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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Valnor
Voyant Lauriane approcher, le Comte interrompit sa conversation avec Jason pensant qu'il pouvait y avoir un soucis quelconque. Fort joliment vêtue, la Dame, Garde Royal de son état passerait inaperçue au milieu des valses de parures et autres robes soyeuses qui déjà occupaient la salle de réception.

Citation:
" Quelle belle soirée ne trouvez vous pas? "


- Oui en effet,
rétorqua Aubeterre. Beaucoup de monde et du beau monde. Puis il ne put que complimenter la Jeune Dame pour sa tenue, seule représentante de la gente féminine présente de la Garde Royale pour le moment.

- Vous êtes très en beauté ce soir, grâce et élégance. Puis regardant la cape masquant son épée, il sourit usant lui même du même type d'artifice avec sa propre pelisse.

- Un gant de fer dans un gant de velours. Sourire de connivence.
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Alatariel
[A l'étage d'une maison bourgeoise, transformé en atelier- quelques heures avant le bal]
La baronne n'avait guère dormis ces dernières semaines. Les tenues pour le Roy et la Princesse occupaient toutes ses journées et toutes ses nuits. Heureusement, elle avait fait livraison de son ouvrage la veille du bal et n’avait pas eu de retouche à faire. Au matin du bal son visage abîmé par les excès d’alcool et l’usure du temps. Un regard dans le miroir d’argent polis pour voir que sa beauté été parti avec les années, et la baronne commença a se préparer. En fin d’après midi, elle était prête : : lavée, récurée, poudrée, parfumée, habillée et même coiffée Il ne lui restait plus qu’à prendre sa cape et partir.

[Cours du Louvre]

L’angevine faisait pauvre hère à côté des comtesses, duchesse et de leur descendances. Elle scrute les arrivants, cherche la petite Reyne d’Anjou. Ni une ni deux elle l’aperçoit près de la Princesse et de Nébisa. L’Angevine s’approche a grand pas et fit une révérence, une vraie, pas le salut sec des hommes qu’elle s’était approprié. Genou plié avec grâce malgré l’arthrose, tête inclinée, et robe tenue avec délicatesse. L’Anjou était en représentation ce soir et il fallait faire les choses bien.
- Votre Altesse, vos Grâces... je vous souhaite le bon soir.
L'angevine regarde un instant l'assemblée et se retourne vers Fitzounette.
- Il y a foule ce soir. Je prie pour que votre entreprise porte ses fruits et que ce bal soit une réussite....
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Semias
[En compagnie de plein de beau linge]

- Mesdames, Messires...

C'est que s'il y avait déjà pas mal de monde dans la salle, la Duchesse Alivianne avait à ses côtés une impressionnante brochette de têtes... Et non des moindres ! Il avait salué la petite assemblée en même temps que sa soeur, et ce demandait si celle-ci avait sciemment omis de se présenter au groupe. Il en doutait tout de même. Il s'en chargea donc.

- Elegie et Semias de Balsac, enfants de Thémis de Balsac, aimablement conviés par Sa Grâce la Duchesse de la Tour d'Auvergne.

Il s'inclina, espérant que la jumelle en ferait de même. Il avait reconnu le blason de la Princesse de Montmorency, non pas qu'il l'eut déjà rencontré, mais il avait eu le plaisir de croiser son mari à Clermont. Il s'inclina alors en sa direction.

- Nous sommes tous deux honorés de rencontrer Votre Altesse.

Il espérait n'avoir pas coupé court à la conversation qui se tenait. Il n'avait guère l'habitude des mondanités et préférait à coup sûr l'ambiance d'une écurie à celle d'une salle de réception, ou du moins se sentait-il généralement plus à l'aise dans la première, loin de tout protocole. Sans doute aurait-il le plaisir de bavarder avec chacun un peu plus en détail par la suite. Il préféra se reculer un peu pour laisser la discussion reprendre son cours. Situé non loin de la Duchesse Alivianne, il s'inclina en sa direction.

- Votre Grâce, nous vous sommes infiniment reconnaissants pour votre invitation à cette réception.

Il sourit.

