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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Jason
Valnor a écrit:


Durant le parcours, noyés dans une foule d'inconnus, des visages familiers et amicaux étaient apparus au fil des pas. Le Duc Lanfeust de Troy, son beau frère, et son fils Arthur. Légère inclinaison de tête pour les saluer. Puis la Vicomtesse Melior et son sourire amical qu'il n'avait pas vu depuis fort longtemps, richement vêtue et élégante à l'accoutumée. Il ne put s'empêcher de lui sourire à son tour afin de lui signifier un salut chaleureux. Enfin Dame Loelia, fille de son parrain et ami de toujours le Duc de Gap Estalabou.

Brefs instants d'une légère distraction. Tout à sa mission, il ne quittait pas des yeux le Roy, tout comme les autres Gardes présents.




Le Roy était sorti des ses appartements, et commencait le chemin de croix de la Garde royale vers le salon.
Etre au plus pres, mais sans jamais laisser paraitre à sa majesté , que nous étions là pour sa protection rapprochée.
Les 4 gardes faisant le carré autour de son Altesse.
Jason assurait l'arrière droit de la protection, il aurait presque marcher à reculons, sachant que le danger ne pouvait venir que de derrière.
Devant, il y avait aussi 2 gardes, mais tous les yeux regardait sa majesté.
Mais sur l'arrière, il en était tout autrement.
Le regard de jason scrutait tout ce qui entourait, la main plus ferme sur le pommeau de son épée, pret a défourailler au moindre geste suspect.

Le parcours fut sans trop d'encombre, et lorsque le Roy, s'installa sur son trone, jason put souffler un peu, le trone était adossé pas loin d'un mur.
Le danger ne viendrais plus des arrières.
Jason se positionna comme les ordres donnes à la Droite du Roy, à quelques toises du trone.

Maintenant, il pourrait saluer de son endroit, les personnes présentes

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[url=http://www.heraldique-europeenne.org]en cours de modifiation
Irmine


Valnor a écrit:
- Vous êtes très en beauté ce soir, grâce et élégance.

- Un gant de fer dans un gant de velours.


La rouquine rougit à ses paroles, même si elle savait que cela n'était qu'amicale, mais les compliments faisaient toujours du bien quand ils sont dit par un homme comme Messire Valnor.
Elle n'eut le temps de lui répondre que le Roy sortit, les ordres suivirent tout de suite, nous devions nous mettre à notre poste et veiller à ce qu'il se passait.

Habillée ainsi, Lauriane passait inaperçue. Elle se faufila dans la foule, saluant certaines personnes, s'excusant auprès d'autres, tout en veillant sur le Roy.

La traversée se passa sans embuches, et le Roy pu s'installer sur son trône. La rouquine profita pour aller rejoindre Valnor, elle tenait à le remercier pour tout à l'heure et ainsi faire une petite ronde pour observer les gens présents, tout en gardant comme priorité le Roy.
Elle passa tout près de Valnor, puis lui murmura : - " Je n'ai pas eût le temps tout à l'heure de vous remercier pour ces compliments... alors je profite de cet instant pour le faire." Cour instant de silence - " Merci Sir Valnor, et je vous retourne le compliment, cette tenue vous va à ravir et vous met vraiment en valeur..." Lauriane lui souri. Observant toujours la scène qui se déroulait autour d'elle.








Aleanore
Mine amusée en regardant Cyanne se perdre puis aller bouder dans un coin, de nouveau, la jeune fille s'excuse auprès de son groupe, pour aller la récupérer. De nouveau, elle glisse sa main dans celle de sa nouvelle camarade, sourire en étendard, elle part à la guerre, la guerre contre les sourires figés, la guerre contre les gens qui regardent tout cela d'un air dédaigneux.

Sa Croisade de ce jour ? Faire de ce bal un enchantement pour ceux qui seront à ses côtés. Elle aurait une pancarte dans les mains écrit en lettres d'or : "Souriez, vous êtes aimés", que cela ne l'amuserait que plus. Ramenant son amie auprès de son cavalier, elle le regarde d'un air malicieux.


Vostre Grasce, cette jeune fille a été invité, mais il semble que ses parents aient oublié le bal et qu'aucun cavalier ne l'accompagne. Aurais-je l'audace de vous demander.. Bien.. Je voulais savoir si vous accepteriez de l'accompagner au même titre que moi pour la présentation au Roy ?

