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[RP] Mariage du Duc d'Orléans et du Grand Veneur de France

Sunburn71
Impatiente de découvrir sa Nalu remontant l'allée jusqu'à l'autel , elle avait guetté , sans trop de discrétion il est vrai , l'entrée de Notre-Dame puis se mettant un peu plus à l'aise en retirant sa cape , elle avait admiré la décoration florale effectuée .
Les différents murmures de conversation qui lui parvenaient se turent , ou presque , quand elle se présenta enfin .
Détournant vivement son visage de sa contemplation , elle le reporta sur la future mariée et un sourire étira ses traits en la voyant si resplendissante et assortie dans les teintes choisies , avec celles de son futur époux .
Elle devinait qu'ils ne s'étaient pas concertés et cela en devint touchant .
Que ressentait-elle en remontant jusqu'à l'autel ?
Elle dégageait tant d'assurance , tant de prestance et l'amour l'irradiait ...
Tendant son cou , elle écouta attentivement la cérémonie débuter mais ... elle haussa un sourcil en voyant le petit signe que sa Nalu lui fit ainsi qu'à d'autres personnes .
Elle s'était interrogée sur les témoins que sa filleule aurait pris soin de choisir pour son union alors qu'elle se trouvait encore à Pérignat .
Petite moue sur les lèvres , ceci voulait-il dire que ...
Son regard fut attiré par le jeune homme qui avait accompagné Nalu lors de sa venue en Auvergne et qu'elle avait rencontré à Montpensier .
Keridil ... si sa mémoire ne lui jouait pas un tour et qui se leva pour rejoindre les mariés .
Sa moue s'accentua , elle qui voulait passer inaperçu ou presque , c'était peine perdue désormais .
Il ne lui restait plus qu'à remonter l'allée derrière Keridil qui s'était décidé en premier à rejoindre la mariée .
Mieux valait ne point trop retarder la cérémonie .
Elle plaqua un sourire sur ses lèvres , songeant que sa Nalu ne perdait rien pour attendre puis s'achemina à côté de Keridil , se retenant de murmurer à l'oreille de Nalu son fond de pensée même si elle était ravie de l'honneur qu'elle lui faisait .

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Rhân
Le vicomte d'Avize était également arrivé à Notre-Dame de Paris pour le mariage de son duc. A Paris, il était une partie de son temps avec ses charges héraldiques qui l'obligeait à partager son temps entre l'orléanais et l'hôtel Saint-Paul qui se trouvait un peu plus loin de l'autre côté de la Seine au nord de l'île Saint-Louis où se trouvait la cathédrale de la capitale. Il n'aurait donc pas de trop trajet à faire depuis son appartement parisien jusqu'à l'édifice religieux. Puisque le temps était beau, il avait pu y aller à pied.

Quittant les parchemins et les nobiliaire ainsi que toutes les couleurs qu'il utilisait, le maréchal d'Armes était allé se changer pour revêtir un costume plus luxueux et qui passerait mieux pour une cérémonie comme celle-ci où une partie de la noblesse française serait présente. Un pourpoint bleu de velours, brodé d'or irait parfaitement, une épée finement ouvragée à la ceinture, des poulaines du meilleur cuir...

A l'approche de la cathédrale, il avait aperçu nombre de têtes connues : nobles orléanais, officiers royaux, quelques hérauts dont un maréchal, des connaissances diverses... et puis évidemment sa petite filleule qu'il avait aperçu avec sa mère.

Dans l'église il s'était installé en arrivant, saluant quelques connaissances et échangeant quelques mots avec d'autres. Il était assis vers l'avant de la nef, non loin d'ailleurs de sa filleule. De là l'orléanais écouta la messe se dérouler comme il se devait.

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Sur ma bannière, vous voyez 3 gentils lapins dans un champs, hein?.. Bah vous avez tort
Llyr


Il avait reçu un carton d'invitation des mariés.
Il se devait de les connaitre de longues dates pour diverses raisons, héraldiques ou non. L'invitation étant personnelle, il avait oté tout décorum institutionnel pour n'être que LLyr di Maggio et d'Astralgan, Duc du Lavardin et baron du Gault Perche, invité des mariés pour la cérémonie.

Il avait promis de venir, c'est donc en son nom propre qu'il avait relevé l'invitation et prit le chemin de la cathédrale. Il avait laissé Bran, fidèle parmi les fidèle ami à quatre pattes, au Louvres auprès de sa Majesté comme souvent en l'occasion.

