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[RP] Mariage du Duc d'Orléans et du Grand Veneur de France

Naluria
Voilà voilà voilà... C'était à elle de jouer maintenant. La jeune religieuse serra les mains de la future mariée entre ses mains avant de l'accompagner devant la grande porte. Palpitation légère du coeur, brève inquiétude, peur de faire le premier pas et d'entrer seule dans la Basilique.

La plupart des invités étaient déjà entrés et d'autres entreraient surement après encore.

Naluria regarda la nef, sombre, colorée par les seuls vitraux qui éclairait la majestueuse Notre-Dame et retomba dans ses souvenirs... Elle aurait tant voulu avoir un père pour l'accompagner, un homme pour représenter cette autorité parentale qu'elle avait perdue depuis bien longtemps, comme pour appuyer le fait qu'elle s'était enfin assagit.

Elle soupira, monta les quelques marches et entra finalement dans la bâtisse en fermant les yeux, les points serrés et le coeur bien décidé !

Les chuchotis laissèrent la place à une douce musique. Naluria ouvrit lentement les yeux le temps de s'habituer à l'obscurité.

Notre-Dame rayonnait certes de l'extérieur, mais de l'intérieur, l'on comprenait aisément le nombre important de chandelles. Et encore, sous l'orgue, cela n'était pas encore suffisant.

Naluria posa ses mains devant elle, les joignant et serrant un peu la soie ocre entre ses doigts. Tentant de calmer son appréhension en triturant sa robe, elle sourit de plus en plus au fur et à mesure qu'elle faisait son ascension vers le choeur.




Avançant dans sa robe de soie pourpre, elle aimait le jeu de couleur qui se diffusait sur cet apparat avec les rayons du soleil qui traversaient les vitraux. Véritable palette de pigments ambulant, mélangeant les couleurs pour en former d'autres. Une complexité de couleur pour une femme multiple.

Naluria se sentait de plus en plus détendue.

Non loin d'elle maintenant, il était là, l'attendant, la regardant et lui souriant.

Lexhor patientait sagement.... Rien que pour en profiter un peu plus elle aurait bien ralenti son pas ; mais elle voyait déjà ceux qui ne croyaient plus dans le fait qu'elle se marierait un jour la pousser jusqu'à son futur époux. Son sourire se fit donc plus grand en le regardant amoureusement.

Quelques pas encore, et le mariage commencerait.

C'est fou comme ca se fait attendre une femme. Et pour une fois Nalu !

Elle accéléra le pas, marcher sur le rythme de la musique douce ne convenant guère à son style de marche plutôt rapide.

Sur les derniers pas elle se permit une petite foulée pour rejoindre Lexhor et glisser sa main dans la sienne.

Cela fait, elle sourit au Grand Aumonier de France.


On peut commencer Monseigneur.
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Lexhor

Il y était. Dans cette belle cathédrale. Toute parée des plus beaux atours possible. Il y en avait du monde. Invités ou enfants de choeurs. La Dame était fleurie à merveilles et divinement décorée. Ce fut fait avec beaucoup de goût. Lexhor était heureux et ne regrettait pas le choix de Nôtre-Dame pour son mariage.

Le Grand Aumônier de France vint l'accueillir et le rassurer par sa sérénité. Quelques mots échangés rapidement car il était temps de débuter la cérémonie.
Lexhor se tenait près de l'autel, avec ses 4 témoins. Sebbe, Bourguignon, Alexandre et Marc. Chacun était un symbole fort pour Lexhor. Ils lui étaient chers, c'est certain, mais à eux tous ils résumaient sa vie. Il regretta que Nano, son premier vassal ne soit pas là, pour compléter le tableau.

Il se retourna vers la porte, attendant fébrilement pour la première fois l'entrée de Naluria. Soudainement il se sentait petit, tout petit...

Et soudain, elle apparue dans l'encadrure de la porte dans sa belle robe. Lexhor eut un sourire amusé. Ils étaient assortis! Sans même se concerter, leur choix s'était porté sur les même couleurs. Une signe, à n'en point douter.
Elle s'approcha rapidement, en total contre-temps avec la musique. Ça promettait pour le bal...Il disait déjà adieu à ses pieds.

