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[RP] Mariage du Duc d'Orléans et du Grand Veneur de France

Aurae
[Au domaine de Sebbe de Valrose]

Chaleureusement accueilli à Roissy en France, Lyll et Aurae se prenaient quelques jours ensemble loin de toutes l'agitation du duché. Moment qui n'arrive que très peu c'est dernier mois au grand désarrois d'Aurae...

Au petit matin, les valets de la maison se présentèrent pour les aider à se vêtir. Lyll, n'ayant pas l'habitude regarda Aurae avec de grands yeux et en voyant son air coquin, elle finit par accepter. Les valets entrèrent donc.
Lyll et Aurae présentèrent leurs vestures aux valets qui s'affairèrent auprès d'eux, chacun dans une pièce. Une fois leurs missions terminées, les valets saluèrent et partirent à reculons. Lyll eut peur qu'ils se payent la porte et courru la leur ouvrir et c'est là qu'ils se retournèrent pour lui faire face. Lyll repartit donc vers Aurae et les valets se tournèrent de nouveau vers eux ! Aurae riait doucement de la scène qui se déroulait devant ses yeux et lui murmura "t'inquiètes pas, ils ont l'habitude, ils sont obligés de faire face aux gens en partant". Lyll les regardait partir puis ferma la porte derrière eux.

Aurae et Lyll se retrouvaient donc seuls et bien habillés, il ne restait plus qu'à y aller !
Un cocher attendait devant le domaine , tout deux embarquèrent direction Nostre Dame...



[A la cathédrale]

De nombreux convives étaient déjà présents, Lyll et Aurae montèrent les marches, parfum de déjà vu, mais cette fois c'était le diacre qui se mariait. Espérons que la cérémonie soit aussi délurée...
Devant, aux premières loges étaient assis Ju et François, il avait entendu ce qui était arrivé à Orléans. Si ce malotru était tombé dans ses mains, sa dague n'aurait fait qu'un geste. Aurae et Lyll s'assirent juste derrière eux et discrètement il l'interpella...

Coucou ma Ju !J'ai eu vent de l'attaque de la Duchesse, j'espère que tu va mieux ??? S'il faut j'ai quelques plantes avec moi qui pourront t'aider à cicatriser plus vite !! Nous verrons cela après si tu veux !

Saluant François, il le remercia de veiller sur elle..
Karl06
l'équipage du couple de Hasselt de Rosslyn arriva sur le parvis de la cathédrale;
Plus resplendissante que jamais Rhiana en sortit , profitant du bras de son époux.
Les deux Chevaliers s'avancèrent, se présentèrent à la garde et pénétrèrent dans le majestueux édifice.

Venez ma chère, laissons nous conduire là où sont places.

Peu de gens connus, mais certainement très importants; ce que le royaume avait de plus illustre était ici réuni.
Il était fier d'y 'être pour représenter la famille et l'Ordre , mais surtout heureux d'assister a l'union et au bonheur d'un ami.
Ils prirent place, et se recueillirent un moment en attendant, le debut de la cérémonie
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Rhiana
Enfin le parvit de al Cathédrale , la main endue de son époux, elle s'y accrocha pour descendre la marche du carosse , c'était une première pour elle, la cathédrale

Merci Karl, j''ai tellement l'habitude de voyager au dos de tonerre, que le carosse m'a bien plus fatigué qu'une nuit de cheval

Elle lui sourit , ajusta sa robe et ils rentrèrent ensemble dans la Cadrédale


Elle écouta son époux et lui sourit , c'est vrai ça la changeait de se faire conduire

Allons y, prenons place et attendons les jeunes mariés
[/img]
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Azdrine
Le voyage jusque Paris avait été long et fastidieux. Il avait profité du trajet pour s'arrêter à Orléans et y rencontrer la chancelière. De sérieux changements faisaient rage là bas et il se doutait qu'il y en aurait pour un petit moment. mais la Rue du Pont avait tout pour être agréable.

C'est donc après un petit arrêt de quelques jours qu'il avait rejoins la capitale, et son île fort réputée dans tout le Royaume et même au délà.

Cela faisait déjà longtemps que se dessinait les clochers de la cathédrale mais pour l'heure, il ne pouvait faire autrement que d'aller chercher gîte là où il trouverait de la place et vu l'événement qui se dessinait, il n'était pas du tout sûr de trouver de quoi dormir convenablement et à son aise ! Alors y trouver de quoi stocker le contenu de ses paquets de voyage ... cela relèverait de l'impossible ! Heureusement, le temps de l'impossible était arrivé puisque Naluria allait se marier.

