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[Rp - Bal Royal] Salon des Nymphes

Della
Ouille, la blonde que je suis pique un fard en écoutant la conversation.
Ouf, une chance, les regards ne sont pas - enfin, pas tous - tournés vers moi.
Et le rouge peut perdre en intensité, tranquillement, pendant que je note dans un coin de ma mémoire que le Duc Vaxilart n'est pas un aussi bon parti que ce que j'imaginais puisqu'il a un...fils !
Fils qui semblerait-il est fiancé à cette charmante Dame Ela quelque chose. Dame qui donnera sans aucun doute un héritier à l'héritier...Donc, le jeu n'en vaut pas la chandelle...Vaxilart est grillé, définitivement, comme éventuel prétendant à la douce main de ma Duchesse pour laisser la place libre au Roy. C'est une évidence.

Discrètement, je glisse un regard autour de moi, cherchant à apercevoir ce fameux Enguerrand que je ne connais pas mais que je tente d'imaginer...On passe le temps comme on peut, en société.



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melior
Melior écouta avec sympathie l'esquisse que lui fit la demoiselle de sa ville. L'éclat de ses yeux ne trompait pas sur son réel attachement au lieu. La jeune fille avait du coeur et celui-ci était solidement enraciné en son pays.
La Vicomtesse pensait que peut-être la jeune bretonne apprécierait la Guyenne, cette terre se réchauffant paresseusement aux rayons du soleil et si vivante...
Blanche évoqua sa tenue, cette robe de pourpre qui s'accordait si bien à son tempérament de feu :


Citation:
Pardonnez mon apparence aussi peu élégante comparée à la votre... Mais j'ai jugé préférable de ne pas attirer l'attention sur ma personne. Espérons que parmi toutes ces affriolantes tenues, ces joyaux et ces titres, l'insignifiante demoiselle que je suis passera inaperçue.


La malicieuse Melior lui sourit alors :

Pour ce qui est de ma tenue...je me suis dit...A Rome, faisons comme les Romains !
Mais ce n'est point mon apanage, j'opte le plus souvent pour des tenues de voyage bien plus commodes.
Je dois, néanmoins, reconnaître que paraître femme chatouille un peu mon ego, et ce n'est pas désagréable, surtout lorsque cela vous vaut compliment.

Et pourtant...une grâce toute naturelle vaut tous les joyaux de la cour. Ne pensez-vous pas ?
L'artifice dissimule parfois bien des défauts.

La jeune femme se tut un instant puis reprit :

Ainsi souhaiteriez vous passer inaperçue ?
Peut-être est-ce là une preuve de sagesse. Certaines lueurs brillent si fort que l'on risque de s'y brûler les ailes.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Thomasdeclerel
Après quelques longs moments d’attente, attendre semble toujours fort long aux impatients, la Duchesse de Touraine arriva enfin. Vêtue d’une robe marron, une robe ? Hum, voila qui était bizarre venant d’une personne qui ne portait que des braies…Avait elle voulue faire un effort ou simplement surprendre ? Peut être qu’elle n’avait plus de braies à mettre ? Regard inquisiteur qui s’efface rapidement par la joie de la voir. Thomas s’approcha d’elle, s’inclina et lui dit un sourire aux lèvres :

Le bonsoir ! Vous voir présente ici en avance m’aurait trop étonné, moins qu’un retard dont vous m’avez tant habitué.

Regardant de nouveau la robe.

Vous n'aviez plus de braies ? Au moins, vous ne portez pas les couleurs du deuil, cette fois.
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Blanche_
Aux paroles si réconfortantes de la Vicomtesse, Blanche ne peut s'empêcher de répondre par un franc sourire. Que de bonté dans aussi peu de mots, elle qui peu avant ne la connaissait pas encore !

Votre complaisance à mon égard me touche beaucoup, madame. Elle incline très légèrement la tête, en remerciement. Petite poupée flattée par la joliesse déployée à son encontre, elle se félicite d'avoir déniché parmi ces encenseuses intrigantes une damoiselle aussi aimable.
A vrai dire, je suis d'ordinaire nettement plus parée que je ne le suis ce soir. D'un geste machinal, elle triture de ses doigts pâles les sphères opalines ornant son cou ; adorant, par habitude, effleurer de son ongle le galon de soie qui noue le collier à sa nuque.
Mais il est des apriori que l'on ne peut s'ôter, et j'ai voulu, en m'épargnant les frasques d'une tenue adéquate, me rassurer un peu.