Elle parvint finalement à lui, glissant sa main dans la sienne. Lexhor lui sourit amoureusement.
Se tenant là devant l'autel, il fut prit d'une étrange pensée.Sa vision se troubla légèrement et l'espace de quelques dizaines de secondes il cru voir la Princesse de France en mariée devant lui. Il était repartit dans ses pensées, ses souvenirs.
Ha mais oui!! C'était vrai. Cet épisode bien plus récent de sa vie avait fait de nombreux remous. Il aurait pu être prince, la faute à une omelette aux champignons douteux, si le Roy enclin à la taquinerie envers sa brue avait accepté sa folle demande. Personne ne saurait vraiment si l'omelette aux champignons incriminée existait vraiment...
Lexhor d'Amahir, Prince de France. Lui qui aime les trucs classes, il aurait été servit.

Mais la princesse avait un appétit fou pour la chaire fraîche. Et partager, pour lui, gné pas potib...Et de toute façon, ils avaient des visions bien différentes de l'amour.
Il secoua la tête comme pour chasser cette pensée et plongea ses yeux dans ceux de Naluria.
Il l'aimait, c'était certain, et ferait tout désormais à ses côtés.

Tous deux se tournait vers le Grand Aumônier...

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Zelenka
Enfin Paris à l'horizon, que ce voyage avait été long, interminable même et surtout très pénible. Chevaucher dans cette état a été un vrai tour de force, à plusieurs reprises Zelenka s'était posé la question si elle allait y arriver, et la réponse est oui, la preuve. Elle posa pied à terre devant une taverne non loin de la cathédrale, il lui fallait se désaltérer et surtout se changer! Elle n'allait tout de même pas se présenter au duc et à sa promise dans cette tenue toute crottée et puis se passer sous l'eau ne sera pas non plus du luxe. De plus elle savait bien qu'elle allait sûrement pouvoir revoir son fiancé. Un bon moment après son arrivée Zel ressortit de la gargote beaucoup plus présentable.



Elle pressa le pas pour rejoindre l'endroit et ne pas rater le début de la cérémonie. Elle pénétra sans bruit dans la cathédrale et se glissa derrière les invités déjà installés. Elle balaya du regard l 'endroit qui est splendide et reconnue quelques personnes. Il y a beaucoup de personnes qu'elle a croisé en Provence bien sûr mais aussi bon nombre qui lui sont inconnus.
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*atalante
Longue chevauchée depuis le BA, mais belle chevauchée, avec des gens que j'aime et j'admire, mon parrain, ma marraine et ma protégée........
Nous voilà à la capitale, que de monde et de maison, ça grouille de partout, je doit faire place pour que le carrosse puisse passer sans encombre, un coup de pied ici et là pour éloigner les marauds essayant de profiter de la confusion.
Enfi, on arrive au coeur de la ville, quelle chapelle mes amis, c'est autre chose que celle de saint nectaire, ça va être plein de monde.
Le convoi s'arrête, je saute de cheval pour venir ouvrir le carrosse, ils descendent se dirigent vers la cathédrale, moi, avant d'y aller, faut que je m'occupe des chevaux, les confier aux palefreniers, que le cocher range son carrosse... Mais quelle bande de mal luné ces palefreniers de la capitale, pire que le gros Planchet, les coup de bâton qui se perde, alors là, eux, avant que je leur glisse la pièce, ils peuvent se coucher tôt.

Finalement, les chevaux au soins des palefreniers sous la coupe du cocher qui surveille tout ça, je peu rejoindre mon Chevalier.
Je traverse la place, des misérable demande à manger, zut, j'ai rien sur moi, j'ai pas pris ma musette, zut de zut, vu le monde qui afflue dans l'église, ça risque d'être long et j'ai rien à manger sous la main....

J'entre, ouah, c'est beaux, majestueux, elle est belle l'église du Roy.....bon, je rejoins Silec, mais qui je vois là bas, c'est Sunburn, heu, non, faut pas que je l'appelle, sinon, le Duc ma me reprendre et puis, il y a la jeune Anne Catherine, il lui faut un bon exemple, les souvenirs de la duchesse me revienne, le maintient...........................oups............


Dit parrain, ça va être long?
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Timonstre
Timonstre avait pris une place d'ou elle pourrait voir tout ceux qui arriverait... elle était restée silencieuse tant tout à coup... son neveu arriva... elle lui accorda un sourire... il escortait le futur époux... il était vraiment bien mis... Il faisait bien honneur à la famille mais en même temps... il faisait honneur à Son Duc...

