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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Nith
[Tour Saint Michel, Portes des Enfers]

En retard… Il était tellement absorbé par les tâches qu’il devait accomplir qu’il en avait perdu la notion du temps, plongé dans les tours et les détours qui prenait son esprit. Cela faisait déjà quelques temps qu’il séjournait à la Tour Saint Michel, propriété de l’Ordre de la Licorne au sein de la Capitale. Il fallait l’admettre, il était bien pratique de posséder un pied-à-terre à Paris, sachant qu’il devait faire nombre d’allers-retours entre les institutions du Louvre, la Hérauderie et Ryes en Normandie. Malheureusement, il n’avait guère eu le temps de se trouver un propre appartement en la ville des lumières, beaucoup trop de tâches le détournait de cet objectif, et en ce moment, il ne valait mieux pas dépenser à tout venant, la rumeur de la guerre enflait en tous les coins de Royaume. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il était en retard, prenant connaissance avec des rapports arrivant de toute part… A dire vrai, il ne savait pas vraiment quoi faire, trop de fronts différents, plusieurs conflits à gérer en même temps, en des lieux bien trop distants les uns des autres. Non, tout cela ne démarrait pas sous les meilleurs hospices…

Une cloche se mit à retentir, le tirant de ses réflexions. Il avait failli oublier… Il fallait qu’il se rende au Louvre, raison pour laquelle il était resté du côté de la porte des Enfers afin de ne point avoir à égayer le Roy d’une douce odeur de cheval en sueur et de la poussière de la route. Il s’était déjà préparé, lentement, comme si le cœur n’y était pas. C’est que, les réjouissances et les mondanités, ce n’était pas vraiment pour lui, même s’il se devait d’y participer, en raison de son rang. Mais ce n’était pas une raison suffisante pour les apprécier… Surtout lorsque le feu et le sang risquaient de se répandre rapidement au travers des campagnes du Royaume… Mais parole donnée se devait d’être respectée, toujours. Il enfila son mantel d’azur profond comme l’océan sur son costume d’apparat, achevant ainsi sa tenue pour le bal de Sa Majesté: cotte d’un blanc étincelant, surcot d’azur aussi sombre que la nuit, chausses et braies de sable, souliers de cuir de bonne facture, sacrifiant ses bonnes vieilles bottes de cavalier au profit de chaussures plus adaptées à pareil événement. Le tout dans des tissus raffinés et de bonne facture, bien loin de ce qu’il avait l’habitude de porter. Pour une fois, il ne privilégiait pas l’utile à l’agréable, après tout, un événement royal était en préparation. Quoi que l’idée de se faire présenter au Roy en haillon pouvait avoir son petit effet… Et pour couronner le tout, il portait les attributs de ses charges, seules décorations qu’il arborait: pomme d’or de Normandie, Licorne d’argent de son Ordre, et Lys de Saphir, le tout épinglé sur son surcot, il commençait à avoir mal au cou à force de tout porter autour du cou… L’épée qu’il avait reçu à son intronisation au sein de l’Ordre était ceinte sur son flanc senestre, marquée elle aussi de l’animal mythique. Il ne savait pas, finalement, si les armes allaient être acceptées en la présence du Roy, mais, après tout, cela faisait partie de ses attributs… Sans compter qu’il avait eu du mal à ne pas la perdre au cour de ses nombreuses campagnes militaires… Seuls ses caducées restaient dans son coffre, attendant sagement son retour, alors que sa canne avait toujours sa place dans la main senestre du Perplexe, cadeau qu’il avait reçu pour son mariage… Il se rappela de la gêne, de la colère même qui était alors montée en lui, mais finalement, cela s’était montré très utile lorsque le temps fut venu. Ah, la vieillesse arrivait bien trop vite…

Le voilà fin prêt à se rendre au palais du Louvre, et, mesure exceptionnelle encore, il avait fait apprêté un carrosse. Oui, arrivé avec les chausses trempées d’une eau des plus douteuses, et les souliers souillés des immondices jonchant les rues de Paris, très peu pour lui… Et dans cet accoutrement, il n’était pas aisé de chevaucher sereinement sa monture. Aussi monta-t-il sans broncher dans la carriole, le menant vers le lieu des royales festivités…


[Sur le parvis du Louvre]

C’est qu’il y avait du monde que ça bouchonnait! Il se doutait que pareil événement attirerait nombre de nobles, mais autant? Il voyait des têtes couronnées dans tous les coins, des « gens du monde » auxquels il n’était pas vraiment habitué, encore moins en une nuée aussi imposante. Soupir las, il fallait bien supporter quelques désagréments, même à contrecoeur. Il chercha du regard une personne dans cette foule qu’il connaissait, pour ainsi se sentir moins seul parmi cette multitude de titrés. Il se demandait d’ailleurs s’il n’aurait pas mieux valu pour lui se rendre le plus rapidement à l’intérieur. Les claquements de sa canne sur les pavés se faisaient entendre, pouvant l’identifier à toute personne l’ayant rencontré récemment. Mais pour l’heure, le Perplexe traçait son chemin tant bien que mal en ligne droite vers l’entrée la plus proche du palais. Mais sur sa route, des têtes connues se révélèrent enfin! Il se rapprocha, aussi discrètement que possible:

Bien le bonjour, Akane, Edeline. Vous êtes ravissantes!
Et bien, ma petite, tu as bien grandi depuis la dernière fois que je t’ai vue… Tu ne devrais pas pousser aussi vite, il va manquer beaucoup de chose à ton enfance!


