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[RP] Mariage du Duc d'Orléans et du Grand Veneur de France

Elmer
Elmer leva la tête et resta sans voix, inerte quelques instants.

La cathédrale de Paris s’offrait enfin à ses yeux. La grande œuvre se dressait devant lui, majestueuse, immense avec sa pointe qui semblait côtoyer les cieux.

Le soldat était en retard, comme à chaque mariage ou il était invité. Peut-être qu’un refus irréfléchi s’insinuait lentement dans son esprit pour le pousser vers un autre endroit plutôt que le lieu de culte et de promesses qui se perdent.

Il poussa la lourde porte laissant pénétrer un rai lumineux qui éclaira aussitôt les mariés, s’installa près de la nef et de la sortie tout en chassant du regard l’intérieur de la cathédrale pour reconnaître les invités de la noble union.
Keridil
Keridil écoutait le discours du duc et surtout celui de Naluria, tous deux maniaient les mots avec un talent rare.

Citation:
Keridil... Il est ma renaissance en Orléanais. Il me rappelle mon fétu de paille, mon petit frère, que j'ai perdu aussi. Il est comme une plante que l'on appose sur une plaie ouverte, pour soigner les blessures qui subsiste toujours.


Le jeune homme sourit, il était très ému et aussi reconnaissant, elle était son appui et repère, celle avec qui il avait voyagé la première fois et à laquelle il pouvait demander conseil. Il savait qu'il pouvait compter sur elle et fut heureux de constater que le sentiment était réciproque.
Une larme lui serait venue aux yeux, mais il la contint, la remerciant du regard tout simplement. Naluria aussi était une sœur pour lui.
Franceska
Des mots touchants, témoignages sincères de ce qu' éprouvaient les futurs époux envers ceux qu'ils avaient choisi pour témoins. Franceska n'avait que pour seule connaissance Keridil, et elle savait à présent que lui comme chacun des témoins cités avaient une réelles importances aux yeux de sa Grâce le Duc d'Orléans et de la future Duchesse.

Franceska esquissa un doux sourire en les écoutant avant de porter toute son attention à l'extrait du Livre des Vertus qui était cité.
L'amour... aimer et être aimé en retour... Franceska leva un instant les yeux au ciel, scrutant le plafond, écoutant les dernières paroles prononcées, puis revint poser son regard sur la place qui était restée vide à ses côtés.
Quand ? elle ne le savait pas... mais sans doute un jour viendrait ou elle aussi rencontrerait celui qui serait capable de l'aimer.

Un temps de silence vint la faire sortir de ses songes et relever la tête.
Ils allaient désormais procéder à l'échange des anneaux, symboles de l'amour et de l'engagement qui les uniraient tout deux. Un anneau dont la forme circulaire symbolisait aux yeux de Franceska le caractère infini des sentiments.

Della
Ce mariage m'en rappelait un autre. Récent.
Sauf que celui-ci dégoulinait bel et bien de ce rose-guimauve qui avait envahi ma chère Béatrice lors de ses noces.
Si ce n'était pas malheureux, un mariage soit disant d'amour.
Cela m'amusait.
De mon éducation de famille noble, éducation stricte, sévère et certes rétrograde, il en ressortait qu'un mariage était une union entre deux familles pour le bien de ces familles.
Plusieurs de mes connaissances avaient les mêmes vues que moi sur la question. Parfois, de ces unions arrangées pour le bien commun, naissait un sentiment que l'on pouvait appeler amour ou amitié selon le cas. Parfois pas.
Mais de toutes les manières, ces unions duraient.
Il n'en était pas de même, souvent, pour ces mariages nés d'une étincelle qui fait chavirer la raison et gagner le coeur.

Mais bon...il est évident que jamais je n'oserais parler de cela, ici.

Et donc, toutes ces réflexions resteront pour ma seule personne.
Peu importe, direz-vous. J'aurais aussi bien taire ces réflexions. Mais c'est ce que je fais...

