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[RP] La lice canine: "Tue Waf-waf, tue !"

Felina
Le chien-loup confié aux bons soins de l'homme de main du maître de ces lieux, la Rastignac peut donc se trouver une place, toujours assez loin de l'arène qui verra s'affronter sous peu deux molosses dont elle n'est toujours pas friande.

Pourtant cette fois sera t-elle plus attentive, lorsque son gentil-toutou-à-sa-mémère sera en lice. Elle commande un pichet de vin pour elle seule, tout en observant les participants et les spectateurs, quand un homme qu'elle ne connaît pas vient inscrire un renard pour les combats. Voilà qui d'un coup lui hôte l'infime gêne qu'elle a pu ressentir en osant présenter un canidé moitié chien, moitié loup. Certains ont donc plus de culot qu'elle.

Soudain, les conversations cessent et le silence règne comme le Bourgmeste organisateur prend la parole, pour annoncer le tirage au sort.

Ce sera donc le chien de Madame Juste, un perdant... Petit sourire en coin, peut être que la victoire se profile pour la Rastignac.

Levant la pogne valide, elle lance alors ses paris.


25 écus sur c'qui m'sert de champion et 25 de plus sur la vedette locale Socrate.

Un regard vers Wölf, écume aux babines, qui tourne comme un fou dans sa cage, et presque de la pitié de le voir ainsi enfermé. Espérons que sa hargne retrouvée une fois libre lui permettra de ne faire qu'une bouchée du Dogue de la Saint Just.

Mp Envoyé.

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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Titus.
Un sourire s'afficha sur le visage du garçon quand Sancte valida son nom. Il lui donnait sa chance ! Fallait pas le décevoir. Titus qui n'étais pas feu le chien qui avait déjà concourut et trépassé, espérait que sa bête aurait plus de chance que son homonyme et que malgré le gabarit de sa bestiole elle se battrait bien rendant fier son ''maître''. Il n'avait pas pensé une seule seconde que, la mort emporterai surement son animal avec qui il avait prit plaisir de se voir en lui.

Il avait beuglé et Sanctus jappé, au final pour, rien. Son animal fut introduit dans une cage sans aucun commentaire de la part des humains, mais la chose rousse était assez nerveuse et agitée Titus pouvait distinguer sur certaines faces des sourires carnassiers devant l"arrivée de viande fraîche, qu'il avait lui même apporté sur un plateau.

Sa bourse dans une main et son fidèle silex dans l'autre, un regard de tueur, histoire de dissuader quelqu'un d'exploiter la frêle carrure du propriétaire afin de lui en dérober le précieux contenu. Ne voulant pas faire déjà plus de bruit qu'il en avait fait il annonça ses paris d'une vois calme et posée.

J'met tout ce que j'ai sur, Sanctus et Berserk. 20 pièces sur chacun des chiens... enfin un chien et un r'nard.

Le salaire durement gagné a la sueur du front du jeune sauvageons finirait donc dans un jeu d'argent,seul un idiot aurait eu l'idée de penser que cet être sans instruction aurait réservé une utilisation plus sage de ses piécettes. D'une autre façon, c'était aussi pour lui un moyen de tenter de rattraper le fossé qui le séparait des autres, il pourrait peut être ainsi cesser de s'agiter pour ce faire remarquer. Savoir parler comme il faut, ce tenir devant certaines personnes pour ne pas qu'elle vous crache a la gueule, gagner un peu de respect en somme quoi, il aurait bien aimé avoir ça, beaucoup de monde les possédaient à leur naissance. C'était un bien acquis par un foyer, des parents, de l'argent... Mais quand on ne possède plus rien et qu'on perd pied, revenir à la réalité n'était pas simple.

Touchant son médaillon, il le caressa ensuite de façon nostalgique avant de se faire happer par les bruits environnant. Il se battrait jusqu'au bout, il en avait fait le serment. Pour sa mère.

Écoutant un peu les paris il se dirigea vers Felina qui c'était un peu excentrée.

J'suis pas le seul a ne pas avoir ramener un chien comme les autres... Mais vous venez de perdre 25 écus... désolé. Fallait faire comme avec votre bête parier sur celui qui ressemble pas trop a un chien.
J'suis Titus au fait.