Petit sourire, un peu triste sur la visage du Perplexe. Il aurait voulu pouvoir s’occuper plus activement dans l’éducation de sa fille, mais le temps ne l’aidait guère dans ce projet. Il ne l’avait guère vue depuis qu’il l’avait ramenée dans le domaine de Cany, entre les mains d’une nourrice qui n’aurait sûrement pas la main assez ferme pour pouvoir cadrer la jeune demoiselle. Mais pour l’heure, place aux réjouissance, même si pour lui, ce n’était point la première fois qu’il se rendait au Louvre, ni qu’il se retrouvait en présence de Sa Majesté…
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Polstephie
[Au vent volent, volent les pensées, dans l'air si froid d'un Paris trop au Nord...]

Il faisait froid. Bien froid. Trop froid. Aussi Il l'avait accueillie tout contre Lui, sous le manteau d'hermine toujours marqué de leur passé. Elle avait pourtant une magnifique cape semblant neiges Gevaudanaises, mais elle tremblait de froid. De froid et de fatigue.

Quoiqu'il en soit, ils étaient maintenant dans le coche les menant vers le Louvre depuis les appartements de fonction qu'ils occupaient près de la Hérauderie Royale. Elle serrée tout contre Lui et tremblant plus qu'une feuille sous le Mistral ou la Tramontane. A côté d'elle, la petite Jehanne-Elissa, rousse enfant aux yeux tournés vers l'Extérieur, vers le monde qui s'ouvrait à elle. En face d'eux, Eirwen de Vergèze, blondinette de 14 printemps, tenant de sa mère, feue Zagelle de Vergèze, et encadrée par ses élèves, les jumelles du couple : Margalida Dulcia et Magalona Eufrasia, l'une aussi rousse que l'autre était brune.

Le voyage avait été rapide et le Louvre déjà apparaissait. Enfin ils arrivaient. La Comtesse, perdue dans ses pensées, ne pouvait s'empêche de se demander où était Catalina qu'elle aurait voulu voir apparaître avec eux pour cet évènement. C'est qu'elle se faisait un sang d'encre pour la jeune fille dont elle avait peu de nouvelles, presque autant que de son fils en vérité. Son fils exilé en Périgord-Angoumois. Lop-Guilhem... Son Epoux les avait séparés bien trop vite, prétextant une trop possible féminisation de cet héritier mâle parce qu'elle voulait le préserver de tout, craignant à chaque instant de le perdre... Oui, c'étaient bien là les pensées décousues de la Comtesse qui regardait autour d'elle sans voir, comme depuis l'Annonce de Sa Disparition maintenant.

Enfin bref, ils étaient là, petite troupe folle qui n'aurait jamais du être présente en vérité. Du moins le pensait-elle notre Blanche et Folle Comtesse. Agacée par le froid, elle se morigénait d'avoir accepté sans pour autant laisser transparaître cette idée sur son visage aux courbes douces. Et puis elle enrageait de devoir recroiser cette furie de Princesse aux humeurs changeantes et incessantes dont elle avait du faire les frais lors d'un voyage bien trop long, ou même de devoir faire face au silence lourd de sens d'une Duchesse Noiraude qui seraient présentes à n'en point douter. Sans compter les ronds de jambe et les sourires qu'il lui faudrait distribuer puisqu'elle n'était plus coupée du monde par ce voile qu'elle avait tant porté et tant aimé... Non, décidément, elle ne comprenait pas comment elle avait pu accepter de venir. Et c'est ainsi que le coche s'immobilisa et que la portière s'ouvrit sur la "petite famille".



[Dans l'air planent, planent les effluves poivrées et acides d'un Louvre bien trop bondé...]

Le Roy d'Armes en premier. Manteau d'hermine jeté sur ses épaules, couvrant les étoffes de gueules et d'or que son Épouse avait choisies pour la tenue qu'il arborait. Couleurs du Gévaudan. Couleurs du Languedoc.

A sa suite,
Languedoc, Paula Estèva, Comtesse et tout le tralala. Mais surtout, comme toujours, Blanche Dame, Silhouette Fantôme. Blanche du dessous au dessus. Aussi Blanche que la Noiraude serait Noire. Sur la chainse de lin fin, brodée aux extrémités, elle avait enfilé une cotte de nacre dont les manches étaient parcourues de dizaines de boutons d'argent jusqu'au-dessus du coude et dont le dos était fermé par ces mêmes boutons de la nuque jusqu'au plus bas du creux de ses reins. Par-dessus encore, parce qu'il faisait froid, elle avait superposé un surcot dit Portes d'Enfer fait de velours ras aux teintes opalines donc les ouvertures étaient bordées d'un galon de gueules, seul exception de couleur. Elle avait toutefois délaissé son pelisson, espérant danser un peu pour se réchauffer. Contre son cœur, brûlait une croix occitane, héritée de Son Âme-Mie. Pour seuls bijoux, son alliance, une fibule rosépienne lui permettant de relever le bas de son surcot, et une couronne d'orfèvrerie, simple cercle d'or orné de perles et de rubis, ceignant simplement son front et retenant la résille d'or et de perles qui emprisonnait le cuivre de ses boucles redevenues lourdes.