Moult perosnnes devant la céthédrale et en celle-ci. La cérémonie avait amenée en celle-ci le fleuron de la noblesse de l'Orléanais et d'autres province du Royaume de France.

Pénètrant dans la cathédrale, il avisa la vasque d'eau bénite, y trempa le bout des doigts et se signa avant de prendre place, saluant au passage des visages connus.

Il serait plus que temps d'engager conversation et accolades par la suite.

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Winnette
Winnette comme à son habitude arriva en retard au mariage de son presque parrain, oui oui son presque parrain son bapteme trainé depuis le mois de janvier, et entra discrètement dans Notre Dame.

La cérémonie était commençait et le beau monde était déjà arrivé...après tout on l'avait même pas prévenu du mariage de Lex, sympa le parrain....

Elle écouta et regarda autour d'elle les personne présente, elle sourit discrètement pensant qu'une sorcière dans une cathédrale cela devrait être brulée, et elle ne pu retenir un petit rire nerveux.

Elle pensa à Pask qui n'était pas là et elle soupira, elle aurai aimé qu'il soit à ses côtés, qu'il voit et se rende compte que le mariage n'était pas si terrible que cela, enfin cela dépend avec qui....

Elle se concentra à nouveau sur ce qu'il se passa et pose ses yeux a nouveau sur le devant de l'autel.
Ninouchka
Heureusement, depuis qu'elle avait été engagée à l'Académie Royale, Ninouchka avait un minuscule pied-à-terre à Paris et cela l'avait déjà bien aidée en d'autres occasions.

C'est ainsi qu'elle put se rendre à l'événement de l'année, pour elle qui était Orléanaise ... le mariage du duc d'Orléans et de Dame Naluria. Elle les connaissait un peu tous deux et se réjouissait de cette union.

Elle entra dans la cathédrale et fut impressionnée par la foule qui s'y pressait d'une part, mais d'autre part par l'aspect majestueux de l'édifice.

Les vitraux notamment étaient magnifiques ! Elle en oubliait d'avancer, subjuguée par les jeux de lumière !

Ce n'est que parce qu'elle se fit bousculer qu'elle se rendit compte qu'elle était dans le chemin et qu'il était temps qu'elle trouve une place.

Elle se glissa à une place libre vers le milieu de l'église tout en s'excusant mille fois de faire bouger ceux qui étaient déjà installés.

Les mariés étaient très beaux et assortis ! Elle se demanda si ils l'avaient fait exprès ou si leur complicité était telle qu'ils avaient fait des choix semblables sans se consulter.

Auprès des mariés, leurs témoins. Elle vit avec plaisir que Ju était là malgré sa blessure et cela rassura Ninouchka de voir François auprès d'elle. Difficile de trouver ami plus attentionné que lui. Elisel était là aussi. Elle devait être au comble du bonheur d'avoir retrouvé son Cha ... même si ce n'était que quelques heures ! Cela lui fit plaisir de revoir certains soldats orléanais, même si dans l'ensemble ils étaient marqués par les épreuves subies là-bas loin de chez eux.

Du côté du marié, les témoins ne semblaient pas manquer ... le duc Sebbe, le duc Alexandre, Marc, mais il y en avait un qui avait retenu le regard de Ninou. Bourguignon était là. Quel plaisir de le revoir après aussi longtemps ! Comme il manquait dans le paysage de Blois ! Il avait l'air en forme, mais pour lui aussi il était évident que la guerre était passée par là.

Puis son regard glissa sur une très jeune fille dont elle avait fait la connaissance et qui devait avoir l'esprit en ébullition. Alix devait se poser mille questions et Ninou imaginait sans peine lesquelles.

Tant de têtes connues étaient rassemblées ici ... peut-être tout à l'heure y aurait-il moyen de saluer quelques amis, quelques connaissances.

Pendant ce temps, la cérémonie avait commencé et Ninouchka se concentra sur ce qui se disait et se faisait autour des mariés.

Ils étaient visiblement amoureux et malgré le décorum et les contraintes que supposaient une telle célébration, cela se ressentait entre les murs de Notre-Dame.
Ursus
La cathédrale remplie par la foule. Il fallait bien un tel édifice pour accueillir tout ce beau monde. La cérémonie avait commencée. Moment d’émotion.. Chut!