Ainsi donc, elle l'avouait. Mais était-il besoin de formulation pour que son interlocutrice perçoive l'angoisse qui animait la jeune bretonne ? Non pas : le tremblotement de ses doigts avait sans doute déjà permis le discernement à la jeune Melior, et ce depuis quelques temps déjà. Cet aveu n'avait pour seul but que de se rapprocher de la noble brune, dont la gamine effarouchée désirait dès lors se faire une amie.

C'est fort sot, pour une damoiselle de mon rang, de me trouver intimidée par un simple bal. Rencontrer votre Roy me trouble un peu ; chose étonnante, car j'ai été très jeune confrontée au protocole qui s'impose. Elle sourit, sentant qu'elle va devoir s'expliquer.
Avant Amalric, feu royal grand-père de son altesse Riwan, à qui elle adressa un sourire, ma grand mère Evenice était montée sur le trône. Je suppose que c'est justement d'avoir côtoyé, et aimé un souverain de la sorte qui m'empêche de savourer cet instant tout à fait.

Elle se rapprocha de la vicomtesse, escomptant qu'après une telle confession, elle ne souffre pas de refus.


Puis je rester en votre compagnie, ce soir ? Je ne connais personne à part vous, et votre délicatesse m'a convaincue de la confiance que je pouvais avoir en votre personne.

Était-elle sotte ! En présumant passer inaperçue à coté de la tenue éclatante de la vicomtesse, le contraste était encore plus visible. Impossible, désormais, de ne pas remarquer la frêle silhouette blonde qui se mouvait doucement dans le sillage de la brune. Deux chevelures chatoyantes, aussi disparates que l'étaient leurs tenues et leur langage.
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Riches, tenez bon !
Hakon_
Håkon observait les décorations qui brillaient de mille feux partout dans ce palais d'or , de bois et tissus précieux. Il ne savait plus où donner de la tête. Il devait reconnaître que les courants artistiques de l'Italie avaient gagné plus rapidement la cour française que danoise, où les troubles et le froid avaient maintenu le besoin primaire de confort avant celui du faste et de la grandeur.

Il sortit de ses pensées, sa tante semblait perdue et peu avenante, son amie discutant avec le Cardinal Aaron. Lui-même tourna la tête discrètement autour de lui pour voir s'il apercevait quelques personnes connues. Il sourit, heureux d'apercevoir des amis berrichons, Thomas apparemment occupé avec la Duchesse de Touraine ce qui l'amusa. Compte tenu de la situation, ils seraient peut-être une clef de sortie à ce nouveau conflit en préparation. Il aperçu ensuite son amie, la Duchesse Ysandre et lui adressa un petit signe de la tête peu certain qu'elle l'ait aperçu. Il irait la voir plus tard si on le libérait mais il ne voulait pas risquer de mettre sa tante de mauvaise humeur, ou du moins plus qu'elle ne le semblait au sein des manifestations mondaines.

Il commença alors à penser aux prochains jours. Il était bloqué en Touraine pour quelques temps, mais cela ne l'empêcherait pas de voir comment organiser son "retour".

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Håkon von Ahlefeldt-Oldenbourg.
Martymcfly
De plus en plus de monde emplissait la salle, le Roy allait bientôt faire son entrée. Les dames se recoiffaient discrètement, les couronnes se remettaient en place, tout le monde se préparaient.

Une jeune fille se présenta, accompagnée de son chevalier servant. Maeve, soeur de sa cavalière. Erf, ils s'étaient déjà rencontré apparemment... Fouille dans ta mémoire... Quatre années s'étaient écoulées depuis. Marty lui sourit.


Ravi de vous revoir, tu as bien grandi jeune fille. Le temps a vite passé depuis notre dernière rencontre.

Sourire poli, pour elle et pour son cavalier, avec qui elle semblait particulièrement bien s'entendre. La relève était assurée. Aleanore s'eclipsa quelques minutes. Avait-elle reconnue quelque connaissance ? C'était fort probable. 

Plus la soirée avançait, plus l'inquiétude s'élevait inconsciemment pour lui. Et si le Roy le reconnaissait ? Il devait ressembler à sa sœur... Parait qu'ils avaient les mêmes yeux. Un frisson lui parcourut le corps tandis que sa suzeraine fit son apparition.