C'est donc après un brin de toilette que le Baron de Vissac et de Riom se présenta dans un pourpoint d'azur, revêtu d'une cape blanche liserée d'un galon de couleur or, chargé de vaches de gueule, représentant fièrement le Béarn. Et après tout, il était ici sous plusieurs étiquettes : en tant que noble arvenne, membre de la Cosse de Genêt, ancien Grand maitre, mais aussi en tant que vice chancelier du Béarn. Et aussi seul. Une énième fois, l'invitation avait été refusée, malgré le fait qu'il ne s'adressait pas à la personne mais à la fonction.

Il soupira fortement, comme pour symbolisé le rejet de toute ces idées et se laissa porter par Luciole, jusqu'à quelques distances du parvis de Notre Dame où il demanda à un page, en échange de trois écus et d'une grimace dû à l'inflation lors de tel événement, de s'occuper de sa monture jusqu'à son retour.

Il prit ensuite humblement la direction de l'intérieur de la cathédrale ou l'office ne tarderait pas à débuter.

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Bourguignon
Voila maintenant plusieurs semaines que Bourguignon n'avait pas remis les pieds dans le Royaume de France, ses affaires à l'étranger l'occupaient énorment ces derniers temps mais il n'était pas le seul, beaucoup d'orléanais avaient décidé de migrer vers le Sud, et plus particulièrement vers Toulon en Provence pour profiter de la douceur du climat qui regnait près du littoral méditerrannéen. Malgré tout après de longues semaines d'absence quelques journées de repos avaient été prévu pour les travailleurs acharnés et ils pouvaient jouir d'un repos mérité cependant pour le Baron de Chécy et bon nombre d'orléanais ce repos se traduisit par un long voyage vers Paris en effet le Duc d'Orléans, qui faisait parti de ces besogneurs, avait décidé de se marier à Notre Dame et il apprit au Baron qu'il serait également son témoin.

Le Maréchal quittait donc ses responsabilités en Provence pour en retrouver de plus lourdes à Paris ... vraiment Lexhor était la pire chose qu'il lui soit arrivé, toujours à lui trouver un travail, à l'entrainer dans des aventures que personnes ne pouvaient imaginer ... enfin il fallait bien veiller sur lui et c'est donc pour cela qu'il accepta cette mission à moins que se soit par amitié...

La petite troupe qui partie de Toulon fit le trajet entre Paris et la Provence en un temps record pour ne pas prendre de retard sur le programme fixé, limitant les arrêts au strict minimum, le baron quitta le groupe quand ils passèrent près de l'Orléanais, Lexhor était convié sur les terres parisiennes de Sebbe pour se préparer pour son mariage mais le Maréchal lui ne pouvait s'y rendre, il devait d'abord passer sur ses terres puis partir directement pour Paris afin de regler certains détails à la Prévosté de Paris.

Le Prévost de Paris arriva dans ces locaux parisiens et fit rassembler ses effectifs, il avait peu de temps pour organiser la sécurité de la Cathédrale car il faut l'avouer il avait été pris de court et durant sa campagne militaire il ne pouvait donner des directives tous les jours. Avec ces officiers il fit son maximum pour arriver à assurer correctement la protection du Duc d'Orléans mais aussi du Grand Veneur, car il ne fallait pas l'oublier la mariée était aussi Officier Royal et le baron se devait de mettre tous les moyens en sa disposition pour les proteger et veiller sur la cérémonie. Bourguignon resta donc toute la soirée à brieffer les membres du Guet et c'est au petit matin, après une courte nuit de sommeil que le Baron de Chécy partit se préparer dans son hotel, hotel dont il avait prit possession grâce à sa fonction de Prévost de Paris, un des avantages d'officier dans la Capitale. Se préparant en quatrième vitesse, le noble fit en sorte d'être présentable et de faire honneur à son Duc pour ce moment si important mais après plusieurs mois de campagne militaire et surtout une blessure le baron avait accumulé un peu de fatigue et il n'avait donc plus sa prestance habitelle, cependant il arriverait toujours à faire bon impression et à dissimuler les légères traces de sa récente blessure qui l'immobilisa sur un lit de camp à Brignoles...