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Sancte
Nous savons tous qui tu es. Maintenant range-toi dans un coin et fais-toi petit.

Et sur cette prose laconique, il négligea le pécore puant qui ne dégageait aucun soupçon de finesse, y compris dans cette cave PMU, pour faire errer son regard sur les jeunes propriétaires qui n'avaient pas encore pris la peine de se déplacer.

Vous attendez qu'il neige ou quoi ?
Rejoignez-moi vos putains de cabots.




LJD Anne et Gnia, on attend votre combinaison de chiffres, et vos éventuels paris

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !" S.I. - Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Anne_love
Quel animal étrange qu'avait ramené Titus. Un chien???
Effectivement la bestiole avait quatre pattes et des crocs, malgré la saleté qui le maculait , sans nul doute, cette chose était un renard. Surement qu'il devait avoir la rage... La provençale haussa les épaules, cela ne valait pas la peine qu'elle s'attarde plus.

La brune se dirigea en direction des cages et ouvrit celle de Socrate, peu rassurée, ne connaissant le sanguinaire, que pour l'avoir vu déchiqueter feu son Titus. Elle accrocha la laisse à son collier, il ne fallait pas que maintenant il lui échappe et aille bouffer un pochtron. Pas qu'elle aie une once de compassion pour ces loques humaines, mais allez savoir ce qu'il pouvait trimballer comme infection sous leurs crasses. Ne voulant tenter le sans nom, elle affirma sa prise sur la chaîne.

Le lévrier ainsi tenu, Sauvage se délesta de ses écus, à la table des mises, en annonçant ses paris.


20 écus sur Berserk et 20 écus sur Socrate.

C'est plus légère de 40 écus qu'elle s'éloigna, espérant rentrer dans ses gains. Menant l'animal à la lice, elle attendait que le premier combat se passe pour libérer le champion du Bourgmestre.

Mp envoyé.
C'est parti...

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Il n'est de Dieu que Dieu.
Griotte
C'est en flânant dans les ruelles, que la morveuse était tombée sur une affiche parlant d'un tripot dans lequel se déroulait des combats de chiens. La découverte de Montauban la Réformée passerait donc par la case "bas-fonds et tripailles", qui lui rappelleraient les activités véreuses et peu recommandables, ayant baigné son enfance à la Cour des Miracles.

En poussant la porte de la lice canine, la môme fut assaillie par la chaleur qui régnait dans le sous-sol, mais aussi par les relents de sueur et d’excitation émanant des bêtes conditionnées pour se battre et des voyeurs venus assister au spectacle malsain qui allait se dérouler au centre de l'arène improvisée.

Les émeraudes détaillèrent les lieux, alors qu'elle descendait les marches en bois, qui craquaient sous ses pas. Elle ne pensait trouver que des inconnus, mais son regard se posa sur une silhouette qui commençait à lui être vaguement familière. L'Infâme était assise sur une botte de foin. Sa dame de compagnie hésita un instant à faire demi-tour avant d'être repérée, mais se disant qu'il était probablement déjà trop tard pour faire une sortie discrète, elle préféra y aller au culot et se dirigea droit vers la Comtesse, à coté de laquelle elle s'installa en râlant :


Z'auriez pu nous parler de c't endroit au lieu d'nous laisser d'vant la broderie !

Être la suivante de l'Infâme Grandeur signifiait-il qu'elle n'avait le droit de lui tenir compagnie que dans les moments les plus barbants ? Si tel était le cas, la morveuse ne tarderait pas à rendre son tablier ! Pas question qu'elle se farcisse les leçons gnangnan et les réceptions entre prout-prout pètant plus haut que leur fion, si en échange elle n'avait pas le droit de goûter aux magouilles et autres joyeusetés du genre.

J'mets 15 écus sur Berserk et 15 autres sur le r'nard.

Ce qui revenait à dire "J'y suis, j'y reste !". C'était un moyen comme un autre d'éviter de se faire renvoyer à l'Alabrena.
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Gnia
Assise en tailleur sur sa botte de foin, godet et carafe de vin à portée, la caissette aux paris calée entre ses cuisses, la Saint Just ramassait les écus d'une main et traçait des hiéroglyphes illisibles de l'autre à l'aide d'un bout de fusain sur une planchette.

