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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Mirwen
La Vicomtesse de Ploërmel retint péniblement un gloussement hystérique qui essayait irrémédiablement de se frayer un chemin à travers sa gorge. Elle simula donc un quinte de toux pour laisser échapper son hilarité grandissante.

Ainsi c'est donc ça le souverain des Français. Ce petit machin freluquet et vieillissant. C'était lui qui faisait trembler tout son royaume mais auquel les Bretons avaient toujours tenu tête.

Mais le protocole était ainsi fait qu'une noble bretonne ne pouvait se permettre le moindre sarcasme... Triste protocole!


Mirwen but donc une gorgée avant de se reprendre et d'afficher un visage de circonstance. Elle inclina juste ce qu'il fallait la tête au passage du roitelet et continua sa contemplation à mesure qu'il s'éloignait.
Elegie
une main sur son bras, une main apaisante face à sa gêne. Elle allait remercier du regard quand dans un ploiement général en bruissement de froufrous et d'os craquants çà et là, entra le Roy.

Ainsi c'etait lui le Roy. Oubliant le fait qu'elle devait garder les yeux baissés au passage du souverain, elle le suivit du regard jusqu'à ce qu'il ait fini de quitter la pièce.

Se relevant enfin, elle surprit le regard de son frère sur la jeune Azayes. Un coup de coude à son tour atteignant le flan de Semias.


Ferme la bouche Semias, on dirait que tu veux gober des mouches.

Un sourire angélique en accompagnement de ses paroles.

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melior
Les entrées se succédaient au salon des Nymphes. Melior poursuivait agréablement sa conversation bretonne. Au loin, Benduguesclin semblait absorbé par...la jeune femme se demandait bien par quoi. Elle ne manquerait pas de le lui demander.
Et une entrée plus remarquable que les autres. La vicomtesse vit avec plaisir le Comte d'Aubeterre, accompagnant le souverain. D'un gracieux signe de tête, elle salua cet ami qu'elle n'avait vu depuis longtemps, ainsi que son collègue à la Cour d'Appel.

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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Velden
Velden soupirait intérieurement et devenait nerveux.

M'enfin... Tu n'es en rien maladroit et il me semble que tu es suffisamment rompu à ce type de protocole pour ne pas savoir respecter l'étiquette.

Oui en effet, sa tante avait bien raison, comme d'habitude.
Velden s'efforçait de sourire et de s'incliner à chaque présentation ... oui l'Étiquette ...
Soudain il fût bousculé : n'était ce pas déjà si dur d'être dans ce lieu sans qu'en plus on s'en prenne à lui. Il se retourna afin de pester envers son "agresseur" : c'était en fait une jeune femme rougissante de gêne. Velden ravala sa colère.


Milles excuses, je..

Gente dame, sire, pardonnez ma maladresse, mon esprit égaré j'en ai omit de regarder mon chemin.


Velden lança un regard à sa tante, attendant sa réaction : un large sourire ... Eh bien Velden fît de même.

Bien damoiselle, ne vous inquiétez pas. Tout va bien. Vous semblez perdu, cherchez-vous quelqu'un ou bien quelque chose ?
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Lysesl


La salle s'était rapidement remplie et elle vit arriver tour à tour des têtes connues et des têtes moins connues. Elle essayait de les identifier à son mari, du moins pour les têtes connues.
Elle sourit ici et là aux personnes qu'elle connaissait et côtoyait dans le cadre de ses fonctions, mais ne s'empressait point à se mêler à la foule. Récemment sortie de retraite, elle préférait profiter de la compagnie de son mari. Elle aurait bien le temps plus tard de socialiser.
Elle vit arriver la jeune Elégie et son frère et leur fit un sourire lorsque ses yeux croisa les leurs.
Peu après, un mouvement de foule indiqua l'arrivée du Roy. Comme toutes les autres, elle fit une révérence à son passage, un peu surprise à la vision de rouge, puis suivit du regard sa progression vers l'autre salle.

Se redressant, elle murmura à Tak :
Je crois que nous allons suivre la foule. Je ne connais trop la marche à suivre maintenant.