Un soupir et elle prit Son bras avant de se retourner pour faire face à "ses" filles : Jehanne-Elissa, Eirwen, Margalida Dulcia et Magalona Eufrasia... Ils étaient prêts.

Un soupir et ils avançaient et pénétraient le Louvre.

Un soupir et il était maintenant trop tard pour reculer...

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Flex
Encore aux toilettes du Louvre

La fin se faisait ressentir. Plus aucun spasmes : l'air frais circulait bien dans cette pièce, et la fraicheur était la bienvenue. Heureusement qu'une fenêtre donnait sur la cour : l'odeur s'envolait au dehors avec les colombes - qui devaient en suffoquer. Une bonne poignée de paille bien sèche et l'affaire était finie ! Il remballa prestement ses couches de vêtements. Ses ablutions faites le jeune borgne se remua le derrière - façon de parler. Ses mains tenaient fermement ses hanches comme s'il avait du mal à marcher correctement. Une fiole de parfum périgordine : et voilà un homme fort bien présentable !

Il posa son regard sur sa promise, la jugeant.


« - Vous.. ! Humpf. »

Un simple gémissement sortit de sa bouche. Un haussement d'épaules afin de rechercher à reprendre de la confiance en lui-même. Il tendit son bras et força un sourire - très maladroit. Le borgne pénétra au bal, où il recognu que beaucoup de monde discutaient. Il fit son tour d'horizon dans un premier temps à la recherche de gens connues.
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Akane
[ Durant les préparatifs ]

Les voilà arrivées, les normandes, à leur hostel et profitant du calme de celui-ci avant de se préparer pour l’événement mondain qui allait bientôt se dérouler.
Milieu d’après midi, après des ablutions plus que bénéfiques, il fut temps de passer aux choses sérieuses.
Et la gouvernante de prendre à charge sa fille, la laissant avec une de ses servantes venue un peu plus tôt pour s’assurer que tout fut prêt pour leur arrivée.
Elle devait camoufler sa maigreur. Oui la maladie lui avait fait perdre énormément de poids, et elle faisait du mieux qu’elle pouvait pour éviter les questions .On lui avait taillé pour cette occasion spéciale, une robe en velours bleu roy avec un décolleté de bon gout, à l’encolure de satin d’un ton légèrement plus clair que le reste de la toilette, et lacée devant un ruban en satin noir et mettant en valeur ses attributs féminins. La mode voulait que les manches soient évasées, et la tenue du jour n’échappait pas à cette règle. Pour une fois, elle laisserait sa sempiternelle tenue de côté très masculine et serait plus… Femme.. Femme noble précisément.
Même la coiffure fut travaillée avec précautions, elle ne fit plus attention au nombre d’épingles qu’on lui passait dans sa chevelure de jais, pour la relever dans un chignon des plus savant. Deux mèches libres encadrèrent son visage pâle.
Elle se regarde dans le miroir, se reconnaissant à peine… Impression de se revoir quelques années plus tôt avant de rentrer dans l’Ordre, avant de changer du tout au tout et laissant de côté les fastes. Se hâter, voir sa fille fin prête. Ange qui avait bien grandi, ange qui lui rappelait son père de part certaines mimiques. Elle lui avait promis un cadeau et lui fit et passa la légère chaine autour du cou avant de se rendre enfin au Louvre.


[ Au Louvre ]

A la descente du carrosse, elle prit la main de sa fille et entra dans les lieux, après avoir laissé un temps à la petite de contempler l’extérieur des lieux. A l’intérieur, elle reconnut certaines têtes, mais se sentait un peu perdue. Les festivités nobliesques n’étaient pas son fort, elle préférait davantage occuper son temps à d’autres activités, et se consacrer à l’Ordre auquel elle appartenait depuis si longtemps déjà…
Cependant, pour le futur de sa descendance, cette étape était nécessaire…
Le petit ange avait eu visiblement le même reflexe qu’elle quand elle lui indiqua que son père n’était pas encore présent. Sourire en l’entendant l’appeler « mère » un peu triste, mais se résoudre à cette idée doucement avant de regarder la fameuse jeune fille vêtue d’une robe à tassel à son tour et de répondre à l’enfant qui lui serra un peu plus la main.


- C’est vrai qu’elle est ravissante…Mais toi aussi tu deviendras aussi belle qu’elle, tu verras, même plus, j’en suis sûre.

Alors qu’elle lui répondait, elle n’entendait pas que quelqu’un s’approchait d’elles. Le voilà, enfin, lui sourire à son compliment et le regarder un instant, sans mot dire, avant de se décider enfin à dire quelque chose.


