brillaient d'une flamme peu naturelle. Sous le poing serré sur un harnais de cuir épais, le même imposant mastiff à la robe crème et chocolat reniflait l'atmosphère de sa gueule sombre en s'agitant.




La Saint Just hocha la tête à l'adresse des présents et esquissa un sourire féroce.


J'ai ramené l'instant comique du pestacle. Vous pouvez inscrire Berserk.


Le harnais de ce qui aurait dû être un guerrier fauve passa de la poigne ferme de la Saint Just à la paluche épaisse de l'un des nains de jardin de l'Amiral, direction les cages. Enfin, la comtesse retira ses gants de peau et abaissa la capuche qui lui avait mangé la moitié du visage jusqu'alors. Un geste pour commander son éternelle carafe de vin et les azurs se posèrent sur l'arbitre de cette nouvelle session.


Voulez-vous que je vous gère les paris ?

Et de poser le séant sur l'une des nombreuses bottes de paille qui bordaient la lice avant de lâcher un profond soupir d'aise.
Rhaaa, c'était quand même bon de rentrer à la... oui oui, osons user du mot... à la maison.

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Sancte



La Comtesse du Lavedan n'avait pas succombé à la flèche du Parthe ! Et plus que jamais, malgré les périls de la route, les caïmans borgnes, le souffle glacial du vent et les inclémences du ciel, la voilà de retour du côté des caves ! Restait à savoir dans quel état son dogue allait cette fois en ressortir. Non, non, il aurait été très mal venu que le sort s'acharne sur cette pauvre bête craintive que la Comtesse avait sans doute su fortifier -on ne sait comment- durant ses pérégrinations Guyennoises. S'abstenant de tout mot d'esprit à son sujet -ce qui ne fut pas aisé- le brave Iohannes se contenta de la saluer bien bas pour célébrer son retour à la maisonnée.

Gnia a écrit:
Voulez-vous que je vous gère les paris ?


Votre Grandeur, vous me sortez d'un grand embarras, car je cherchais précisément en ces lieux de perdition quelqu'un d'assez probe et de désintéressé pour tenir les comptes ; et si toutes mes pensées étaient dirigées vers votre personne, je n'osais requérir vos services de crainte de vous indisposer.

Ahhh, Iohannes ! Quel magnifique valet tu aurais fait !
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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !" S.I. - Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Titus.
Cela faisait plus d'un mois qu'il vivait comme un pestiféré hors de la ville dans la maison d'Emi, sans qu'il sache vraiment a qui appartenait la bicoque. La ville était tranquille et il avait pu porter autre chose que de simple haillons de gueux. Restait plus ou moins l'odeur mais il allait faire trempette quand même de temps en temps dans le Tarn pour pas que Victoire ce foute trop de sa gueule non plus. En allant ce crever la santé à la mine il avait réussi à économiser un peu, de quoi s'acheter un petit lopin de terre, c'est ce qui le fit retourner en ville après la blessure qu'il avait reçut en ce battant pour l'AD.

Les rumeurs allaient bons trains, y' avait de l'oseille à se faire facilement apparemment, Le Sancte semblait organiser quelques obscures jeux qui permettraient au jeune homme de pouvoir améliorer encore un peu plus sa vie. Après quelques informations sur le pourquoi du comment, une question lui trottait dans la tête. Est ce qu'il pourrait participer ? Y ' avait pas de raison, la bestiole avait quatre pattes et des crocs. Le soulard à qui il avait demandé les informations avait été catégorique.

C'est alors confiant qu'il ramena sa bête dans la cave du Sancte. Il trouva l'homme fier assis dans son fauteuil rapiécé tel un macro surveillant ses filles, sauf que là il regardait des bêtes.




Le Sancte, j'ai appris que je pouvais facilement gagner de l'argent ici. Ou en perdre... mais si on pense comme une lopette on perd. Sauf que ma bestiole est comme moi... Elle en veut !

