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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Nicotortue
Fidèle à son poste à l'entrée du Salon des Nymphes, le Comte, pour l'occasion Grand Maître des Cérémonies, accueille au compte-goutte les arrivants, les saluant à l'aune de leur rang et transmettant discrètement leur nom à son secrétaire afin qu'il vérifie la liste transmise par Nebisa, toujours absente d'ailleurs. Un sourire étirait ses lèvres et il commençait à penser qu'au train où allaient les choses, il serait figé pour plusieurs jours. Cependant, il ne faiblissait pas et continuait à s'incliner, à baiser des mains, à en serrer d'autres. Un exercice de haute voltige, surtout que le tout devait s'accompagner des compliments d'usage.
Franz_d_ailhaud
[Sur le chemin, à proximité du Louvre]
Le salle gosse des de Cassel et des d'Ailhaud, ce remuant Franz, avait fait tout son manège habituel, avant d'accepter quelques guimauves contre une tenue exemplaire en ce bal. Il savait même pas comment agir, bien que son père lui ait appris quelques rudiments ... Mais après tout, il n'était pas encore en âge d'être présenté à la Cours, mais il fallait l'habituer à la présence de et à la politesse dûe à ces Nobles issus de France.

Du haut de ses quatre pommes, il ne voyait rien, si ce n'est des robes et des tuniques de plus d'une couleur. Il savait que l'issue du court voyage depuis Sainct Omer était proche : " C'est encore loin ? C'est encore loin ? C'est encore loin ? C'est encore loin ? " Mais force, il était lui même las et économisait ses mots, bien qu'il ne parlasse guère des masses en temps normal. En même temps, à un peu moins de 3 ans, est-ce qu'on parle beaucoup ?

La pression de bien se comporter sur le dos le maintiendrait peut-être éveillé. Sa mère lui avait promis de ne pas l'abandonner, qu'elle lui cite les noms des nobles présents, et de leur rejeton, le cas échéant.

La carrosse arriva au Louvre assez facilement : il suffisait pour le cocher de suivre la voie tracée par d'autres cochers, s'arrêtant parfois pour demander leur chemin.

Sur le chemin, aucun brigand, aucun arbre abattu en travers de la route, ni de lecteur de boniments n'étaient présents ; ce n'est pas FanFan la Tulipe non plus.

Le blondinet, sentant le rythme diminuer sortit de son repos, qui avait temps soulagé les membres de l'équipage. Il vit un noble, en haut du bas perron de la salle des Nymphes, rendre les hommages aux arrivants. Franz fût prit de panique. Comment devait-il rendre la politesse à cet homme ? Était-il seulement noble ?

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Le Pio, paix à ton âme.
Lanfeust86
Un évènement...C'était peu dire. Un bal royal, c'était le premier auquel le rouquin participait et c'était aussi le premier pour le blondinet qui l'accompagnait, son fils, Arthur. Tous les nobles et régnants souhaitant présenter leur héritier au Roy de France avaient été conviés à cette occasion particulière et Lanfeust n'avait pas hésité. Il aurait été inpemsable que l'un des plus puissant régnant de France et qui plus est royaliste ne se présente pas.

Le carrosse suivit de sa garde était partit de Clermont pour se rendre au Louvre, chemin qu'il connaissait car se rendant au Conseil des Feudataires, le plus grand conseil de politiciens qui pouvait exister. Il avait revêtit une de ses plus belles tenue d'un rouge chatoyant, la veste comptait de multitudes filigrammes en fil d'or, le bas était de la même texture. Le lourd collier de l'Ordre du mérite Auvergnat posait sur ses épaules avec sur sa tête la couronne ducale flamboyante. C'était avec faste que le Duc-diacre allait arrivé au Louvre.

Le Palais, le plus beau qu'il est pu voir, donnait toujours des frissons lorsqu'on y pénétrait par les grilles, la grande porte... Déjà des carrosses étaient présent, il reconnut quelques blasons de pair de France. Une fois arrêté, la porte s'ouvrit rapidement pour le laisser sortir lui et son fils, son héritier. Les jambes avaient besoin d'être un peu dégourdies avant de se rapprocher des marches permettant d'accéder au palais. On leur indiqua la Salle des Nymphes et ce fut le Pair de France Nicotortue qui les accueilla.