Absorbée par son affaire, elle releva le nez de son ouvrage qu'une fois qu'elle entendit un bruissement à côté d'elle et la voie de la fluette Blanc-Combaz la surprendre en plein délit d'encanaillage. Sourcil haussé, elle glissa un regard en coin à la môme, eut un discret sourire, s'apprêta à parler, et finit par lâcher plutôt à destination de l'assistance.


J'mets 10 écus sur chacun des outsiders, le chien loup et l'truc rouquin du pécore là.

Elle se leva ensuite, sécurisa le coffret à magot en le confiant aux bons soins du propriétaire des lieux et récupéra son mastiff qu'il fallait à présent retenir fermement par le harnais pour ne pas qu'il donne lui-même le signal du début des combats. Pas nourri depuis des jours... Il fallait juste espérer à présent qu'il ne se jette pas sur un morceau de sauciflard ou de gruyère plutôt que sur son adversaire.

Passant devant la meule de foin où était perchée sa dame de compagnie, elle lui fit un clin d'oeil et marmonna entre ses dents


Profitez donc du spectacle, puisque vous êtes là, au lieu de ronchonner.

Un signe de tête à l'adresse de l'arbitre, le regard amusé

Sa Probe et Désintéressée Grandeur daigne enfin cesser de vous faire attendre. On peut y aller...


MP dans la boîboîte ! Go !

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Sancte
Alors c'est parti.
Ouvrez moi les portes de Wolf et de Berserk !


En espérant que cette fois Berserk cesse de vouloir leur donner le change pour remiser à l'arrière les stigmates de sa balourdise. Pour que cesse l'assommant déterminisme de sa Grandeur aussi, qui l'amenait à penser que tout ce qui se rapportait à Montauban amenait au goût amer de la défaire. Les cages s'ouvrirent brutalement, et aux soupiraux de la cave, une foule d'enfants des rues se pressèrent pour assister au spectacle sanglant en profitant de ces lucarnes donnant sur l'enfer.

Let's go !

Citation:
Wolf vs Berserk :

Wolf: 7, 0, 4 + 1, 0, 8 = 8 - 0 - 2
8 – Coucouche panier ?
0 - Et paf le chien ! Canines acérées qui s'enfoncent dans la gorge, hurlement et sang qui gicle façon geyser = 4 points.
2 - Oh la jolie estafilade sur les flanc = 2 points.
> 6 points.

Berserk : 2, 9, 1 + 2, 8, 8 = 4 - 7 - 9
4 – Et un cubitus entre les dents, un = 1 point.
7 - Et qui c'est qui se fait casser ses p'tites pattes arrières ? = 2 points.
9 - Coup de croc à la gueule, oreille furieusement arrachée = 3 points.
> 6 points.

Égalité !
LJD Gnia et Felina, envoyez votre combinaison de trois chiffres pour le second round !

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !" S.I. - Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Felina
Premier combat, et c'est donc son chien-loup galeux qui va ouvrir le bal des réjouissances du soir. Dans son coin, sur sa botte de paille, la Féline hoche la tête en direction du Blond au patronyme de cabot clamsé, sans lui répondre, toute absorbée déjà par le combat à venir. Les deniers paris lancés, les deux bestiaux sont lâchés dans l'arène.

Le premier assaut voit une Félina dépitée en constatant que non seulement son crétin de chien ne touche même pas son adversaire, mais qu'en plus il se prend un coup de patte dans la mâchoire. Décidément, ça commence mal. Mais soudain, pour sa plus grande joie, tout s'accélère et quand Wof plante ses crocs dans la gorge du Dogue baveux, la Rastignac exulte, se levant même de sa place pour encourager son cabot.


Allez !!! Saigne moi c'gros plein de soupe !!

Non mais sans rire quoi, son champion est en train de se battre contre un perdant, et il est absolument hors de question qu'il puisse perdre face à lui. Le sang gicle de part et d'autres, les deux enragés ne lachant pas prise un seul instant. Une certitude désormais pour la sauvageonne, l'un des deux va y rester.

