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[RP] Mariage du Duc d'Orléans et du Grand Veneur de France

Sebbe
Ploum ploum ploum... que le temps était long...

Il faut croire qu'en ces lieux le temps s’arrêtait pour disparaître a jamais. Cette impression datait de... et c'est pour cela que Sebbe avait quitté les ordres, entre autre. La mariée regarda les témoins... surtout Alexandre.

Rien n'échappait au vieux duc... et il se doutait bien la raison de ce regard, mais bon, il en était ainsi.

Enfin la cérémonie commençait...

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Joshin


Bien sûr, à tant hésiter avant de prendre la route, elle était arrivée en retard. Elle se glissa discrètement dans le fond de la cathédrale, admirant au passage les somptueux vitraux et les reflets colorés qu'ils mettaient sur toutes choses.
Au début, elle avait pensé attendre le complet rétablissement de son époux pour venir, mais sa convalescence chez les moines, après une vilaine blessure qui avait fait craindre pour sa vie, s'était prolongée. Elle s'était décidée très vite, et avait emmené sa fille avec elle, cette enfant née dans un camp de croisés dans le lointain et froid pays de Genève. La route avait été certes très longue, depuis cette lointaine Provence où elle était depuis trop longtemps maintenant. L'invitation aux noces du Duc et de demoiselle Naluria était venue à point nommé, pour l'arracher à l'ennui dans lequel elle s'enlisait.
Elle avait vu arriver de bien belles dames, vêtues avec recherche, rivalisant d'élégance , et s'était félicitée de pouvoir rester en retrait. Sa mise était bien simple, car ses habits de fête étaient restés dans leur maison de l'Orléanais, et elle n'avait pas eu le loisir de s'y arrêter en route, pressée par le temps. Jamais elle n'avait eu l'occasion de voir rassemblés en un seul endroit tant de personnages importants, venus de tout le duché et de plus loin encore pour cette cérémonie qui resterait sans doute dans le souvenir de chacun. Elle regretta d'autant plus l''absence de son mari, mais la certitude qu'il ne tarderait pas à les rejoindre lui remit du baume au coeur.
La mariée resplendissait, dans sa belle robe. Joshin ne la connaissait que peu, elle l'avait tout d'abord croisée à Pourpre, alors qu'elle même venait d'y entrer, et la jeune femme timide et ignorante qu'elle était avait été impressionnée par l'assurance et les connaissances de demoiselle Naluria. Quelque temps après, elle l'avait retrouvée dans les couloir des Ambassades. Elle espéra qu'elle trouverait enfin le bonheur, un bonheur à hauteur de ses voeux.
Elle vit avec plaisir des visages connus, se promit d'aller dire un mot par la suite à son Excellence Elisel et à son mari, remarqua que de nombreux soldats s'étaient déplacés jusqu'à Paris pour féliciter leur duc et s'en réjouit.
Auprès d'elle, Anne commençait à s'agiter. La cérémonie menaçait d'être bien longue, et bien solennelle, sans doute aussi. Elle se perdit dans les souvenirs de son propre mariage, et l'absence de son mari se fit un peu plus douloureuse.
Ursus
Ursus attendait le début de la cérémonie aux cotés de sa douce épouse Isadam. On se sentait bien humbles dans cette cathédrale immense. Que d’efforts et de patience avait il fallu pour la construire ! Le Duc de Châteaurenard se serait bien promener en haut des tours pour admirer les rues Paris et les mystérieuses gargouilles qui gardaient l’édifice, mais ce n’était pas le moment.