Oh ! Alors que je terminais d'admirer une voûte de plafond, voici que mon regard se porta sur son Excellence Keridil.
Discrètement, je lui adressai un petit signe de la tête puis, je me pris à écouter religieusement la lecture du Livre de la Création.

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Bourguignon
Le Maréchal essayait de rattraper le marié mais à chaque pas dans la Cathédrale il croisait une tête connue, politesse oblige il fallait les saluer et donc laisser le Duc s'envoncer seul vers le choeur et donc le faire attendre alors que lui était son dernier témoin ... La séance protocolaire arriva bientôt à sa fin mais malheureusement pour le Baron il lui restait une dernière épreuve avant de rejoindre Lexhor et les autres témoins devant l'autel, passer devant le clan le plus craind d'Orléans, un gang si puissant que tout le monde, même les élus ou les nobles n'osaient si opposer, à part bien sur quelques têtes brulées qui adoraient déjouer des histoires de complot, cette mafia c'était le Bureau de l'Animation...
Devant lui se dressait la gardienne du peuple, la Chambellan et François, le Prévost tenta une approche discrète mais se fit repérer au premier pas, heureusement pour lui, il était membre de cette secte orléanaise qui choississait ses membres méticuleusement, Bourguignon se détrourna de son objectif principal et alla donc saluer un grand sourire aux lèvres ses compères de comploteurs ...


Bien le bonjour, je suis heureux de vous revoir surtout toi mon ermite, saches que le Grand Ermite que je suis a plein d'idées lumineuses pour l'expension de notre ordre... mais je te dirai tout ça après le coco m'attend et si je tarde de trop il va encore me filer du boulot pendant la cérémonie ...

Un signe de tête en guise de salut et une bisouille pour son ermite puis le Baron parti prendre sa place, il avait remarqué que Ju avait l'air fatigué, il irait sans doute lui parler après la cérémonie, où il aurait plus de temps pour savoir ce qui se passe ou c'est passé pendant son absence mais aussi la rassurer sur son état de santé après sa blessure sur les champs de batailles provençaux.

Enfin aux côtés du Duc d'Orléans, le baron de Chécy le salua, c'était un grand jour pour lui, enfin il se mariait bonne nouvelle pour le duché mais mauvaise pour le baron puisque maintenant il mettrait tout en place et surtout toute son énergie à lui trouver une épouse, bah oui il est comme ça le lexou il laisse pas un ami dans le besoin ... Bourguignon n'eut pas vraiment le temps d'entamer une conversation que la mariée se présenta devant les portes de Notre Dame. Silence dans la Cathédrale. Naluria s'avança lentement et tout le monde pouvait admirer le travail de la couturière mais se fut essentiellement le travail de la coiffeuse qui attira l'oeid du baron ... quelle drôle de coiffe, il n'en avait jamais vu de pareil, mais bon il n'allait pas rester tout le long de la cérémonie à regarder les cheveux de la mariée, quand elle arriva devant l'autel le Grand Aumonier de France qui allait officier durant cette célébration commença son office, le baron écouta puis se fut au tour des futurs époux de prendre la parole pour parler de leur témoin et de leur choix... bonne question en effet le maréchal allait enfin savoir pourquoi il avait été l'un des heureux élu, le début du discours était bien parti, à croire qu'il essayait de le glorifier pour le vendre qui sait il avait peut être trouvé une épouse pour le prévost mais cette option il l'écarta vite puisque durant leur campagne et cette froide nuit d'hiver dans les plaines bourguignonnes ils ne s'étaient plus quittés, tel des inséparables ils faisaient routes sur les chemins du royaume, Lexhor avait raison une grande amitié c'était tissée entre les deux hommes mais depuis quand ... Bourguignon était inccapable de se souvenir était ce lors d'une campagne ducal où le pourpreux se présentait face à lui ou plutôt à son entrée dans la maison Chéroy ... en voila une question interressante. Tout en essayant de se souvenir se fut ensuite à la future épouse de parler de ses témoins s'en suivit ensuite un long sermon de l'Eveque mais vraiment très long, trop long pour le baron qui depuis la croisade avait un peu de mal à rester attentif jusqu'à la fin un peu comme les enfants qui gigottent dans tous les sens, qui zieutent ce qui se passe autour...