Baronne Kory, content de voir que tu aies pu venir. Nous devrions organiser davantage de réceptions de ce genre en Auvergne. Peut-être une idée à creuser : réunir tous vos vassaux à Cournon. Ou l'art de rappeller qu'ils devaient la subsistance. Sourit en coin. Je ne sais ce qu'en pense le Grand Prévôt.

Quelques minutes plus tard, sa cavalière vint se raccrocher à sa manche. Tourne la tête, et croise le regard d'une jeune fille. Aleanore lui demande de l'accompagner également.

Ce serait un plaisir que de vous présenter à Sa Majesté jeune demoiselle. Il faudra que vous me disiez votre nom et votre titulature pour ne pas me tromper. Comme vous l'a précisé ma cavalière, je suis le Duc de Billy.

Pas la peine de rajouter le reste des titres qu'il portait, ni de mentionner sa parentèle. Il lui semblait d'ailleurs que son nom avait été prononcé dans la foule. Impossible...

Le Roy était paru devant ses convives, venus en grand nombre. Effectivement, il y avait des Auvergnats en veux-tu en voilà. Un coup d'oeil à gauche, un coup d'oeil à droite, le Héraut aperçut également quelques collègues du Collège,
Montjoie et son épouse Languedoc, Clergé, Licorne ou encore Berry. Ces fêtes étaient une réussite c'était certain, la fine fleur de la noblesse était représentée. 

Il faudra cependant qu'il dise deux mots aux héritiers d'Azayes et Penthièvre-Marigny. Que faisaient ils d'ailleurs réunis, s'affichant presque copains comme cochons. Leurs mères s'en retourneraient dans leurs tombes si elles avaient trépassé. Sauf que Sa Seigneurie semblait comblée de paraître accompagnée de la progéniture de Combrailles. Il n'empêche Semias et Victoria auraient très bientôt des nouvelles d'
Auvergne.
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Pl@$m
La coutume était de mise chez le Comte de Bailleul, il n’arriverait jamais à être à l’heure pour les évènements chers à son cœur. Pour cause, le voyage avec son fils, dont la vessie n’était point encore assez importante pour faire plus de cinquante lieues d’une traite. Louis qui guidait le convoi ruminait à chaque injonction faite par le Comte de stopper le carrosse, surtout qu’il connaissait les habitudes du petit.
Non content de pouvoir assouvir ses besoins, il lui fallait flâner un peu, s’intéresser à tout ce qui l’entourait et donc retarder toujours plus le long voyage qu’ils entreprenaient.
« Père, c’est quoi cette fleur ? Père, pourquoi l’eau là coule sur la gauche ? Père, je veux faire un bouquet de fleur pour Mère … Père, il dort où ce gros nanimal ? » Toutes des questions et demandes qui obtenaient réponses avec l’aide de son épouse mais qui faisait fulminer Louis …

Arrivés en Paris, c’était autre chose qui attendait le Comte, lui qui était habitué à la vie de la Capitale, devait en faire découvrir les talents de friperie à son épouse. Comme un enfant devant une échoppe de jouets, elle était émerveillée devant les étals de bottes aux multiples coloris … voilà donc les causes d’une arrivée tardive au Louvre. Mais le Comte était le plus heureux des hommes à pouvoir profiter de tout ce temps avec sa petite famille qu’il chérissait plus que tout au monde.

Habillés de leurs plus beaux atours, c’est ainsi qu’enfin ils purent aller au Louvre. Endroit que Pl@$m connaissait de part ses allégeances au Roy en tant que Régnant de Flandres et, récemment, en tant que membre de l’Ordre Royal du Lys. Guidés jusqu’au salon prévu pour l’évènement, la tension se faisait sentir. Son épouse n’était point encore habituée à de telles cérémonies, son fils par contre, avec sa candeur habituelle, n’éprouvait aucune anxiété car il y voyait là une occasion de pouvoir jouer avec d’autres enfants de son âge. Le Comte, lui, savait à quoi s’attendre … une multitude de nobles, certains avides de reconnaissance, d’autres cherchant presque la luxure et d’autres venant, comme la petite famille de Montfaucon, faire honneur au Roy et non à leur personne.