Il regarda de tous cotés et reconnut de nombreux visages connus. Seuls quelques pas troublaient la paix qui régnait dans ce lieu saint. Ursus prit la main d’Isadam dans la sienne. Il se rappela le moment émouvant de son mariage dans l’église de Montargis. Son amour un peu plus fort chaque jour comblait sa vie…


Franceska
Sourire et regard échangé, Franceska était à présent un peu plus rassurée. Elle s’attendait maintenant à échanger quelques mots avant que la future Duchesse ne fasse son entrée, mais ils n’en eurent pas le temps. Avant même qu’il est pu prononcé le moindre son, tout s’était alors rapidement déroulé. La mariée arrivait, faisant son entrée, mettant fin à tout les chuchotements et les seuls bruits qui se faisaient entendre étaient ceux du ravissement.
Tous avaient la tête tournée vers la grand-porte, l’admirant dans cette somptueuse robe qu’était la sienne.
Le menton légèrement relevé, Frances regardait discrètement, et se trouvait émerveillée se prenant presque à rêver. Elle était belle et gracieuse et nombreuses étaient celles qui sans doute seraient envieuses.

A petit pas, elle s’était avancée, rejoignant près de l’autel sa Grâce le Duc d’Orléans , déjà présent. La cérémonie venait de débuter et Frances n’avait eu de cesse de la suivre du regard, d’écouter les premiers mots de l’Archevêque.
Soudain, quelques signes, en leur direction. Se tournant vers Kéridil, elle comprit. Il la regardait, désolé de devoir déjà l’abandonner, mais comprenant la situation, elle l’avait excusé, esquissant un sourire suivi d’un léger signe de tête.
Il l’a retrouverait tout de suite après, elle n’avait donc nul besoin de se sentir inquiétée.
Ainsi elle l’avait suivi du regard, le voyant s’éloigner, s’approchant de l’autel. La cérémonie allait pouvoir se poursuivre…
Lexhor
Le moment était solennel. Plus le moment de rigoler ou de faire le fier. Il aurait bien le temps de se rattraper plus tard...

Quand le Grand Aumônier de France vous fait l'honneur de célébrer votre mariage à Nôtre-Dame, on l'écoute et on ne fait pas le malin. Et on serre les fesses aussi. Un léger désagrément comme une fuite de gaz en plein mariage à la Cathédrale de Paris et votre réputation est ruinée ad vitam.

Il s'agenouille alors, esquissant une légère grimace. C'est pas bien confortable...
Puis attrapant sa croix il répète les paroles de Navigius.


Je confesses à Dieu, tous mes péchés non dévoilés, qui oppriment mon coeur et meurtrissent mon esprit, afin qu'il soit témoin de mon désir d'être homme nouveau, appuyé dans la vertu par l'amour de Dieu et de mon épouse. J'exprime mon regret et ma contrition face à mes fautes, mon repentir étant sincère, juste et bon.

A la fin de la phrase le duc se signa à trois reprises. Puis il adressa un sourire à Naluria, elle aussi à genoux à ses côtés.
Ils y étaient, leur mariage était en train d'être scellé.

Il jeta un rapide coup d'oeil à l'assemblée. Il était heureux de voir tous ses amis présents pour l'occasion. Ils étaient tous différents, de rangs et de professions diverses, mais comptaient tous énormément pour Lexhor.

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Chris_lecendre
Comme d'habitude en ce genre d'occasion maximus était à la traine et incapable d'arriver en temps et en heure. Néanmoins il avait tenu à faire la route séparant Paris de sa Bourgogne pour partager le bonheur de Naluria et lexhor. Même s'il était parti à la dernière minute comme à son habitude...
Il entra discrètement dans la cathédrale et étant passé par le mariage lui aussi se rendit compte que la cérémonie n'était point trop avancée encore. Il s'installa sur le premier banc disponible car de nombreuses personnes étaient déjà arrivées bien sûr et comme à chaque fois il se retrouvait au fond à ne rien voir. Regard lointoin vers les futurs mariés puis attente comme les autres invités de la suite de la cérémonie religieuse.
.alexandre.
Alexandre bien trop plongé dans ses pensées, n'avait rien remarqué de l'attention que lui portait la promise de son vassal. Bien que présent physiquement, ses esprits étaient entièrement consacré aux plans de la nouvelle capitale d'Orléans.

Un moment, il croisa tout de même le regarde de Naluria et il lui sourit, faisant un signe de tête approbateur.