Noisettes qui se paillettent tandis que la jeune fille serre la main de sa nouvelle compagne d'aventure dans la sienne, regard juste ce qui faut d'enfantin et de suppliant pour donner un poids à sa remarque. Elle ne flirte pas, elle amadoue, elle ne joue pas la carte de la séduction, mais bien celle de l'enfant désireuse qu'on cède à une de ses demandes.
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melior
Les souvenirs semblaient ressurgir dans les yeux de la jeune fille, puis elle rebondit :

Citation:
Mais dites moi, où habitez vous, Vicomtesse ?


Ahem...Melior habitait un peu dans un château, un peu dans un autre...un peu sur un bateau aussi...quoique plus vraiment depuis qu'un "rat-tornade" avait dévasté sa cabine...parfois la Cour d'Appel quand elle s'endormait sur certains dossiers, essayant de démêler le vrai du faux avant un réquisitoire.
A cette pensée, elle eut un petit regard pour Adrienne, qui, elle, fixait obstinément la porte. A priori la Juge n'attendait pas le Roy, mais une autre personne. Les hommes....de toute façon, il était bien connu que les hommes détestaient ce genre de mondanités...surtout quand ils n'y avaient pas d'intérêt particulier. La chasse...voilà une noble et mâle occupation ! Et sans transition, Melior pensa gigot...gigot d'agneau....celui-même qu'on annonçait avec l'invitation. Assez hermétique aux fastes de la cour, la Vicomtesse l'était bien moins quand il s'agissait de son propre palais.
Elle se ressaisit :


Je demeure actuellement en Guyenne, un tout petit village, sans prétention, là où s'étendent les champs à perte de vue, là où la vie paraît si simple, où l'on entend les joyeuses causeries des lavandières au lavoir...
Mais mon fief se situe en Périgord Angoumois, près des vignes de Bergerac.

Si d'aventure, vous vouliez pousser un voyage jusqu'à ces contrées, vous y seriez la bienvenue.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Alix.de.vaisneau
A peine quelques échanges et voilà qu’elle écoutait à nouveau que d’une oreille les conversations. Adultes d’un côté et jeunes de l’autres. Un nouveau couple d’enfants les avait rejoints. Eux et les Azayes étaient comme coq en pâte au milieu de ce bal.
Seul le fils de sa marraine, Pertacus, semblait tout autant détaché de tout qu’elle-même.
Aussi, tous deux se retrouvaient là, à écouter les conversations sans vraiment y participer.
Catalina s’était vite retirée pour rejoindre un groupe de personnes qui venaient de faire son entrée. Surement des personnes de sa connaissance qu’elle attendait.
La fille de Jades, Aurore semblait vouloir défier tout imprudent qui viendrait la courtiser. Des tensions entre les deux femmes ?
La fille de Clémence et des amis de la princesse se joignent à eux. Le groupe s’agrandit et la soirée promet d’être animée.

Après observation, Alix s’aperçoit que leur attroupement est le plus important en termes de corpulence dans la salle. Petit hébètement. Elle ne s’attendait pas à ce que sa famille côtoie autant de nobles. Les Vaisneau étaient plus de nature discrète. Mais comme quoi, il ne fallait pas se fier aux apparences…

« L’habit ne fait pas le moine, mon enfant. L’habit ne fait pas le moine, méfie-toi des pans aux plus belles plumes, bien souvent, c’est le diable qu’ils abritent derrière leurs beaux atours. »

Elle ne savait plus très bien dans quelles circonstances sœur Margaret en était venue à prononcer cet avertissement à l’une des jeunes filles du couvent. Mais Alix avait à présent une vague idée de ce que la nonne avait cherché à dire.

Révérences courtoises, sourire caché par un faux sentiment de timidité, papillonnement de cils, petits rires de gorge…
Oui, la partie était bien entamée et elle restait toujours en dehors.
Ce n’était pas vraiment pour lui déplaire. Elle n’avait pas quitté son couvent pour se retrouver emprisonnée par des promesses de mariage arrangé. Mais il fallait bien l’admettre, elle n’aurait pas refusé une danse ou deux dans la soirée.

Pas de panique ! Le bal n’était pas commencé mais déjà les damoiselles remplissaient leur carnet de bal.
Battement de cœur accentuant le rythme.
Avait-elle bien son carnet de bal sur elle ?
Regard inquiet mais qui tente de se voiler d’indifférence. Les yeux verts se tournent vers d’autres yeux verts plus vieux et plus vifs. Un sourire réconfortant pour réponse. La jeune fille n’avait pas de soucis à se faire.