Les portes s’ouvrirent et là, un brouhaha et une agitation s’exposa à ses oreilles et ses yeux … instinctivement, il serra son épouse contre lui et plaqua son fils contre ses jambes …
Visage qui se tourne, lèvres qui se portent à l’oreille de son épouse …
« Mon amour, n’ayez crainte, même s’ils nous dévisagent, ils ne sont pas tous affamés … »

Hésitant, il se lança quand même dans la meute alors que Sa Majesté était déjà arrivée.
Il chercha du regard des personnes à retrouver et vit la Vicomtesse Melior en grande discussion et la Vicomtesse Adrienne seule … la petite famille se dirigea donc en sa direction …


« Et bien Adri, tu me sembles bien esseulée. J’aurais cru voir ton bras accroché à une personne mais bon … enfin, nous sommes arrivés. Le Roy est déjà entré, vu toute l’agitation qu’il y a ? »
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Adrienne
Visiblement, Melior s'amusait comme une infante et son enthousiasme finissait peu à peu par contaminer une Vicomtesse morose qui, à force de tourner le cou pour fixer les invités se pressant aux portes, venait de récolter un affreux torticolis. Se massant la nuque d'un air désappointé, elle aperçut la jeune Cyanne attiser les regards de quelques jeunes courtisans. Soupir contrit. Mais où diantre étaient le Duc et la Duchesse d'Estouville ? Allait-elle devoir s'improviser chaperon pour protéger la jeune héritière d'éventuels prédateurs ?

Arquant un sourcil, elle s'approcha des jeunes gens entourant Cyanne Loelia et ne put s'empêcher d'entendre leur conversation. Plaçant un bras protecteur autour des épaules de la demoiselle, elle salua le Duc de Billy et sa cavalière d'une respectueuse inclinaison de la tête et ajouta d'une voix douce à l'intention de Cyanne :


Pardonnez-moi d'ainsi m'immiscer dans votre conversation. Si j'avais pu deviner que vos parents ne pouvaient assister à cette soirée, il va de soit que je me serais proposée pour vous prendre sous mon aile. Mais puisque vous m'avez devancée ... Veillez bien sur elle, jeunes gens, car je tiens à ce que ce premier bal soit inoubliable pour elle.

Rassurée pour sa petite protégée, elle rejoignit son amie procureur royal et prit un malin plaisir à saluer l'arrivée du Comte Plasm d'une révérence outrancière, sachant mieux que quiconque combien il abhorrait toutes ces mondanités avant de saluer chaleureusement son épouse et d'adresser un clin d'oeil rassurant à Jehan, qui du haut de ses dix printemps ne semblait nullement impressionné par ce déploiement de fastes et d'éminentes personnalités.

O sublissime Président, quel plaisir de voir la tribu de Montfaucon réunie au grand complet. Et ce collier de saphir vous va ... à ravir !

Son sourire espiègle s'estompa et c'est d'une petite moue navrée qu'elle répondit à la question suivante :

Las ! Mon cavalier m'a honteusement abandonnée. Que voulez-vous ... certains préfèrent consacrer leur temps à oeuvrer pour la Couronne au lieu de parader mais je ne désespère pas qu'il puisse enfin se libérer pour m'honorer de sa présence.

Quand à Sa Majesté ... elle a rejoint la Salle aux mille Lys et nous sommes là à patienter de pouvoir rencontrer sa royale personne.


Toujours nulle miniardise ni de gigot d'agneau à l'horizon pour satisfaire la gourmandise des magistrates, l'attente s'annonçait interminable mais au moins la brune de Hoegaarden pouvait se réjouir d'être en bien agréable compagnie.
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Archibaldane
Archibaldane est atterrée... Antoine vient de lui parler au creux de l'oreille, le visage fermé et déterminé... Ce qu'il lui a dit la met dans tous ses états... Elle pâlit, se sent mal et près de défaillir s'appuie discrètement sur un meuble, fort à propos près de sa main. Des larmes lui montent aux yeux... Elle ne dit rien, ne peut pas. Se reprenant très vite, elle lâche aussitôt le bras d'Antoine... Se tournant vers la Princesse elle lui demande...

- Vostre Altesse... votre proposition de m'occuper de vos enfants me sied...

Puis appuyant un peu plus de les deux premiers mots de la phrase suivante...


- Plus rien ne me retient, dès à présent, en Armagnac et Comminges.


[désolée, obligée d'éditer pour changer.. ahem...]