Une fois près Bourguignon sortit de sa chambre et partit pour la Cathédrale, il fonça car il pensait arriver après Lexhor et ne voulait pas le faire attendre, et oui pour un témoin il fallait au minimum arriver en même temps que le marié mais surtout avant la future épouse et pour le moment le Baron n'était pas certain de remplir cet objectif. En arrivant devant le parvis de Notre Dame il resta quelques instant dehors pour donner ses dernières directives aux membres du Guet déjà présent, les autres prendraient leurs consignes auprès des officiers déjà en place mais pour le moment le plus important était d'assurer la sécurité des convives et pour cela il fallait encadrer les portes de la Cathédrale ainsi que le parvis. Laissant ses hommes à l'extérieur le baron alla prendre place à l'intérieur heureusement pour lui Lexhor venait juste d'arriver puisqu'il parcourait la nef pour prendre sa place devant l'autel, l'arrivée du Maréchal ne serait donc pas remarquée, du moins en théorie...

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Noeline
Paris ... avait elle pensé un jour se rendre à Paris. Du fond de son Auvergne natale, Noeline trouvait la capitale si lointaine, si irréelle et surtout inaccessible.
Mais il est des occasions qui ne se ratent pas, des évènements qu'on ne manque pas, et celui là en était un.
Certes, elle ne connaissait que peu Naluria, croisée quelque fois lors des festivités arvernes et encore moins son futur époux mais Noeline accompagnait Fabien son Duc et époux qu'elle ne quittait jamais d'une chausse.

Ils avaient vu défiler des vallées, des plaines et des champs, et enfin le grand fleuve qui coupait Paris en deux. Et enfin Notre Dame majestueusement posée sur l'Ile Saint Louis, splendeur à elle seule.

Installés dans une auberge confortable, les de la Fléchère Marigny se préparaient et cette fois, la Duchesse consort avait l'oeil malicieux en regardant son époux se pomponner.
Elle le laissa devant son miroir et avec l'aide d'une servante, passa sa nouvelle robe offerte par Fabien. Fin prête, elle se posta devant lui et lui décrocha un sourire voulant dire " je t'attends".



Son bras passé sous celui de Fabien, ils arrivèrent devant l'édifice religieux et se glissant dans le flot d'invités, prirent place là où il se devait, saluant quelques personnes au passage.
Le futur époux attendait, comme tous un peu impatient.
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Nobleserviteur
C'était la première fois qu'il assistais à un mariage et le fait que ce soit celui de son duc l'enchantais. Jamais, avant qu'il n'entre dans l'ost, n'aurait-il imaginé un jour être invité à assister à un tel événement. La route avait été longue jusqu'à Paris, mais cela en valait la peine.

En espérant quand même qu'il y aura quelquechose à manger!

En ces temps troublé par la guerre, cela lui fera du bien d'assister à un évenement aussi joyeux. Il put également voir passer ses compagnon de la garde ducal, tout beau dans leur uniforme, l'élite de l'ost, et il était fier d'eux. Ils faisaient honneur à l'ost, à l'orléanais.
William_wallace_ecos
William salua Dessan lui demanda des nouvelles de L'Orléannais qu'il n'avait pas revu depuis plusieurs mois. Nobleserviteur venait d'arriver et le salua. Will a son tour le salua et du regard chercha aprés Elmer.

Les tenues des invités était magnifiques, mais il s'avait que Zel aurrai aussi une somptueuse robe, pour le collier il avait tout prévu et l'orfévre attendait la venue de la dame.
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Navigius


La Basilique resplendissait en ce belle matinée. Tout avait été préparé à soins, dans les jours précédant, par l'Archevêque Métropolitain d'Auch, qui était arrivé du Sud-Ouest de la France avec une vingtaine de prêtres pour célébrer un mariage qui resterait à jamais gravé dans le coeur des futurs époux. Chaque immense colonnade était drapée de bannières aux armes des familles présentes et celles des deux époux. Des fleurs, dont la majorité issues des jardins que le prélat auscitain détenait en Espagne, étaient placées dans des jarres au bout de chaque rangée de bancs. Dans le choeur, d'innombrables enfants étaient présent, le fleuron de la jeunesse de France, venus spécialement à la demande du prélat du collège des Bernardins, pour faire chorale magnifique. L'organiste, lui, était arrivé presque en retard, de Modena en Italie, une connaissance de l'italien qui remontait à l'enfance. C'est donc ainsi qu'il paru, en arrière de la Basilique, dans ses habits cérémoniaux recouverts de gemmes et d'or. S'appuyant sur sa crosse d'Archevêque, il descendit l'allée, saluant tous et chacun dans les rangées. Lorsqu'il arriva à l'avant, il posa une main réconfortante sur l'épaule du Duc d'Orléans, en signe de bénédiction mais aussi pour calmer une nervosité présente chez tout futur marié.