- Bonjour mon cher, tu es également ravissant dans cette tenue.


Être protocolaire…Le reste attendra… Et ne se déroulera pas sous les yeux de leur trésor.
Adresser un regard bienveillant à la petite, et l’encourager à répondre…


- Alors Edeline !Tu ne salues pas ton père ?
Finute
[Ainsi fond fond fond....]

Quelle patience avec cet homme... Toujours râler, juger, débattre, quoique débattre c'est bien ! Mais râler... entre nous, elle en fait de même !
Se retournant pour refaire des cents pas, elle aperçue l'Homme avec un grand "H", le bel âtre comme il s'appelait, son promis, sa vie, son amour comme elle, elle se l'appelait.

Un sourire charmeur face à cet être qui la jugeait. Indifférence devant ce regard auquel elle commençait à s'en amuser à chaque instant comme celui-ci. Comment faire courir un homme en une leçon...
Alala, et pourtant, qu'est-ce qu'elle l'aimait... jusqu'à présent elle avait été fidèle, un.. bon point.


Êtes-vous fin prêt Enguerrand ? Pouvons-nous enfin y aller ? Nous sommes déjà en retard...


Elle se retint de rire et pour lui montrer que ceci était dit avec humour, Ela déposa un tendre baiser sur sa joue.
Son regard était devenu aimant, amusé, heureux. Il était vrai qu'elle était bien heureuse d'être à ces côtés... moments si rares hélas, et qui le deviendraient peut être un peu plus... mais pas pour longtemps.

La Blanche déposa délicatement sa main sur le bras tendu par son tendre et avança en même temps que lui. Les yeux parcouraient les lieux, les personnes présentes... un merveilleux endroit...


Que de monde... murmura t-elle presque inaudiblement -seul Enguerrand qui se trouvait près d'elle pouvait l'entendre-.
Quelques nobles qu'elle reconnue, d'autre moins ou pas du tout.. Continuons.
Edeline_de_clairval
[ Au Louvre, toujours, quand un père arrive enfin ]

La petite pestouille aux côtés de sa mère, écoute celle ci avec attention. Sûr qu’elle voulait devenir aussi belle que la « damoiselle à la robe tassel », enfin, bon pour le moment, elle voulait un peu s’amuser quand même fallait pas pousser, puis la damoiselle en question semblait bien âgée alors…
Puis soudain une voix qu’elle pouvait reconnaître entre mille et même plus, et là, un grand sourire se lisait sur le visage de la gamine. Ce n’était pas trop tôt mine de rien, il s’était fait attendre. En tous cas, il avait encore sa canne…
Un peu vexée par le retard du papounet chéri, elle ne répondit pas rapidement, et laissa sa mère s’adresser à lui, en espérant qu’elle ai masse de choses à lui dire.
Ben non, raté !
Puis voilà que sa mère l’encourage à s’avancer et à le saluer. Bon, pas le choix. D’un petit pas décidé, elle s’approcha de lui et lui répondit du mieux qu’elle le pouvait


- Père… Bonjour à toi aussi. Oui, tu as vu, j’ai grandit, je suis contente de te voir. Je voulais une robe bleue comme mère mais le vert me va mieux il parait .

Lui adresser un sourire triomphant « Tu vois papa, moi aussi quand je veux je sais bien parler, et puis puisque tu te fais attendre, ben je fais pareil que toi » pensa t’elle en son for intérieur. En rajouter encore un peu peut être ? Oh oui ! C’est tellement drôle mine de rien !

- Dis, tu vas rester avec nous ? Tu ne vas pas nous laisser trop vite au moins ? On doit voir le Roy puis il y’a un bal ensuite !

Surtout ne pas faire de caprices, les parents ne lui pardonneraient pas cet écart ici.
Petite victoire que de voir en ce jour ses deux parents réunis, et elle souhaitait encore les garder un peu pour elle, et les sentir heureux.

Loin de deviner que son destin allait basculer...
Ewaele
Pour la énième fois, Ewaële tritura le tissu de sa robe. Elle aurait voulu être à cent endroits différents plutôt qu’ici, alors pourquoi y était-elle? Son entrée dans la salle où se côtoyaient déjà d’autres convives se passa dans la plus totale discrétion. Maintenant, elle se retrouvait dans une salle avec trop de monde à son goût et la débauche de costumes lui paraissait, non ridicule, mais trop haute en couleur pour ses émeraudes, bien qu'elle n'ait rien à envier à la plupart mais cela ne servait à rien d'en faire un pamphlet. Froide comme la pierre, elle n’arrivait pas à partager cet engouement que certains montraient pour l’évènement, leur plaisir manifeste à bavarder et à rire à pleine gorge. Où que se posa son regard, elle reconnaissait des personnes familières. Elle regretta tout de même d’être lâchée en terrain inconnu, seule. Lentement, la jeune femme entra véritablement dans la salle plutôt que rester au pas de la porte et se promena par le biais des déplacements de la foule. Quelques têtes se tournèrent vers elle qu’elle préféra ignorer. De toute façon, plus d’une personne la regarderait durant la longue, très longue soirée. Ayant battu en retraite dans un des coins les plus calmes et clairsemés, la rouquine se contenta de rester debout et de promener son regard sur les convives. Elle n’avait aucune idée de qui était présent ni de comment elle allait pouvoir passer le temps en attendant que le Comte, cavalier et futur mari se libère de ses responsabilités.