Quelques instants plus tard, il appercus une autre promise d'un de ses vassaux, la jeune Alix était venue à Paris.
Naluria
- Fratelli e Sorelle!

La cérémonie commença par les belles paroles. Naluria aimait beaucoup de les langues autres que le français et c'était peut bien une des choses qu'elle regrettait, ne pas être née dans une famille noble pour avoir appris les langues. Elle comprenait bien l'anglais de par son père, mais était bien incapable d'entamer une phrase...

Frères et Soeurs, Puissants du Royaume terrestre de France ou simples paysans! Nous voici réunis aujourd'hui, en la demeure du Très-Haut, afin de célébrer l'amour. L'amour qui nous est offert sans réserve par Dieu et que nous lui rendons comme peuple docile et aimant devant son Créateur, mais plus encore, l'amour unissant deux enfants de la Création. Nous sommes donc réunis pour unir par les liens sacrés et inviolables du mariage, deux personnes d'une qualité exceptionnelle, qui nous font grâce et honneur jour après jour de l'exemplarité de leur amour. Bienvenue, à cette cérémonie matrimoniale dont le dessein n'est nul autre que d'unir la Grande Veneuse de France, Dame Naluria Marthun Vaast et Sa Grasce le Duc d'Orléans, Messire Lexhor d'Amahir.

C'était beau... euh... la Grande Veneuse ? Ah non c'est moins beau là.


*Mais on s'en fous des formalités ! C'est ton mariage, profite, ce n'est qu'une fois dans la vie !*

Naluria leva les yeux au ciel. Sa petite voix intérieure la ramenait toujours aux priorités du moment, et heureusement qu'elle était là...

Votre Grasce Lexhor, Dame Naluria, veuillez vous agenouiller afin de montrer votre humilité devant Dieu. Comme des milliers de dévôts fidèles avant vous, et des milliers de dévôts fidèles après vous, vous vous apprêtez à prendre l'engagement de toute une vie. Puisqu'il s'agit d'un jour de renouveau pour vous, il serait impensable que vous entriez dans cet union sacré et bénit par Dieu, sans avoir purgé vos âmes des tourments du passé. Ainsi donc, répétez après nous, cette confesser matrimoniale.

Le Grand Aumonier de France invita les époux à s'agenouiller sur le prie-dieu et Naluria s'exécuta. Le prie-dieu était un humble morceau de bois sculpté mais il était suffisant pour ne pas prendre le dessus sur la beauté des lieux et du moment.

Lexhor lâcha sa main, et pour la première fois Naluria se sentit comme abandonnée. Lexhor devait sans doute être la certitude, la stabilité qu'elle cherchait, et là, face au Très-Haut, elle en avait besoin plus que tout. Naluria joignit ses mains pour se rassurer et afin de prier plus intensément.

Elle savait que cet engagement le serait pour toute la vie. Sa fidélité était en faille, sa dévotion et son engagement de même. Lexhor était de même et cela avait sensiblement séduit la jeune femme. Un homme entier, dévoué pour son Duché, fidèle à ses convictions.

Ils devaient maintenant rendre leur âme plus pure pour s'accueillir l'un l'autre. Elle l'avait fait il y avait quelques jours, elle avait prié toute la nuit, mais là c'était différent. La prière serait plus pure encore que d'habitude. Le mensonge n'avait de place nul part, mais là, l'omission non plus. Lexhor savait tout de Naluria, dès le début de leur rencontre d'ailleurs, trouvant en cet homme l'attention, l'écoute, la confiance et le non jugement nécessaire à une nouvelle arrivante dans un Duché. Naluria avait d'ailleurs plein d'estime pour son futur époux. Aimer un homme c'est une chose, que la réciproque soit vrai en est une autre, mais qu'en plus celui-ci l'accepte avec un enfant et en ayant près de lui de bien meilleur parti était exceptionnel. C'était d'ailleurs le seul noble qui avait su la séduire par son naturel.

Laissant une larme couler le long de sa joue, pensant à l'acte plein et entier qu'ils étaient en train d'accomplir, Naluria récita la confession demandée.