Soulagement et impatience tempêtaient en son sein.
Que le Roy se montre et qu’enfin commencent les festivités !
Elle souhaitait s’amuser ce soir et non rester là à attendre qu’un homme accepte enfin de recevoir les hommages que tous étaient venus lui rendre.

Bâillement réprimé derrière un éventail garni de broderies et de pierres quand un murmure se souleva de la foule qui déjà s’amassait à l’entrée du salon.
Sourcil interrogateur, elle reçut l’aval de sa mère en un regard pour qu’elle satisfasse sa curiosité.
Réprimant toute l’impétuosité de sa jeunesse et prenant des airs de flânerie, elle s’avança doucement et calmement afin d’apercevoir et d’entendre la cause de tout ce remue-ménage.
Les aller - retour de l’éventail cessèrent, son cœur manqua un battement, son estomac se serra et ses yeux s’agrandirent de surprise.
Le Roy faisait son entrée.
Révérence en décalé des autres. Pas grave pourvu qu’elle la fasse avec grâce.
Alors qu’elle regardait la pointe de ses chaussures, elle se sentit devenir rouge pivoine et s’en réprimanda intérieurement.
Tous allait penser qu’elle était séduite par le Roy comme toutes les pucelles icelieu or ce n’était pas là l’origine de sa gêne. En fait, elle venait de prendre conscience de son privilège à être bien née car c’est celui-ci qui lui permettait de voir de ses propres yeux le Roy de France, de se trouver à quelques mètres à peine de lui.
Se redressant, l’adolescente rejoignit le groupe l’air de rien, le port de tête bien droit.

Elle aurait aimé croiser son regard. Les yeux sont le reflet de l’âme et elle, oui, elle se demandait bien quelle âme pouvait bien habiter cet homme qui malgré toutes les horreurs qu’il avait put endurer et observer, croyait encore en l’avenir et même en l’amour ?
Non, elle ne voulait pas le savoir, à bien y réfléchir. Elle était heureuse de ne pas avoir croisé son regard.
Confuse, elle n’arrivait à se fixer sur aucune de ces deux idées. Etait-elle déçue ou non de n’avoir pas put lire en cet homme ?
Pas le temps de se questionner plus, son trouble ne devait être connu de personne.
Jouant l’indifférence, elle annonça simplement à ses compagnons :


Le Roy va prendre place dans la salle du trône, les présentations vont donc commencer.

Comment cela devait-il se dérouler ? On appellerait certainement par ordre d’importance dans le Royaume, les différentes familles à se présenter. D’abord les princesses donc. Ensuite les ducs et comtes… Et viendraient les vicomtes… Ce serait un lourd moment à passer, lourd de protocoles plus barbants les uns que les autres. Mais après sa récompense : la danse. Depuis le temps qu’elle attendait l’occasion de virevolter dans les bras d’un homme, autre que son père…
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Ingeburge
La Duchesse de Bourgogne s'emmerdait et royalement. Ce qui faisait que son profond ennui était dans le ton... ne se trouvait-elle donc pas au Louvre?

D'un œil indifférent, elle regardait les uns et les autres se presser. Les raouts mondains, très peu pour elle, elle préférait de loin se retrouver chez elle. Mais elle se forçait à paraître car elle n'en avait pas toujours le choix et parce que c'était toujours utile pour nouer certains contacts. Et ici... oh, ce n'était tout simplement pas l'Empire, elle n'était pas tant que cela en terrain connu malgré ses récentes fréquentations parisiennes. Mais, à Aix-la-Chapelle, à Cologne ou n'importe où sur le sol impérial, elle aurait été plus à l'aise. Elle en cgoûtait présentement la douce amère ironie.
Elle avait été simplement intriguée par l'air de Nebisa à son arrivée, à croire que la Malemort avait vu un saint entouré d'une cohorte d'anges. Elle n'avait su attribuer cet air béat à quoi que ce soit mais ce n'était pas la première fois qu'elle le notait chez la Comtesse de Ségur.