Elle était sagement assise attendant quand elle vu la Chambellan d'Orléans passer... elle lui accorda un sourire... beaucoup de gens était présent et beaucoup de membre de la noblesse... elle se sentait vraiment toute petite tout d'un coup... mais elle resta sans bouger... elle venait pour le mariage...

Elle était là assise légèrement nerveuse... mais bien heureuse de pouvoir être présente pour ce grand événement...

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Naluria
Bon bon bon elle était impatiente et regardait bien le Grand Aumonier de France comme pour lui dire "allez allez allez, c'est le moment, je l'attends depuis longtemps ce merveilleux jour et ce merveilleux époux, donc maintenant, on y va".

Navigius, par son silence et sa solennité, avait finalement capté l'attention de tout le monde mais il faisait de Naluria une enfant dissipée. Tellement la tête dans les nuages qu'elle n'avait pas vraiment prêté attention à ce qui l'entourait. En fait, c'est en regardant ses pieds puis en longeant le beau collant bien moulant de Lexhor qu'elle s'en aperçu. Elle remonta encore puis prit quelques secondes pour bien voir la mise de son fiancé. Et là elle s'aperçu qu'il était quand même fichetrement beau son futur époux. En plus tout deux faisaient vraiment la paire dans tout les sens du terme désormais.

Un regard à droite, un regard à gauche, pas d'oeillades de femmes, c'est bon.

Fallait l'avouer quand même. Si elle n'était pas sur le point de l'épouser elle aurait sans nul doute tenté de l'approcher ce si bel homme. Mais bon c'était le sien donc pas touche. Elle en était même étonner de se voir si mielleuse devant autre chose qu'une armure. Sans aucun doute c'est Lexhor qui faisait cet effet.

Remarquant qu'elle avait surement pris beaucoup de temps pour reluq'admirer son époux elle releva les yeux et aperçu quatre têtes derrière son époux. Elle se pencha sur le côté pour mieux voir et oui, ils semblaient bien tous à LA place du témoin.

Ainsi Sa Grâce Lexhor d'Amahir, Baron d'Auneau, Saigneur de Saint-Denis-les-Ponts et Duc d'Orléans avait choisit quatre témoins. Comment pouvait-il en être autrement.

Naluria sourit, Lexhor était au moins.... deux, trois, quatre fernaux. C'était un homme rempli de surprise et de bêtises et ca ca lui plaisait. Même sa déclaration avait été.... suprenante. "C'est toi que j'aime papate". Ah bah pour le coup fallait pas être trop à cheval avec les principes, mais au moins ca avait le mérite d'être bien gravé dans sa mémoire tant elle avait été surprise que l'amour qu'elle lui portait soit réciproque, qu'elle soit appellée patate et par la formulation en elle même.

Naluria croisa le regard d'Alexandre qui devait bien se demandait pourquoi elle le fixait puis elle se retourna vivement vers la foule faisant signe à Marty d'accourir près d'elle. Oui, elle n'allait pas le chercher sinon Lexhor se serait demandé si elle avait décidé de l'abandonner là ou pas.

Elle fit signe à Sun aussi, puis à Keridil et à Kali de s'approcher. En gros le peu de personne qui serait assez fou pour suivre sa folie.

Namého, y a pas de raison que Lexhor ai sa délégation et pas elle. Surtout que huit signatures de témoins ca encombre pas du tout les registres. Mais au moins pas de soucis sur les sentiments qu'ils se portaient l'un l'autre, y avait du monde pour en attester.

Puis, ayant l'impression que des visages sévères étaient braqués sur elle, elle rentra dans les rangs du sérieux en regardant l'officiant avec un air désolé.

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Chadada
Chadada récupéra le baluchon tendu par son épouse, puis se mit en quête d'un endroit discret pour se changer en vitesse. Sa douce avait raison, le Duc arrivait...
Il avait beau jeté son regard à droite et à gauche, impossible de trouver le recoin salvateur. Finalement ses yeux tombèrent sur son sauveur.


Nestor !
poussa-t-il dans un soupir de soulagement. Mon bon Nestor tu me sauves une nouvelle fois la face.