Il monta dans le choeur, fit pénible génuflexion devant l'autel avant de se retourner, faisant signe au Frère Jacomo de lancer la cérémonie. La douce et sybilline voix de la chorale de Paris entama un chant d'ouverture, remplissant la basilique d'une mélopée digne des plus grandes églises du monde. Deux sacristains apportèrent, au centre de l'allée, devant le choeur, deux prie-dieu, vétustements rembourrés, que le prélat avait subtilisé à la Cathédrale de Cambrai jadis, et utilisé depuis. On racontait qu'un jour, un Roy s'y était agenouillé, ce qui expliquait qu'ils n'avaient jamais été modifiés, ou rendus plus confortable. Dans le sud-Ouest, on les appelait le supplice avant le mariage. Le prélat attendit donc, pendant que la musique les enveloppait, l'arrivée de la mariée, qui se ferait accompagner d'un soliste au violon, venu des tréfonds de la Sicile, encore une fois, sur demande expresse. Il ne manquait plus que la mariée.

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Keridil
Keridil était entré dans la cathédrale en suivant les têtes connues qu'il avait vues sur le parvis, l'intérieur était resplendissant et tout le beau monde était là, il regarda de haut ses vêtements et décida de s'installer sur un banc du fond.
Les bancs commençaient à se remplir. Il fit signe à la Chambellan orléanaise puis sourit en voyant Ju qui semblait s'être bien remise de son attaque.
Des choeurs se mirent à chanter d'une seule voix et l'harmonie du lieu était épatante au point que le jeune homme faillit pleurer.
Sa Grasce était là, attendant Naluria, et lorsque l'assemblée se leva, regardant l'entrée de la cathédrale, Keridil fit de même, il trépignait d'impatience de voir arriver la future duchesse qui manquait à Orléans.
Nicolas__eymerich
Arrivé dans la suite du prévôt de Paris, Nicolas eymerich écouta soigneusement ses instructions puis, une fois que son chef se fut engouffré à l'intérieur de l'édifice religieux, il dirigea son cheval vers le centre du parvis de la cathédrale. Là, serrant les genoux pour maîtriser son destrier tout en gardant les mains libres, il scruta la foule, gardant près de lui une arbalète chargée.

A l'occasion d'un mariage aussi prestigieux, la plèbe se pressait aux alentours, consciente que le mariage d'un grand de france impliquait festins et largesses pour les invités et pour les gueux qui auraient la chance de s'approcher des mains largement ouvertes du marié. Bref, sur cent personnes présentes non invitées, les guetteurs pouvaient être sur que le quart venait directement de la cour des miracles, et qu'un autre quart se ferait détrousser entretemps, soit poussé dans une venelle sombre et étroite, soit delestés de leur bourse dodue imprudemment suspendue à leur ceinture.

Mais de ces menus larcins, Nicolas eymerich n'avait cure. Il fallait avant tout assurer la sécurité de tout le gratin du royaume invité pour l'occasion, c'est à dire assurer un cordon de sécurité depuis l'enclos dressé là pour les montures et véhicules jusqu'à l'entrée de notre dame. Et ce n'était pas une mince affaire, car ça poussait et tirait dans tous les sens, et en cette période proche du carnaval, un charivari était hélas à craindre. Le seigneur de Tramecourt aurait presque préféré assurer la sécurité depuis les toits avec son arbalète, tant les bousculades, hurlements et effluves pestilentielles des gueux se faisaient de plus en plus fort à mesure que l'heure de la cérémonie se rapprochait. Et les aumônes des invités n'arrangeaient rien aux choses évidemment...
Sunburn71
Malgré la parution de la date des noces de sa Nalu , elle avait failli omettre de se rendre à son mariage , mais sa filleule avait pensé , fort judicieusement , à lui envoyer une invitation privée .
Si elle avait manqué ce jour si particulier , elle s'en serait mordu les doigts .
A son grand regret , elle devrait se rendre seule à Paris , lieu inconnu d'elle .
La préparation des bagages avait été rapide , elle n'emporterait avec elle que le strict nécessaire .
La veille du départ , elle s'octroya un long moment avec sa famille , reléguant ses autres tâches à leur minimum .
Le départ ayant lieu à l'aube , elle s'était rapidement rafraichi puis vêtue simplement , braies , chemises et bottes composant sa tenue pour le voyage .
De tendres baisers furent échangés avec son époux lors d'une étreinte , puis elle avait quitté le château de Pérignat afin de monter dans le carrosse qui la conduirait jusqu'à Paris .
De nombreuses haltes furent effectuées , jamais voyage ne lui avait paru si long , plus habituée à chevaucher sa monture qu'être enfermée ainsi .
Enfin , la capitale se dessina et elle en soupira de soulagement .
Dès que le carrosse eut stoppé devant une auberge , elle s'en extirpa , étirant ses membres endoloris discrètement tout en jetant un regard à ce qui l'entourait .
Trop lasse pour s'attarder à l'extérieur , elle pénétra dans le bâtiment ou une chambre lui avait été réservé .
Ses bagages suivirent de peu et elle put enfin se délasser dans un bain chaud .
Rapide collation fut prise puis elle se glissa dans les draps frais sans plus attendre , demain était un grand jour .