Keridil
Keridil était arrivé à la place des témoins, suivit de près par Sunburn.
Naluria et Lexhor écoutèrent le Grand Aumonier et suivirent les différentes étapes des épousailles.
Le moment était grandement émouvant. Détournant son regard, Keridil s'assura que son amie Auvergnate était toujours là, puis il aperçut la Vice-Chambellan de Bourgogne et fut heureux de constater que toute la délégation du duché était là, la Duchesse était probablement cette Dame si bien parée. Il se dit qu'il devrait aller les saluer après la cérémonie.
Se reconcentrant sur l'avancée de la cérémonie, il lui vint à l'esprit qu'il ne savait ce qu'il aurait à faire en tant que témoin, aussi se rangea-t-il derrière Sun pour ne pas avoir à agir le premier.
Lexhor
La cérémonie avançait doucement mais non sans une grande émotion. Le Grand Aumônier avait choisit des mots on ne peut plus juste dans lesquels se reconnaissait le couple. Puis vint une question. Question des plus pertinente. Lexhor sourit puis se releva afin d'être plus facilement audible de l'assemblée. Se faisant, il aida Naluria à en faire de même.

Il se tourna vers ses témoins, le regard doux. Puis regardant Navigius.


Monseigneur. Puis se tournant vers l'assemblée.

Mes frère, mes soeurs. La raison de mon choix est simple. Chacun d'entre eux représente une partie de ma vie, un morceau de moi.

Sebbe c'est la famille, les liens de sang. L'apprentissage de la vie. Je lui dois beaucoup, j'ai apprit énormément à son contact. Bien que nous ne soyons pas toujours d'accord sur tout, même si le ton monte parfois, nous savons faire la part des choses et garder des relations cordiales.
Je dirais qu'il est, à l'échelle de la vie, ma naissance.

Bourguignon représente l'amitié, les liens fraternels. Les liens qui se tissent au fil des aventures. Bien qu'au départ nous faisions partit d'univers opposé, la vie nous a vite rapprochée et nous sommes maintenant de proches amis. Je le sais fidèle et lui fait pleinement confiance. C'est un appui pour moi qui me permet d'avancer.
Il est mon enfance.

Alexandre, héritier de feu Fauville mon prime suzerain, représente les liens vassaliques, la confiance qui m'est accordée, la reconnaissance de mes actes, de mon investissement. La marque de ma maturité, du fait d'être digne des espoirs que l'on place en moi. C'est aussi un nouvel engagement, un nouveau défi, celui d'être à la hauteur, de ne pouvoir décevoir.
Il est mon adolescence.

Marc enfin, et Nanozevich s'il avait pu être parmi nous, représentent la dernière étape. L'âge adulte où moi-même j'accorde ma confiance et me lie à des gens dont je suis conscient de la grande valeur et du travail accomplit. Un temps où, bien qu'ayant encore à apprendre, je peux commencer à partager ce que j'ai appris durant ma vie, à les mettre au profit des autres et du bien commun.

Ils sont tous important pour moi, chacun à leur façon, comme l'est chacun d'entre vous ici réunit. Je suis heureux de voir tant de monde être témoin de cette union et je salive d'avance de la fête qui s'en suivra.

Voici donc ma vie ici résumée devant vous, aussi simple qu'elle puisse être et aussi longue, je l'espère, qu'elle le sera peut-être, auprès de cette femme qui, j'en suis persuadé, me permettra d'écrire une autre page du livre de ma vie.


Lexhor s'inclina devant l'assemblée puis devant Navigius et effleura la main de sa douce. Il accompagna cette chaste caresse d'un léger clin d'oeil.
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William_wallace_ecos
Will écouta le Duc parler, il le voyais émus, et fier d'être a ses côtés en se jour bénis par Aristote.

Il regardais Zel du coin de l'oeil dans sa superbe robe, il se voyais lui aussi un jour devant Aristote pour l'épousé.

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Marc_antoine
marc se sentit toucher par les paroles de son suzerain, lui qui avait reçus grande faveur , étant son vassal.

déja il avait combattu à ces cotés, pour une terre qui n'était pas la sienne, mais la suite eu un effet , réunir deux duchés pourtant ennemis quelque temps avant.

la touraine était sa patrie, une guerre les avaient réunie, un mariage avec sa douce valéria, lui simple soldat et elle dévouée corps et âme à son duché,
lexhor , alors prevot , l'avait laisser passer , une histoire qui changea beaucoup de choses !!

compiegne, terre du roy, liberée, ensuite le retour sur orleans ou la guerre fut des plus meutriere, au point de mettre a mal les naissances,
jamais , au grand jamais il ne renirait son serment, servir était de cela et son corps en était partie.
.alexandre.
Ecoutant les paroles du marié, Alexandre fut ému, il pouvait décidemment être fier de son défunt père, il eu un regard en direction de la crypte.
Saurait il suivre ses enseignements et devenir un grand homme ?
Naluria
Le Grand Aumonier de France poursuivit la cérémonie pour absoudre leur pêché. Naluria se reconnu entièrement dans les propos de Navigius, elle avait dit les mêmes mots lors de sa confession. Pardonner les meurtrissures et montrer la voie aristotélicienne à leurs futures enfants. c'était pour elle des mots forts. Naluria avait soif de pureté et de foi, cherchant toujours la perfection de l'homme.