Bonsoir, Lanfeust de Troy, Duc du Bourbonnais Auvergne et Vicomte de Souvigny et voici mon fils Arthur de Troy, Héritier de Souvigny.
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Leandre
La banquette est plutôt confortable, et l'intérieur du véhicule est richement orné. Néanmoins, l'impérial préfère, sans l'ombre d'un doute, les carrosses de son père. Tout à fait subjectif, il ne peut en être autrement d'un Valfrey admiratif et fier de son paternel, quelque soit le sujet. Pourtant, le Pair de France et future belle mère qu'était Marie Alice Alterac fait les choses en grand : pensez-donc, une voiture pour trois enfants, que demander de plus ? Qu'Aléanore se jette par la fenêtre, qu'elle finisse sous les roues d'un carrosse lancé à toute allure, pour finalement hurler son agonie des heures durant, avant que la mort ne vienne la délivrer d'une souffrance atroce dûe aux bris de ses côtes pénétrant ses poumons ? Leandre ne tient pas en haute estime la soeur de sa promise - sans blague ? - mais à ce point... d'ailleurs, les yeux marrons la fixent, longuement. Elle est belle, c'est un fait. Moins que Maeve, c'est une certitude, et là, le gamin pense être objectif, vraiment. Par contre, et c'est certainement la raison principale de son indifférence envers elle, l'Alterac est plus âgée que lui-même. Pour sûr, elle l'a fait exprès de naître avant lui.

Haussement d'épaules caractéristique lorsqu'on a treize ans et quelques mois, il détourne le regard pour capter celui de sa princesse. Elle, elle est parfaite. Mis à part le fait qu'elle est plus jeune que lui - c'est une véritable obsession quant à l'âge, décidément - elle est encore plus belle que sa soeur, malgré la présence de la cicatrice qui parcourt sa joue, bien souvent rosie par les compliments de son chevalier. Celui-ci s'est habitué à cette balafre. Se sentant d'abord coupable de n'avoir été là pour elle, puis se rendant compte, avec le temps, qu'il n'aurait pas été capable de défendre Maeve comme il le clamait pourtant. Maintenant, il est là, et le restera tant qu'elle le voudra, tant qu'ils le voudront. Et puis, contrairement à son aînée, elle est rousse. Ce n'est pas donné à tout le monde de posséder une chevelure de feu telle que la sienne. Le Valfrey dut d'ailleurs convaincre son père, avec plus ou moins de succès, qu'elle n'était nullement la fille du Malin. Non pas que Marie Alice ou Flaiche n'étaient pas malins, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Tandis que le narrateur cherche la porte, le convoi parvient enfin dans la Cour du Louvre. Leandre croit entendre un soupir de soulagement s'échapper d'entre les lèvres d'Aléanore, mais ne lui en tient pas rigueur. Il sait qu'il peut parfois être exaspérant, surtout lorsqu'il ne cesse de demander si le Louvre est encore loin.

Avant de descendre, et après avoir jeté un coup d'œil furtif à droite puis à gauche, Leandre Lazare de Valfrey se penche sur sa banquette, de sorte à attraper la poignée du compartiment juste en dessous. A l'intérieur, une épée ; son épee, gravée du phénix familial, cadeau de Maeve. Depuis quand un chevalier en devenir se sépare t-il de son épée ? Celle-ci est portée à sa ceinture, et l'impérial peut sauter les deux marches qui le séparent du sol, et de Maeve. Qu'elle est belle dans sa robe d'azur. Encore plus qu'à l'accoutumée. Lui a opté pour du rouge, vif. Malgré son envie de voir le Roy en personne et de faire bonne impression en tant que cavalier de Maeve, on ne peut lui retirer ses origines impériales et plus précisément de Beaufort, comté familial, dont le blasonnement est principalement de gueules. Ne lui manque que le lion d'argent sur le torse pour représenter avec fierté les terres dont il héritera un jour. Pour l'heure, nul lion sur le torse, ni même courronne sur la tête. Simplement Leandre, déjà tribun de Vaudemont, et assurément promis à un bel avenir dans le sillage de son père.

La main dans celle de sa princesse, s'assurant qu'Aléanore était bien derrière eux - non pas pour ne pas la perdre de vue, mais pour être certain qu'elle ne verrait pas le Roy avant lui - ils suivaient Marie Alice. Que de monde déjà, qui se confondaient en courbettes et salutations. Leandre ne savait plus où donner de la tête, entre émerveillement et curiosité, reconnaissant par-ci et par-là quelques visages précédemment rencontrés. L'étreinte de sa main se resserre, et il demande, l'air de rien :


Tu crois qu'Aléanore va être forcée d'épouser le vieil homme qui lui servira de cavalier ?

C'est que la rumeur avait fini par parvenir aux oreilles du jeune garçon, qui avait appris la chose avec des yeux écarquillés, puis un rire qu'il n'avait su garder au fond de sa gorge. Ignorant les grognements de la fille en question, il adresse un sourire à Maeve.

Nous on a bien de la chance d'avoir à peu près le même âge...
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Ewaele
Et une Ewa qui tournicotait dans la cour attendant… N’attendant plus d’ailleurs, deux coches aux couleurs des Altérac s’arrêtaient à ses côtés et les portes s’ouvraient sur ses amis et les enfants. La Comtesse vit Maeve aussi rousse qu’elle, puis son cavalier, Léandre, qu’elle avait croisé lors d’une de leurs nombreuses chevauchées. Elle s’arrêta nette en reconnaissant une Aleanore qu’elle n’avait pas revue depuis belle lurette… Elle avait bien changé… Jolie très jolie. Pas la même que la rouquinette, mais elles étaient aussi jolies l’une que l’autre dans leur style. Elle s’approcha de ces dernières, caressa la joue de Maeve, lui sourit en se demandant pourquoi elle pouvait bien la regarder ainsi. Qu’avait-elle de différent? Elle continua de saluer les enfants puis se tourna vers Marie, qu’elle embrassa sur la joue, et finit par Flaiche.