Elle avait troqué sa tenue masculine pour une de circonstance , ses cheveux blonds étaient relevés en un chignon flou , des mèches éparses venant chatouiller son visage .
Rapide regard vers le miroir qui lui renvoyait son image puis elle passa sa cape noire sur ses épaules , masquant sa robe rouge ornée de fines dentelles noires sur le décolletté et les manches longues évasées .
Nul doute que sa Nalu rivaliserait en beauté toutes les femmes présentes , elle y compris .
Dans le carrosse la menant à Notre-Dame , elle songeait aux deux futurs époux , espérant fortement que l'amour les accompagne tout au long de leur vie .
Nalu qu'elle connaissant depuis toujours , elle avait enfin trouvé celui qui serait gage de son bonheur et en était heureuse , il était temps que ceci arrive pour sa filleule ...
Une pensée vers Lexhor qu'elle avait croisé en Auvergne alors qu'il s'était perdu ... Aurait-il le même sens de l'orientation pour se rendre en la Cathédrale ? Il ne valait mieux pas sinon ...
Elle sortit de ses pensées quand le carrosse s'arrêta , elle descendit lentement de celui-ci quand la porte s'ouvrit .
L'édifice était magnifique , elle resta là quelques instants à le regarder puis inspirant , se dirigea vers le parvis .
Elle ne manqua pas de remarquer les nombreux gardes présents puis montant les marches , elle pénétra enfin à l'intérieur .
Elle s'aperçut qu'elle ne serait pas en retard , la mariée tant attendu n'étant pas encore là .
Elle reconnut quelques têtes auvergnates puis s'installa silencieusement afin de suivre la cérémonie .
Le marié , lui , ne s'était pas perdu , ce qui la soulagea .

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Elisel
Le début de réponse de Ju n'étonna guère la Chambellan. Toujours à se montrer forte, quand bien même elle serait prête à tomber en morceaux. Ne pas inquiéter ses proches, et souffrir seule en silence. Du grand n'importe quoi, surtout que ses amis la connaissaient, et savaient quand ça n'allait pas, mais quoi qu'ils disent ou fassent ne changeait rien.

Elle s'apprétait à lui couper la parole pour la sermoner encore une fois sur ce chapitre, quand elle sentit une main sur son épaule qui l'invitait à se retourner. A peine le temps de faire face et de reconnaitre le nouvel arrivant que ses lèvres étaient scellées par le plus doux des baisers.
Combien d'attente? Deux mois? Trois mois? Un bref croisement début février dans la chapelle de l'OCF, mais ils ne s'étaient sinon revus depuis leur mariage. Tellement de choses s'étaient passées, éloignés l'un de l'autre. Les lettres ne remplaçaient pas une présence...

Elle finit par revenir au moment présent, ouvrant les yeux pour dévisager son époux. Fatigué, les traits marqués, mais souriant. Que faisaient-ils encore là-bas? Pourquoi ne rentraient-ils pas, tous? La mission s'éternisait, beaucoup trop à son goût, même pour le Roy. Comment faisaient les soldats pour tenir...?
Un simple
Bonjour mon Cha franchit le bord de ses lèvres souriantes, avant qu'elles ne se transforment en moue dubitative en s'apercevant enfin de sa tenue. Il l'avait prévenue de l'état de ses vêtements en même temps que de son arrivée, mais elle ne pensait pas à ça.
Les hommes prévoyaient rarement qu'une occasion de se faire beaux pouvait se présenter à tout moment. Et leurs épouses étaient évidemment là pour y remédier... - Qu'est-ce que vous feriez sans elles, messieurs, quand même...? - Elle leva les yeux au ciel, prit sur le banc à côté d'elle le baluchon qu'elle trimballait, priant d'ores et déjà pour que ce ne soit pas trop froissé, et lui tendit avec un sourire.