La bête il avait réussit approximativement à l'apprivoiser, on était jamais à l'abri d'une emmerde quand même, elle était sauvage, mais au moins elle allait bouffait toute seul chez les paysans du coins. En plus ça les faisaient gueuler et Titus pouvait bouffer quelques restes qu'elle allait enterrer. Une bestiole que tout le monde rêvait d'avoir quoi.
Pour éviter quelques ennuis avec les paysans locaux quand il traversa la ville pour ce rendre dans la cave, il avait du la mettre dans un sac. Elle avait l'air plutôt énervée, faudrait trouver un autre moyen, manquerait plus qu'elle ce mette a le mordre...

Il libéra le monstre de son sac.






Prenez note ! Mon Sanctus va vous faire comprendre que vous avez que des chiens-chiens qui sont bon qu'a courir après le crieur publique.

A vrai dire, le jeune homme n'avait pas vraiment envie de faire se battre son animal, elle était fidèle, comme un chien, même si un chien mangeait pas de poule, quoique peut être, savait pas trop ce que c'était mais ils étaient pareil. Il irait jusqu'au bout pour tenter de ce faire une place dans cette ville ou il partait avec un handicape, mais il montrerai qu'avec de la volonté, des couilles, de l'audace et en piquant les bons trucs, n'importe quel bouseux pouvait y arriver.
En plus sa bête qui n'était autre qu'un renard même si il n'en avait jamais vu, avait la classe, un roux superbe. Pour faire bien il l'avait même balancé dans le Tarn... Ce qui semblait être une bonne idée au début ne le fut pas tant que ça. Sanctus apeurés avait tenté de lui bouffer le bras, il avait d'ailleurs a moitié réussit.

L'animal donc qui avait plutôt les nerfs de s'être fait prendre pour un vulgaire clébard de salon, montra les crocs une fois libéré du sac. Histoire de montrer qui était le patron et de ce faire respecter. D'ailleurs son odeur ainsi que le contact des autres chiens anima un peu la salle...

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Anne_love
Titus le bouledogue, n'était plus. Il servait à présent de compost pour le printemps à venir au fond de la cour de la forge Léonine. La défaite cuisante qui avait été infligée au molosse était un souvenir douloureux pour la Sicaire. Que ce soit par la perte de son animal, que par son orgueil quelque peu entaché par cette tragédie. Le clébard s'était fait laminer lamentablement par le lévrier du Bourgmestre.

La brune secoua la tête tout en essayant d'enlever les souvenirs de ce combat des plus bestiales et obscènes. Cette mise à mort aurait fait choir n'importe quelle jouvencelle et vider l'estomac de nombreux nobliaux aux mouchoirs parfumés pour masquer la puanteur des lieux.

La voilà donc aux portes de la lice canine, en tant que spectatrice, pour l'heure. Elle descendit dans les bas fonds de Montauban, marche après marche, comme si elle tentait de s'habituer à la pénombre et aux relents nauséabonds de l'endroit. Un regard fugace aux cabots déjà en cage, mais un plus appuyer à Socrate, le champion du dernier combat.

Main levée, elle salua rapidement les maitres des participants, ignorant les soulards et clochards du coin. Tout en jetant sa cape sur le fût sur lequel la fois dernière elle siégeait déjà, elle fit signe pour se faire servir, manière de faire passer le gout amer de la déculotté dont elle avait eu droit à travers son cabot. D'une piécette, elle congédia le porteur de breuvage. Du pichet commandé, d'un verre empli, elle se rinça le gosier.

Anne attendait à présent le nom des premier concurrent et les premières mises, pour parier à son tour, tout en buvant un vin médiocre, mais qui avait le don de lui réchauffer les tripes.

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Il n'est de Dieu que Dieu.
Sancte
Le Sancte comme on disait commençait à en avoir la caille de ce Titus qui disposait du fâcheux mauvais goût de le prendre pour le primate bas de plafond qu'il était autrefois, propre à servir d'exemple à tous les gorilles de la région. Pour sa commodité personnelle, il choisit d'ignorer ce second affront que ce nouvel allié secondaire fit à sa notoriété. Écartant les pans de sa parure, il indiqua d'un signe de tête à la Comtesse qu'elle pouvait désormais encaisser l'oseille que désiraient ponter les manants sur les combats à venir dans le tourbillonnement de leur exaltation. Pourtant, aucune confrontation n'avait encore été fixée, rejetant l'idée même qu'une mise pouvait être posée. Mais le bon et généreux bourgmestre ne semblait pas pressé et savourait sa vinasse parfaite en scrutant les prétendants au titre qui hormis le gros dogue ne payaient pas de mine. Socrate, quant à lui, impérial dans sa cage, devait se sentir en droit de refroidir ses congénères et de les transformer en tripous. Ce n'est qu'une fois la salle bien échauffée, que l'auguste propriétaire du lieu se leva dans la cave enfumée, et dressant la main, réclama le silence. Le brouhaha s'atténua alors suffisamment pour lui permettre de prendre la parole.