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The_undertaker
Son épouse ne profitait pas vraiment de l'évènement, mais au contraire, ne semblait pas plus au courant des choses que lui.

Il ne lui lachait pas la main, ecoutant attentivement et surtout essayant de retenir les noms et les visages qu'elle lui indiquait.

Il s'inclina à l'arrivée du Roy, puis lui repondit tout aussi discrètement :


- Alors si vous non plus ne savez pas quoi faire... ça va être beau...

Il lui sourit, reserrant l'étreinte de sa main...

- Suivons le mouvement, et nous verrons bien.
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Victoria_d_azayes
La jeune femme était cloîtrée dans son monde intérieur depuis quelques minutes pour au mieux éviter le flux des différents sentiments qu'engrengaient ce qui l'entourait... peur, excitation, fierté... Enfin, tout ce qu'une vieille fille d'une vingtaine pouvait ressentir en cet instant.

Quoiqu'en y réfléchissant de plus près, tout ceci n'était certainement qu'une mascarade, le roy aurait déjà très certainement une favorite. Enfin ça, la jeune naïve n'en avait absolument pas conscience, trop obnubilée par le désir de satisfaire au plus haut point sa génitrice.

Rêverie interrompue par l'arrivée d'une deuxième paire comme la sienne. Elle se souvenait bien de la ravissante jeune demoiselle qui lui avait déjà été présentée et qui l'avait totalement éclipsée au regard de son frère, l'espoir Elégie qu'elle aimait à penser.

Elle tiqua à l'écoute de son nouveau prénom, marmonnant...

Victoria, mademoiselle... Victoria...

L'Azayes ne voulait surtout pas faire fuir la demoiselle en paraissant en clamant haut et fort, sa déconvenue. Après tout, son prénom n'était qu'un détail...


Bonjour mademoiselle et messire.
Demoiselle, je vous retourne le compliment. Il faut bien dire que les jours qui passent vous voient certainement votre charme s'épanouir.

Mais qui était l'homme à son côté ? Son cousin, son ami, son promis ? Oh non, tout sauf ça !
L'espoir nommé Elégie était sur le point de se briser quand les présentations furent faites. Son jumeau, elle aurait pu s'en douter, cette cruche, mais elle était bien trop adepte du pire par moment...

L'idée farfelue qu'elle avait eu au mariage du comte d'Urbs revint poindre en son esprit... jumeaux plus jumeaux... retour du discret sourire béat mis sous couvert de l'admiration de la beauté des plafonds.

Pour l'entré de sa majesté la détourna de sa contemplation, c'était donc à celà qu'il ressemblait. Elle n'avait donné qu'un fugace regard avant de s'incliner sollenellement. Victoria se souvenait d'une plaisanterie d'une de ses compagnes de route sur l'aspect grabataire du vieux souverain. Pourtant, semblait-il tenir confortablement sur ses pieds...

Le roi hors de sa vue, elle se sentit comme oppressée. Cette oppression qu'on ressent souvent à se sentir observée avec insistance. Surement d'antiques restes instinctifs... La source en fut vite identifiée... Semias...

Mine de n'avoir absolument rien remarqué et gêne vite dissipée par un des gestes fraternels qui semblait faire bonne partie de leur communication de la double, La Saint-Sauves leur distilla un joli sourire de convenance.


Je crois que le moment est bientôt venu de se retrouver en tête à tête avec son Altesse. Je ne sais pas pour vous, mais je me sens, tout à coup, peu à mon aise.

Puis vers son frère...

Tu passeras devant. J'ai peur de ne pas avoir tout à fait assimilé le protocole...

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Victoria d'Azayes, brune et peste? Oui c'est elle...
Thomasdeclerel
Peut être en retard, sûrement même, le Duc de Dun-le-Roy dans des vêtements sobres mêlant le rouge et le bleu, fit son entrée dans le salon. Thomas fut surprit par le nombre de personne présente, il ne pensait pas qu’il y en aurait autant. Mais après tout, peu lui importait le nombre de personne présente, cela le laissait indifférent à vrai dire, bien que l’objet de sa venu en devenait plus compliqué. Le Duc ne voyait en effet en ce bal qu’un prétexte pour passer du temps avec sa tourangelle.