Bonsoir à vous. Le voyage fut bon oui. J’espère qu’il en est de même pour vous.

Elle évita de répondre au ‘comment vas-tu ?’ Son comportement ne tromperait pas longtemps son amie de toujours, heureusement que la nuit était au rendez-vous ou bien ses yeux l’auraient déjà sans doute trahie. Elle s’excusa auprès de la famille. Il était temps pour elle de faire son entrée, et elle préférait s’aventurer seule au cas où. Elle serra la main de Marie, comme pour se donner du courage, et prit robe et cape dans ses mains pour effectuer un demi-tour… Pour les yeux aguerris ou vigilants, le bout des cuissardes firent leurs apparitions à ce moment là. Tournant le dos à tous, elle se dirigea vers l’intérieur. Délaça sa cape de la Licorne qu’elle remit à un valet qui se présentait pour la débarrasser.

La lumière l’éblouit un instant puis elle se ressaisit. Le spectacle offert était époustouflant de beauté. Alors qu’elle n’était pas sûre de sa destination, elle fut vite assurée de ne pas se perdre. La voie n’était pas bondée, mais les quelques gens qui l’empruntaient allaient tous dans la même direction. Elle ne se posa donc pas de question et suivit le mouvement. Nul n’était plus charmant que l’autre. Tout n’était qu’une question de perspective. Dans cet univers aux mille couleurs et aux mille formes, Ewa perdit un peu de sa confiance en elle. Elle jeta un coup d’œil circonspect à sa tenue. Pas après pas elle sentait son cœur qui s’accélérait et ne pouvait l’en empêcher. Enfin elle était devant le salon et s’arrêta là, interdite en se retrouvant face à face avec l’homme qui devait être son cavalier pour plus d’une soirée, voire la vie.

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Armoria
Ni vue, ni connue :

Par quelques couloirs discrets, elle avait regagné ses appartements. Elle put donc en ressortir par l'issue officielle, et n'eut qu'à emprunter le chemin normal, histoire de bien montrer que chez le roy, elle était juste une invitée - presque - comme les autres. Presque parce que mère de son petit-fils, et familiarisée avec les accès privés des appartements du souverain : ainsi, quand il avait besoin de l'appeler d'urgence et sans pour autant alerter tout le monde, elle en avait loisir. Et en profitait pour apporter de nombreux dossiers. Efficace avant tout...

Elle, donc, parvint aux portes du salon, où l'huissier vit vibrer avec enthousiasme ses cordes vocales dans l'annonce de ses nom et titres. Léger froncement de nez. Elle salua les personnes présentes avec une jubilation intérieure : cette histoire de bal, et surtout son enjeu, lui donnait une énergie de jeune fille. Nico aussi eut droit à son salut, puisqu'officiellement, ils ne s'étaient pas encore vus, n'est-ce pas...

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Plop
Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Kilia
[ Chateau-En-Anjou]

C'est dans un calme olympien qu'elle avait attendu sa nièce, elle devait faire route ensemble. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas passé du temps avec elle depuis l'accouchement d'ailleurs. Elle avait décidé de garnir une malle de robe, mais avait mis celle qu'elle aimait le plus la bordeau, et bordure de fine dentelle. Elle aimait le bruit de la soie, et même seule avec cette robe elle avait toujours l'impression d'avoir de la compagnie.
Sourit sur son visage quand elle vit enfin sa nièce arriver.

[ Vers le Louvre]

D'une jeune fille sûr d'elle, remplit enthousiasme, elle fit le voyage avec une femme perdue. Qu'est ce qu'elle haïssait le moment où elle avait cédé afin qu'elle épouse son Pair de France. Elle voulait mourir si la famille ne cédait pas et en fait elle se mourrait depuis qu'elle avait cédé.

Fitz, ton mariage est un échec et alors tu n'es pas la seule. Ils savent nous conter mot d'amour et milles merveilles pour nous attraper, mais c'est ainsi, homme qui a eu détourne souvent le regard une fois que l'oiseau est attrapé. Mais peu importe, tu ne vas pas te laisser dépérir à cause d'un homme qui n'est en fait qu'un homme! Tu es sa femme maintenant mais tu es avant tout toi! La gamine qui a fait le tour du royaume, la jeune fille qui avant d'avoir un gamin avait un duché à diriger...

Elle devait lui dire, elle l'aimait trop pour la voir piailler ainsi. Depuis des mois Kilia se faisait un sang d'encre pour Fitz et le voyage lui permit de lui dire ce qu'elle pensait. La duchesse avait prit sa voix maternelle, et c'est calmement qu'elle réussissait toujours à lui dire les choses.