Puis arriva le moment tant attendu les alliances, Bourguignon regarda en direction des futurs époux et attendit qu'on leur apporte leurs anneaux, il s'attendait à voir un enfant leur apporter mais non, le Duc se tourna vers lui ainsi que les témoins qui commençèrent à le fixer intensement. L'un d'eux lui dit même dans le creux de l'oreille


*Ils t'attendent avec le coffre*

Le coffre ? mais quel coffre ? Voila qu'on lui refilait encore du boulot pour lequel il n'était pas préparé, perdu il ne savait pas ou chercher puisqu'il n'avait pas pris avec lui de coffre, c'est à cet instant qu'on lui glissa une autre phrase

*Mais regarde derrière toi*

Derrière toi ... derrière toi... facil à dire quand on a été mis au parfum.
Sans faire attendre Bourguignon se tourna pour prendre le petit coffret qui lui tendait les bras




Et alla le présenter aux futurs époux ...
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Lexhor
A la suite des deux futurs époux, le Grand Aumônier de France fit son sermon. Lexhor l'écouta en hochant la tête. Un passage fort et parmi le plus important du livre des vertus. C'était un passage qu'il utilisait parfois lorsqu'il officiait. Il était clair et très démonstratif.

Il ne pu qu'être d'accord avec la dernière mise en garde du clerc. Trop souvent le mariage était prit à la légère par de jeunes couples qui ne se connaissaient pas assez et qui ne comprenaient pas vraiment tout ce qu'impliquait le mariage. Lexhor, lui, savait. Il était bien conscient qu'il aurait Naluria sur le dos pendant jusqu'à trépas. Mais il savait qu'elle était toute légère alors c'était très bien. Il eu un sourire à cette pensée. Il adorait la taquiner. Même dans ses propres pensées. Pfeuh! Aurait-elle répondu si elle l'avait entendu.

Mais maintenant était venu le temps de se passer la bague au doigt, qui précédait celui de se passer la corde au cou. Vint alors, après une légère hésitation du fait du manque d'organisation de cette petite partie. Oui oui, on oublie les alliances dans la cérémonie...
Se présenta alors à Lexhor le seigneur des anneaux. Bourguignon était le porteur des anneaux et avait la lourde tâche de les apporter jusqu'à destination, en haut du volcan du Mordor. La route était semée d'embuches et il devrait échapper aux nazguls et à l'oeil de Sauron...Wow wow wow wow wow...On arrête le délire!

Bourguignon présenta donc à Lexhor un joli coffret bien mystérieux...
Le Duc l'attrapa en le remerciant puis l'ouvrit.




Il se tourna alors vers le Grand Aumônier lui présentant les anneaux et attendant ses instructions.


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Jmorelle
[

Une tornade.

Comme toujours à vrai dire. Le grand maître ermite. Lien de l'animation. Une tornade qui bouleverse toujours tout sur son passage, et qui marque les esprits. Lui qui avait apprêté un coin de son hôtel à François et elle, mais qu'elle ne pensait pas voir de si tôt, si loin dans le Sud. Très surprise, très heureuse. Surtout quand il arrivait ainsi avec un grand sourire.


Bien le bonjour, je suis heureux de vous revoir surtout toi mon ermite, saches que le Grand Ermite que je suis a plein d'idées lumineuses pour l'expension de notre ordre... mais je te dirai tout ça après le coco m'attend et si je tarde de trop il va encore me filer du boulot pendant la cérémonie ...


Puis un baiser déposé sur sa joue avant de partir rejoindre le futur époux. Ju sourit. Il semblait aller pour le mieux du monde, cela lui redonnait un peu d'énergie. Enfin les projets pour l'ordre... Ju fronça un sourcil... S'il savait qu'ils n'étaient plus que deux pour le grand ermitage... Enfin cela lui remit du baume au coeur. Une très belle journée qui commençait, peut-être aurait-elle son lot de surprises, plus belles les unes que les autres espérait-elle.