Las, il ne l'aperçu pas, était elle encore plus en retard que lui ? Thomas parcourait la foule du regard pour essayer de l'apercevoir et resta à près de l'entrée, sans prendre garde aux autres personnes présentes, les pensées à occupées à chercher la raison à la venue d'autant de monde au Louvres, y aurait-il une distribution d'écus prévue à la fin ?

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Fitzounette
[Et la lumière fut.]

A peine avait elle eu le temps de murmurer quelques mots à Armoria que s'avança sa Tante, Alatariel de Penthièvre, Grand Maistre de la Garde Robe. Elle s'inclina profondément en signe de respect. Les Penthièvre, de fieffés sauvages, certes, mais à cheval sur la hiérarchie. Et le môme tenait à rendre hommage à son aînée.

Ma très chère Tante, j'espère me montrer digne de votre bienveillance.

Et à peine avait elle eu le temps cette fois de relever le front que ses prunelles irisées captèrent le précieux. Tel Moïse traversant la mer Rouge, elle observa la foule s'écarter au devant de lui. Elle se doutait qu'il y avait beaucoup de penseurs dans la salle. Pour qui l'inconséquence revenait à s'enfermer dans un mutisme qui les satisfaisait fort bien mais qui n'avait rien de constructif à opposer. Elle savait aussi que ces gens finiraient rongés par leur propre aigreur.
Quand il passa à sa hauteur, elle s'inclina d'autant plus profondément, soufflant :


Majesté...

Une angevine... Une buse... Une intendante aux Menus Plaisirs, qui l'avait déjà à plusieurs reprises rencontré, lui le décrié. Foutue destinée…
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En mémoire des joueurs de Fablitos et Zoko33.
Eithne
Que de monde soudain…oppressée, Aurore enviait sa vie dans le Languedoc, au moins là bas, elle pouvait être elle, point besoin de se tenir droite comme une jeune fille de la noblesse, elle laissait Eithne vivre sa vie, jouer les pestes, s’adressant aux gens sans condescendance aucune, ses révérences étaient mimées et empreintes de railleries. Icelieu, elle se devait de rester impassible, polie. Elle murmurait d’une voix blanche des bonjours par ci lorsque la Princesse la présentait, des révérences que voila alors que tous s’accordaient à ne pas la voir. Quelle importance, elle n’était ici que pour sa mère, pour l’approcher et lui montrer à quel point elle pouvait maintenant la côtoyer sans envie de persifler. Murissait-elle ? Des tempêtes jetés à la dérobée à celle qui lui avait donné le jour, une inconnue…pas tant que ça…elle devenait femme, voila tout. Un regard à la noble dame qui l’avait prise sous son aile, son aisance dans cette société si particulière. Comment faisait-elle pour ne pas suffoquer dans un tel environnement ?

Elle n’avait qu’une envie fuir…partir loin de cette chaleur étouffante, respirer l’air pur de la nuit, observer l’astre lunaire et s’échapper dans le firmament. Par moment Eithne semblait s’éveiller, les pupilles dilatées en se demandant où elle se trouvait, pour se rendormir aussitôt, laissant la place à Aurore l’apprentie dame de compagnie.

Et puis elle se prit à observer les jeunes gens qui avaient rejoint les rangs auprès de Clémence. Elle ne retint évidemment pas les noms puisqu’au terme de cette soirée, elle ne serait plus amener à les croiser…sauf si d’aventure, au détour d’une soirée en compagnie la Princesse, ils devaient s’y trouver également. Etaient-ils à l’aise ? Les messes basses entre fraternité, prouvant qu’ils n’avaient été séparés…elle les aurait presque jalousée si elle n’avait pas connue sa sœur Songe, la seule qui avait su garder avec elle ce contact invisible mais tangible de la famille…mais depuis elle avait rejoint ce père qui lui manquait tant. Soupir. Regard terni alors que vagabondant de pensées en pensées, elle se retrouva au Puy. Des formes se dessinèrent, l’une qu’elle n’avait su apprivoiser, son endymion perdu à jamais. Séléné s’était parait d’un voile blanc découpé dans un nuage, portant le deuil de ce bel endormi qu’elle avait veillé et qui s’était réveillé. Elle aurait tellement aimé qu’il reste dans les songes, égoïste personnage attaché à sa propre identité, voulait aliéner celui qui…