- Je crois que nous ne nous sommes jamais tant croisés que ces derniers jours. Croyez bien que j'en éprouve toujours autant de plaisir.

Une fois n'était pas coutume, il n'avait pas revêtu ce soir de vêtements aux teintes rougeâtres, celles-là même qu'il aimait arborer au quotidien, mais avait opté pour quelque chose de plus sobre, de moins tape-à-l'oeil du moins, dans ses tons verts foncés, virant presque au noir. Et même s'il avait longtemps hésité à les porter, les vêtements ne lui allaient pas si mal. Du moins était-ce l'impression qu'il avait.
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Elegie
- Mesdames, Messires...

- Elegie et Semias de Balsac, enfants de Thémis de Balsac, aimablement conviés par Sa Grâce la Duchesse de la Tour d'Auvergne.

- Nous sommes tous deux honorés de rencontrer Votre Altesse.

Semias venait de lui donner leçon de politesse élémentaire. La jeune fille sentit le rouge monter jusqu'à la racine de ses cheveux.

Ca y est ! j'ai gaffé ! A peine un pas au Louvre et je commets la plus grosse bourde de ma vie. Vont croire que je l'ai fait exprès en plus. Irrattrapable comme bévue. Peut être ne s'en sont ils pas aperçu ? bon je souris. Mieux vaut paraitre niaise que mal éduquée.

Se fendant à nouveau d'une révérence, elle offrit un sourire timide en guise de paroles.

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Levan
Sa garde attendait au sortir de ses appartements : migraine, pas migraine ? Une dernière hésitation...

Armoria, pire qu'un troupeau de mules bretonnes a écrit:
Mariez-vous-mariez-vous-mariez-vous-mariez-vous !


Euh...

Non, décidément, pas de migraine. Même pas drôle. La jeune et jolie Damisella l'avait aidé à se vêtir, et force était de constater qu'ainsi préparé, il faisait figure de jeune... oui, enfin il portait beau, quoi. Remarquablement bien conservé. Séduisant. Et ces fils d'argent sur les tempes, c'était très distingué.

En somme, il se motivait, tandis qu'il remontait les couloirs en direction du salon d'accueil. L'huissier l'annonça, et il fit son entrée dans la salle. Un peu comme pour un parcours flêché, ou une chasse au trésor, il savait qu'il devait traverser la salle en direction de celle où lui seraient présentés les héritiers. Donc, salon des nymphes : tout un programme. Le tout était de remonter le salon d'un bout à l'autre, avec ce fameux regard royal effleurant les convives, donnant à tous l'impression qu'ils étaient vus. Et ensuite, il devrait se rendre...

Euh...

Se rendre... Où, déjà ? Ah, il aurait dû écouter avec plus d'attention, quand le grand chambellan lui avait exposé ce qu'elle avait prévu ! Il avisa Armoria. Eh bien voilà : elle, elle saurait ! Comme elle s'inclinait devant lui pour le saluer, il lui tendit la main pour qu'elle se relève, comme si c'était prévu. Elle tiqua légèrement, sans trop laisser paraître : bons réflexes. Il put donc lui glisser fort discrètement à l'oreille :


Quel salon, à présent ?

Il reçut avec soulagement le regard entendu de sa bru, et mine de rien, tout en donnant au reste du monde l'impression que c'était lui qui menait la marche, elle le conduisit dans la salle où l'estrade avait été dressée pour la présentation, tandis que les invités suivaient. Elle s'inclina de nouveau au pied de l'estrade, allant gagner sa place. Il put aller prendre place sur son trône.

Le tout avec naturel, et le sourire.

Il aimait qu'un plan se déroule sans accroc.
Alatariel
Pas le temps d'attendre la réponse de ces dames qu'un homme dont on n'oublie pas pas le visage fit son entrée dans la cours. La Cour bruissent, murmure. Les rares hommes s'inclinent, les femmes font leur révérence

Le roy ? Ici au milieu de la foule ? Non, ce n'est pas son visage...
Ce n'est pas le visage qui la fait réagir, mais la tenue... Pas de doute, c'est celle du roy, celle sur laquelle elle s'est usée les yeux et piquée mil fois les doigts.

