Nicotortue
(Avant le début des festivités)
Mais, par Aristote, où donc est ma cousine ? Cela fait 2 heures que je l'envoie chercher !
Ainsi s'exclamait régulièrement un Comte de Turenne passablement énervé de se retrouver seul à la tête du personnel royal chargé de mettre la dernière main aux préparatifs du grand bal royal de la Saint-Boulasse. Tout ce que le Royaume comptait de Haute Noblesse devait se rassembler le soir-même au Louvre afin de répondre à l'invitation de Sa Majesté Levan III, qui y assisterait également. On profiterait d'ailleurs de l'occasion pour lui présenter les héritiers des grandes Maisons du Royaume et les introduire à la Cour le cas échéant.
Cependant, pour l'heure, le Grand Maître des Cérémonies Royales fulminait contre sa comtale cousine, ce qui avait le don de surprendre la nuée de secrétaires et de valets qui le talonnait, habitués à les voir s'entendre comme larrons en foire. Il ne décolérait pas de ne pas la trouver occupée à régler les derniers détails et inspecter les divers salons qui allaient accueillir Princes, Marquis, Ducs, Comtes et autres Vicomtes, ainsi que leurs invités. L'ouverture du Bal se rapprochait à grands pas et il restait encore un millier de choses à inspecter, vérifier, réorganiser, réarranger. Sans parler de se préparer pour l'occasion.
Aussi, c'est une tornade qui enfilait les pièces les unes après les autres, scrutant d'un oeil attentif la décoration, l'agencement et l'ordonnancement des salles réservées pour l'occasion. D'un simple mot, il faisait changer une tapisserie, déplacer un coffre, ajouter une table, avant d'invectiver à nouveau la Comtesse absente. A peine avait-il tourné les talons que le personnel du Louvre, poussant force soupirs, s'empressait de lui obéir, ayant appris à ne pas le contrarier lorsque son humeur était orageuse.
Enfin, le Comte s'estima partiellement satisfait. Il pouvait se retirer dans ses appartements et se préparer pour accueillir les convives, espérant que, d'ici-là, la Comtesse de Ségur aurait réapparu...
(Ouverture des festivités)
Mais, par Aristote, que fait-elle donc ! Où donc est-elle !?
Ainsi pensait le Comte de Turenne, posté devant les portes du Salon des Nymphes destiné à accueillir les membres de la Noblesse française. Le Grand Chambellan n'avait toujours pas fait son apparition et cela commençait à devenir inquiétant pour la suite des réjouissances. Avec un peu de chance, elle était simplement en retard et arriverait au dernier moment, souriante et éblouissante, à son habitude. Etouffant un soupir, le Comte donna ses derniers ordres et l'armée de valets sous son commandement prit position le long des murs de la salle dont les portes s'ouvrirent enfin. Il vérifia sa propre tenue et sourit pour la première fois depuis des heures, ce qui eut l'effet immédiat d'alléger la tension palpable des lieux. Comme toujours le Grand Maître des Cérémonies Royales était habillé à la dernière mode et avec une somptuosité qui était une de ses marques de fabrique.
Attendant les premiers invités, le Comte se posta à la droite des grandes portes. Deux hommes à ses couleurs prirent position à ses côtés, l'un tenant un long parchemin dressant la liste des convives, l'autre portant le lourd manteau d'hermine de son Pair de maître. Les choses sérieuses commençaient...
(HRP) LJD Nebisa est absente jusqu'au 29. D'ici-là, pendant 2 jours donc, les invités arrivent et entrent dans le Salon. A partir du 29, dans une autre salle, démarreront les présentations des nobles au Roy (HRP)
Mais, par Aristote, où donc est ma cousine ? Cela fait 2 heures que je l'envoie chercher !
Ainsi s'exclamait régulièrement un Comte de Turenne passablement énervé de se retrouver seul à la tête du personnel royal chargé de mettre la dernière main aux préparatifs du grand bal royal de la Saint-Boulasse. Tout ce que le Royaume comptait de Haute Noblesse devait se rassembler le soir-même au Louvre afin de répondre à l'invitation de Sa Majesté Levan III, qui y assisterait également. On profiterait d'ailleurs de l'occasion pour lui présenter les héritiers des grandes Maisons du Royaume et les introduire à la Cour le cas échéant.
Cependant, pour l'heure, le Grand Maître des Cérémonies Royales fulminait contre sa comtale cousine, ce qui avait le don de surprendre la nuée de secrétaires et de valets qui le talonnait, habitués à les voir s'entendre comme larrons en foire. Il ne décolérait pas de ne pas la trouver occupée à régler les derniers détails et inspecter les divers salons qui allaient accueillir Princes, Marquis, Ducs, Comtes et autres Vicomtes, ainsi que leurs invités. L'ouverture du Bal se rapprochait à grands pas et il restait encore un millier de choses à inspecter, vérifier, réorganiser, réarranger. Sans parler de se préparer pour l'occasion.
Aussi, c'est une tornade qui enfilait les pièces les unes après les autres, scrutant d'un oeil attentif la décoration, l'agencement et l'ordonnancement des salles réservées pour l'occasion. D'un simple mot, il faisait changer une tapisserie, déplacer un coffre, ajouter une table, avant d'invectiver à nouveau la Comtesse absente. A peine avait-il tourné les talons que le personnel du Louvre, poussant force soupirs, s'empressait de lui obéir, ayant appris à ne pas le contrarier lorsque son humeur était orageuse.
Enfin, le Comte s'estima partiellement satisfait. Il pouvait se retirer dans ses appartements et se préparer pour accueillir les convives, espérant que, d'ici-là, la Comtesse de Ségur aurait réapparu...
(Ouverture des festivités)
Mais, par Aristote, que fait-elle donc ! Où donc est-elle !?
Ainsi pensait le Comte de Turenne, posté devant les portes du Salon des Nymphes destiné à accueillir les membres de la Noblesse française. Le Grand Chambellan n'avait toujours pas fait son apparition et cela commençait à devenir inquiétant pour la suite des réjouissances. Avec un peu de chance, elle était simplement en retard et arriverait au dernier moment, souriante et éblouissante, à son habitude. Etouffant un soupir, le Comte donna ses derniers ordres et l'armée de valets sous son commandement prit position le long des murs de la salle dont les portes s'ouvrirent enfin. Il vérifia sa propre tenue et sourit pour la première fois depuis des heures, ce qui eut l'effet immédiat d'alléger la tension palpable des lieux. Comme toujours le Grand Maître des Cérémonies Royales était habillé à la dernière mode et avec une somptuosité qui était une de ses marques de fabrique.
Attendant les premiers invités, le Comte se posta à la droite des grandes portes. Deux hommes à ses couleurs prirent position à ses côtés, l'un tenant un long parchemin dressant la liste des convives, l'autre portant le lourd manteau d'hermine de son Pair de maître. Les choses sérieuses commençaient...
(HRP) LJD Nebisa est absente jusqu'au 29. D'ici-là, pendant 2 jours donc, les invités arrivent et entrent dans le Salon. A partir du 29, dans une autre salle, démarreront les présentations des nobles au Roy (HRP)