Soudain alors qu’elle recommençait à sombrer dans ses pensées les plus mornes, la voix de la Duchesse Alivianne s’imprima à même ses tympans. Elle avait dit quoi ? « Beuh » bruit sourd et intérieur, incompréhension réveillant presque la pustuleuse. Elle cligna des yeux plusieurs fois, semblant même les faire papilloter à la façon des jeunes filles en fleurs minaudant devant leur bel amant. Son sourcil s’arqua. Savait-elle qu’elle allait être présentée au Roy ? Déjà qu’elle ne se rappelait pas la raison de ce bal… Alors si en plus elle devait parader tel un paon devant le Roy… "Hum" lâcha-t-elle avant de s’étouffer. La jeune fille porta la main à sa gorge, mieux valait faire croire qu’elle avec une consomption plutôt que d’avouer qu’elle était presque choquée. Elle ne connaissait rien des protocoles, rien sur la noblesse, le couvent ne lui avait servi qu’à une seule chose apprendre à rêver et s’évader, à cultiver son esprit alors qu’on essayait de lui inculquer des bases qui ne lui serviraient sans doute jamais. Son apprentissage commençait ce soir, sous l’œil protecteur de la Princesse, qui heureusement, parlait avec sa fille.

L’aurore précède le jour, pourtant, celle-là n’a rien de l’astre du matin, ni de la rosée, faut dire qu’elle est bien trop scindée pour y faire quoique ce soit, pourquoi d’un coup ce silence, ses gens qui se courbent ? Elle fit de même, et bien que les murmures s’accordaient à dire que le Roy était entré, elle ne vit rien de plus qu’une masse informe créée à base de têtes couronner. Et si elle profitait de ce répit pour filer à l’angloise, malheureusement, le regard de sa mère fut sur elle.

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HRP : Addict de Chlodwig Von Frayner et de sa Bannière
Blanche_
Au coté de Riwan, qui n'avait pas encore montré son insatisfaction de la voir murmurer à sa royale oreille, la cadette du Rohannais semblait fort peu à l'aise. La présence, sans doute, de sa Grâce la Duchesse Chacha, qu'elle ne connaissait point, et n'osait de fait présenter.
Un murmure s'éleva autour d'elle, alors que le souverain faisait son entrée. Mais peu adepte de ce genre de cérémonie, l'enfante n'avait point encore réalisé ce qui se passait. Elle était, depuis quelques secondes, figée par la dénomination abominable que la jeune vicomtesse avait employé à l'encontre du prince. Étonnant, d'ailleurs, qu'elle s'empourpre à ce point pour un individu qu'elle est censée exécrer !
"Messire"... La plaisanterie était douteuse, l'erreur compréhensible. On n'avait, visiblement, jamais entendu parler du prince breton en terre françoyse, ce qui la rassura aussi sur sa propre identité. Il serait d'autant plus facile, pour la blanche hermine, de cacher sa noble ascendance à ces courtisans incultes.

Le murmure s'amplifiant, il devient inévitable pour la sauvageonne de tourner un regard inquiet vers le mouvement. Constatation cruelle lorsqu'elle se doute de l'identité de la silhouette rouge, elle qui nourrissait l'espoir de ne Le voir avant quelques heures.
Effectuant une révérence parfaite, yeux baissés avec obstination sur le sol, elle ne peut s'empêcher un petit sourire. Rameaux argentés aux tempes du Roy, et la voilà qui mesquinement se protège de l'admiration contagieuse que les françoys témoignent en critiquant l'âge avancé du souverain.
Pouah, qu'il a l'air vieux ! Hautain, cruel, ancestral. Il correspond parfaitement à l'image qu'elle s'est faite de lui, lorsque petite fille elle a assisté au massacre sordide d'un village par des soudards françoys. Du moins, essaye t'elle de s'en persuader.
Inclinant la tête juste ce qu'il faut -pas question de mimer les roitelettes françaises dans leur profonde révérence-, elle appose un bras involontaire sur l'Altesse bretonne, puis le retire comme si la soierie du sieur lui avait brûlé les doigts. Si elle doit passer la soirée à marquer son désintérêt pour le Roy, et lui... Elle risque d'avoir fort à faire.