Elle se sent bête tout d'un coup, un peu comme la jeune fille qui est à côté d'elle et qui n'a pas l'air habituée aux inconfortables protocoles de la Cour.

Elle pose légèrement la main sur le bras de, Elegie ou Samias ? elle n'en sait rien, et fait à sont tour une révérence. Raté. La Penthièvre angevine, fille, nièce et soeur des plus grands buses du royaume, veille alcoolique dont l'articulation des genoux s'est usée à force de faire des rondes pour surveiller Montreuil Bellay, fit une grimace. La descente est raide, le plié de genoux saccadé, le geste inélégant.

Si des fois le roy lui avait trouvé quelques charmes, la chose était réglée maintenant. Elle se redresse donc, la fierté de la buse dans le regard et cherche à attirer l'attention de la petite reyne.

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Alban_d_azayes
Tous papotaient calmement attendant Sa Majesté.

Calmement ai-je dit ? Il sentait tout de même l'excitation monter dans l'air autour de lui. Ou était-ce l'odeur rance d'une personne ?
Regardant rapidement autour de lui il en eut la confirmation, c'était bien l'excitation !

Sa mère leur apprit une grande nouvelle. Sa soeur et lui allaient être présentés au Roi en même temps que des Penthiévre ?
Bien pourquoi pas ?
Cela dit il pensait que les deux familles présentes en BA ne s'aimaient pas beaucoup, pourquoi donc ce geste ?
À quoi bon demander, il savait bien à quoi sa mère pensait encore une fois ses projets étaient sans détour et la subtilité, dû à telle situation, bien peu présente. Elle et son idée de mariage...

Il lui sourit donc lorsqu'elle lui annonça la venue de la Dame de Vaulmier qui ne le surprit pas plus que ça. Les nobles n'étaient-ils pas là pour présenter leur progéniture au Roi ?

À peine avait-il fermé son sourire que la paire Penthièvre apparut.
Oui la paire Penthièvre c'est mieux que "les enfants de Themis"...

Présentation d'usage et courbette puis petite phrase à laquelle il répondit poliment :


Ma Dame, ravi de vous revoir aussi.

Il sourit à la remarque de la jeune et fut tenté de lui faire un clin d'oeil, mauvais mauvais !
Puis se tournant vers le frère :


Messire c'est un honneur de vous rencontrer.

Il se tourna rapidement vers la porte en se demandant quand ils allaient enfin pouvoir voir le Vieux, avant de revenir vers ses comparses.
Archibaldane
Clemence.cheroy a écrit:

Après avoir rejoint la dame de Saint Julien, Clémence reprit pour chacun d‘eux:

_« Permettez que je vous présente Sa grâce Alivianne et ses enfants Alban et Victoria, la Vicomtesse Jades de Monbazon Navailles et ses enfants Aurore et Pertacus, la Vicomtesse Adela de Vaisneau et sa fille Alix en compagnie de Demoiselle Catalina de Volpilhat. »
Puis à l’adresse du groupe présents en leur compagnie, la princesse poursuivit, tout en jetant un regard à Aurore pour qu’elle retienne les noms.
_ « Je vous présente également ma fille la comtesse d’Armagnac Caerellyn et son époux messire Yopyop, ainsi que Dame Archibaldane et son cavalier le Vicomte de Fontrailles, messire Antoineleroy »
Poussant presque un soupir de soulagement, arrivée à finir les présentations n’avait pas été une mince affaire. Et sa gorge commençait à se dessécher. Profitant de voir un des serviteurs portant un plateau pour prendre un verre bien mérité. Avant de poursuivre presque aussitôt.
_ « Dites moi, votre voyage s’est t’il bien passé depuis le sud ? »


Archibaldane se retient de rire en voyant la Princesse de Montmorency, sa suzeraine, se précipiter sur un verre à la fin des présentations... Un sourire d'amusement discret aux lèvres, elle plonge dans une révérence digne des plus grandes, et dit...