La Comtesse voyait les secondes, les minutes, les heures même, défiler à une vitesse vertigineuse inversées, alors qu'elle restait dans l'ombre, tranquillement, observatrice muette de cette mascarade appelée Bal, des plus risibles et des plus hypocrites selon elle. Mascarade... Car oui comment donc des personnes éternellement en guerre, ou presque, pouvaient-ils seulement prétendre à se mélanger de la sorte sans le moindre éclat, sans le moindre esclandre? Tant de rivalités, tant de vieilles haines et rancoeurs couvaient dans les coeurs de chacun, tant de vieilles querelles sourdes flottaient dans l'air. Personne ne sentait-il l'air rance que tous ces sourires hypocrites et faux semblants tentaient de masquer? Personne ne sentait-il donc la tension palpable de chaque geste, chaque mot.

Oublier un temps toute cette frivolité et ne prêter attention qu’à celui pour qui elle était venue. Continuer de regarder les invités arriver en se disant que de toute façon vu les occupations de Nicotortue et malgré sa promesse chuchotée de passer la soirée avec elle dés que possible, cela n’arriverait pas de sitôt.

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Armoria
Fitzou la Fitzette* a écrit:
Princesse, pardonnez moi de vous interrompre... Sa Majesté le Roy est sur le point de prendre place. Souhaitez vous que la délégation étrangère soit présentée par vos soins en tout premier lieu à sa Très Gracieuse Majesté ?


Elle hocha la tête, en profitant pour saluer l'épouse de son ami.

Si-fait, puisque nous recevons ce jourd'hui si lointaine délégation, autant les mettre en avant et les honorer. Ah, au fait, votre fils m'a fait demande pour que je sois sa marraine : si vous êtes au courant - les enfants nous font parfois des niches, n'est-ce pas - et d'accord, ce serait avec plaisir.

Aux mots "les enfants font parfois des niches", elle fit un regard entendu à sa fille, laquelle, toujours à ses côtés, tournait de temps à autre la tête vers Vaxilart, avec un peu d'effroi, sans avoir perdu une miette de la conversation-joute entre Lexhor et sa mère.

(* Surnom pourri avec des vrais morceaux de jeu de mots dedans. Raté, le jeu de mots, en plus. Pardon aux familles, tout ça.)
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Plop
Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Clemence.cheroy
La soirée n’était pas si déplaisante.
Les personnes n’était pas totalement des inconnus, ce qu’elle avait tant redouté.
Ses amis avaient également fait le déplacement jusqu’au Louvre, afin d’assister à ce bal.
Ce qui la ravissait au plus haut point. Clémence en oubliait presque les craintes qui l’avait accompagné en arrivant ici. Se sentant presque en sécurité parmi eux.
Après avoir adressé un sourire aux deux jeunes filles, elle adressa un sourire à la duchesse Alivianne qui venait les rejoindre.


_ « En effet bien longtemps, votre grâce, cela nous changera de nos rencontres à Clermont.
J’espère que vous me tiendrez pas rigueur d’ avoir convié vos enfants, à se joindre à nous. Ils ont été fort agréable, ce fut un réel plaisir de les avoir rencontré. »


Tandis que son regard se posait sur d’autres visages qui lui était connus, la noblesse périgourdine venait de faire son entrée, un autre coup d’œil vers le fond de la salle où le duc d’Orléans discutait. Elle ira les saluer plus tard, lorsqu‘elle le pourrait.
Tandis qu’une autre entrée remarqua son attention plus que les autres, sa vassale vêtue d’une magnifique tenue en compagnie du vicomte de Fontrailles.
Ceux-ci ne tardèrent pas à venir les rejoindre. L’Armagnac serait représenté manquait plus que la comtesse.


_ « Ma Dame, Vicomte, c’est également un plaisir de vous compter parmi nous ce soir.
Je vais fort bien. Et vous-mê…»


Coupée en voyant le regard du vicomte sur les derniers arrivants au salon des nymphes, qu’elle ouvrit grand les yeux. Caerellyn était enfin arrivée avec son époux. Suivant Antoine de près avant de presque lui sauter dessus.

_ « Ma chère enfant, messire Yopyop, bien le bonsoir.
Vous êtes magnifique ce soir, je suis vraiment heureuse de vous savoir enfin parmi nous.
Je dois avouer que je commençais à m’inquiéter de votre absence. »


Après avoir rejoint la dame de Saint Julien, Clémence reprit pour chacun d‘eux:

_« Permettez que je vous présente Sa grâce Alivianne et ses enfants Alban et Victoria, la Vicomtesse Jades de Monbazon Navailles et ses enfants Aurore et Pertacus, la Vicomtesse Adela de Vaisneau et sa fille Alix en compagnie de Demoiselle Catalina de Volpilhat. »

Puis à l’adresse du groupe présents en leur compagnie, la princesse poursuivit, tout en jetant un regard à Aurore pour qu’elle retienne les noms.