Petit sourire poli à l'encontre du presque-Duc blond, évitant une remarque acerbe qu'il va sans doute lui envoyer. *Mais arrête donc, idiote ! Tiens toi droite, et ne tourne la tête ni vers l'un, ni vers l'autre !*
Port altier de la damoiselle blonde, qui se demande déjà ce qui va se passer. Le silence suivant l'apparition royale, lui étant presque insupportable, elle se hâta de reprendre la conversation avec la vicomtesse Melior, qu'elle affectionnait déjà.


Je serai ravie, vicomtesse, que vous passiez me rendre visite un jour de voyage en Breizh.
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Riches, tenez bon !
Della
Le Roy...Le Roy fit son entrée, royale, comme de bien entendu, avec fastes, évidemment.
Sur son passage, les échines se courbaient rappelant à ceux qui avait pu la voir, les flots de la mer balancés par la houle.
Cette houle humaine relevait la tête peu à peu pendant que d'autres plongeaient.
Nous plongeâmes, nous, la belle Bourgogne en sa somptueuse fleur, Béatrice.

Ma Duchesse semblait ne plus devoir quitter le royal personnage des yeux. Elle le détaillait, pour quelle raison, je n'aurais su le dire.
Pourtant, l'homme n'était pas à franchement parler, le plus bel homme qu'il m'ait été donné de voir.
Mais le principal ne résidait pas dans son apparence physique mais bien en la couronne posée sur sa tête.

Etant à bonne école dans le domaine vestimentaire depuis mon engagement aux côtés de Béatrice - l'on sait son goût très sûr pour les vêtements...bleus - je détaillai alors la tenue du Roy.
Rappelant un peu celles des Grecs, elle lui faisait une silhouette malingre et des genoux cagneux. Mais le plus remarquable était cette couleur, ce rouge carmin qui n'allait absolument pas avec la pâleur du visage.
Ah, me dis-je, si seulement ce bon Roy pouvait bénéficier des conseils de ma douche Duchesse en matière d'élégance...
Mais voilà ! C'était absolument ça ! Oui oui oui, il fallait que notre bon Roy choisisse la seule qui serait capable de le vêtir avec goût, évitant ainsi de produire le royal homme dans un habit lui rendant si peu révérence.
Alors que la marée humaine se tournait pour faire face au Roy, perdue au milieu des Nobles, une dame de compagnie se mordait les joues pour retenir un petit sou-rire de satisfaction...Le projet était absolument génial.
Reposant les yeux sur la belle Duchesse de Nevers, je me pris à rêver de ses futures noces royales...

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Loelia
[Perdue...]

Curieuse, elle releve la tête n'étant pas certaine d'avoir saisit la question. Le doux visage apaisant de la dame l'encourage. Sourire coordial à son encontre avant de se tourner vers le sire. Regard interrogateur, répétition de la phrase dans sa tête, traduction.
Face à son oncle, elle aurait repondu qu'elle ne cherche plus rien, qu'elle a trouvé son bonheur, pour le taquiner comme toujours. Dans le cas present, cela aurait été un vulgaire mensonge, chose dont Cyanne Loelia à horreur et de plus d'une audace dont elle ne peut se permettre en ce lieux avec des inconnus. Confirmation que le sire sortait indemne de cette bousculade, soulagement.


Encore pardon, oui je suis a la recherche de mes parents, qui étaient sensés me rejoindre mais qui visiblement ont changés leurs projets en cours de route. Tant pis je vais tâcher de me frayer un chemin seule dans cette foule et tenter de retrouver Adrienne, ma..