Je confesses à Dieu, tous mes péchés non dévoilés, qui oppriment mon coeur et meurtrissent mon esprit, afin qu'il soit témoin de mon désir d'être femme nouvelle, appuyée dans la vertu par l'amour de Dieu et de mon époux.

J'exprime mon regret et ma contrition face à mes fautes, mon repentir étant sincère, juste et bon.


Elle l'aimait, elle en était certaine, même si elle avait appris à enfouir ses sentiments. Elle était comme un hérisson, pleine de piquant lorsque la crainte se fait sentir, mais toute moelleuse avec les personnes qui ne lui voulait aucun mal. Les sentiments, elle les apprenait peu à peu avec sa fille dont l'innocence était aussi pure que la couleur de cet enfant d'hiver.

Elle se signa en fermant les yeux, priant intérieurement avant de tourner son visage vers Lexhor par qui elle se sentait observée. Elle répondit à son sourire par un sourire amoureux, des yeux embués et les retrouvailles de leurs mains. Elle avait besoin de sa chaleur, même si ce ne fut que du bout des doigts.

Elle ferma de nouveau les yeux afin de faire tomber une larme et dirigea son regard vers le Grand Aumonier de France tandis que sa main caressait celle de son futur époux.

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Poupounet
[Bourgogne, le Duché pas le vin, quoi que ...]

Elle en avait marre de sa ville, marre des hypocrites, marre des ingrats, elle ne savait plus quoi faire pour oublier. L'évêque se devait de guider les gens mais elle avait besoin de voir autre chose, besoin de prendre du recul, besoin de regarder ailleurs.

Elle avait nommé son diacre, ses paroisses étaient toutes pourvues d'un clerc, elle pouvait donc s'absenter de sa ville un moment. Elle avait prévue de faire un tour du duché afin de promouvoir plusieurs choses, le barreau, l'Assemblée et surtout l'Eglise. Alors qu'elle préparait son voyage, cherchant un garde du corps, qu'elle avait trouvé en un ami très proche.

Sa duchesse vint la sauver, elle lui proposa de l'accompagner à un mariage. Quand Poup vit qui allait officier et où cela se passait, ni une ni deux elle l'accompagnerait. Sans compter que faire un voyage avec son amie serait bien agréable, loin de toute l'agitation du duché.


[Après moult péripéties, Arrivée dans la capitale]


Bien sûr, le petit convois était arrivé la veille de la cérémonie, il était hors de question d'arrivée après un tel voyage et de foncer dans une église alors qu'elles étaient couvertes de poussière.
Aussi Poup les conduisit dans une auberge qu'elle connaissait bien. Ses voyages à Paris pour des raisons religieuses ou judiciaires, lui avaient permis de sélectionner les bonnes adresses.
Après s'être débarbouillées, les femmes allèrent diner dans une très bonne maison. Quitte à être à Paris, autant en profiter.


[A Notre Dame]

Les cloches sonnèrent alors que la délégation ducale était en route. Les femmes escortées par la garde ducale marchaient vers le parvis, un peu difficile vu l'état de la duchesse. Poup en profita pour parler de leur projet, toujours discrète. Peu de temps passa avant qu'elle n'arrive devant la grande bâtisse. Poup les guida vers l'emplacement réservé à leur intention.

La cérémonie commença presque de suite, les mariés, le Grand Aumônier de France, l'évêque d'Orléans son collègue de Sens, les autres elle ne les connaissaient pas. Mais cette impression de sérénité qu'elle avait dans une église lui faisait beaucoup de bien. Non vraiment elle était heureuse de voir la foi propagé au sein d'un couple. Elle ferma les yeux et récita silencieusement la prière du pardon.
Jmorelle
Ju patientait calmement sur son coin de banc, entre Eli et François, écoutant tous les mouvements qu'il y avait autour d'eux. Quand des Oooooooooooooohhhhh et des Aaaaaaaaahhhhh de joie se firent entendre. Doucement, Ju se leva, se retourna. Et là... Etouffement d'un rire. Déjà parce que le médicastre le lui avait interdit. Quel pince-sans-rire celui-là alors. Mais bon rouvrir les sutures que lui avait faites Ursus, pas terrible. Etouffement aussi de voir le duc se pavaner comme à son habitude.