- Vostre grasce, mes dames, je suis honorée d'être ainsi présentée à vous, moi, simple dame de St-Julien d'Armagnac...

L'arrivée du Roy fit taire les présentations d'usage, et tous, hommes ou femmes, plongèrent dans d'élégantes révérences ou courbettes. Pendant que la dame de St-Julien d'Armagnac faisait sa révérence, elle songeait :


"Combien de ceux qui sont là, courbés en signe de respect et l'allégeance, se verraient bien étranglant le Roy ? Nul doute que dans toute cette "haute cour si basse parfois", il y ait quelques hurluberlus plus préoccupés de leur propre gloire que de la Sienne !"

Un sourire discret aux lèvres, elle sent passer près d'elle, le flux de la foule des "habitués", qui suivent le Roy comme sangsues la moindre chair chaude s'égarant dans leur marais...

"Pauvre monde, pauvre peuple, pauvre Royaume... pauvre Roy !... Je ne vous connais pas, je ne vous serai jamais présentée sans doute, mais au fond, je vous plains... "
Arthur_de_troy
[En compagnie du paternel, y a de quoi tomber à la renverse]

La tête blonde made in Clermont ne connaissait pas grand monde de ces invités qui s’entassaient dans le salon des nymphes, pour ne pas dire qu’il ne connaissait finalement que son père.
Et de peur que la migraine le prenne à chercher en vain une connaissance, le jeune Arthur préféra se concentrer sur les explications qui lui donnait Lanfeust. Hum oui, la mythologie, un domaine auquel ne s’intéressait pas ce blondinet qui pourtant aurait tout à apprendre de l’histoire et des histoires qu’on lui contait ou qu’il lisait. En effet, les leçons de moral, il n’appréciait guère qu’on lui en fasse mais cela permettait à cet enfant de devenir homme.

Bref, toujours est-il qu’à la question de son père, s’il ne pouvait répondre qu’il était prêt, il était néanmoins excité à l’idée de rencontrer le Roy. Qui pouvait se vanter d’être prêt de toute façon à part un prétentieux trop sûr de lui ? Après tout, ce n’était pas n’importe qui qu’on verrait faire son entrée en ce salon.
Il n’en restait pas moins que la chevelure couleur paille d’Arthur s’affolait lorsque son propriétaire tournait furtivement la tête en tout sens. Il venait de remarquer cet amoncellement étrange de donzelles qui piaffaient dans un son qui parvenait avec une parfaite incohérence aux oreilles de l’enfant. Lui qui n’avait pas l’habitude d’une telle chose comprenait enfin cette dérision dont faisaient preuve les hommes agacés de cette particularité qu’avaient les femmes à trop parler.

S’amusant de cette représentation d’hor-mo-neuh en ébullition, le gamin approchant les huit ans préféra retourner à son activité favorite en cet instant: l’observation.
Marre de ce brouhaha, il préférait imaginer qu’il y avait d’autres enfants qui, comme lui, ne s’intéressaient guère aux affaires des grandes personnes et s’épanouissaient d’avantage en inventant des jeux puérils bien cachés derrières les épaisses et nombreuses tentures que comptait ce salon.

*[…]
Mon petit oiseau où t’es-tu blessé ?
Mon petit oiseau où t’es-tu blessé ?
Où t’es-tu ? A la volette
Où t’es-tu ? A la volette
Où t’es-tu blessé ?
*

Un air bien entêtant vint se flanquer subitement dans l’esprit du blondinet qui attendait en se tordant machinalement les doigts de pieds dans ses poulaines que ça se passe. A croire qu’il n’y avait finalement que les femmes qui trouvaient un sens à ce bal, c’est qu’elles devaient sacrément aimer se pavaner pour ainsi se réjouir de la longueur du prologue.
Si Arthur aimait jouer de son charme juvénile pour faire rougir les oiselles, il n’arrivait désespérément pas à cerner leur comportement, ni leur caractère d’ailleurs, cet ensemble bien trop changeant et insupportable pour lui. Si sa mère était comme toutes celles-là, alors il était bien heureux qu’elle ait quitté la demeure familiale.