Blocage, elle ne sait pas vraiment comment qualifiée la relation qu'elle a avec elle, suzeraine? non elle ne possede encore de terre à son âge, tutrice? non sa mere est deja forte presente malgré tous ses voyages, grande soeur? c'est un peu exagéré là... Zut alors! Elle improvise.

ma... seule réelle connaissance en ce bal.

Il ne fallait surtout pas oter le "réelle" car au mariage de Urbs elle avait dejà croisé pas mal de monde présent ce soir.. Fitzounette, anais d'azayes, et autre qu'elle n'avait probablement pas remarqué. Enfin soit à présent elle se devait de retrouver sa nouvelle amie, Aleanore.
Rumeur generale "le roy est passé dans la salle du trône", inquietude... Qui allait la présenter si ses parents n'étaient pas là? Ne s'imaginant pas un instant seule face au roy elle reprend à vive allure ses recherches, abandonnant le neveu et sa tante, bien qu'elle ne connaissait pas le lien de parenté, là où elles les avaient croisé, sans omettre de rapidement se présenter
"Cyanne Loelia de Vaucanson, fille de sire Estalabou, Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna". Essouflement apres l'enumération des titres paternels, pour une fois pas de trou de mémoire.
Deja repartie dans le bain de foule, elle s'impatiente, sa vision du bal n'était pas exactement celle ci..
Petite moue de deception, elle exige à l'un des serviteur l'apport d'un verre de cidre et s'installe dans un coin à l'écart au bord d'une fenetre, observatrice de la nuit étoilée qui s'avance à grand pas, jettant de temps à autre un coup d'oeil sur le monde qui s'agglutine dans le salon des Nymphes.
Velden
Cyanne Loelia de Vaucanson, fille de sire Estalabou, Duc de Gap, Vicomte de Chandieu, Vicomte de Tursan, Baron de Cauna.

Enchanté, nous sommes les Mist ...

Soudain la jeune fille se sauva.


...a

Velden resta bouche bée, décidément la soirée prenait une tournure que Velden n'imaginait pas. Encore une surprise ? En effet, les invités se bousculèrent et vérifiaient leur coiffures, leurs toilettes ...

Le Roy, le Roy ... murmurait-on autour d'eux.

Velden se pencha vers sa tante.

Ma tante, venez le Roy fait son entrée.
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melior
Messire...

Et Melior vit la délicate Bretonne se figer, s'empourprer. Oups...se dit-elle, j'ai dû gaffer là. Portant subreptissement le regard sur les sabots rouges dissimulés par la robe de pourpre, elle songea maudits sabots !
Quoique...pouvait-on réellement imputer cette faute aux sabots ?
La Vicomtesse, contrairement à ce que pouvait laisser entendre son titre, ne connaissait pas les usages des cours qu'elles fussent françaises ou bretonnes...vivant au contact de rudes mercenaires, se rendant de procès en procès...nul raffinement dans l'existence de Melior.
Pour un peu, elle se serait dit qu'elle était aussi rustre qu'Archybald...sauf que non, c'était bien connu, le Secrétaire d'Etat n'était pas rustre du tout, un modèle de délicatesse, cet homme.

Ses yeux d'onyx observaient le jeune couple devant elle, tous deux lui semblaient bien assortis, leur jeunesse, leur fraîcheur...on pouvait comme sentir l'embrun de la Bretagne. Avaient-ils seulement conscience de cela ?


Citation:
Je serai ravie, vicomtesse, que vous passiez me rendre visite un jour de voyage en Breizh.


La brune jeune femme sourit et répondit, de sa voix douce et posée :

Avec grand plaisir, et je pense que Laouenan sera heureux de pouvoir renouer avec ses racines.
Il n'a pas oublié le giron de ses premières années, nous avons beau vivre là où l'on parle occitan, il ne renonce pas au "demat" pour me saluer chaque matin.

Son regard se porta un instant sur le peu loquace jeune homme...comment devait-elle le nommer ? Elle opta pour le laisser parler quand il le désirerait, cela lui éviterait de commettre d'autres impairs. Puis elle reporta son attention sur la jeune Blanche.

Et vous, damoiselle Blanche, est-ce là votre premier séjour hors de Bretagne ?
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
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