Et si les gens savaient qu'elle, elle l'avait vu, cet hypoco... épil.. non... euh... enfin celui qui fait que dormir quoi!! Ce narcoleptique, avec du persil dans les oreilles et de la mie de pain dans le nez... Ils étaient loin de leur première rencontre dans les tavernes blésoises. En tout cas, certes certes, il fallait l'admettre, il avait la classe le bougre. Kalo avait eu du mérite de l'habiller, lui qui ne tient pas en place plus de deux secondes...

Puis la mariée. Ah qu'elle était belle dans sa si jolie robe cousue en quatrième vitesse... Petit soupir... Trop bonne poire la Ju mais bon, quand elle voyait les étincelles dans les yeux de ses amies qui se mariaient, elle ne changerait ça pour rien au monde. Ah et donc elle avait fait sa fameuse coiffure... Original. Qu'est-ce que ça avait du prendre comme temps à faire! Enfin en tout cas, ils formaient un très joli couple.

Ju se rassit, ne voulant pas trop non plus se fatiguer. A côté d'elle, le drap qu'elles devraient tendre Eli et elle... Boarf... Elle trouverait bien une âme charitable pour l'aider dans cette lourde tâche...

En attendant, elle suivait la cérémonie. Essayant de garder son sérieux devant les bêtises des mariés... Ils s'étaient vraiment bien trouvés. Puis l'émotion qui la gagne, comme à chaque mariage... Tête penchée légèrement sur le côté, les yeux humides, un sourire qui en dit long... Léger soupir...

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Geronimo2751
Le fauconnier de sa majesté était tout guilleret et aller d'un pas léger sur le pavé. La chef se mariait ce jour ... à la bonne heure !!!
Sa femme au bras ils se rendaient à l'imposante cathédrale comme seul les roys savaient en faire construire coincé entre deux bras du fleuve, sur une ile "fluctuat nec mergitur".
Même la fétide odeur qui remontait des bords de Seine où croupissait immondices et déjections ne changeaient rien à son pas qui glissait sur la chaussé.
Sa joie était indescriptible, voir son amie heureuse le faisait sourire bêtement ...
Il avait compté cela faisait une bonne année et demie qu'il avait débarqué dans son office, que le temps passé vite ...

Chemin faisant il sifflotait un air qui faisait ...

La donna è mobile

Qual piuma al vento,
Muta d'accento - e di pensiero.
Sempre un amabile,
Leggiadro viso,
In pianto o in riso, - è menzognero.

È sempre misero

Chi a lei s'affida,
Chi le confida - mal cauto il core!
Pur mai non sentesi
Felice appieno
Chi su quel seno - non liba amore!


Cela parlait d'amour lui avait-on dit ... à vrai dire il ne parlait pas un traire mot d'italien.
Il maniait bien mieux le jambon ibérique que les pastas. Mais bon l'air entrait facilement dans la tête pour ne point en ressortir.Puis cela venait d'une auberge où ils faisaient régulièrement halte en venant sur la capitale ... peut être un jour ce serait un air célèbre qui sait !

Sur le parvis de l'immense cathédrale ils se faufilèrent entre les badauds et nécessiteux qui demandaient l'aumône.
La cathédrale était bien remplit déjà, il ne reconnu personne, une fois n'est pas coutume.
Pas une tête ne lui semblait familière c'était assez rare pour le souligner. Quoi qu'à la réflexion il reconnu des gens des chasses et des nouveaux ex participants aux chasses et même un ex connétable de france.

Il avait bien envie de fendre la foule pour lancer un "salut chef" sous le nez de la marié, mais déjà le représentant du très haut accaparait les futurs pour commencer la cérémonie.
Après un regard entendu avec sa femme, la ravissante Nynaève, ils se glissèrent sur un banc usé par les fonds de culotte en quête de rémission.