Pourtant quelques instants plus tard, Antoine vient lui reparler à l'oreille. Son visage s'éclaire...

- En fait, Altesse... quelque chose va me retenir en Armagnac... Je vous ferai connaitre l'une de mes filleules qui semble avoir envie de travailler pour vous... si vous n'y voyez nul inconvénient, bien entendu !
Jehan_de_montfaucon
Il est des situations que même une éducation se valant des plus nobles ne peut préparer. Celle que s'apprêtait à vivre le jeune de Montfaucon était de celles-ci.

Jehan était habitué aux voyages. Aux longs voyages même, puisque dès son plus jeune âge, il avait fait l'expédition de Bayeux jusqu'en la capitale du Lyonnais-Dauphiné, Lyon la Rugissante. À cette époque-là, seule l'inconscience de son jeune âge l'avait empêché de trouver le temps long — lorsque l'on est encore un bébé, tout nous semble long. La perception temporelle est faussée. Tout comme la perception spatiale d'ailleurs.

Cependant, malgré cette expérience juvénile, il n'avait pas fait d'autres trajets sur de si longues distances que le trajet qu'il venait de faire. Ses parents s'en souviendraient. Et Louis plus encore que ceux-ci. Le domestique de la famille de Montfaucon les accompagnait, tandis que l'ancien brasseur, le "célèbre" Frère Estienne, était resté au manoir de Hoegaarden. Surveillait-il la Berthe ? Ou bien messire Fontvell ? Nul ne put le dire en cet instant...

Aussi, comment Jehan pouvait-il savoir la contenance de sa vessie, lui qui allait se soulager dès qu'il le pouvait ? Un coin de mur. Un buisson. Un ruisseau. Il ne lui fallait pas grand chose. Mais là, dans un carrosse, comment faire ? Nulle autre solution que de devoir s'arrêter dès que la vessie de "Monsieur" s'en faisait sentir. Comme quoi, l'on prêtait cette taille de l'organe préférentiellement aux femmes, mais l'on en oubliait que les enfants également avait cette atrophie. A moins qu'il ne s'agisse uniquement que de Jehan...

L'arrivée au Louvre fut le plus grand soulagement, pour tout le monde. Louis semblait être à cran. La jointure de ses mains étaient toutes blanches d'avoir serrées les rennes tout le long du trajet, se demandant de combien de temps ils allaient arriver en retard, puisqu'il s'était fait une raison et savait que non, ils n'arriveraient plus à l'heure.

Ce soulagement fut suivi par une autre sensation dès lors que les portes de la salle des Nymphes s'ouvrit. Cette sensation même que nulle éducation ne pouvait préparer. Jehan harcelait ses parents de questions diverses sur le Palais, ses fonctions, les personnes qui y vivaient et bien d'autres choses encore. Mais sa parole fut coupée nette lorsque les portes de la salle s'ouvrirent.

Il savait que toute sa vie il se souviendrait de ce moment-là, ainsi que du geste de son père, le ramenant contre lui. A cet instant-là plus qu'à n'importe quel autre, Jehan aima son père et sut qu'il pourrait toujours compter sur lui quoi qu'il arrive.

Beaucoup de têtes. Beaucoup de luxe. Beaucoup de tout. Bien sur, il ne connaissait personne, mais fut content d'y trouver plein enfant avec qui jouer. Ses parents lui avaient expliqué la raison de leur venue ici. Le Roy. C'était un nom qui toujours l'avait fait rêver. Et, aujourd'hui, lui, Jehan de Montfaucon, allait peut-être le voir, ou tout du moins, l'apercevoir. Il savait la place qu'il avait et surtout, la chance qu'il avait.

Rapidement, il s'écarta des jambes de son père, parcourut la foule des yeux et réussit à apercevoir sa tante, Adrienne de Hoegaarden. Tout sourire, il se dirigea vers elle, suivant ses parents. Celle-ci lui décocha un clin d'oeil. Jehan lui sourit et détourna le regard aussitôt. Quelqu'un venait vers lui...
Elegie
une main sur son bras, en collision avortée

Elégie... quelle joie de te revoir !
Mais tu sais, si tu te promènes toujours ainsi à regarder ailleurs, tu va finir par entrer en collision avec quelqu'un.

les yeux clairs redescendirent sur terre en un sourire enchanté. Une embrassade affectueuse envers la régente du Maine, un sourire chaleureux en direction de son époux

Lys ! Quelle joie de vous revoir tous deux ! Il est vrai que je suis un peu sur un nuage. Comme tout est beau ! Comme ces Dames sont belles et ces Seigneurs si élégants ! Vous avez vu Tugas ? Beau comme un astre avec sa jolie épouse ! Il semble fier comme Artaban !

un clin d'œil en remerciement d'accueil donné.