Je ne peux te voir ainsi, tu t'en es toujours sortie à merveille, tu n'as jamais baissé les bras et c'est pas aujourd'hui que tu vas le faire. Tu vas réussir avec brio, j'en suis certaine.

Elle s'assit à côté d'elle, ça ballotté dans tous les sens mais elle la prit dans les bras.

Oh, oui on va y aller et tu vas leur montrer que tu as la plus belle frimousse du royaume, et tu vas réussir ma belle, t'es une dénéré Penthièvre la tête haute et à l'assaut des châteaux et pour le Louvre c'est pareil, tu vas aller à l'assaut!

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[Milite pour l'ancien Forum!] Mère D'Anjou, dict la Lumière D'Anjou
Jades
Au départ de Montbazon ils étaient enfin tous réunis. Elle n'y avait pas crue tant sa fille lui avait répondu si positivement pour l'accompagner à un bal qui plus est parmi la noblesse du royaume. Tour à tour son regard passer de son héritière presque inconnue à son fils qui ne cessait de parcourir par monts et pas vaux le royaume de France et au delà...

Un pincement au cœur l'a saisie lorsqu'elle croisa à la dérobée le regard distant d'aurore. Jadis elle ne cessait de s'interroger sur la compréhension probable par sa fille de ces choix, ce jour elle en espérait le pardon sans tout à fait y croire... Comment demander à une enfant d'effacer tant de souffrance? L’interrogation resta en suspens lorsqu'enfin le coche stoppa dans la cour du Louvre... Elle quitta le confort des coussins suivit des siens et s'avança vers l'entrée.

En quelques secondes elle vit sa fille qui un instant plus tard n'était plus. Instant de panique soudain quand elle réalisa qu'Aurore n'était jamais présente sans Eithne et jamais ne la ferais disparaitre. L'eut telle seulement voulu?

Ainsi c'est seulement au coté de son fils, qu'elle pénétra dans le palais puis vint salua sa bonne amie de Vaisseau en tentant de se donné contenance...


Bonsoir à toi Adela. Le voyage fut bon? J’espère qu'Enguerrand ne fut sage... Elle regarda l'enfant qui avait fichtrement grandit ... Je te présente mon fils Pertacus.
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Nicotortue
Si le flot n'était guère puissant, il était régulier et le grattement de la plume sur la liste que tenait le secrétaire du Comte prouvait bien que, petit à petit les nobles de France et d'ailleurs arrivaient. Il suffisait de toute façon de tendre l'oreille pour entendre le fracas des roues cerclées de fer des carrosses et le cri des postillons cherchant à s'approcher au plus près du perron pour s'en persuader. Le Comte souriait, toujours en poste à sa porte, toujours saluant et s'inclinant, faisant les honneurs du lieu mais jetant de temps à autre un coup d'oeil vers le couloir d'où sa cousine devrait bien un jour faire son apparition. Lorsque le Duc du BA s'arrêta près de lui et le salua, il fit de même, un franc sourire aux lèvres. Il appréciait l'homme, ses prises de position et sa fidélité adamantine à la Couronne.

Votre Grâce, c'est un honneur et un plaisir de vous voir icelieu et de faire la connaissance de votre fils et héritier. Nul doute, bon sang ne saurait mentir et Sa Majesté sera enchanté de voir la relève assurée. Un temps de silence, pour montrer la salle de la main. Je vous en prie, donnez-vous la peine d'entrer et mêlez-vous aux autres convives.

Il tourna la tête pour voir qui venait ensuite et s'arrêta, le souffle coupé. Bien sûr, il savait qu'elle devait venir mais il l'attendait avec les Alterac, pas seule ainsi, drapée de sa seule beauté. Sa robe lui seyait à merveille et rehaussait le vert de ses yeux et le feu de ses cheveux. Elle avait fait un effort presque surhumain pour se présenter ainsi et il savait ce que ce genre d'événements lui coûtait. Son sourire s'élargit et une lueur alluma son regard, bien loin du protocole et des couloirs du Louvre. Il s'avança vers elle, tandis que le secrétaire, d'un air entendu, biffait le nom de la future Comtesse de Turenne sur sa liste. Arrivé à quelques centimètres d'Ewa, il s'inclina et prit la main qu'elle lui tendait, dans un geste complice. Ses lèvres s'appuyèrent plus longuement que nécessaire et dans un geste d'une intimité réservée à eux seuls. Lorsqu'il se releva, ses yeux brillaient.

Comtesse, nous se saurions dire combien nous sommes heureux de vous voir ici et de vous avoir à nos côtés en cet événement. Nul doute que votre beauté illuminera les pièces où j'aurai l'honneur et le plaisir de vous avoir à mon bras.