Il se rappelait aux bons souvenirs de leur mariage ... La plus petite des chapelles de la cathédrale faisaient 4 fois la leur !!!
Il y allait quoi ? 10 personnes dans la leur ... grand maximum.
Mais ils l'aimaient bien leur chapelle, une ex future avait promis de leur faire de beaux vitraux aussi ... bien plus beau que ceux de notre dame et toc !!
D'ailleurs en parlant d'elle il n'avait pas vu sa sous-fifre, bien qu'elle n'eut pas de talent reconnu pour le quatrième art.

Claquant un baiser dans le cou de sa femme il se re oncentra sur la cérémonie.

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Pour ma patate
Sorane
[Palais des Ducs de Bourgogne, quelques jours auparavant (le temps de faire le trajet tout en arrivant la veille !)]

De bon matin, Sorane s'étirait devant la fenêtre de sa chambre, profitant du soleil qui promettait d'illuminer la journée.
Sa tenue de la journée attendait, défroissée, étendue sur une méridienne. Ses deux dames de compagnie allaient venir l'aider à s'habiller, car sa fin de grossesse, ne lui facilitait pas ce genre d'exercice. Elle avait de plus en plus de mal à dissimuler son ventre bien rebondi, sous des vêtements amples et des capes.

On toqua à sa porte, elle invita à entrer... Mais au lieu de ses deux Dames de compagnie, ce fut son porte-parole, Della de Volvent, Dame de Railly qui fit son entrée et après un échange de salutation polie, s'expliqua en lui tendant un vélin : il s'agissait d'une invitation à un mariage.

A la lecture de l'invitation, Sorane comprit la précipitation de son porte-parole et son arrivée aussi matinale dans ses appartements.


"Della, vous pouvez confirmer notre venue. Je serais ravie d'avoir votre compagnie au cours de ce voyage, si le coeur vous en dit. Je vais également prier Monseigneur Aliénor de se joindre à nous. Nous devrons partir aujourd'hui encore, si nous voulons arriver à temps."

Elle appela aussitôt des domestiques et donna des ordres pour qu'on prépare ses bagages et l'attelage. Et qu'on fasse prévenir sa garde personnelle.

Quelques heures plus tard, ils étaient tous prêts à partir. Sorane s'installa sur la montagne de coussins... Faire un aussi long voyage alors qu'elle était si près du terme de sa grossesse, n'était pas très indiqué... Il se pourrait même que la délégation bourguignonne soit rejointe par un tout petit nouveau membre avant son retour.
Au moins, le voyage se ferait en bonne compagnie.



[A Paris, plusieurs jours plus tard, mais la veille du mariage]

Elle laissa son amie Aliénor organiser leur séjour, elle était très lasse à cause du voyage. Toutefois, elle espérait avoir le temps avant de rentrer en Bourgogne d'aller faire un peu le tour des artisans réputés de la capitale du Royaume de France.

[Le Jour J, à la Cathédrale]

Elle avait eu un peu de mal à se préparer, malgré l'aide d'une Dame de compagnie qui l'avait suivie.
Elle avait choisi une tenue somptueuse, multipliant les couches de vêtements suffisamment amples pour cacher son état de grossesse. Une cape de vermine blanche venait parfaire la tenue et dissimuler sa taille.

A leur entrée dans la Cathédrale, elle admira aussitôt l'architecture et elle était pas loin d'en oublier le motif de sa venue en ce slieux enchanteurs, malgré la foule qui se pressait déjà dans les rangées de bancs. Heureusement Aliénor la guida, elle suivit docilement, ce qui n'était guère dans ses habitudes pourtant... Mais tout dépendait du guide et du décor !
Navigius


Le prélat écoutait la confession des époux avec grand sérieux, soucieux de suivre le protocole à la lettre. Il ne lui paraissait pas nécessaire de faire procéder à l'énumération des fautes, puisqu'ultimement, le Très-Haut était le seul lecteur des âmes et de la véracité de la contrition. Il reprit donc, en descendant du choeur vers les deux époux, traçant symboliquement une croix sur leurs fronts et prononça les paroles rituelles :