La jeune fille s'amusait de voir tant de visages d'importance et d'entendre tant de titres égrenés au fil de ses pas. Ne connaissant rien aux intrigues de cour, elle ne pouvait que goûter aux fastes offerts. Elle se moquait de ce qu'on pouvait penser de sa personne, et n'avait par ailleurs d'animosité envers quiconque.

Pas d'ennemis .. enfin pas connus .. enfin peut être cette femme qui l'avait ennuyée fortement sur son nom Penthievre en BA, mais depuis qu'Elégie avait fait publiquement courir le bruit qu'elle s'était faite tatouer un grand cœur percé d'une flèche avec le nom de la femme sur la fesse gauche : à .... pour la vie ! Cela avait fait rire tant de monde que la femme en question s'était tue. Non pas une ennemie.. enfin, elle ne pensait pas. Ce serait trop sot.

Un baiser claquant sur la joue de Lys, fidèle au courant d'air qu'elle était, la jeune fille repartit à la recherche de son oncle et sa tante, en promettant, sans qu'il ne soit trop tard, de ne plus entrer en collision avec quiconque.

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melior
Melior sourit à la confession de Blanche, nul doute que les circonstances fussent intimidantes pour une jeune fille étrangère à la Cour parisienne. Alors lorsqu'elle lui demanda :

Citation:
Puis je rester en votre compagnie, ce soir ? Je ne connais personne à part vous, et votre délicatesse m'a convaincue de la confiance que je pouvais avoir en votre personne
.

Elle répondit simplement :

Bien sûr que vous le pouvez...

Ajoutant avec un air mutin :

Si son Altesse Riwan accepte de souffrir encore nos bavardages de femmes !

Baissant le ton :

J'ai pris le parti de savourer ce que ce bal pourrait offrir d'agréable, peut-être certaines parties d'échecs s'y jouent-elles présentement, mais un peu de légèreté ne puit nuire, et vous vous sentirez soulagée.

Adrienne, après une courte disparition, revint près d'elles et d'un coup, Melior la vit plonger en une impressionnantes révérence. Quoi ? le roi était revenu ? La vicomtesse se décala légèrement et aperçut le Président de la Cour d'Appel. Oh oh ! Avait-il sous le bras quelque dossier qu'il avait oublié de leur remettre dans le courant de l'après-midi ?
La jeune femme tâcha d'entreprendre une discrète inspection...non, tout allait bien, aucun parchemin dépassant du vêtement du chef.
Le petit discours de la Juge ne manqua pas de l'amuser.
La brune aux yeux d'onyx, alors, d'un geste gracieux proposa à ses deux compagnons bretons de les présenter à Plasm.

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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Bitterly
Comment pouvait-il être si perspicace ? Elle sourit tout en reculant d'un pas. La malheureuse eut tôt fait de le regretter. Un "craaac" reconnaissable se fit entendre dans la foulée. Immediatement rougeatre, la Tourangelle baissa les yeux vers sa vieille robe. Celle-ci était élimée en arrivant, mais là, une déchirure était clairement visible sur le bas.

Elle secoua la tête de droite à gauche. Calamité un jour, calamité toujours.


Pff et en plus je la déchire. Voyez, ca me porte malheur ce genre de vêtement. C'n'est vraiment pas pratique. J'aurais dû la brûler avec les autres. Mais j'n'ai pas eu coeur à le faire. C'est une que Rochebelle m'a offerte. Elle soupira. Je pense que ma domestique s'est faite payée par une malveillante personne pour cacher mes braies. Pas moyen de les trouver ! J'ai eu beau chercher et tout retourner, incapable de mettre la main dessus. Ne restait que cette hum "chose"...
D'ailleurs...
Elle plissa les yeux et lui lança un regard suspect. Comment avez-vous deviné ?

Puis une brève lueur d'inquiètude passa sur son visage. Vous êtes pas trop déçu j'espere ? Enfin, se rappelant l'existance de la masse environnante.