Le sable se teinte un peu plus de carmin à chaque nouvel assaut, et voilà qu'un hurlement déchire le vacarme des cris des spectateurs lorsque le loup perd une oreille sous les coups de crocs de Bersek.
Déjà qu'il n'avait fière allure avant, mais alors là c'est le pompom. Une vraie honte pour son créateur, il ne ressemble définitivement plus à rien.

Les deux animaux, ensanglantés, estropiés, sont finalement séparés et l'abitre annonce une parfaite égalité.
Un court moment de répit avant le second round, décisif il faut l'espérer, car là ce n'est déjà plus un combat, mais une vraie boucherie.


Mp envoyé

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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Titus.
L'idée d'aller dans cet endroit sordide avait vraiment ce qu'il pourrait de qualifier une idée de génie, fallait qu'il en est des comme ça plus souvent. Le voila qui voulait faire profile bas en allant rencontrer de nouvelles tête et hop il reçoit un compliment de Sancte le qualifiant de populaire. Même si la femme l'ignore, mais bon il ne se sentait plus vraiment donc cela n'avait pas d'importance.
Le premier combat concerné les deux autres bestioles, Le Sancte gardait vraiment le meilleur pour la fin en plus il lui avait montré un coin était vraiment pourri, ni facile d'accès. Obéissant fidèlement quand même il s'y rendit, sauf que il voyait rien, des fûts bloqués sa vision. Un de ses principes était de ne jamais perdre le pognon des yeux. Grimpant agilement sur les fûts il avait une place de choix haute de deux bons mètres au moins, une vue imprenable sur l'arène.
En parlant de pognon il ce demandait ou était l'argent des paris et si jamais il pourrait arriver à le subtiliser. Il la localisa, gardait pas Gnia, un sourire de revanche sur les lèvres, ça lui attirait un tas d'emmerdes si jamais l'argent disparaissait... Sauf que c'était entre ses jambes... l'idée que d"'approcher ce monstre sur un endroit aussi intime le dégouta, le faisant même oublié l'idée de gagner de l'argent ''facilement''.

Sancte donna le départ mais les cerbères gardant les cages a chien manquaient d'un peu de jugeote. Se mettant debout bien droit, l'air triomphant il leur lanca.

Vous avez entendu les moues du bides ! Que le spectacle commence !

Le combat le tint en halène et lui sembla interminable, fallait qu'il gagne son champion.

Bersek espèce de Toutou à sa moman tu veux mes puces ou quoi ? Alors mord !
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Gnia
Au pli inquiet qui avait tout de même barré le front de la Saint Just au moment où son chien été entré en lice s'était soustrait un visage méconnaissable. La lente montée d'une excitation malsaine à mesure que le combat se déroulait et que le sang était versé avait finalement emprunt le visage abîmée de l'artésienne d'une lueur extatique et forcément inquiétante.

Les yeux dardés sur la lice, elle n'entendait rien, se contentant de serrer les poings lorsque le chien loup prit le mastiff à la gorge, les ongles profondément enfoncés dans les paumes. Mais son guerrier fauve, moins spectaculaire, faisait dans le systématique, l'odeur douceâtre du sang l'électrisant probablement, lui aussi. Ainsi donc alors que l'assistance profitait du spectacle pour laisser éclater joie ou horreur démonstrative, la Comtesse expérimentait intérieurement le frisson délicieux que lui procurait cette scène de cruauté ordinaire. Peu lui importait finalement que son chien l'emporte au non, en cet instant, elle ressentait la même griserie licencieuse que lorsqu'elle s'adonnait à d'autres vices moins avouables.

Retenant son molosse par le harnais, insensible au sang de l'animal qui poissait sa main, elle attendit que tout le monde reprenne son souffle et que l'arbitre relance le combat.

Au signal, la main lâcha l'animal qui s'élança à corps perdu sur le sable maculé de rouge pour se saisir du godet emplit de carmin et le chien fut suivi par le regard sinistrement ardent de Son Infâme Grandeur...



MP envoyé.