Ainsi donc, la Duchesse de Bourgogne s'ennuyait ferme. Fort heureusement, elle était accompagnée de Sya, Håkon et Aaron. Ce dernier d'ailleurs, tout de pourpre vêtu était fort à son avantage : il était là dans son élément, comme un carassin doré dans l'eau, mondain jusqu'à la calotte cardinalice. Le Doyen du Sacré Collège des Cardinaux ne pouvait être plus à l'aise.
Elle avait donc décidé de ne pas le lâcher un seul instant, peu encline à se retrouver seule parmi toute cette foule empressée. Non pas que la solitude eût pu lui peser, loin de là mais elle était peu désireuse de risquer être la cible d'un noble un peu lourd sur les bords se trouvant en mal de compagnie.
Et puis, n'étaient-ils pas bien assortis tous les deux? Lui en rouge sanglant et elle en noir funeste, rossoneri et donc milanisti et élégants en diable? Forza!
Et si Aaron devait la lâcher pour telle duchesse ou tel comte, elle pourrait toujours compter sur ses vassaux venus faire honneur à la Bourgogne. Elle avait ainsi aperçu la Duchesse du Nivernais en compagnie du Duc de Saint-Fargeau.

Le Roi de France, parut finalement, et le bruissement des soieries moirées, brocardées et brodées se fit entendre tandis que les invités le saluaient.
La Duchesse de Bourgogne s'inclina en une révérence tout ce qu'il y avait de convenable mais sans plus même si elle était jeune, dépourvue de boiterie et avait les genoux souples à force d'user le velours des prie-dieu des dizaines fois par jour. Le Très-Haut et le Pape seuls avaient droit à sa totale soumission.

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Beatritz
-« Votre Grasce, c’est un plaisir que de vous revoir. »

Les mots résonnent à côté d'elle, et un instant, Béatrice de Castelmaure songe avoir été saluée, mais elle ne connaît pas la voix, et n'a pas souvenir de ce visage. C'est Vaxilart de la Mirandole qui est ainsi salué, en vérité. Elle déglutit, sourit. C'était dur, tout ce monde, ce brouhaha, ces gens qui courent en tous sens - la jeune Duchesse de Nevers avait manqué d'être bousculée par une blonde manifestement pressée, quelques instants plus tôt...

La jeune femme qui se présentait à la paire ducale semblait un peu plus âgée que Béatrice de Castelmaure, plus femme, mais de mise plus humble, quoiqu'élégante. Sa présentation vint confirmer à la brune Duchesse qu'il n'y avait aucune commune mesure dans leurs titres.


-« Votre Grasce… Ela de Diesbach de Belleroche, Dame de Montferrand-du-Perigord. »

Elle hocha la tête, et la salua d'une inclinaison discrète et respectueuse de la nuque, avant de répondre :

-« Béatrice de Castelmaure, Duchesse de Nevers, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis et de Laignes, enchantée. »

S'écartant un peu, pour désigner d'un geste de sa main gantée sa dame de compagnie :

-« Et voici Della de Volvent, notre dame de compagnie, sœur de l'évêque de Toul, intendante du domaine viticole de Beaumont, en laquelle nous plaçons beaucoup d'espoir. »

Et reposant son regard sur Ela de Diesbach, elle s'attacha à satisfaire sa curiosité :

-« Êtes-vous venue avec vos parents ? Pardonnez-nous, mais votre rang laisse supposer que vous accompagnez ici quelqu'un... »
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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Della
Une Dame s'en vint saluer le Duc Vaxilart puis se présenta à ma Duchesse.

Léger haussement de sourcil...fausse note, une Dame se laisse présenter, mais bon, un peu d'effronterie ne tue pas non plus.
La Dame semble jeune encore, bien mise et...chaleureuse si on en juge par son sourire.

Déballage de titres habituel et...ô surprise, me voici mêlée aux échanges de présentation.
Une seconde de reprise en main, sourire affable à la Dame et révérence, une de plus, genoux souples tout en douceur et une voix posée pour...

Ma Dame, je suis honorée de vous rencontrer.

Et voici que ma Duchesse se fait curieuse, un tantinet piquante peut-être dans sa curiosité.
Et pendant ce temps-là, le Roy a pris place.

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Blanche_
Elle rit, oubliant un instant où elle se trouve. Mais la plaisanterie tourne court lorsqu'elle réalise que les salons du Louvre se prêtent moins aux badineries que les jardins calmes du château ducal. Elle sort son mouchoir, en tamponne ses joues immaculées, se laissant le temps de se ressaisir.

A vrai dire, Vicomtesse, en entendant vos propos, c'est mon village que vous semblez décrire. J'habite depuis mon enfance Roc'han, et je m'y plais plus que nulle part ailleurs.