Un ton plus bas, pour elle seule, il susurra :

Tu es sublime... à couper le souffle, encore plus que d'habitude. Un silence. Je te rejoindrai lorsque tous les convives seront là et que les présentations à Sa Majesté auront été faites. Ce ne sera pas long et, ensuite, je ne te quitterai pas de la soirée. Je te le promets.

Ils furent interrompus par la Princesse d'Etampes qui faisait son entrée, officielle du moins. Le Comte, laissant échapper sa fiancée, s'inclina devant l'Altesse, faisant mine de la voir pour la première fois de la soirée mais il nota cependant que l'étincelle d'excitation qui illuminait le regard de la GMF était toujours allumée.
Tugas_eagle


[L'auberge]
Soryalinna était malade avec une forte fièvre.

Son père, Don Tugas_eagle, Milena, sa mère, et sa tante Paulita, entouraient son lit et priaient Jah, appliquant aussi des serviettes mouillées sur le front de la malade afin de baisser la fièvre.

Don Tugas se rememorait les jours heureux passés lors de son tour de France. Cela avait été une grande aventure, un apprentissage de nouvelles cultures et une atmosphère conviviale toujours dans la perspective de promouvoir l'amitié entre le Royaume du Portugal et les autres royaumes.
Partis en Lune de miel, Tugas, sa femme Milena, leur fille Soryalinna et Paulita, la soeur de Tugas, avaient parcouru un long chemin de Lisbonne à Paris.

C'est dans cette atmosphère de tension qu'il entendit frapper à la porte.
C'était un officier de la justice avec un ordre d'expulsion. Trop préoccupé par sa fille malade, Tugas, avait oublié de demander un visa.
Et maintenant que fallait il faire? Obeir à l'ordre d'expulsion était hors de question.
Soryalinna était très malade et incapable de voyager. Sa famille ne pourrait jamais l'abandonner.

Immédiatement, Tugas courut vers la Chancelerie et demanda audience avec l'ambassadeur Royal de France. Il fut reçu fort aimablement et avec grande bonté, il remplit les documents nécessaires et retourna auprès de sa famille.
Et la réponse ne tarda pas.

Tugas n'en croyais pas ses yeux, la réponse était signée par le Grand Maitre et la princesse de France.
La main de Tugas trembla lorsqu'il ouvrit le parchemin. Sa voix tremblotta à la lecture de la lettre à sa famille.
La demande avait été acceptée et ils avaient recue une invitation royale de se rendre à une soirée en l'honneur de sa Majesté le Roi. Ils ne s'attendaient pas à un tel honneur. Nous, à un bal royal? Un appel comme celui-ci ne pouvait se refuser.
Mais comme s'y rendre avec la malade ?
Paulita pourrait pendre soin d'elle afin que tugas et Milena puissent aller au bal.

[Louvre]
Ils étaient donc partis droit au Louvre.
Ils descendirent du carosse et restèrent à regarder émerveillés devant la beauté du Louvre.
Ils entrèrent timidement et saluèrent les personnes présentes.




[Na estalagem]
Soryalinna estava doente, com febres altas.

Seu pai, Dom Tugas_eagle, sua mãe Milena, e sua tia Paulita, rodeavam a cama rezando a Jah e colocando compressas na testa para baixar-lhe a febre.

Pela memória de Dom Tugas passam os dias felizes que tinham passado em todo seu passeio pela França.
Tinha sido ate hoje uma grande aventura de aprendizagem de novas culturas e de convivio, procurando sempre dinamizar a amizade entre o Reino de Portugal e os outros Reinos
Tinham saido em Lua de mel, Tugas e Milena, acompanhados com sua filha Soryalinna e com Paulita, irmã de Tugas. E de Lisboa a Paris o caminho tinha sido longo.

Foi neste ambiente de grande tensão que se ouviu bater à porta.
Era um oficial da justiça com uma ordem de expulsão. Tugas, no meio das suas preocupações com a sua filha doente, tinha-se esquecido de pedir um visto de entrada.
E agora? Acarretar a ordem de expulsão estava fora de questão.
Soryalinna estava muito doente e impossibilitada de viajar. Sua familia nunca iria abandoná-la à morte.

De imediato Tugas correu para a Chancelaria e pediu uma audiencia com o Real Embaixador da França. Recebido com grande amabiidade e grande gentileza, preencheu os documentos necessários e voltou para junto da sua familia.
E a resposta não tarda.

Tugas nem acredita no que vê, a resposta é assinada pela própria Grand Metre e Princesa da França.
As mãos de Tugas tremem enquanto abre a carta.Com voz trémula le a carta à sua familia.
Tinham sido aceites e tinham recebido convite real para ir a um baile em honra de sua majestade O Rei.
Não era esperada tal honraria. Nós, num baile real? Um convite destes não se pode recusar.
E como poderiamos ir, com a Soryalinna doente como estava?
Paulita ficaria a tomar conta enquanto Tugas e Milena iriam ao baile.