J'espère que tu n'as pas trop maigri pendant tous ces mois, je n'aurai pas le temps de le reprendre, le Duc arrive déjà...

Et avec un rire léger, elle déposa un baiser rapide sur ses lèvres avant qu'il ne s'éclipse.
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Sebbe
[Roissy en France la veille]

Bon le jeune futur marié priait… sebbe lui était quelque part dans son château.. ; Certains croyaient que son vieil âge lui faisait faire une petite sieste… Mais ceux-ci se trompaient… Le Pair écrivait. Rare moment de calme… Il ne trouvait pas l’inspiration. Il se souvenait d’Eriss…Sa tendre Eriss qui épousa ce freluquet. Il avait du être témoin de ce drame, qui ne tourna pas comme beaucoup l’auraient imaginé. Mais c’est ainsi… Sebbe ce tenait hier aux côtés d’eriss et se tiendra demain aux côtés de Lexhor… La vie réserve bien des surprises, cela le Duc ne le savait que trop.

La Rebelle… qu’il était loin ce temps ou il traînait dans les rues de Gien et ou il observait les choses… les gens… Lexhor. Lexhor changer… mûrir sûrement. M’enfin, il avait grandit le Giennois. Gien… ô Gien. Comment tout ceci était arrivé… ce serait bien trop long à écrire… mais pourtant ce ne serait pas une mauvaise chose de le faire… un jour… ou l’autre.

Certains souvenirs remontèrent… les incessantes remarques du futur marié sur le ton que le Chevalier employait parfois… C’est peut être la seule chose que Lexhor n’a jamais voulu apprendre. Etre clair et concis. Non, lui… lui il voulait des paroles, des discours, des palabres a n’en plus finir… Mais aujourd’hui Sebbe le sentait las, ou plutôt fatigué. Non pas du fait de sa future… mais il donnait beaucoup, et recevait si peu… si ce n’est des rappels a l’ordre du chef de famille.

Bref… il était temps… d’aller boire de la Gienlain ramenée pour l’occasion.


[Le jour dit]

Lui sur sa Carotte… Le futur marié sur… enfin bref… comment on peut donner un nom aussi ridicule à un cheval : Arod. Tout le monde prit la direction de la cathédrale. Enfin pas tout le monde malheureusement.

L’entrée dans Paris, l’arrivée sur le parvis… le voyage fut assez court… Même pas le temps d’échanger quelques mots. Mais cela était sans doute mieux ainsi. Les gens savent ce que l’on pense d’eux après tout… Pas besoin de leur faire un dessein. Et s’ils ne le savent pas… c’est soit qu’ils sont trop niais, soit qu’ils ne veulent pas le savoir.

La Cathédrale… Salutations aux personnes qu’il reconnaissait… de la famille, des amis, des anciens compagnon de travail… Puis Lexhor fit bouger tout ce monde.

Sur le banc des témoins, comme a un mauvais procès… Sebbe s’était pourtant juré depuis la disparition de Mane de… bref… Voilà le Pair en place, habillé comme a l’accoutumé pour ce genre d’occasion, espérant que Carotte était bien soignée.

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Manulechti
Manulechti de Ryssel arrivé à Paris la veille pour ne pas se présenté harassé lors du jour "J", était bien présent mais légèrement en retard comme de l'accoutumé.
Il se faufile dans les ruelles de la capitale en direction des cloches qui sonnèrent pour l'occasion en la Cathédrale de Nostre Dame.
Arrivé enfin devant le parvis, il balaya du regard les personnes déjà présentes pour trouver une figure familière.
Son épouse lui manquait, elle aurait pu se trouver à ses cotés surtout que son nouveau bureau était ici même à Paris. Toutefois elle avait du rester loin de lui, en Champagne pour assurer la mission qui lui était confiée, Prévôt, aide à la tutelle.
Manu aperçu enfin quelques Orléanais tels que Sebbe, Aurae, Ju, Eli. Il se dirigea donc vers eux monté de son costume emmené pour l'occasion.



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