Emprunte d'une félicité étonnante, elle dépeint en quelques mots l'ambiance chaleureusement bretonne qui régente les activités de la bourgade nordique. L'on peut voir, à son air passionné, qu'il n'ait d'endroit qu'elle affectionne plus.
Surprise par l'invitation spontanée de la jeune dame, elle ne sait comment y répondre. Envie de l'accepter, sans doute, mais peur que la sollicitation ne repose que sur une simple formule de courtoisie. Elle préfère donc répondre sur le même ton, n'osant avouer que l'esquisse d'un séjour en sa compagnie ne lui déplairait pas.


Il m'est cependant arrivé de voyager à plusieurs endroits de Bretagne. Ayant une famille... assez étendue, je leur rend visite régulièrement. Il m'arrive ainsi de voyager sur les chemins bretons, depuis Rieux jusqu'à Kastell Paol.

Petit regard admiratif sur la tenue fort élégante de la damoiselle, comme si elle la découvrait. Comparant avec sympathie sa propre robe, elle se permet une petite remarque légère :

Pardonnez mon apparence aussi peu élégante comparée à la votre... Lui faisant confiance, elle se justifie. Mais j'ai jugé préférable de ne pas attirer l'attention sur ma personne. Espérons que parmi toutes ces affriolantes tenues, ces joyaux et ces titres, l'insignifiante demoiselle que je suis passera inaperçue.
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Riches, tenez bon !
Vaxilart
Le Duc avait la tête ailleurs, tant qu'à voir autant de monde si bien habillé, autant s'attarder aux plus belles inconnues... Mais, voilà qu'il venait d'être dérangé dans son étrange contemplation. Se faire appeler "votre grasce" ne lui avait soufflé puce à l'oreille - la majorité des gens présents n'étaient-ils pas des grasce eux mêmes? Mais voilà que Béatrice y allait de sa propre présentation... Ramenant la tête vers l'avant, il signa la jeune Ela tchétéra. Lui souriant, après l'entrée en matière de sa partenaire, il y alla de salue respectueux.

-Ah bien le bonjour dame Ela. Me voilà fort surpris de vous croiser ici, n'êtes-vous pas venu avec mon fils?

À l'attention de sa grinçante accompagnatrice, il préféra entré lui-même dans une explication sommaire de la présence de la dame que de la voir elle-même réponde... Quoi que celle-ci devait être rendu bien habitué à ces airs auprès de Flex...

-La dame en question est la fiancée du Vicomte Flex, le connaissez-vous?
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Nicotortue
Et un salut à droite, et un salut à gauche, et une révérence, et un baise-main... si cela avait démarré lentement, le flot était maintenant ininterrompu depuis de longues minutes. Les arrivées s'enchaînaient et tout ce que la France comptait de Haute Noblesse se pressait désormais dans le Salon des Nymphes, hormis quelques rarissimes exceptions bien connues. Quelques représentants étrangers avaient même eu l'obligeance de se déplacer et d'honorer Sa Majesté de leur présence.

Le Comte restait fidèle à son poste, désormais assisté de sa cousine qui accueillait aussi les invités. Quelques arrivées eurent l'effet de lui arracher de francs sourires, voire même des étincelles d'affection dans le regard. Ainsi, le passage des Altérac, malheureusement poussés dans la salle trop tôt, mais surtout la vue de sa jeune cousine, fort dignement accompagnée par d'éminents membres de l'Eglise. Il répondit à son salut d'un signe de tête plus appuyé que pour quiconque et son regard transmit mille pensées qu'il espéra parfaitement compréhensible.
Cependant, malgré son office prenant, le Comte continuait à jeter de temps en temps des regards vers les grandes portes. Il avait été obligé de venir tôt au Louvre et avait chargé son écuyer d'escorter la jeune Clémence de l'Epine, pour l'heure sa pupille, jusqu'au Louvre. Cela faisait maintenant un certain temps qu'elle aurait dû être là. Il ne fallait surtout pas qu'elle manque la présentation à Sa Majesté, ni son entrée à la Cour. Ils avaient passé plusieurs jours à courir les meilleures boutiques de la capitale pour l'occasion et il aurait été dommage qu'elle n'en profite pas. Par ailleurs, le Comte aimait respecter ses promesses...
Beatritz
Ah, le fils ! Tout s'éclairait, et ce serait l'occasion pour Della de corriger son bottin mondain ; le lecteur se souvient-il qu'elle croyait le Duc de Saint-Fargeau sans héritiers ?
Béatrice de Castelmaure ignorait toutefois cette méconnaissance de sa dame de compagnie, et sa réponse était orientée tout à fait vers son bientôt parrain.