Le Valet du Domaine d'Andéol avait dû accompagné Elisel et venait de dégoter à Chadada une voiture où il pourrait se changer sans exposer trop ses attributs.
Il sauta dedans et tenta tant bien que mal de se dévêtir puis se revêtir dans cet endroit bien exigu. Les vêtements taillés par sa douce semblaient ravissants et le Baron mit donc pieds à terre sereinement, ajusta sa toque avant de filer rejoindre son épouse.

Une nouvelle tape sur l'épaule à cette dernière puis une pause à peine exagérée.


Alors ?


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Dadoun


Dadoun arriva en courant il était en retard.
La tempete avait tellement couché d'arbres que les routes étaient devenues peu praticables.
Il arriva et regarda autour de lui, il se fit discret pour ne point troubler la cérémonie.
Franceska
[Dans le Bourbonnais- Auvergnat…]

Un pigeon…une invitation…A plusieurs reprise elle en avait fait lecture, pensant , dans un premier temps, à une erreur commise. Des sollicitations, certes, elle en avait déjà reçues, la conviant à quelques cérémonies, unissant quelques uns de ses amis, mais cette fois, elle venait de recevoir cette dernière avec étonnement.
Face à elle, une invitation pour assister aux épousailles du Duc d’Orléans et de Dame Naluria qui venait de lui être envoyée, écrite de la main de ce messire que jadis elle avait rencontré, lors d’une soirée. Kéridil… Franceska ne l’avait pas oublié.


Devait-elle accepter ou bien alors décliner l’invitation ?
Longue avait été la réflexion avant qu’elle ne daigne prendre une décision. Il lui fallut avant ça s’assurer qu’elle aurait de quoi s'habiller. La rousse avait alors sortit le plus bel et le plus riche habit dont elle disposait, une robe qu’elle tenait bien gardée et qui lui avait été offerte par sa défunte mère il y a de cela quelques années. Elle lui avait appartenu et avait rarement eu l’occasion de la passer. La tenant face à elle, elle était alors venue la placer tout contre elle pour avoir un petit aperçu du rendu final. Elle lui irait parfaitement.


Ainsi, elle avait attrapé une malle dans laquelle elle avait déposer sa robe, les quelques accessoires qui serviraient à la coiffer et une petite fiole de cette eau parfumée qu’elle même produisait et dont elle seule avait le secret de fabrication. Malle fermée, elle avait fait avancer devant chez elle une escorte qui la conduirait jusqu’au lieu où se déroulerait la cérémonie… la capitale du Royaume de France… Paris.


[La capitale….]


Difficile et long avait été le voyage, et nombreux avaient été les arrêts effectués, changeant tour à tour d’escorte. Elle qui n’avait été prévenue que tardivement de la dite cérémonie, en était certaine à présent, elle n’arriverait jamais à temps. Paris… elle y était enfin. Heureusement, au cours des nombreux arrêts, elle s’était du mieux qu’elle l’avait pu préparée enfilant discrètement sa robe, scrutant les moindres geste du cochet qui conduisait la carriole. Il avait bien essayé de se retourner le bougre, mais fort heureusement pour lui il ne l’avait fait de crainte de se retrouver les yeux arrachés. Pour sûr cette fois, elle n’y serait jamais à l’heure, car au loin, on pouvait entendre les cloches des petites églises rurales annonçant la messe.

Les chevaux avaient quittés les petits sentiers et leurs fers claquaient désormais sur les pavés qui recouvraient les rues étroites de la ville. Se penchant légèrement, elle observait les alentours par la fenêtre. Le soleil s’était levé en plein bleu bien que l’air fusse encore frais. Tout paraissait calme maintenant. Tous devaient être regroupés près de la Cathédrale Nostre-Dame.

Le cocher venait de s’arrêter. Yeux relevés, elle découvrait l’immense architecture qui se dressait devant elle. Regardant face à elle, elle se demanda un bref instant ce qu’elle faisait là. La porte venait de s’ouvrir, un valet était venue l’accueillir et là, elle hésita.
Prenant une grande inspiration, inspirant ensuite doucement, elle passa la tête hors de la carriole, s’en suivi le reste et la voilà qui se tenait debout sur le parvis, tête relevée, yeux légèrement plissés, aveuglées par le bleu du ciel et les rayons du soleil. Elle était apparue vêtue d’une longue robe couleur émeraude, couleur qui lui allait parfaitement et qui faisait ressortir divinement la couleur de sa chevelure et de ses yeux. Ses long cheveux couleur de feu, avaient été relevés et attachés les mêlant à quelques bandelettes et ruban de soie.
Elle y était et ne pouvait désormais plus reculer. Elle allait devoir avancer. Elle scruta les environs et posa son regard sur les escalier qui lui restait à gravir avant d’entrer dans l’enceinte de la Cathédrale.