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Avancée dans l'église... Accueil du clerc... blablablabla.... Hop les alliances.

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Bah? Qui avait les alliances? Les témoins se retournaient vers le grand ermite, qui ne comprenait rien à ce qui était en train de se dérouler. Hein? Ah? Tiens un coffre...

Ouverture du coffret par le duc...

Intérieurement, Ju aurait bien voulu se lever pour aller voir dans le coffret... Mais... Ca ferait un peu désordre... Si toute la cathédrale comptait faire comme elle... On verrait certainement le duc faire les gros yeux.

Alors, elle resta à sa place, à côté de son cavalier et de son amie. Et Aurae qui l'embêtait derrière...
Kaikhan
Il était en retard, et il le savait! Avoir prévenu à l'avance était-il un motif valable? Pendant que son cerveau en ébullition cherchait la meilleure attitude à adopter dans cette situation plus qu'embarrassante, le jeune Volvent pénétra dans la somptueuse cathédrale Nostre Dame. Se faufilant discrètement au dernier rang - pas question de se faire remarquer en pleine cérémonie - Gabriel repéra la mariée, sa cheftaine, dans une tenue qu'il lui était peu donné voir. Normal me direz vous, on ne chasse pas en soie et dentelles.
Le regard du louvetier se posa sur le coffret que tenait le futur époux. Se tortillant sur son banc, le jeune homme essayait de trouver le meilleur angle de vue pour observer la scène. Pas facile lorsqu'on est placé aux confins de la salle. Oh mon Dieux, ces bijoux de forme circulaire... des alliances? Le Volvent avait largement sous-estimé la stade d'avancement de la cérémonie. Il repris de suite une position droite et posée. Au moins, le plus intéressant était encore à venir.
Valeria053
Val qui suivait la cérémonie, fut touché par les paroles de lex envers son époux, elle était heureuse de la reconnaissance de son cher cousin, de son duc c' était pour elle une personne des plus importantes et ses mots envers son tendres époux lui firent monter l'émotion au bord des larmes. Elle regarda sa fille Leana qui elle aussi avait trouvé sa voix et elle était heureuse et fière d'elle. Deux de ses filles étaient maintenant grandes et avaient trouvé leur chemin, Aristote était témoin de l'amour qu'elle portait à sa famille.

Elle regarda Lex et Naluria et pria pour leur bonheur.

Puis elle écouta la suite de la cérémonie, heureuse pour son cousin, enfin le bonheur était là

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Lanfeust86
Comment être en retard à un mariage ? Ben même pas à cause du femme ce qui aurait plus logique...Si si...

On commence par une mairie qu'il faut laisser sans se faire de soucis, puis un carrosse dont la roue se casse, un cocher qui tombe dans les pommes et son remplaçant qui se trompe de route.

La malédiction du mariage, ça marchait même quand c'était pas le sien, pas possible ça.

Le chemin était long en plus jusqu'à Paris et c'était pas tous les jours qu'on allait voir un mariage à Notre Dame.

Seul, le Duc de Souvigny entra dans la cathédrale où le couple ducal était déjà devant l'homme d'Eglise.

Il prit donc place là où il pouvait y en avoir encore, la cathédrale était bondée de nobles.

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Dadoun
La céremonie allait bon train.

Le Duc avait semble il retrouvé le sourire et la bonne humeur qui lui faisait un petit peu défaut ces derniers temps.
L'amour faisait de belles choses.

Une Prière pour honorer ses graces qui sous peu allait se prêter serment de fedilités et pour toute une vie.