-« Le Vicomte Flex ? N'est-ce pas ainsi que l'on appelle votre fils Enguerrand ? »

La question était de pure forme, puisque le Duc avait déjà laissé glissé ce mot, « mon fils », quelques instants auparavant.
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Bisous, bisous, gentil béa-nours !
Ysandre
La foule amplifiait, les circondant au fil des minutes.
Le Duc de Dun fit son entrée, tranquillement et se mêla aux convives.
Ysandre croisa son regard et lui adressa un gentil sourire, ravie de l'apercevoir bien qu'un peu suprise, n'ayant pas eu connaissance de sa venue auparavant.
Dommage, s'apensa-t'elle. Ils auraient pu faire route de concert depuis leur Berry natal ce qui leur aurait permis de deviser plus avant, ayant bien peu souvent l'occasion de le faire bien qu'étant voisins.
Une silhouette familière attira bientôt son regard et c'est avec joie que la Duchesse reconnu le doux Hakon à qui elle portait une forte amitié.
Ces deux-là s'accomodaient fort bien depuis même leur première rencontre au castel de Bourges aussi, sa présence la mit bien en joie. A l'instar de Thomas, elle ne le croisait que trop peu à son goût et proposa incontinent à Velden de le rejoindre.

Alors qu'elle avançait une gambette, Ysandre sentit qu'on la retenait.
Sanguienne!
Quelqu'un la retenait par les jupes!!!
Totalement figée et scandalisée par tant d'audace, elle hésita une fraction de seconde sur la manière de rabrouer le faquin sans que nul n'entende la
pointille.


Oh!

La duchesse ressentit une fois de plus l'impudent tirer ses jupons en arrière et émettre une sorte de grognement...
La situation devenait des plus gênantes!
Ysandre fit volte-face et se retrouva front à ... Personne!
Lentement, toute à son pensement elle reprit place jusqu'à ce que le mystérieux offenseur la tirailla derechef, non sans exprimer sa joie avec des grognements beaucoup moins discrets.
Courroucée à souhait la duchesse se retourna, prête à souffleter l'outrecuidé mais ne vit toujours personne.
Ce ne fut qu'en baissant les yeux qu'elle saisit que la situation était bien pire encore que ce qu'elle avait imaginé précédemment.


Velden... Appela t-elle dans un souffle.
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Velden
Hum? Ma tante? Répondit le jeune Mistra, les yeux rivés devant lui.



-Petite Chérie.. Là, Petite chérie!!!



Ne craignez rien ma tante Lui répondit Velden.



Ventraucou a mené Petite chérie avec vos dames de compagnie dans vos appartements, elle sera mignonnée à soulas!
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Ysandre
Petite chérie..




C'est un regard implorant qu'elle dédia à son neveu.
Comment sa petite chienne avait-elle réussi à fausser compagnie ainsi à son donné?
Comment surtout avait-elle réussi à pénétrer au Louvre pour la retrouver sans qu'aucun gautier ne l'eusse chassée?
La pauvre petite bête avait dû, sans nulle doutance vagabonder des lieux avant de retrouver sa trace!

Ah! Ventre Saint Gris! Et voilà qu'on annonçait le roy!

Au comble du désespoir , la duchesse de Chantôme regardait d'un air déconfit son souverain, puis Velden, puis le petit animal à la langue pendue, tout à son aise à mordiller sa mise.


Sans doute intrigué par la discussion d'Ysandre et de Velden, un gentilhomme au pourpoint azur et au sourcil levé se détourna de sa conversation pour jeter un œil à la scène.

Prestement, sans même y réfléchir la duchesse releva de quelques centimètres ses lourdes jupes, au risque de découvrir ses petites chevilles et y emprisonna le petit animal!

Ah! Les vertugadins avaient, grâce à dieu cette particularité d'être si larges qu'ils pouvaient abriter en leurs cœurs moultes surprises!

Ravie de ce nouveau jeu, la petite chienne tournait autour des jambes de sa maitresse, jappant joyeusement, sautillant de bon cœur et lui mordillant les chevilles...
La Dieu merci, les nombreuses couches des étoffes étouffa quelque peu ce bruit des plus inattendus en ces lieux.

La duchesse, contrainte de garder bonne figure maugré les morsures des petites dents aigües, inclina le chef en direction du sieur, comme pour le saluer et utilisa son sourire de circonstance, celui qui semblait dire:


"Ouiiiii? Un souci?"
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