Saisissant de ses mains sa robe, elle replia machinalement ses doigts, froissant le tissu, s’avançant et la remonta légèrement afin de gravir les escalier qui la tenait encore séparée des convives.
Une, deux…trois… elle comptait les marches comme pour se calmer…
Discrètement elle entra, relâchant sa robe qu’elle tenait serrée entre ses doigts. Elle observait. L’endroit était empli de monde qu’elle ne connaissait pas. Elle regardait, se hissant sur la pointe des pieds, elle le cherchait, lui qui serait son cavalier, quand soudain, elle tourna la tête, ses yeux venant se poser sur ce visage. Il était là, placé sur l’un des bancs du fond. Rassurée de ne pas avoir à traverser toute l’assemblée, elle se faufila jusqu’à ses côtés, s’excusant de son arrivée tardive auprès des convives déjà installer et prenant soin de ne pas leur marcher sur les pieds.
Arrivant à la hauteur de Kéridil, elle prit place assise, lui adressant un léger sourire et le saluant d’un léger hochement de tête. Le regard fixe, droit devant, elle écoutait maintenant et regardait se qu’il se passait, ravie d’être enfin arrivée et ce sans s’être fait remarquée.


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Elisel
Ah oui, ça elle n'avait pas prévu... Elisel avait bien pensé aux vêtements, mais pas à l'endroit où se changer, et derrière une colonne allait être délicat.
Heureusement, une solution fut trouvée, et elle patienta en regardant le Duc qui avançait dans l'allée, et venait prendre place devant l'autel.
Soit le Duc fut très long à venir, soit son époux fut très rapide à se changer, toujours est il qu'il le suivit de peu, habillé correctement cette fois-ci, et prit une pose à peu près aussi...

Elle sourit en lui prenant la main pour l'inviter à s'installer auprès d'elle, les yeux pétillants.


Tu es magnifique. J'ai de la chance que tu te plies à mes goûts avec autant de grâce...

Un nouveau sourire puis elle se tut, écoutant la musique qui annonçait la mariée, et regardant, comme toute l'assemblée, Naluria impatiente qui s'avançait pour rejoindre son futur époux.
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Navigius


Le prélat italien avait observé la mariée descendre l'allée, majestueuse dans une tenue qui ferait l'envie des princes et princesse de l'Europe. De son humble avis, il s'agissait d'une des meilleures descentes d'allées qu'il ait vu depuis longtemps, lui, fin connaisseur des mariages. Il s'arracha rapidement à sa turpitude avant de débuter la cérémonie. D'un simple geste, il indiqua au chef de choeur de cesser la musique, qui s'éteignit dans la finale d'un soliste. Tous le regardaient, personne n'osait piper mot en tel moment. Il se tourna vers l'assemblée, et prononça l'ouverture.

- Fratelli e Sorelle! Frères et Soeurs, Puissants du Royaume terrestre de France ou simples paysans! Nous voici réunis aujourd'hui, en la demeure du Très-Haut, afin de célébrer l'amour. L'amour qui nous est offert sans réserve par Dieu et que nous lui rendons comme peuple docile et aimant devant son Créateur, mais plus encore, l'amour unissant deux enfants de la Création. Nous sommes donc réunis pour unir par les liens sacrés et inviolables du mariage, deux personnes d'une qualité exceptionnelle, qui nous font grâce et honneur jour après jour de l'exemplarité de leur amour. Bienvenue, à cette cérémonie matrimoniale dont le dessein n'est nul autre que d'unir la Grande Veneuse de France, Dame Naluria Marthun Vaast et Sa Grasce le Duc d'Orléans, Messire Lexhor d'Amahir.