En regardant autour de lui Dadoun apperçut dame Timonstre de Oudalle, mais point le chatalain de Oudalle, mais où se trouvait sa belle.
Nicolas__eymerich
Au moment où Nicolas eymerich se disait que cette mission allait être du gateau, tout se gâta. A croire que Paris fait exprès de l'abuser quand il se croit en confiance et de l'énerver quand tout va bien. Bref, d'une ruelle surgirent une bande de spadassins aux visages dissimulés par des masques figurant des lions. Probablement des réformés ou des opportunistes pressés de tout mettre sur le dos de leurs "idoles".

Des armes furent tirés, des hurlements poussés, des vies menacées et des bourses subtilisées. faut dire que si le nombre de gueux était important, celui des bourgeois et des pique assiette espérant assister au banquet ou à la cérémonie était bien assez important pour remplir les poches percées de la cour des miracle pour le restant du mois. Du regard, le cavalier chercha des renforts sur la place, car lui même était trop loin pour intervenir rapidement, d'autant que la foule empêcherait son destrier d'avancer sans risquer de faire des blessés.

Voyant qu'il était impuissant, il se saisit du cor attaché à l'arrière de sa selle et souffla dedans. Aussitôt, les miliciens du guet de Paris se retournèrent vers l'origine du bruit, lui en l'occurence, et accoururent. Mais, d'un geste impérieux, le cavalier désigna la ruelle où les voleurs opéraient. Des grimaces cruelles barrèrent les faces bourrues des miliciens, pour la plupart d'ancien galériens ou déserteurs, qui ne valaient guère mieux que ceux qu'ils combattaient, mais on n'avait que ça sous la main.

Après qu'il eut sonné du cor, la foule s'était quand même rendu compte que quelque chose d'anormal se passait en marge des festivités, et si les cris redoublèrent, ils furent heureusement étouffés par les grandes orgues de la cathédrale ainsi que les prières des amis des mariés. En quelque sorte, dévotion et peur s'annulèrent, tandis que la plèbe refluait vers les rues adjacentes et laissait de la place au seigneur de Tramecourt pour charger les marauds qui osaient perturber un mariage ducal. Rabaissant sa bavière, il talonna les flancs de sa monture et s'élança, suivi par une poignées d'autres cavaliers du guet de Paris censés former la haie d'honneur à l'issue de la cérémonie. Ils tentèrent bien de décharger leurs arbalètes sur les assaillants, mais viser sur un cheval au galop n'est pas chose aisée, et seul un carreau trouva sa cible, en l'occurence la cuisse d'un brigand, et le guetteur eut l'impression que c'était lui qui l'avait tiré, sans pour autant en être certain.
François85
François patientait au côté de Ju qui semblait avoir moins mal pendant cette fête.

Au bout d’un moment , le duc fit son entrée suivit par ses témoins. Des personnes tres respectable dont le baron de Chécy qui approcha afin de saluer les membres de l’équipe d’animation ducale dont François faisait partie.
Ce geste le toucha. Bourguignon n’avait pas vraiment le temps de les saluer mais, il le prit quand même. Un geste appréciable venant d’un homme apprécié, un grand homme.

Puis, vint quelques instant après , le tour de la mariée.

Tout deux étaient resplendissant. La couturière avait fait là un excellent travail.

La cérémonie débuta . Grandiose, illuminé, joyeuse jusqu’au moment des échanges d’alliances. Un petit moment de solitude pour Boubou, chargé de remettre le coffret contenant les fameux anneaux.

Le duc se saisit du coffret et l’ouvrit.

François attendu avec impatience la suite de cet heureuse journée.
Naluria
Une fois les présentations des témoins faites, le passage sur l'amour, du Livre des Vertus fut lu. C'était le chapitre qu'elle préférait avec l'hagiographie de Valentin.

Navigius souffla. Naluria fronça les sourcils. Le Grand Aumonier de France souffrait il ? On le voyait déjà se déplacer avec une canne, il ne fallait pas qu'il rejoigne le Très-Haut trop tôt.


Fratelli e Sorelle!