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Sancte
Et soudain, la main gantée du Princi Negue fendit l'air pour enclencher la suite du combat. Les deux bêtes, les yeux injectés de sang et la langue en dehors des crocs, se ruèrent immédiatement l'une contre l'autre, avec la violence d'un curé face à un coupe-jarret qui voudrait chaparder son dernier tonnelet. Après le choc, frontal, superbe, les deux bestioles valdinguèrent dans le sable de l'arène, soulevant un nuage de poussière sous la clameur rageuse d'un public décadent. Le Resplendissant porta le godet en étain à ses lèvres, avant de serrer le poing sous l'effet de la coupable excitation qui lui parcourait l'échine. Les hurlements du public, les bourses tendues, les cris d'encouragement, les sueurs froides des propriétaires, les simagrées d'horreur, l'odeur rance de l'urine et le parfum capiteux de l'angoisse faisaient baigner la cave dans une ambiance surréaliste ...

Jusqu'à ce que le nuage de sable ne se dissipe.



Citation:
Wolf vs Berserk :

Wolf: 2, 5, 9 + 3, 1, 6 = 5 - 6 - 5
5 – Nan mais on est pas à la saillie quoi, on est pas venu pour les câlins canins !
6 – Ca montre les dents mais l'adversaire ne fait pas mouche.
5 – Nan mais on est pas à la saillie quoi, on est pas venu pour les câlins canins !
> 0 points.

Berserk : 7, 9, 3 + 4, 2, 7 = 1 - 1 - 0
1 - Claquement de mandibule sur du vent !
1 - Claquement de mandibule sur du vent !
0 - Et paf le chien ! Canines acérées qui s'enfoncent dans la gorge, hurlement et sang qui gicle façon geyser = 4 points.
> 4 points.

Berserk vainqueur !

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !" S.I. - Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Felina
Elle le savait ! Elle l'avait toujours su d'ailleurs qu'il n'y avait définitivement rien à tirer de ses crétins de canidés. Tous des incapables, tout juste bons à garder les moutons et encore. Et le chien loup agonisant sur le sable rougi du sang mêlé des deux molosses vient de lui en apporter la plus explicite des preuves.

Le poing valide serré, elle se lève donc aussitôt la fin du combat, et sans un regard pour le Juge ou son adversaire, elle se dirige vesrs le centre de l'arène. Là elle pose genou à terre, près de ce qui fut son chien le temps d'une lice. Le regard sombre croise un moment les yeux jaunes de l'animal, et c'est sans ciller qu'elle enfonce ses griffes jusqu'à la garde dans la gorge de Wolf, achevant d'un quart de tour sec du poignet sa lente agonie et ne retirant l'acier de la chair que lorsqu'enfin il rend son dernier soupir.

Puis, les griffes encore luisantes du sang de la bête, elle se redresse et, sans plus s'interesser au cadavre gisant à ses pieds, elle incline poliment la tête vers la Comtesse du Lavédan, comme pour lui signifier qu'elle accepte la défaite, avant de se tourner vers le Bourgmestre.


J'vais aller noyer mon amère défaite dans l'alcool solitaire, et vous laisser pour ce soir, mais bien sûr j'vous payerai c'que j'vous dois.

Décidément, il allait vraiment être grand temps de renflouer les caisses, et ceci de la seule façon qu'elle connaisse.
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A trop jouer avec les Félins, il faut s'attendre à être griffé ...
Gnia
Systématique. C'était le mot. Le mastiff avait affaibli son adversaire, petit à petit, sans coup d'éclat, même si les poils de son propre cou étaient poissés de sang. Repoussant les assauts désespérés de son adversaires qui s'épuisait dans le vent, il avait enfin mis fin à l'agonie et procédé à la mise à mort, nette, sans fioriture, d'un coup de mâchoire puissante serrée sur la gorge du chien loup.
La Saint Just avait saisi à nouveau le harnais de l'animal qui se refusait à abandonner son festin de sang et s'arqueboutait pour le retenir.

La tête légèrement penchée de côté, le corps secoué par les soubresauts que créaient son molosse refusant de se calmer, la Saint Just détailla la Féline achever la cause de sa défaite à quelques pas d'elle et ensuite vider les lieux sans plus de cérémonie et sans attendre le second duel.