- Par les pouvoirs qui nous sont conférés par notre Saincte-Mère l'Église, nous vous offrons l'absolution de vos péchés ici sur le monde terrestre créé par le Très-Haut. Que nul ne vous tienne grief des fautes qui ont meurtrient vos coeurs, mais demeurez assurés que votre saint devoir, pour le Salut de vos âmes et de votre progéniture à venir, est de tout mettre en oeuvre pour réparer ces éclats du passé afin de faire porter sur le futur le reflet de la vertu. Soyez absout dans le regard des hommes!

Il invita par le fait même les deux futurs époux à se relever pour un instant, alors qu'il reprit sa place dans le choeur, montant les quelques marches avec difficulté, lourdement appuyé sur sa canne. Il se retourna à nouveau vers l'assemblée, puis repris d'un ton serein et portant :

- Lexhor, Naluria. Enfants de Dieu, fils et fille de la France, vous portez en vous un courage qui fait la force de notre peuple. Aujourd'hui, vous placez sous le regard du monde et de Votre Créateur, votre amour sincère et inconditionnel. Vous vous apprêtez à entrer dans la perpétuation de l'amour divin, qui fut révélé par Oane sur la plaine devant Dieu, et transmis par les liens sacrés de la fraternité et du mariage depuis des siècles. La route de l'amour est semée d'embûches et de difficultés, et c'est pourquoi vous avez choisis des témoins, qui feront office de gardien de votre amour et de votre mariage. Dans les jours de grâce, ils seront festifs à vos côtés. Dans les jours d'inquiétude, ils seront réconfort auprès de votre esprit. Dans les jours de tempêtes, ils seront ceux qui vous replaceront dans le droit chemin, en vous rappelant les sentiments qui vous habitent présentement et que vous vous engagez à cristalliser à jamais. Présentez-nous ces témoins, et expliquez pour le bénéfice de vos frères et soeurs, les raisons qui vous ont poussés à les choisirs parmi la multitude d'amis et de confidents ici présents.

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Della
Paris !
J'aimais Paris.
Comme j'aimais toutes les grandes villes recelant mille et unes grandeurs architecturales.

Ces villes et leurs oeuvres me fascinaient.
Plus que tout, j'aimais les édifices religieux.
Je ne me lassais jamais d'admirer le travail fourni par les hommes, au nom de la grandeur divine.
Autant d'allant mis au service du Très Haut, pour élever les âmes vers le Ciel, autant de foi et de courage abandonnés à un seul ouvrage, tout cela tenait du miracle.

Aussi lorsque la Duchesse Sorane me proposa de l'accompagner au mariage d'un Duc, à Paris, je n'hésitai pas un instant et lui en fus reconnaissante, du fond du coeur.



Je laissai Beaumont, le domaine familial, aux mains de mon nouvel intendant, mon cousin Séverin et m'en allai le coeur léger et les malles lourdes !
C'est que depuis que les affaires marchaient bien - vente de vin - ma garde robe s'était alourdie de façon très nette.

Paris m'apparut plus belle encore qu'à ma dernière visite. Plus grande, plus majestueuse, plus somptueuse...Je formai en mon for intérieur, l'espoir d'un jour, venir y vivre. Mais pour cela, il fallait que je convole justement ou que je grimpe, toute seule, l'échelle de cette société. Bah, par l'un ou l'autre moyen, j'y arriverais sans doute...un jour.

Laissons là mes rêves de princesse et revenons à Notre Dame.
J'avais récemment pu visiter Aix lors du mariage de ma Duchesse, Béatrice de Castelmaure.
Cette Cathédrale, à Aix, était à couper le souffle.
Mais Notre Dame...ah...Notre Dame...c'était autre chose.
Une autre beauté, une autre grandeur, une autre aura.