_ « Je vous présente également ma fille la comtesse d’Armagnac Caerellyn et son époux messire Yopyop, ainsi que Dame Archibaldane et son cavalier le Vicomte de Fontrailles, messire Antoineleroy »

Poussant presque un soupir de soulagement, arrivée à finir les présentations n’avait pas été une mince affaire. Et sa gorge commençait à se dessécher. Profitant de voir un des serviteurs portant un plateau pour prendre un verre bien mérité. Avant de poursuivre presque aussitôt.

_ « Dites moi, votre voyage s’est t’il bien passé depuis le sud ? »
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Lexhor
Citation:
Je tire à vue, messire Duc, mais force est de constater que les hommes aussi, en général. Et c'est justement parce qu'à son âge, j'ai eu à me défendre d'eux, et que j'étais seule à le faire, que ma fille n'aura pas à pâtir d'une telle chose.


En ce cas je vous comprend. Je dois vous avouer que je suis loin de me rendre compte des intérêts que peut susciter une jeune femme auprès de la gente masculine. A vous entendre, j'imagine que ce n'est pas très reluisant. Pour tout vous avouer, même si j'apprécie énormément la compagnie des femmes, je n'en ai jamais eu que deux dans ma vie. Ma défunte épouse et une amie très proche, avec qui les sentiments ont peu à peu évolués. Mais nos aspirations étaient différentes. Elle ne croyait pas au mariage, comme vous. Dès lors je ne pouvais ma résoudre à consommer cet amour sans respecter ce sacrement.
Mais qu'importe, je parle trop et vous retient. Votre temps est précieux. Prenez soin de votre chère enfant, c'est bien là le plus important. Les enfants sont ce que nous avons de plus cher, en cela je partage vos sentiments.

Votre proposition me surprend au plus haut point! C'est une agréable surprise et j'accepte volontiers l'insigne honneur que vous me faites. Je ferai mon possible pour être à la hauteur de vos talents de danseuse.


Un sourire aux lèvres, Lexhor s'inclina, laissant la princesse discuter en aparté avec une jeune femme.
Trop honnête et pas vicelard pour un sous, l'homme ne tombe pas dans un piège qu'il ne ne peut ni voir ni imaginer.

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Irmine


[Porte des Appartements du Roy]

Faisant les cents pas dans les couloirs, Lauriane écoutait le brouhaha qui résonnait de partout, il faut dire que ce soir il y avait du monde ... Et du beau monde d'après ce qu'elle avait comprit. Mais l'heure n'était pas à s'amuser, ou encore à discuter chiffons avec ses autres Dames. Certes elle avait sans doute mis pour l'occasion sa plus belle robe aux couleurs de la garde Royale, avec pour seul bijoux un pendentif montrant son appartenance à celle-ci qui pendillait à son cou. Emmitouflée par sa cape, Lauriane cachait ainsi l'épée qu'elle avait sur elle. Une femme avec une épée.. cela ne faisait pas très discret...

La rouquine s'avança vers Sir Valnor qui discutait avec son père Sir Jason, ils s'étaient laissez aller à quelques murmures qui éveilla la curiosité de la jeune femme qui s'avança. Le sourire aux lèvres, elle les regarda.

- " Quelle belle soirée ne trouvez vous pas? " tentant de s'immiscer dans la conversation.

Semias
[A Vaulmier, en Auvergne, chez sa peste de soeur]

Peut-être avait-il joué de malchance sur le chemin de retour vers ses terres de Montaigut en Combraille, bien que cela lui ait permis de rencontrer enfin et à plusieurs reprises la "meilleure ennemie" de sa mère, la douce Thémis : Alivianne d'Azayes. Et si la Duchesse s'était montrée particulièrement agréable au cours de ces rencontres, il ne s'était pas attendu à ce qu'elle le convie au Louvre, ainsi que sa soeur, pour quelque festivité en compagnie du gratin de la noblesse de France. Il l'avait néanmoins remerciée, peut-être aurait-il l'occasion de fournir à la Duchesse quelque cadeau symbolique pour ajouter à l'effet. Mais plus tard, il avait filé au triple galop chez sa jumelle pour la secouer.

Arrivé là, il avait aussi beaucoup patienté, car si Vaulmier avait été confié à sa soeur depuis quelques temps déjà, l'organisation y restait assez sommaire. Et c'était sans compter sur le talent certain des enfants Balsac à se faire désirer... Quand enfin la malle de la demoiselle fut prête, il prirent la direction de Paris.



[Le Louvre]

Nul doute que les Berrichons auraient lâché un grand "Norf !" s'ils avaient été autant surpris que le fils Balsac en cet instant. D'abord il n'était jamais venu à Paris, ou alors était-il bien trop jeune pour s'en souvenir, et le Louvre était particulièrement impressionnant. Et puis il n'avait jamais pensé voir autant de gens de bonne famille réunis en un même endroit. Et pourtant, il avait déjà été convié à quelques festivités impressionnantes.