Il y a une de ces foules... Vous en connaissez beaucoup ?
Demanda-t-elle en notant que les visages lui résonnaient plutôt comme inconnus...

Tout en regardant les personnes alentours de manière passive, elle reflechissait à un moyen de ne pas marcher sur ces tissus traînants qui composent les robes. Le déchirement était léger mais il ne faudrait pas l'aggraver sous peine de se retrouver dans une situation vraiment gênante !



Edit 1 : pour une faute d'orhto.
Edit 2 : pour oubli de précision de la raison de l'édit 1 ^^
Althiof
Son épouse était superbe et sa beauté resplendissante avait un effet plutôt négatif sur l'attention qu'il portait à la salle et aux convices. Deux gardes s'étaient eclipsés pour rejoindre les appartements du Roy et l'accompagner avec ses proches jusqu'à la salle de bal. Il en profita pour admirer la robe de Kory, celle là même qu'il aimait tant. Elle avait bien insisté sur son décolleté pour que l'on ne manque pas de regarder le collier qu'elle portait. Où était-ce pour charmer le Roy de France et trouver nouveau parti plus avantageux ? Il faudrait poser la question. Mais c'est elle qui commença à le taquiner.

- J'ai reçu une invitation de la Grand Prévôt de France, vous l'avez vu ? Il est assez grand, fort, roux ! Un peu comme vous messire d'ailleurs.

Sourire malicieux avant de faire mine de partir.

- Il me semble qu'il est là bas en grande discussion avec cette charmante demoiselle dans la robe pour le moins légère pour la saison. Je puis allez vois si vous le voulez.

Il regarda Marty se retenant de rire. Dans ces grands bals on ne riait pas comme dans les foires et fêtes d'Auvergne. Tout au plus on devait esquisser un sourire masqué par la main. Dieu que c'était ennuyant ce genre de protocole. Au moins il avait de quoi s'occuper avec la protection de la famille royale avec la garde. On l'avait informé qu'Arianrod était revenue et qu'il ne s'était agi que de problèmes qui étaient derrière elle désormais. Après le bal il faudrait qu'il l'annonce pour rassurer tout le monde mais pour l'instant Valnor faisait de l'excellent travail et il ne fallait rien chambouler.

Reprenant le fil de la conversation avec Marty et Kory alors que le Roy était annoncé dans la salle juste à côté :


- Nous devrions organiser davantage de réceptions de ce genre en Auvergne. Peut-être une idée à creuser : réunir tous vos vassaux à Cournon. Je ne sais ce qu'en pense le Grand Prévôt.
- Houlà le Grand Prévôt il a arrêté de penser c'est pas bon pour lui. Ma foi oui pourquoi pas...

Voyant le sourire de Marty.

- Du à mon devoir de substistance nourriture et boisson sont à ma charge et pour les vassaux, du au devoir d'aide, fourneau et service. Ca me paraît bien tout cela qu'en dis tu ? Et pis sinon il y a possibilité de mettre Beths responsable de l'organisation. Ca fera l'animation en même temps.

Dans l'assemblée il avait remarqué l'arrivée de son neveu Semias et sa nièce Elégie. Il ne s'était pas attendu à les voir là mais il aimait beaucoup ce genre de surprises d'autant qu'il les aimait énormément. Et puis ils devaient bien l'aimer leur vieil oncle comme ils aimaient à l'appeler. Faut bien que quelqu'un leur explique comment faire tourner leur mère en bourrique nan ? Il fit un signe à sa filleule qui semblait un peu perdue au milieu de toutes ces têtes couronnées et s'avança avec Kory à sa rencontre.
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Incoming...
Adieu Alice
Jason
[Jason planté près du Roy, à sa droite]

Que ces réceptions étaient longues, surtout quand il s'agissait que de présentations, mais le Garde royal faisait bonne fortune, hochant la tête à untel, un clignement des yeux a tel autre.
Personne ne pouvait s'approcher de lui, il est vrai que sa main tenait fermement le pommeau de l'arme, et était un invite à surtout ne pas lui adresser la parole, ni d'esquiver un moindre geste vers sa personne.
Le Roy semblait en contemplation, d'où il était le Garde Royal, n'aurait pu dire ce que son Roy faisait.
La seule chose qu'il voyait était de ces gens s'agglutinant devant le trône à distance raisonnable, il aurait le temps ainsi d'intervenir au cas ou

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