[Louvre]

E assim, foram direitos ao Louvre.
Apearam-se do Coche e ficaram a olhar maravilhados com a magnificiencia do Louvre.
Entraram, timidamente, cumprimentando os demais presentes

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Milenaortiz
Dame Milena arrive au Louvre et elle est enchantée! Dans toute le chemin, elle admire les jardins vastes du palais, avec ses magnifiques arbres verts, minutieusement distribués dans l'espace formant une conception élégante de paysage. La comtesse portugaise est extasiée avec tout le luxe - elle a été dans de bals beaux dans son royaume, mais celle-ci c'est une occasion inoubliable.

En soupirant, elle au bras à son époux pour sortir du chariot, et va à la salle de bal avec un grand sourire dans le visage.

C'est lamentable qui Sory est très enrhumée... Elle adorerait venir au bal! - dit pour son mari Tugas.
Gwenhwyvar
Cela faisait longtemps que Gwen ne s'était pas habillée en Dame. Régulièrement en campagne militaire, sillonnant les routes de la Champagne avec son armée Avalon, vérification que tout allait bien et que les terres du Roy étaient sécurisées. Elle avait par ailleurs reçu l'honneur de servir son Roy comme Surintendante des Finances, suite à la malheureuse disparition du Vicomte Redshark. Ainsi, arrivée au Louvre, chevauchant Gwalchavad en amazone pour ne point froisser cette longue robe d'un vert d'eau satiné, elle mis pied à terre et confia son fier destrier à un des palefreniers.

La maison du Roy était toujours aussi sublime, par ses enluminures, par les associations de couleurs et de formes majestueuses, par l'ambiance générale qui régnait en ces lieux. Le fleuron de la noblesse française était convié au bal et présentation des héritières serait faite au Roy lors des festivités organisées en son honneur.

Gwen avança, se fondant aux membres de cette noblesse, dont elle s'accommodait de mieux en mieux. Elle arrivait à vouvoyer presque sans effort, alors que sa langue natale ne connait que le tutoiement respectueux. Elle avait même pris des cours d'étiquette auprès de son Chambellan d'alors, et se sentait prête à participer convenablement au bal.

Le salon des Nymphes était délicatement décoré, avec goût, et les invitées faisaient connaissance, ou se retrouvaient pour certaines. Gwen saluait les personnes présentes quand leurs regards se croisaient, prononçait quelques phrases timides, et prenait quelques nouvelles. Puis elle se dirigea vers une personne qui lui était beaucoup plus familière depuis qu'elle était au Conseil du Domaine Royal. Arrivée près d'Armoria, elle fit une profonde révérence, guettant l'étonnement qui ne manquerait pas de se produire dans les yeux de son interlocutrice, puisque sa tenue ne ressemblait en rien aux mises pratiques ou guerrières avec lesquelles elle avait l'habitude de se vêtir...

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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Flaiche
[Mais que diable allait il faire dans cette galère ???]

Voiture des Alteracs, enfin celles des adultes, parce que deux voitures avaient été nécessaires pour le convoi. Quiconque connaissait un tant soit peu Marie, et surtout ses filles, aurait comprit. Nulle question de place, cinq personnes dans une voiture spacieuse aurait été tout à fait possible. Suffisant pour faire le voyage oui....surement pas pour arriver en toute sérénité devant le Louvre. Fallait bien dire que les deux chipies avaient un don partagé pour mettre les nerfs maternels à rude épreuve. Se présenter dans une telle soirée aussi à fleur de peau que pouvait l'être parfois Marie n'était surement pas la meilleur chose à faire, et l'idée que Flaiche puisse se retrouver seul à gérer les deux filles et leur comparse dans une réception des plus mondaines où ne serait présent rien de moins que le Roy...bizarrement cela n'aurait pas enchanté le gardon. Deux voitures, s'était très bien finalement. Déjà que Marie avait parlé de ne point venir et de laisser à Flaiche le soin de présenter les deux filles à sa majesté.....quoi que cet épisode avait été des plus divertissant. Les deux filles avait fait des pieds et des mains pour obtenir que leur mère vienne, usant de tous les stratagèmes qui leur passaient à l'esprit pour convaincre une mère déterminée avec l'aide d'un père qui bizarrement pour l'occasion, ne semblait pas plus inspiré que cela pour leur donner gain de cause. Sans succès. Au final, Flaiche avait finit par s'en occuper, désireux de cette petite virée en famille, et surtout de voir ses filles aussi rayonnantes que leur mère savait se rendre.