L'on indiqua aux deux époux de s'agenouiller sur les deux prie-dieu qui avaient été disposés à leur intention. L'exercice s'annonçait pénible pour les pauvre genoux, les vétustes meubles ayant cruellement, au fil des ans, perdu leur capitonage. Le prélat, lui, en était inconscient, car tous savaient que le haut-clergé avait toujours les meilleures sièges, bien rembourés.

- Votre Grasce Lexhor, Dame Naluria, veuillez vous agenouiller afin de montrer votre humilité devant Dieu. Comme des milliers de dévôts fidèles avant vous, et des milliers de dévôts fidèles après vous, vous vous apprêtez à prendre l'engagement de toute une vie. Puisqu'il s'agit d'un jour de renouveau pour vous, il serait impensable que vous entriez dans cet union sacré et bénit par Dieu, sans avoir purgé vos âmes des tourments du passé. Ainsi donc, répétez après nous, cette confesser matrimoniale.


- Je confesses à Dieu, tout mes péchés non dévoilés, qui oppriment mon coeur et meurtrient mon esprit, afin qu'il soit témoin de mon désir d'être homme nouveau, appuyé dans la vertu par l'amour de Dieu et de mon époux, J'exprime mon regret et ma contrition face à mes fautes, mon repentir étant sincère, juste et bon.

Il attendit que les mariés s'exécutent...

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Zalina
Elle avait dit qu’elle ferait tout son possible pour se rendre à la cérémonie, si si, elle l’avait dit.
Elle avait également décidée de ne pas être trop en retard.
Mais voilà, les dossiers de transfère au nouveau Grand Ecuyer de France prenaient un peu plus de temps que prévu. A moins que ce soit son coté perfectionniste qui en fasse de nouveau un peu trop. Et que le temps passe vite quand on est plongé dans des dossiers par dessus la tête !
C’est encore un garde qui vient la sortir de son bureau, seul moyen que la jeune Peste avait trouvé pour s’extirper de temps à autre de ces quatre murs et répondre à des invitations. Invitation à un mariage cette fois ci. Un de ceux pour lesquels il faut enfiler une robe, corvée ultime pour la gamine. Ces quelques mois sur Paris n’y avaient malheureusement rien changés : elle détestait porter les accoutrements féminins depuis son enfance, et çà ne s’arrangeait pas avec l’âge. C’était si serré, si inconfortable, si peu pratique, si… pas elle en somme.

Longs soupires et grognements accompagnèrent donc encore l’enfilage de l’instrument de torture azur. C’est tout de même le Duc d’Orléans et le Grand Veneur de France, alors on fait un effort… mais elle n’avait pas encore finit de s’habiller qu’elle trépignait déjà de pouvoir reprendre braies et chemise. Un ruban assorti pour maintenir ses cheveux de jais en queue de cheval et direction la cérémonie au pas de course.
Bien sûr, elle arriva à la Cathédrale une fois le chant commencé les invités déjà quasiment tous entrés et les mariés en place pour la cérémonie. Ba oui, une Zaza en robe, c’est déjà exceptionnel, mais une Zaza en robe et à l’heure, il ne faut pas trop en demander non plus.

L’ancienne GEF en profita pour se glisser discrètement se faufiler au fond de l’édifice, en jetant un coup d’œil aux membres de la sécurité au passage. C’était pour le Duc ou le Grand Veneur tout ce dispositif ? Quoi qu’avec tout le gratin présent, mieux valait ne pas lésiner sur la sécurité.
Elle serait des plus invisibles. Elle avait donné sa parole de venir, elle n’avait jamais parlé de faire remarquer sa présence. Cela ne l’empêcha pas de parcourir les têtes présentes, ce qui lui confirma qu’une bonne partie du gratin du Royaume avait fait le déplacement.
.alexandre.
Mon dieu que de monde dans cette Cathédrale... pourquoi diable avaient ils tous le désir de venir parader ici dans leurs plus beaux habits. Regardez moi cette parvenue... si ce n'est pas de la provocation de s'habiller comme cela dans un lieu de culte.

Tiens, le prêtre leur demande de confesser leurs péchés. Ce serait drole de le faire publiquement. Ca mettrait de l'ambiance, pour sur.