Nous avons de nouveau quatre bêtes en lice.
Socrate, le challenger, qu'Anne fera concourir en mon nom.
Berserk, la danseuse, le molosse de Sa Grandeur.
Wolf, le clodo, le galeux de Felina.
Et enfin Sanctus, le renard fou de Titus.


Plongeant sa main dans le sac, il en tira les petits osselets désignant chaque animal.

Le premier combat opposera ... Wolf à Berserk !
En conséquence, la seconde confrontation se fera entre Sanctus et Socrate !

Les paris sont désormais ouverts.
Que chacun mise ce qu'il désire et que les propriétaires de chiens rejoignent leurs bêtes auprès de leur cage. Une fois celles-ci ouvertes, rien ne va plus !


Alors il se rassit, et obliqua vers Agnès.

Vous me mettrez 35 écus sur Socrate et 20 autres sur la victoire de votre dogue.




Citation:
Le combat de chiens

Résolution :
Le combat se déroulera de la façon suivante.
RP : Chaque concurrent présentera son chien, sans collier ni pièce d'armures ou autre objet tranchant. Les chiens seront lancés dans la lice à trois reprises, les maîtres devant les retenir après chaque assaut. Au terme de trois assauts, le gagnant sera celui qui est encore vivant ou celui qui aura blessé le plus son adversaire.
HRP : Avant chaque combat, l’arbitre choisira aléatoirement une série de trois nombres de 0 à 9. Chaque participant donnera à l'arbitre du duel sa propre série de trois nombres de 0 à 9.
La somme des deux séries (arbitrale+duelliste) sera alors faite afin d'obtenir le score final qui sera comparé avec la table de localisation pour connaître le résultat et le nombre de points marqué. Le vainqueur du combat sera celui qui aura marqué le plus de point.

Table de localisation :
0 - Et paf le chien ! Canines acérées qui s'enfoncent dans la gorge = 4 points.
1 - Claquement de mandibule sur du vent !
2 - Oh la jolie estafilade sur les flanc = 2 points.
3 - 'Tain mais il aveugle ce clébard ou quoi ?
4 - Et un cubitus entre les dents, un = 1 point.
5 – Nan mais on est pas à la saillie quoi, on est pas venu pour les câlins canins !
6 – Ca montre les dents mais l'adversaire ne fait pas mouche.
7 - Et qui c'est qui se fait casser ses p'tites pattes arrières ? = 2 points.
8 - Coucouche panier ?
9 - Coup de croc à la gueule, oreille arrachée = 3 points.

Exemple :
Le gentil maître à Médor donne la série suivante : 2, 5 et 9.
La série arbitrale est 0, 8, 6.
La série finale sera donc : 2 (2+0), 3 (5+8=13= 13-10 = 3) et 5 (9+6=15=15-10=5).
Donc dans notre exemple, Médor a causé une belle estafilade à son adversaire (2 pts), avant de manquer ses deux assauts suivant. Il marque au total 2 points. Peut largement mieux faire...
Règles adaptées de celles de l'épreuve du duel à l'épée du GFC.


Donc les joueurs de Annelove, Gnia, Felina et Titus, merci de m'envoyer par MP une série de trois chiffres compris entre 0 et 9.
Le temps de recevoir les séries de tout le monde, tout perso peut parier en multiples de 5 écus. Soit 5, 10, 15, 20, etc., et ce afin de pouvoir ensuite redistribuer proportionnellement les gains.
Car oui, dans l'idéal les paris sont pris également IG et les gains seront redistribués IG via le marché et des denrées sur ou sous taxées.

Bon jeu.

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !" S.I. - Gouverneur de Montauban-la-Réformée.






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