S'en était suivit la valse des serviteurs, pour préparer ce grand évènement. Tailleur, coiffeur et qu'en savait le gardon encore. Fort heureusement pour lui, il réchappait à tout cela, ce genre de cérémoniel se faisait entre femmes. Son seul « désagrément » avait été l'obligation de se trouver lui aussi quelque chose de plus seyant et de plus riche que ses habituels vêtements, il fallait bien admettre que ce n'était pas tous les jours qu'on rencontrait le Roy...du moins pour un gardon. Il avait donc opté, on ne se défait pas si facilement de ses habitudes hein, d'un costume en mi partie rouge et noir. Pourpoint, pantalon de soie et hauts de chausses en lin alternaient les couleurs dans un savant mélange qui avait fait envoyé au gardon ses félicitations et remerciement au tailleur qui lui avait fabrique le costume. Une paire de chausse, neuve elles aussi, ainsi qu'un long mantel noir orné du blason familial terminaient simplement mais efficacement la tenue. Pour la coupe de cheveux, la encore nulle surprise puisqu'il avait gardé ses cheveux lâchés, Cela avait quand même pour avantage de faire ressortir le coté sombre du pourpoint ainsi que sa chevelure de feu.

Bref, si l'excursion en famille semblait au départ une bonne idée, plus la voiture se rapprochait du lieu d'arrivée, plus l'anxiété montait pour le gardon, et plus donc l'opportunité d'un tel évènement lui semblait discutable. Les grandes cérémonies, les mondanités, la bienséance....tout cela n'était pas la tasse de thé du gardon et il commençait sérieusement à se demander si la réunion de famille n'aurait pas plutôt pu se faire tranquillement entre les murs de leur demeure. M'enfin, il savait au fond de lui que se n'était pas pour lui qu'il venait en ce jour. LE voyage s'était passé sans encombre, et les discussion avec son épouse lui avait permit d'évacuer un peu la tension qui le prenait lorsqu'il pensait à ce qui l'attendait à leur arrivée. Il soupira intérieurement. Il ne tenait pas à gâcher l'évènement par une mine maussade et fort peu amène, ni pour ses filles, ni pour Marie, qui avait du participer à ce genre de festivité, et en avait fait son quotidien pendant les longs mois ou elle avait été elle même un Grand Officier. Aujourd'hui elle était Pair, ce qui impliquait, surement plus pour elle que pour d'autres mais soit, de s'impliquer encore dans ce style d'évènement. Bref, la mine sombre ne devrait pas être de rigueur, ce qui aurait de l'avis de Flaiche plutôt puéril d'ailleurs. Il aimait le jeu, sous toutes ces formes, cela dit, il n'était pas question d'en venir à faire ce qui pourrait être prit pour un comportement d'enfant. Jouer oui, mais il ne fallait pas pousser jusqu'au vice n'ont plus. D'ailleurs.....pourquoi ne pas prendre tout ceci comme un jeu ? Un formidable jeu de scène, sans le costume bien sur. Voila qui serait bien plus prompt à le mettre dans son élément. L'ambiance ne serait peut être pas des plus plaisante, loin des habitudes du gardon, cela dit, il savait faire comme si. Peut être même qu'au final il finirait par s'y plaire. Fin sourire adressé à son épouse, l'anxiété envolée.
Le convoi arriva enfin, libérant ses passagers non mécontents de se dégourdir un peu les jambes. Salutation à la rouquine, toute en beauté elle aussi. Rien qu'entre les Alterac et elle, il y avait déjà de quoi satisfaire le plaisir des yeux, nulle doute que les dames de tout rangs et de toutes familles s'étaient apprêtées pour être des plus ravissantes possible. Nulle doute que certaines têtes masculines allaient tourner. Avisant le petit groupe des enfants, il sourit en voyant ses filles, resplendissantes bien plus qu'ils ne l'avait imaginé. Regard qui passe sur le ''chevalier'' de sa fille. Pour sur un enfant de bonne famille, même si cela importait peu aux yeux de Flaiche, tant qu'elle ne s'encanaillait pas d'un brigand notoire. Cependant, un détail attira l'attention du gardon. Se plaçant face au petit groupe, il scruta le jeune Léandre.


Dites moi jeune homme, où comptez vous allez ainsi ? Vous n'oseriez pas amenez avec vous cette arme qui si je ne m'abuse, en plus de n'être sans doute pas permise à tous en présence du Roy, nous vous avions demandé de vous séparer pour cette occasion ? Je vous demanderais donc d'aller la remettre dans la voiture si vous voulez entrer à nos cotés, je ne tiens pas à faire l'objet de remarque de la part de quiconque pour un objet qui ne vous sera d'aucune utilité. Et ceci n'est pas négociable.

Se tournant vers Maeve:

Quand à vous jeune fille, si j'ose croire que vous n'étiez pas au courant pour cette arme, je vous conseille fortement de convaincre votre chevalier si mes paroles n'ont pas trouvé en lui un échos assez grand pour qu'il s'y conforme. Vous nous avez fait une promesse votre soeur et vous, je tiens à vous le rappeler et à mes yeux vous êtes en partie responsable de votre cavalier. Si je venais à être déçu, je gage que la prochaine fois, il faudra convaincre votre mère sans mon aide, et moi aussi par la même occasion. Donc si vous avez un tant soit peu d'influence sur lui, faites en usage, c'est un conseil. Et pas d'entourloupe, vous avez plus à y perdre qu'a y gagner.
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Riwan
Après avoir reçu l'invitation officielle de la Couronne de France, j'avais passé quelques temps pour convaincre la noblesse. Mais je n'étais pas mécontent. Les plus illustres seraient présent.
La Duchesse de Muzillac, ma suzeraine et, par son Comté de Josselin, ma futur vassal, d'abord. Elle viendrais avec sa fille.
Le Duc du Rohannais et sa fille, la délicieuse Blanche, ensuite.
La Vicomtesse de Ploërmel, noble parmi les nobles enfin.