Et après quelques minutes, voilà qu’enfin l’homme de la soirée fit son entrée.
Le jeune fils du duc du BA stoppa net la chanson qu’il fredonnait silencieusement l’instant d’avant et voyant que la foule des invités commençait les révérences, il s’inclina à son tour, manquant de peu d’avoir le nez qui touche le sol, si petit et souple que le moindre mouvement donnait cette impression que ses os étaient flexibles au possible.

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Aleanore
Occupée à suivre du regard la direction que prend sa nouvelle camarade, elle la voit percuter un jeune homme, sourit. Déjà du rentre-dedans, et bien ça promet pour la suite.

On tourne le regard vers celle qui occupe ses pensées de chaque jour, non pas sa Flamme pour une fois, une autre, bien plus éblouissante car plus impressionnante, sa mère. Sourire tendre aux lèvres, en la voyant aux côtés de son père. Ne sont-ils pas magnifiques tous les deux ? Si, dans les yeux de l'Etincelle, les noisettes se paillettent d'or, coup de l'émotion, si elle devait se sacrifier pour que ne vive qu'un amour, ce serait celui-ci. Le leur. Leur bonheur, celui de cette mère aimante qui aura sacrifié chaque jour de son existence pour faire de ses filles ce qu'elles sont à présent. Cette femme entière qui par amour a tant souffert, si l'amour devait être unique en ce monde, alors elle lui offrirait, genoux à terre comme on offre son coeur et son corps dans un serment de fidélité. Maman, sois heureuse, et reste le, je ferai tout pour cela.

Des mots qu'elle voudrait lui dire, qu'elle voudrait peindre en lettres d'or sur chacune des lettres qu'elle pourrait lui écrire, des mots qu'elle n'ose dire pourtant comme les dizaines d'excuses qu'elle lui doit offrir. Ces excuses qui ne passent le seuil des lèvres fines. Excuses pour les frayeurs, pour les plaisanteries mal tournées, pour les reproches dissimulés. Maman, regardez moi, je suis adulte, je suis femme. Maman, regardez moi, je vous aime, et voudrais rester votre petite fille éternellement. Un instant, les noisettes se voilent, une envie de pleurer, envie de courir se jeter dans ses bras et lui dire tout l'amour et toute la honte qui l'étreignent à la fois. Envie de..

Un brouhaha se fait entendre, puis s'arrête aussi vite qu'il est venu. Silence de plomb, ou plutôt d'or, qui s'abat sur le salon des Nymphes. Le Roy. Elle l'aperçoit, le regarde discrètement du coin de l'oeil. Qu'il est beau le monarque du Royaume de France. Qu'il a l'air gentil cet homme qui siège au dessus de tous, à qui le Très-haut a donne son pouvoir divin. Les bras se font arc gracieux avant d'aller rejoindre les jupes de la robe qu'elle relève délicatement tandis que les genoux ploient sous la révérence, tête courbée vers le bas, elle n'aperçoit que le bas de la tenue royale et rêve déjà de l'instant où elle le verra presque de pied en cap.

Déjà la rumeur revient, le Roy a quitté la salle, de nouveau le regard se pose sur sa mère, soupir résigné, un jour, elle lui dira.

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Ysandre
Ysandre avisa le déportement de son neveu d'un oeil surpris.
Maladroit?
Quel était donc cet air contrit, ce soudain malaise qu'elle ressentait en Velden?


M'enfin... Tu n'es en rien maladroit et il me semble que tu es suffisamment rompu à ce type de protocole pour ne pas savoir respecter l'étiquette.

Elle accompagna ces paroles d'un sourire rassurant, résumant la belle fiance qu'elle lui portait.
Circondés de mille convives pour la plupart inconnus d'elle-même, elle laissa errer son regard sur la foule caquetante quand un petit courant d'air éclatant et toujours aussi pétillant la frôla et la salua au passage.


Oh! Bonjour Fitzou! Je suis bien ai...

A peine la duchesse eût-elle le temps de la reconnaitre que Fitzounette départait jà en direction de la princesse.