Fort heureusement, les jumeaux Balsac avaient du être guidés, à moins que ce ne soit Elegie qui ait prit les commandes, parce qu'entre l'extérieur du bâtiment et la salle où s'étaient concentrés la plupart des convives, Semias s'était surtout adonné à l'observation fascinée de l'ouvrage. Il reprit néanmoins ses esprits devant la marée humaine qui s'offrait à eux. Il allait sans doute être difficile de retrouver la Duchesse de la Tour d'Auvergne dans tout ce bazar.

L'oeil vigilant, sa soeur à côté de lui, il entreprirent de traverser la foule bien fringuée en quête de quelque tête connue. Il aperçut à quelques mètres l'ancienne Comtesse d'Armagnac et Comminges, et le Chancelier de ce Comté qu'il avait brièvement aperçus lors de son voyage là-bas. Non loin de là d'ailleurs, il reconnut la Duchesse de Chantôme. Il aurait sans doute l'occasion d'aller s'entretenir avec elle un peu plus tard dans la soirée, il ne l'avait croisée depuis des lustres, lui semblait-il... Et puis, visages plus familiers : ceux de leur tante et de leur oncle. Il fit signe de la tête en leur direction, souhaitant les rejoindre. Elegie le reprit.


- Il serait sans doute plus poli d'aller saluer en premier la Duchesse Alivianne...
- Oui, tu as raison. Aveuglé par toutes ses têtes inconnues, j'étais sans doute trop pressé de saluer quelques personnes connues.


Il s'arrêtèrent donc le temps de trouver parmi toutes ces têtes, celle qui appartenait à la Duchesse de la Tour d'Auvergne. A défaut, l'oeil du jeune Balsac fut attiré par le visage d'Alban, son fils. Et à quelques pas de lui, il l'aperçut enfin. Il tira Elegie par le bras en leur direction.
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Loelia
Stupéfaction.. point de miniardises en ces lieux? vraiment?? quel scandale! Patienter sans mise-en-bouche lui semble insensé. Mine déconfite, tête à peine retournée, la voilà précipitemment parachutée par sa belle brune dans un nouveau groupe de personne..

Sagesse, discretion, courtoisie, reverence à ce beau monde. Présentations faites, son amie repartie au bras d'un homme, la solitude refait surface. Convenablement elle tâche de sourire, incapable de produire le moindre son. Eh beh! Prions pour qu'il n'y ai pas a parler devant le roy car si des enfants inconnus la mettent dans cet état.. imaginez!
Une dame pour le moins curieuse s'invite à la conversation. Regard interrogateur vers la douce Aleanor. Grand prevot? Roux et fort? Ah! elle se présente! "Korydwen de Marigny"... pas tres avancée avec ça. Femme d'Althiof? non plus.. Rapide deduction la voyant s'approcher intimement du seul sire non accompagné du groupe.

Visiblement quelque chose semble tracasser notre jeune rêveuse. Surveillance persistante de la porte principale.. mais que font- ils?
Si quelqu'un apprenait qu'une jeune damoiselle de 13 printemps se pavane seule, sans cavalier ni parents dans un bal si prestigieux, cela ferai mauvaise figure. Accents étrangers, visages inconnus, l'exuberence est de mise.. vivement l'ouverture de la grande salle de bal.
Dileme.. retourner aupres de la vicomtesse de Ménin, présence rassurante depuis quelques années deja ou demeurer aupres de ses nouvelles connaissances?
L'annonce de l'ouverture du bal, et toujours personne.. vive inquietude. Abandon de son âme-mie dans un murmure "je reviens", signe de tête en guise d'excuses aupres des autres.

Retour pressé à l'entrée du salon, tentative de renseignement, une dame semble sidérée d'etre seule Berrychonne en ces lieux. Sourire malicieux de la demoiselle aux yeux de bronze, à sa place elle serai fiere d'etre l'unique de tout un comté à se voir octroyer l'honneur d'etre conviée au bal du roy.. A son bras un jeune homme, semble t il peu à son aise dont le regard sillonne du parquet à la voûte fuyants tous ces regards inconnu. Songeuse, ses prunelles aux reflets verdoyants errent un instant sur son visage. Trêve d'évasion, bousculade de toute part, elle réalise qu'elle le contemple inconsciemment incommodant le passage des autres convives. Paumettes qui s'empourprent, elle dispose. Place enfin libre elle s'inquiete de la venue de ses parents, reponse négative. Désillusion, sentiment d'abandon, lueur de tristesse naissante sur son radieux visage. Une envie soudaine de s'affaler à même le sol. Abstention de dévoiler ses états d'âmes pour cause de bienseance. Elle se redresse, le coeur serré, révélant à nouveau un sourire enchanteur, ravalant ses larmes, cherchant refuge aupres de celle qui saura amoindrir son chagrin, la Vicomtesse Adrienne.

Prompt geste malencontreux, rencontre avec celui qui, de ses pas incertains et de sa contenance, l'a faite vasciller à milles lieux, peu de temps au paravant. Confuse, elle balbutille d'une voix troublée, craintive des couroux de la grande dame. Enième reverence de la soirée..