Le cortège avait traversé le DR. J'avais veillé à ce qu'il soit grandiose. Les meilleurs carrosses de la Couronne avait été réquisitionnés par mes soins. Mon responsable des écuries avait choisis en personne les chevaux. Le faste et la magnificence était visible jusque dans les moindres détails.
Seul l'escorte faisait exception. J'avais préféré miser sur l'efficacité des gardes, pour notre sécurité. Après l'assassinat du Souverain breton, mon défunt grand-père, c'était une nécessité. D'autant que certaines voix accusaient publiquement la couronne de France de cet acte infâme.

J'avais emmenés avec moi mon secrétaire. Il était fort possible que les évènements m'oblige à faire une déclaration officielle. Surtout après la dernière.


A quelques lieux de Paris, je fis stopper le cortège. Puis je me rend auprès des autres carrosses, leur tenant ce discours:

Mes Dames, Demoiselles, Messire, nous arriverons sous peu. Vous êtes parés ?

Puis un à un les carrosses bardés d'Hermines, pénètrent dans la Capitale Française. Par la petite fenêtre je peux observer. Les bateaux sont bizarres. Ils sont plats. Fragiles de tout évidence.
J'observe également les habitants. Ils n'ont pas l'air effrayés. Je souris et jette quelque écus.

Au loin, je vois le Louvres, enfin.

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Son Altesse Riwan Nathan De Brocéliande
Leandre
Il s'attend à ce que ce soit Maeve qui lui réponde, mais c'est finalement surpris qu'il regarde le père de cette dernière s'approcher, l'air mécontent, et s'adresser à lui. Où comptait-il aller ? Et bien au Louvre, pardi. D'ailleurs il y est déjà. Mais pas le temps de répondre - et c'est sûrement mieux ainsi - que déjà l'homme continue sur sa lancée, expliquant les raisons de son insatisfaction. L'impérial ne connait pas vraiment Flaiche : il ne sait que trois choses à son propos. La première, c'est qu'il est l'époux de Marie Alice ; la seconde, c'est qu'il est le père de Maeve ; et la troisième et dernière, c'est qu'il est membre de l'Ordre Royal de la Licorne. Trois faits qui suffisent largement à imposer le respect dans la petite tête du Valfrey. Alors il se contente de baisser les yeux, coupant court à son enthousiasme, et répond simplement à l'Alterac, devançant ainsi une éventuelle intervention de Maeve, pas vraiment nécessaire.

Bien, monseigneur. Je vais de ce pas faire comme il vous plaira.

Pas d'insolence, respect de l'étiquette, et yeux baissés : tout y est. Un regard désolé à sa princesse, qu'il lâche le temps de faire volte-face, gratifiant au passage Aléanore d'une grimace bien sentie - c'est qu'elle doit bien rire sous cape, la peste - et le voilà qui file vers la seconde voiture des Alterac, sans empressement. Il pose une main sur le pommeau de l'épée qui se ballote à sa ceinture et lâche un profond soupir, avant d'exprimer sa peine de vive-voix, non sans s'être assuré qu'un Alterac puisse l'entendre.

Humpf. Et je fais comment moi, si un Von Frayner, un Mazière ou une autre espèce de noble arrogant et méprisant s'en prend à Maeve ? Décidément, les adultes oublient parfois certains détails. Moi je penserai à tout, plus tard.

Continuant son chemin, croisant celui d'autres invités, parfois même étrangers au vu des armes arborées par ceux-ci, il continue de faire la moue, profondément vexé qu'on ne le laisse pas porter son épée.

Et puis, pfff... je croyais qu'un chevalier ne se séparait jamais de son épée. Même si j'le suis pas encore... c'est pas comme ça qu'ils vont vouloir de moi, à la Licorne.

Des gosses en pagaille. Voilà ce qui débarque de partout, tandis que le Valfrey cherche les couleurs du véhicule des Alterac dans la cour. Il demande à un garde de lui ouvrir les portes, afin de grimper à bord, de tirer de nouveau le compartiment, pour y replacer l'épée qu'il y a prise il y a quelques minutes à peine. A contre-coeur, il referme le tiroir, saute de nouveau les marches et fait savoir à l'homme qu'il peut retourner vaquer à la garde du carrosse. Lui fourre les mains dans ses poches, la mine renfrognée, avant de parcourir le chemin en sens inverse pour retrouver Maeve, et les autres.
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