Lexhor l'aida à se relever lorsque le Grand Aumonier de France les y invita pour exprimer leur choix quant à leurs témoins. Ils lâchèrent leur main et Lexhor s'avança pour présenter ses témoins.

Naluria écouta avec intérêts les propos de son futur époux, et les trouva fort pertinents. Il était vrai que la vie était souvent formée de personne particulière. Les personnes qui avait fait de Naluria la femme qu'elle était, était pour la plupart près du Très-Haut. Naluria sourit, elle avait plein de chose à apprendre des témoins de Lexhor. Elle en savait déjà beaucoup, mais les anecdotes qui les rapprochaient, devaient être particulièrement précieuse.

Lorsque Lexhor eu fini, sa main vient effleurer la sienne accompagné d'un clin d'oeil, Naluria sourit mutinement puis elle prit la parole à son tour.


Sunbrun, ma Sun. Elle est sensiblement la personne qui me connait le mieux. Arrivée ensemble en Bourbonnais-Auvergne, notre complicité fut assez rapide et poursuivit jusqu'aujourd'hui. Elle est ma marraine, mon amie, la soeur qu'il m'a toujours manqué. C'est une femme pour qui j'ai beaucoup de respect et d'estime, pour qui je donnerais ma vie. Elle m'a suivit tout le long de ma vie, me protégeant, me guidant, et ne me jugeant jamais malgré les choix que j'ai fait, qu'ils furent bons ou mauvais.

Marty, mon principal témoin ce jour, mon suzerain, mon ami. un homme avec qui j'ai beaucoup rit. Certains parlent des quatre cents coups, eh bien je pense que c'est avec lui que je les ai fais. De ma tête de mule que je suis, il fut plus malin, contourna les opinions pour gagner. C'est ainsi que je fus sa vassale. C'est un homme qui sait me supporter, tant comme vassale, amie, même quand je fus sa chef. C'est un homme que je respecte beaucoup et que j'ai toujours soutenu.

Ainsi, ce couple de témoin, représentent à eux seuls mes souvenirs du Bourbonnais-Auvergne et de mes amis arvennes.

Les deux autres témoins sont mon renouveau, ma nouvelle vie, celle que je vais désormais partager entièrement avec Lexhor.

Kalimalice. Elle est le pont entre le Bourbonnais-Auvergne et l'Orléanais. Elle ne fut qu'un nom au départ, mais elle est une amie aujourd'hui. C'est le corolaire de ma Sun en Orléanais. Kali m'a promis protection, et ce fut vers elle que je me suis dirigée quand je me suis apperçu que j'aimais Lexhor. J'avais besoin de son consentement, comme une fille demandant l'autorisation à sa mère. Elle est peut-être la mère que j'ai perdu enfant. Elle est une sorte de bonne étoile en qui j'ai confié ma vie une fois, et je confierai la vie d'Eisangélia une nouvelle fois en elle.

Keridil... Il est ma renaissance en Orléanais. Il me rappelle mon fétu de paille, mon petit frère, que j'ai perdu aussi. Il est comme une plante que l'on appose sur une plaie ouverte, pour soigner les blessures qui subsiste toujours.

Ces quatres témoins sont mes anges, ceux qui ont soigné les malheurs qui se sont accumulés en peu de temps sur moi. Deux mères, un frère, un suzerain et Lexhor, un époux.

Mais à choisir, beaucoup d'autres personnes seraient à rajouter.


Naluria regarda Chris (Maximus, mais je boycott son nouveau pdeuso tout moche) et sourit.

Maintenant, et depuis ma rencontre avec ce Duc pour qui je donnerais tout, je connais le bonheur et prend à témoin que celui-ci durera encore longtemps.

Naluria sourit à l'assemblée puis rejoignit son presque bientôt plus quelques minutes époux en le regardant amoureusement.
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Ninouchka
Ninouchka avait bien écouté la présentation des témoins. Une bonne occasion de connaître mieux les mariés ...