ET Alexandre sourit alors qu'il se replongeait dans ses pensées.
Keridil
Keridil qui attendait l'arrivée de la mariée vit entrer une superbe damoiselle, rousse, dans une robe tout aussi belle et qui mettait ses formes en valeurs, Keridil qui était plus près de la porte que de l'autel sentit une fragrance émaner au moindre de ses pas.
Elle s'assit auprès de lui et à son sourire, il reconnut Franceska.
Il l'avait invitée à être sa cavalière, ce parce qu'il n'avait pu oublier cette soirée en taverne où il avait rencontré cette charmante Auvergnate, il était alors en voyage avec la mariée.
Il lui fit un sourire radieux, heureux de la voir et la remercia discrètement d'être venue.
Il allait entamer une discrète conversation pour la mettre à l'aise ; en effet la pauvre ne devait pas connaître grand monde, bien que lui non plus.
Soudain, la musique se fit autre et Naluria se fit voir, elle avait le plus bel apparat qui soit, Keridil lui sourit quand il s'aperçut qu'elle lui faisait signe de s'approcher ainsi qu'à deux autres personnes, dont Sun, sa marraine qu'il avait rencontrée une fois à Montpensier.
Gêné, Keridil se leva, s'excusa d'un regard à Franceska et lui promit de ne pas trahir son devoir de cavalier par la suite.
Il s'approcha de l'autel où se trouvait déjà son amie.
Elle ne va pas oser prendre des témoins de dernière minute tout de même...Certes le Duc n'en semblait pas dépourvu, mais sans prévenir...
Le jeune homme avança fébrilement, souriant bêtement à tous ceux dont il connaissait le visage, et il vit même Dame Zalina qu'il avait rencontrée quelques jours plus tôt pour des affaires de paperasses.
Enfin...Keridil n'était pas le marié, il n'y avait pas de quoi être si ému.

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Alix.de.vaisneau
[Clap clip clap Quand le ciel se voile..]

Ô Ciel cotonneux , caressé par la bise hivernale qui vint frôler la peau diaphane de la jeune vicomtesse. Un voile orangé vient peindre la surface du paysage qui illumina les émeraudes de la Fronsac , elle fixait au loin la contrée que sa tendre mère et elle-même devront parcourir afin de se rendre en la Capitale. Depuis sa sortie du couvent , l’adolescente ne cessait d’occuper le coche afin de se rendre ici et là , sur les routes du royaume . Plus précisément au sein de Paris où elle aimait à se rendre en compagnies agréables afin de parcourir les boutiques diverses qui firent briller les mirettes d’Alix. D’ailleurs pourrait elle profiter un court instant d’une journée? Bah quoi une journée c’est du rapide quand on compte la promenade en coche , la recherche de LA boutique , le choix des tissus , les essayages…misère c’est en n’en plus finir.
Les doigts effilés de Boucle d’Or vinrent caresser le bois craquelé , cherchant dès lors à s’évader dans ses songes. Il faut dire qu’elle aimait à rêvasser bien qu’elle eut quelques responsabilités sur ses frêles épaules. Dans quelques temps , Alix ferait face à son Destin qui fût choisi pour elle , l’adolescente touchera du bout des doigts son avenir. Drôle de sensation que voilà , ni une ni deux la douce voix de la vicomtesse fit appeler ses dames afin de se préparer. Il ne fallait point être en retard au mariage du Duc , sans quoi elle serait capable de devenir la risée de Nostre Dame en moins qu’un quart de seconde, si si je vous assure , elle peut y arriver.
Missive scellée.
Voilà quelques temps, sa mère eût reçue une invitation en tant que noble Dame Orléanaise , il était normal pour elle que d’accompagner son modèle dans des festivités comme celle-ci , et puis après tout Alix serait bientôt une habitante de ce Duché pour diverses raisons. Son Destin se trouverait en cette cathédrale , non pas qu’elle était ravie de le rencontrer. Ô non .. loin de là cette idée , néanmoins la Fronsac se devait d’être présentable aux côtés de sa mère et de son parrain qui , à n’en point douter se trouverait là également.