Las! Elles auraient bien quelques minutes un peu plus tard pour deviser à leur aise alors que la petite Reyne d'Anjou serait moins occupée.
Un peu plus loin à sa dextre, Ysandre aperçu avec joie le jeune Sémias, fort occupé lui aussi, hélas.
Toute à son pensement, la duchesse fut bien vite tirée de ses pensées alors qu'une jolie damoiselle heurta malencontreusement Velden.

Sanguienne, la pauvre s'empourpra fort en articulant quelques excuses, aussi Ysandre tout à trac, consciente de la gêne éprouvée par la colombine, s'empressa de la rassurer en s'enquérissant d'elle.


La voyant lever vers elle un regard quelque peu déconfit, la duchesse de Chantôme sourit largement .. L'incident n'avait, la Dieu merci , aucune conséquence.
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Armoria
Un sourire bienveillant accueillit Alatariel : elles se voyaient rarement, c'est à dire avant les cérémonies officielles, en général, mais la vanillée se sentait à son aise avec elle - et trouvait son travail tout bonnement délicieux. Néanmoins, elle ne put retenir un regard surpris : elle ignorait qu'elle était dans la confidence, quant à l'objectif officieux du bal.

Le bonsoir, dame : l'on m'a déjà fait compliment quant à ma vesture, savez-vous ?

L'arrivée du roi, dans une salle, commençait toujours de la même façon : une vague montante de murmures, tandis que les convives se prévenaient les uns les autres, puis le chuchotis des robes tandis que les femmes se ployaient en des révérences plus ou moins gracieuses, plus ou moins étudiées, plus ou moins marquées par l'aisance que conférait l'habitude. Armoria ne fit pas exception : elle qui n'avait nul besoin de s'incliner, vu son titre, se faisait un plaisir et un honneur de le faire pour son roi. Il allait remonter la salle, et elle pourrait lui emboîter le pas, comme les autres inv...

Une main tendue, pour ainsi dire sous son nez. Réaction intérieure : hein ? Mais que... Ho, ho, souci ? Réaction extérieure : elle se redressa, et posa sur celle de son souverain une main légère. Un murmure à son oreille : il n'avait pas pris la peine de tout retenir. Cachant sous ses longs cils - on ne regardait pas le roi en face - un regard non dénué d'une sorte d'une indulgente tendresse quasi maternelle, et marqua son admiration quant à la tenue du roi.


Je m'en vais vous y conduire, Majesté.

Une fois arrivés au Salon des mille Lys, au pied de l'estrade, elle s'inclina de nouveau, avant de s'effacer et d'aller gagner la place qui était sienne : non loin de l'estrade, pour être à portée de voix.
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Plop
Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Beatritz
« N’ayez craintes toutefois pour votre présentation au Roy. Il y a plusieurs masques qu’un noble doit revêtir selon les situations, je saurai m’en tenir au rôle que me dévoue ma quête devant notre Majesté. »

Bon, soit. Béatrice de Castelmaure hocha la tête, un peu dissipée, et cherchait du regard quelques personnes connues, peut-être. Si on lui avait dit le nom d'une personne, presque sûrement elle aurait pu énoncer leurs titres. Elle connaissait bien cela : les registres, les noms, les mots, les titres - mais placer un visage sur chaque titre, sur chaque ligne, c'était un exercice qu'elle n'avait pas encore eu le loisir de pratiquer.

Port altier, regard balayant la foule... Elle attendait qu'Il arrive. Son orgueil de jeune fille de deux Pairs l'avait convaincue qu'elle était la mieux placée pour l'épouser. Et son intuition féminine - ou de toute autre sorte - lui murmurait que si le fleuron des héritiers avaient été rassemblés intentionnellement en cette salle, ce n'était pas pour compter les lys au plafond.

Alors qu'elle s'apprêtait à parler à sa suivante - qui était là pour cela, la conversation, n'est-ce pas - on annonça le roi. Et Béatrice tiqua. Du rouge ? Pour le Roi de France ? N'était-ce pas le bleu, la couleur d'usage ? Ah, quand ils seraient mariés, elle saurait le lui rappeler ! Le bleu, les cocagnes, le Lauragais, le Roi, tout cela était lié !* C'était un signe : le bleu manquait au roi. Elle allait le lui apporter. Ce serait l'union de la royauté et du bleu... Pour l'éternité.