Ce fut la pogne imposante du valet de Sancte qui s'avançait pour se saisir du harnais du Berserk qui tira enfin Agnès de sa contemplation sanguinaire. Comme au sortir d'un rêve ou de l'une de ses plongées dans les paradis artificiels, la Saint Just quitta enfin le sable de la lice pour retourner s'asseoir auprès de Griotte et assister au deuxième combat.

Elle secoua légèrement la tête en fermant les yeux pour chasser les dernières traces de ses rêveries perverses et tâcha de se concentrer sur la faune qui peuplait les caves du tripot. Bientôt il faudrait également honorer les paris et elle avait besoin de tout son esprit à disposition. Elle tendit la main pour se resservir à boire et remarqua alors pour la première fois qu'elle était maculée de sang.

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Sancte
Iohannes porta lentement sa coupe à ses lèvres, et se délecta d'une belle gorgée de nectar, d'autant plus savoureuse qu'à la délicatesse du vin dans son palais se mêlait l'odeur âcre du sang. Un léger sourire naquit sur ses lèvres. Il venait de gagner son pari. Comme beaucoup d'autres d'ailleurs, que cette victoire avaient réconfortés. Obliquant son regard vers la Comtesse, il lui adressa d'une courte inclinaison du chef en guise de félicitations pour le joli combat que venait de leur offrir son dogue qui s'était fait le bouc-émissaire de ses sarcasmes quelques jours auparavant. Hélas pour elle, ce n'étaient pas les pertes financières qu'elle venait d'enregistrer -ses gains ne compensant pas la perte de sa mise de 10 écus sur le chien loup- qui lui permettraient de s'offrir une nouvelle mise.

Enfin, lorsque l'arène fut dégagée et le sable partiellement remplacé, il abaissa son bras avec désinvolture, afin que l'on fasse entrer les autres prétendants au titre.


Citation:
Sanctus vs Socrate :

Sanctus: 6, 0, 5 + 9, 7, 8 = 5 - 7 - 3
5 – Nan mais on est pas à la saillie quoi, on est pas venu pour les câlins canins !
7 - Et qui c'est qui se fait casser ses p'tites pattes arrières ? = 2 points.
3 - 'Tain mais il aveugle ce clébard ou quoi ?
> 2 points.

Socrate : 2, 5, 8 + 6, 6, 9 = 8 - 1 - 7
8 - Coucouche panier ?
1 - Claquement de mandibule sur du vent !
7 - Et qui c'est qui se fait casser ses p'tites pattes arrières ? = 2 points.
> 2 points.

Égalité !
LJD Titus et Anne_Love, envoyez votre combinaison de trois chiffres pour le second round !

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"Aux hommes la droiture et le devoir, et à Dieu seul la gloire !" S.I. - Gouverneur de Montauban-la-Réformée.
Anne_love
Le premier combat s'était passé sous le signe du suspens, laissant le spectateur dans l'expectative d'une victoire ou non de leurs mises annoncées. Enfin l'issue glorieuse se fit alors que l'un des deux chiens goutait amèrement le sable de l'arène.
Berserk champion...

Sauvage se frotta les mains, elle n'avait pas tout perdu, pas encore. C'était à présent à elle de lancer le canidé du maire dans la lice.
Les poings serraient, elle regardait l'animal se défendre. Toujours cette même hargne.
Mais à première vu les deux combattants se jaugeaient plus qu'ils ne voulaient passer à l'attaque. Ce n'était plus qu'une question de minutes avant que l'un ne malmène l'autre.
La brune eut envie de crier pour encourager le lévrier, mais se retint, se mordant nerveusement la lèvre tout en se servant un verre.
Elle sirota distraitement le breuvage, ses billes sombres plantaient sur la scène bestiale qui allait suivre.

Un calme malsain prit possession des lieux, comme si le temps s'était suspendu à l'un des crocs des deux adversaires. Puis l'effervescence reprit ses droits quand les bêtes se ruèrent à nouveau l'une sur l'autre.


Mp envoyé.

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Il n'est de Dieu que Dieu.
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