Naluria sursauta. Apparemment l'italien allait bien, du moins, il avait du coffre pour attirer l'attention. Le sermont de Navigius était plein de vérité. Aimer et être aimé en retour, c'est une chose qu'elle n'avait finalement pas connu souvent, mais Lexhor savait l'aimer et supporter son caractère. "Souvent femme varie, bien fol est qui s'y fie" ; eh bien Naluria était tout l'inverse, en vrai militaire elle maintient ses positions jusqu'à ce qu'on lui prouve le contraire. En somme, bon courage. Mais Lexhor semblait aimer ça, puisque son jeu favori était de démontrer qu'elle avait tort et avoir en récompence un peuh et une langue tiré pour ne pas avouer la défaite. Naluria sourit et regarde du coin de l'oeil son futur époux, qui, bien que solennel souriait lui aussi. Bizarrement, ca sentait le Althiof. En guise de félicitation, Naluria avait reçu le fameux : "Vive le mariage. Regler à deux des problèmes qu'on aurait pas eu tout seul, ça donne envie." Eh bah oui ca donne envie, la preuve l'amour avait réuni encore deux fous.

Que l'on apporte les anneaux!

Et là, c'est le drame... Long silence dans la Basilique. Quelques chuchotis du côté des témoins de Lexhor et une brève agitation avant qu'un beau coffret de bois fasse son apparition.

Naluria se pencha vers Lexhor pour regarder les anneaux avant de les présenter au Grand Aumonier. Naluria sourit.

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Scourge

[ Deux anneaux ducaux, un bouclier royal ]


Un mariage mondain, et pas n'importe lequel.
Celui du Duc d'Orléans.
Le genre de réception qui, tel un gibier au bois majestueux et à la fourrure magnifique, fait l'objet de nombreuses convoitises. Le cri du cerf annonçant les noces avait été entendu à des milliers de pieds à la ronde, éveillant probablement des esprits en quête d'une nouvelle occasion de nuire et de s'enrichir.
Protéger la proie ducale des prédateurs venant de tout horizon, voilà la nouvelle mission du Guet Royal.

Nostre-Dame. La plus grande cathédrâle qu'Eriadan n'avait jamais vu et qui pourtant lui était devenue familière pour vivre à quelques minutes de cette Maison du Très-Haut, à l'Ostel-Dieu.
Le Loup du Lac était loin d'imaginer il y a quelques mois qu'il aurait pu assister à une telle cérémonie qui ne reçoit normalement que de hautes personnalités, catégorie à laquelle le Loup du Lac n'appartenait pas. Néanmoins, il n'était pas ici pour s'amuser, mais pour une mission de prévention et de protection.
Dissuader les mauvais esprits d'agir, et les combattre si la dissuasion s'avère inefficace.

Prenant une grande inspiration, aérant ses poumons de l'air frais de Paris, il observa devant lui l'immensité de la cathédrâle. Vêtu d'une tunique noir et bleue sur laquelle les mailles de sa cotte étaient alignées, main sur le pommeau d'Allwings, son épée forgée en terres angevines, il s'avança à l'intérieur de la cathédrâle.
Pour la première fois de sa vie, il ne déposa à l'entrée aucune de ses armes.
Le privilège de l'insigne.
Eriadan inclina alors la tête aux gens qui le toisaient, ignorant son identité. Apercevant l'insigne du Guet Royal, ils pouvaient par la suite se rassurer qu'il ne s'agissait pas d'un bandit armé.
Au contraire, il représentait la force de protection du Roy et en cet instant il le réalisa plus que jamais. Il n'était pas qu'un simple employé à la Prévôté de Paris, un simple enquêteur, il était un Soldat du Roy.

Il aperçut au loin Bourguignon, son supérieur hiérarchique. Il était occupé avec le Duc lui-même, à propos d'un coffre. Eriadan supposa qu'il s'agissait de trésors pour les noces. Peut-être une dotte, ou bien les alliances. Il lui était impossible de distinguer quoique ce soit à cette distance.
Eriadan se posta alors près d'une arche, attendant que Bourguignon soit libre de le recevoir, afin qu'il décline sa présence, conformément aux ordres...
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