Y pénétrer fut un plaisir, presque aussi grand que de goûter pour la première fois, le résultat de la maturation de ce qui allait devenir un grand cru.
Je me sentais humble et toute petite devant la hauteur des plafonds, devant l'élancée des piliers, devant la longueur des allées...et tandis que je suivais, très sagement, la Duchesse Sorane et Monseigneur Alienor, j'avais le nez en l'air, subjuguée par la richesse des sculptures.
Et lorsque, une fois assises, toutes les trois, la célébration débuta, c'est une prière de grâce que je lançai au Très Haut, le remerciant de me donner à voir autant de signes de sa présence parmi les hommes.


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Adela
[Dans son antre le dragon se prépare…]

Elle avait toujours eut une préférence pour le rouge. Il côtoyait admirablement bien l’argent pétillant. Le bleu s’entrelaçait avec l’or mât. Elle les recouvrit de leur velours avant de les renfermer dans le tiroir d’où elle les avait extirpées quelques minutes auparavant. Elle était tombée dessus tout à fait par hasard, la veille alors qu’elle rassemblait quelques vieilles nippes dont elle devait se séparer. Pourquoi maintenant ? Et justement à cet instant précis alors qu’elle s’apprêtait à unir à nouveau son sang à l’Orléanais ? Un signe…
Elle avait presque oublié qu’un jour elle avait porté ces médailles. Aujourd’hui, elles ne voulaient plus dire grand-chose à part pour ceux qui y étaient. Et combien était encore de ce monde ?
Dans un soupir, elle croisa son regard dans le reflet que lui renvoyait le miroir de sa coiffeuse. Un sombre regard où les yeux injectés de sang traduisaient la fatigue de son âme.

La brosse en nacre et poils de sanglier achevait de dresser sa chevelure de feu l’emprisonnant dans une longue tresse qui venait chatouiller la cambrure de ses reins.

Avec lassitude, la vicomtesse laissa la jeune Marguerite serrer son bustier en velours et arranger les jupons de manière à donner une jolie forme à la jupe en taffetas.

Un regard dans le miroir de plein pied et d’un geste souple, Adela ramena sa tresse parsemées de perles sur son épaule gauche.

Petits pincements de joue, et voilà qu’elle était prête à affronter le monde extérieur.
Vivement que toute cette mascarade cesse pour elle. Elle en avait assez.


[Silence ! Je dors.]

Dans le coche, un silence morose s’était installé entre les deux femmes. La fille devait ruminer de sombres pensées à l’encontre de sa mère et de son Destin. Quant à la mère, elle n’avait aucune envie de la sortir de sa torpeur et de se lancer dans des justifications qu’elle jugeait ne pas avoir à donner à sa fille.
Ses émeraudes préfèrent donc se tourner vers les paysages qui défilaient.
Il fut un temps où elle serait montée à Paris en chevauchée et non en voiture. Où donc était partie son âme ? Elle avait l’étrange sensation d’être une coquille vide.


[Nostre Dame]

Fracas d’une porte qui s’ouvre. Les paupières se lèvent en sursaut, laissant apparaître des émeraudes voilées de sommeil.
Elles étaient arrivées.
Tout en reprenant ses esprits, la rouquine se laissa glisser hors de la voiture, à la suite de sa fille. Celle-ci était visiblement à l’affût… De visages familiers ou de son Destin ?

Un petit sourire amusé étira discrètement ses lèvres.

Alors que les invités prenaient place dans la cathédrale, Adela croisa quelques connaissances qu’elle salua d’un signe respectueux de la tête.

Elle mena sa fille sur un des bans du fond.
Alors que le brouhaha cédait peu à peu la place au silence qui précède la cérémonie, d’un air distrait, la mère souffla quelques mots à sa fille.


Cesse de te tordre le cou ainsi dans tous les sens. Celui que tu cherches n’est pas par ici, il est un proche du duc.

Aux billes que la petite tête blonde tourna vers elle, la rouquine devina qu’elle avait fait mouche. Un petit sourire amusé étira ses lèvres vermeilles.

Lorsque tout le monde se leva enfin pour écouter l’archevêque débuter son sermon, son visage se ferma. La cérémonie commençait.

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