Elle s'inclina au passage du souverain. Elle n'avait en tête que le bleu, et quelle douce vision cela était !



*[Cela arrivera plus tard en vérité. Catherine de Médicis tenait de sa mère, Madeleine de la Tour d'Auvergne, le Comté du Lauragais. Elle devint Reine de France, comme on sait !]
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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Semias
- Messire c'est un honneur de vous rencontrer.
- Et pour moi donc.


Il s'entendit répondre au fils d'Azayes plus qu'il ne lui avait réellement répondu. Toutes ces mondanités, cette façade qu'il fallait afficher, ce n'était point trop sa tasse de thé habituellement. Il avait donc adopté en conséquence quelques expressions passe-partout et qu'il ne pouvait s'empêcher de lâcher parfois, sans même en avoir la pleine conscience. Il aurait tout le temps de jauger l'hypothétique futur mari de sa soeur au cours d'une prochaine discussion. Pour l'heure, il n'en connaissait quasiment rien. Il n'en était pas moins content d'avoir l'occasion de participer à ce bref échange. Sans doute le prochain serait-il plus long...

Un murmure vint parcourir l'assemblée. Les paroles se faisaient de plus en plus rares dans la salle, et les personnes alentours étaient toutes en train de pivoter dans une même direction. Le fils Balsac, bien que certain de ce qui se tramait, imita ses voisins. Le Roy de France, tout de rouge vêtu faisait son entrée. Et si le fils Balsac appréciait habituellement la couleur, il se demandait quelle lubie avait pu affecter le Roy pour en arborer ainsi, bien que les relations avec le voisin germanique ne soient guère houleuses. Il s'inclina néanmoins, car malgré cette faute notable de choix, le Roy n'est demeurait pas moins le Roy, fut-il habillé de rose.

Après le passage de la tête couronnée, il releva la tête. A quelques pas de lui se tenait la soeur de l'Alban, la jeune Victoria. Il avait enfin l'occasion de mettre un visage sur le nom. Il l'observa un bref instant. Sa mère l'avait pour sûr éduqué au mieux à en noter son maintien exemplaire. Il se surprit même à en étudier avec insistance les formes que la robe de la jeune femme laissaient transparaître. Puis il revint à la raison. De toute évidence, ce n'était ni le lieu, ni l'occasion de se prêter à ce genre de divertissements.

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Valnor


[Porte des Appartements du Roy]

Bruissements, pas s'approchant de la porte ....comme un signal que le Royallait bientôt sortir de ses appartements. Le Comte releva la tête.

- Dames et Messires, à vos postes. Rappelez-vous, discrétion mais jamais bien loin.


La Porte en bois précieux et ciselée, s'ouvrit alors que les Gardes prenaient leurs postes dans le couloir, près à emboîter le pas au Souverain.
Le Roy de France sortit de l'appartement et passa devant les Gardes.
Aubeterre s'inclina respectueusement devant son Souverain qui était suivi de quelques personnes. Les Gardes emboitèrent le pas du cortège le long du couloir.


[Salle des Nymphes]

Dès leur arrivée dans la Salle, Aubeterre fut saisi par le bruit et la lumière qui inondaient l'endroit. Le couloir paisible, lieu de leur attente, laissait place à une vaste salle de réception dans laquelle, une foule drapée de ses plus atours attendait la venue du Roy.
Rodés à de tels événements, les hommes de la Garde, toujours légèrement en retrait, prirent un peu de champ en s'intercalant entre entre la haie des invités et le cortège et ainsi pouvoir garder dans leur champ de vision le Roy et aussi pouvoir se faufiler plus facilement pour l'atteindre en cas de problème. Coup d'oeil rapide à droite où Jason et Fur avaient pris place, Lauriane et lui-même à gauche. Le Roy s'immobilisa un instant auprès du Grand Maître de France.
La Salle entière s'était tue, contraste saisissant en quelques instants.


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