Perles par ci , fourrure par-là .. Telle une poupée Alix se laissait choyer par ces dames qui tentaient tant bien que mal à la rendre plus joliette qu’à son habitude. La peau laiteuse de son minois contrastait indéniablement avec l’émeraude de ses yeux à croire que les fées s’étaient penchées sur son berceau . Les fées n’existent point? Diantre on lui aurait menti ? Scrogneugneu !
La damoiselle poussa un hoquet de surprise lorsque sa « torture » ;plus connue sous le nom de corset; fut serrée à son maximum. La cotte de soie noire vint épouser les courbes généreuses de l’adolescente avant d’être recouverte d’une grande robe de velours vert aux imprimés gracieux. Une des servantes vint emprisonner la taille de la Fronsac d’une fine ceinture noire cousues de fil d’or afin de souligner la cambrure de la jeune De Vaisneau. La voilà fin prête pour se rendre en la Capitale.


[Quand voyage rime avec ennui]

Les secondes passaient.
Les minutes passaient.. Les heures passaient !!!
La Vicomtesse poussaient de petits soupirs ici et là histoire de combler un brin ce silence pesant qui voguait dans le coche. Il était loin le temps où elle questionnait sans cesse sa mère sur le lieu de leur arrivée. Était-elle malade? Fichtre une saignée.. Il lui faut une saignée sans quoi Alix ne serait plus.. Alix. Ses iris vinrent se poser sur son Modèle , Adela, elle qui semblait si sereine lors de ce voyage et pourtant Aristote seul pouvait connaître les pensées de la mère. Le voyage se passa ainsi sans grandes discussions , sans grande joie. Il faut dire qu’Alix était craintive qu’en à la tournure des événements à son égard. Bien entendu elle ne serait point seule à la cathédrale puisque la damoiselle avait eu la chance de faire diverses rencontres depuis sa sortie du couvent , peut-être même s’amuserait elle à ce mariage? Mystère et boule de gomme.


[Il est venu le temps des cathédrales..]

Huuu cocooooo !
Telles furent les paroles qui éveillèrent la jeune Fronsac , l’ennui l’avait rongé au point de l’endormir dans les derniers temps du voyage. Un faible sourire vint étirer la commissure de ses lèvres lorsqu’elle chipa un petit miroir du fond d’un sac afin de remettre un peu d’ordre à sa coiffe et à son minois angélique. Le cocher fît ralentir les bestiaux , la cadence était moins rapide et moins secouée ..enfin. Il était temps de descendre de cette voiture qui l’emprisonnait depuis belles lurettes , un peu d’air.. Dans nos vies, pour moi c’est juste une question de survie.
Ses mains gantées agrippèrent l’étoffe verdoyante alors que son peton vint se poser sur la marche qui fut mise en place afin de permettre à la mère et sa fille de descendre sans souci du coche. Car s’il y avait bien une chose qu’ Alix appréhendait.. C’était de se prendre les petons dans ses jupons avant de s’affaler de tout son long sur le parvis de Nostre-Dame. Du haut de ses un mètre cinquante cinq , la jeune De Vaisneau admira le monument qui se trouvait face à elle , il y avait de cela quelques temps qu’elle n’était point venu icelieu , depuis son baptême plus exactement. Quelques souvenirs fusèrent en son esprit alors que le petit groupe s’avança au cœur de la cathédrale. Les mirettes de Boucle d’Or se mirent en mode recherche , balayant l’assemblée qui se trouvait déjà dans les rangées du Saint Monument.

Sourire.
La petite main d’Alix vint se lever à hauteur de son corset afin de saluer au loin Aurae et les autres Orléanais qu’elle eut la chance de connaître. Certes ce n’était point là une manière convenable de saluer un groupe de personnes mais à ce moment là , la vicomtesse n’en avait que faire. Par toute les saintes du royaume , devait-elle s’empêcher de respirer pour le savoir vivre noble? Oui? Sûr? Ah mince..
La Fronsac s’avança lentement auprès de sa mère alors que ses émeraudes admirait la décoration du lieu , et.. les hommes? Que nenni , enfin la jeune femme cherchait surtout à répondre aux diverses questions qui trottinaient en son esprit. Son Destin était-ce lui? Ou encore lui? Ses mirettes cherchaient discrètement quel sera celui qui lui sera présenté, car en n’en point douter, il était là.

Le brouhaha résonnait à n’en plus finir dans ce lieu jusqu’au moment où la cérémonie commença.
Alix s’installa auprès de sa mère sans piper mot , suivant attentivement la cérémonie comme il se devait, c’est-à-dire avec respect et silence. Peut être qu’une Damoiselle viendrait à crier pour s’opposer au mariage? Ce qui provoquerait sans nul doute une animation certaine.

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