Chadada
[Sur la route...]
Chadada chevauchait à bride abattue. Il avait quitté les champs de bataille de Provence pour assister à Paris au mariage de son Duc mais également celui de sa sur d'armes depuis maintenant quelques années. Si on lui avait annoncé ce mariage il y a encore quelques mois, il n'en aurai pas cru un mots. Aujourd'hui, c'était une évidence lorsqu'on avait la chance de connaître les deux tourtereaux.
Lex, qu'il avait toujours connu célibataire, et Nalu, qui plus que quiconque méritait aujourd'hui un amour durable et heureux, après tant d'épreuves sentimentales.
Chadada chevauchait à bride abattue. Il avait quitté les champs de bataille de Provence pour rejoindre également sa douce et tendre épouse, Elisel, le temps d'une cérémonie et d'une nuit, avant de reprendre les chemins du sud et des armes. Trêve amoureuse au milieu de longs mois de campagne militaire douloureuse et épuisante, un havre de paix qu'il pensait mérité mais qu'il attendait surtout de tout son être depuis quelques semaines, encore plus depuis sa convalescence à Brignoles. Les derniers échanges épistolaires avaient été tendres, marqués par l'attente douloureuse d'un baiser lorsque celui-ci approche.
Chadada chevauchait à bride abattue. Il avait quitté les champs de bataille de Provence et serait bientôt à Paris.
[A Paris, parvis de Notre-Dame.]
Chadada avait laissé sa monture entre de bonnes mains et s'était mis en quête de son aimée, fébrilement, le cur battant à rompre ses os. Il était fort mal vêtu, la poussière et le sang de Provence maculant encore ce qui lui servait de vêtements. Sa douce lui avait sûrement amené comme prévu de quoi faire honneur aux futurs époux.
Où était-elle ? Les invités commençaient à se presser sur le parvis et sa quête devenait de plus en plus ardue. Il salua quelques personnes rapidement, ne souhaitant pas perdre de vue son objectif premier : une étreinte amoureuse.
Une étoffe de couleur prune qui virevolte dans le vent, taillée avec des mains expertes à faire pâlir certains couturiers parisiens... Chadada fronça le regard pour être sûr. C'était bien elle, magnifique dans son écrin violine. Son cur avait dû exploser là-bas de dedans, il ne le sentait même plus. Ses jambes auraient pu vaciller de fatigue et d'émotion sans effort mais il n'en fut rien.
Il respira un grand coup, le moment chéri et attendu allait enfin être là, après quelques longs mois d'attente. Il avança d'un pas pressé jusqu'à pouvoir poser une main fébrile sur l'épaule de son épouse à qui il ne laissa que le temps de se retourner avant de l'embrasser tendrement.
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Chadada chevauchait à bride abattue. Il avait quitté les champs de bataille de Provence pour assister à Paris au mariage de son Duc mais également celui de sa sur d'armes depuis maintenant quelques années. Si on lui avait annoncé ce mariage il y a encore quelques mois, il n'en aurai pas cru un mots. Aujourd'hui, c'était une évidence lorsqu'on avait la chance de connaître les deux tourtereaux.
Lex, qu'il avait toujours connu célibataire, et Nalu, qui plus que quiconque méritait aujourd'hui un amour durable et heureux, après tant d'épreuves sentimentales.
Chadada chevauchait à bride abattue. Il avait quitté les champs de bataille de Provence pour rejoindre également sa douce et tendre épouse, Elisel, le temps d'une cérémonie et d'une nuit, avant de reprendre les chemins du sud et des armes. Trêve amoureuse au milieu de longs mois de campagne militaire douloureuse et épuisante, un havre de paix qu'il pensait mérité mais qu'il attendait surtout de tout son être depuis quelques semaines, encore plus depuis sa convalescence à Brignoles. Les derniers échanges épistolaires avaient été tendres, marqués par l'attente douloureuse d'un baiser lorsque celui-ci approche.
Chadada chevauchait à bride abattue. Il avait quitté les champs de bataille de Provence et serait bientôt à Paris.
[A Paris, parvis de Notre-Dame.]
Chadada avait laissé sa monture entre de bonnes mains et s'était mis en quête de son aimée, fébrilement, le cur battant à rompre ses os. Il était fort mal vêtu, la poussière et le sang de Provence maculant encore ce qui lui servait de vêtements. Sa douce lui avait sûrement amené comme prévu de quoi faire honneur aux futurs époux.
Où était-elle ? Les invités commençaient à se presser sur le parvis et sa quête devenait de plus en plus ardue. Il salua quelques personnes rapidement, ne souhaitant pas perdre de vue son objectif premier : une étreinte amoureuse.
Une étoffe de couleur prune qui virevolte dans le vent, taillée avec des mains expertes à faire pâlir certains couturiers parisiens... Chadada fronça le regard pour être sûr. C'était bien elle, magnifique dans son écrin violine. Son cur avait dû exploser là-bas de dedans, il ne le sentait même plus. Ses jambes auraient pu vaciller de fatigue et d'émotion sans effort mais il n'en fut rien.
Il respira un grand coup, le moment chéri et attendu allait enfin être là, après quelques longs mois d'attente. Il avança d'un pas pressé jusqu'à pouvoir poser une main fébrile sur l'épaule de son épouse à qui il ne laissa que le temps de se retourner avant de l'embrasser tendrement.
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