Milles excuses, je..

Regard en quête d'une personne bienveillante autour d'elle pour la sortir de ce mauvais pas... personne.

Gente dame, sire, pardonnez ma maladresse, mon esprit égaré j'en ai omi de regarder mon chemin.

Mal à l'aise, elle baisse la tête.
Alivianne
La duchesse toujours devant la princesse et accompagnée de ses enfants salua avec courtoisie les gens qui accompagnaient la princesse.

Je suis enchanté de faire votre connaissance. Je crois que nous sommes le groupe le plus intéressant. Je ne quitterai pas ma place. Je suis trop bien entouré dit-elle avec un large sourire à la princesse et ses amis.
et puis elle réalisa qu'elle avait omis d'annoncer la drôle de nouvelle
.

Vous ne devinerez jamais ce que je vais faire ce soir?

elle attendait de voir leur tête et les laisser chercher un peu.


Voyant que ma "meilleure ennemie" continuait sa retraite. Je me suis dit que j'allais présenter aussi les enfants de la duchesse Themis dict la douce. Qui l'aurait cru.

regard vers son fils qui semblait un peu dépassé.

Oui, Elegie sera là. Vous aviez semblé si bien vous entendre au mariage du comte Urbs, je ne pouvais pas faire autrement.

Elle regarda sa fille...

Et Semias, son frère, qui était absent au mariage sera là aussi. J'ai eu la chance de le rencontrer dans mes nombreux déplacements. Le hasard fait si bien les choses que j'ai trouvé le jeune homme vraiment intéressant.
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Elegie
(au bras de son jumeau, Semias, tirée par la manche )

Invités par Alivianne ? au Louvre ? Tu divagues mon pauvre frère !

C’etait ainsi qu’elle avait accueillie la nouvelle que son frère lui avait annoncée. Il avait fallu se rendre à l’évidence avec un Semias survolté d’excitation.

Le Louvre ! tu te rends compte .. Le Louvre ! Allez emballe tes affaires et vite ! Nous partons sur l’heure ! Presse toi où j’y vais seul !

En fait d’heure, il en avait fallu pas moins de trois pour que la demoiselle choisisse entre ses tenues. Trois robes déchirées en pas moins de quelques jours à courir les bois, grimper aux arbres ou à s’accrocher à quelque clou en salle de bal qui lui avait valu d’être remarquée par son indécence à laisser dévoiler ses mollets.

Je n’ai rien à me mettre ! ! ! Bon pas la noire, on va croire que je suis en deuil, pas la rose on me croira sortie d’une boite de guimauves. Je n’ai rien à me mettre ! Pas la blanche, ce ne sont pas mes noces. Semias avait commencé à égrener les secondes. Fourrant toutes les tenues dans la malle elle avait couru, le cœur un peu battant de cette invitation mais trop fière pour le laisser paraître.

L’entrée au Louvre s’etait faite en courant, à peine le temps d’admirer les salles aux murs chargés de tapisseries et aux plafonds décorés, Semias l’avait entraîné à sa suite, ou était ce elle qui l’avait tiré ?

Un premier choc au vu de tant de monde. Une grimace vite réprimée en ralentissant le pas. La jeune fille passait entre les invités tentant d’apercevoir quelque visage connu. Tiens, son ami Tugas au joli accent du Portugal, et la régente du Maine, sa chère Lys. Elle se promit d’aller les saluer dès que possible. Le menton de Semias lui indiquant la présence de leur oncle et tante, Elégie sourit arrêtant malgré tout le pas de son jumeau en leur direction.


- Il serait sans doute plus poli d'aller saluer en premier la Duchesse Alivianne...
- Oui, tu as raison. Aveuglé par toutes ses têtes inconnues, j'étais sans doute trop pressé de saluer quelques personnes connues.

Son regard balayant la cohue, il trouva la Duchesse recherchée et tira sa sœur vers Alivianne et ses enfants.

Plongeant dans une révérence toute protocolaire, Elegie leva les yeux.


Duchesse, bien que surpris par cette invitation, nous ..

Un coup de coude bien appuyé de son frère interrompit la fin de la phrase. Les yeux clairs passèrent un court instant à la couleur du ciel en tempête. Ne laissant rien paraître, elle reprit

Nous sommes flattés de votre attention et vous en remercions infiniment.

Damoiselle Victoire, quelle joie de vous revoir. De jour en jour, vous êtes plus belle encore.


Les yeux d’eau claire se fixèrent un brin moqueur sur le double masculin.

Messire, ravie de vous revoir. Il semblerait que nous nous croisions souvent en ce moment. Et curieusement plus encore en sorties festives qu’en nos terres du BA.

Plissant un peu les yeux en air taquin, elle murmura

Promis Messire, pas de jeu de piste ce soir ..

Re coup de coude ferme de son frère, suivi d’un

De la tenue Elegie, de la tenue !

murmuré en serrant les dents.

Semias salua à son tour la Duchesse et ses enfants.

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