En ce qui concernait les témoins de Naluria, Ninouchka ne connaissait un peu que Kalimalice et Keridil uniquement de vue. Pour ce qu'elle savait des deux femmes, leur amitié ne l'étonnait pas et elle renforçait l'idée qu'elle avait d'elles deux.

Quant à Lexhor ... elle connaissait un peu tous ses témoins sauf Marc_antoine qu'elle n'avait jamais fait que croiser. Ninouchka fut touchée par les explications du duc d'Orléans. Les mots qu'il mettait sur ses relations avec ces quatre hommes étaient des mots chargés de sens pour elle, des mots importants dans une vie et qu'il ne fallait pas utiliser à la légère ... l'amitié, la fidélité, la reconnaissance et enfin, celui qui était revenu plusieurs fois et qui était capital ... la confiance.

Elle sourit en entendant Lexhor faire allusion à la fête qui allait suivre ... mais il allait d'abord encore y avoir de l'émotion à l'abri des murs de Notre-Dame.
Navigius


Le prélat écouta avec soins les paroles des deux époux a propos de leurs témoins. Ils avaient fait un choix éclairé et nul ne pouvait le contester. Ils étaient bien entourés et avaient tout pour réussir. Pour une rare fois, l'italien n'avait pas cette crainte de les voir aboutir devant son officialité épiscopale pour une annulation de mariage dans quelques semaines, comme c'était presque coutume dans la jeunesse parisienne depuis quelques années. Il remonta dans le choeur afin de s'approcher de la chaire, dans laquelle il monta pour faire la Saincte Lecture et prononcer un sermon qu'il avait réécrit une bonne dizaine de fois.

- Extrait du Livre des Vertus!


Citation:
Livre de la Création
Chapitre VII - « L’amour »




1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."


L'italien souffla après telle lecture, avant d'entreprendre le sermon, qui se voulait somme toute cour, car il se doutait bien que les deux époux n'avaient au coeur que la hâte de convoler, comme tout jeune gens qui a terminé les longs et fastidieux préparatifs du mariages.

- Fratelli e Sorelle! Voilà donc un passage crucial du Livre des Vertus qui illumine cette célébration de sa sagesse. Qu'aprenous-nous, aujourd'hui, dans le texte sacré? La force des hommes, le talent dont nous disposons, est l'amour. Qu'est-ce que cette unité d'amour nous apporte? Dans cette nature, nous ne sommes pas les créatures les plus puissantes. Nous ne pouvions, au départ, dominer le le loup par notre force. La nature ne nous dotte pas d'armes telles les griffes ou d'une musculature si développée. Toutefois, nous avions le coeur, le coeur empli d'amour, envers Dieu et envers les autres. C'est cet amour qui nous a mené à devenir les fils et les filles de Dieu, et à évoluer en ce monde en une société fraternelle qui a vite porté comme fruit un nombre grandissant de nos frères et un développement de nos capacités. Ce dont notre frère Lexhor et notre Soeur Naluria témoignent aujourd'hui, c'est de l'amour qui est à la source de notre être. Cette nature humaine à aimer. Il n'est pas de plus grand désir, de plus grande réussite en cette vie, que d'aimer, et d'être aimé en retour. Un amour pur, un amour inconditionnel, et un amour qui se doit d'être jalousement protégé, partagé entre frère, mais défendu contre ceux qui ne cherchent qu'à détruire notre nature et notre essence. Réfléchissez, jeunes gens, réfléchissez, et de votre réflexion émanera la sagesse.

Il descendit de la chaire, après avoir assommé l'audience d'un sermon fleuve. Lui qui pensait faire court, c'était loupé.

- Que l'on apporte les anneaux
!

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Leana.
Leana se tenait debout à côté d'un pilier de la cathédrale, à l'abri des regards. De son poste d'observation, elle observait l'assistance. Elle ne connaissait pas la moitié des personnes présentes mais peu importait en fait.

La jeune femme ressentit une grande fierté en voyant son père s'avancer en tant que témoin du Duc. Elle connaissait leur amitié et c'est sans doute pour ça qu'elle-même était là aujourd'hui.

Ecoutant calmement les discours elle commençait tout de même à trouver le temps long... Lorsque l'Aumonier demanda enfin les anneaux, Leana vit enfin la fin de la cérémonie arriver. Elle attendit patiemment l'échange des voeux avant de pouvoir rejoindre les chevaux dehors. Elle sentait bien qu'Arod commençait à s'impatienter... Cette idée la fit sourire mais elle ne montra rien de sa pensée.
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